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[RP] je voudrais nager comme une sirčne

Aelis_
Une nouvelle fois elles s'étaient croisées en taverne et avaient parlé de tout et de rien. Un sujet vite abordé qui me faisait souffrir m'amena à changer de discussion. Je rebondi sur l'envi de la rousse d'apprendre à nager. C’était la première chose qui m’était passé dans l'esprit. J'avais laissé le sujet en suspend une fois déjà suite à un enieme claquage de porte. Il fallait vraiment que je me calme la dessus ou la taverne ne survivrait pas. J'étais à fleur de peau et les jours se suivaient sans qu'aucune solution n'éclaire ma route. Enfin bref Ma avait accepté que je lui serve de maître nageur. C'est donc d'un pas alerte et après avoir récupéré différentes choses chez moi, que je me dirigeais vers le lac bien décider à en profiter un peu.

Retirant mes habits j'entrai dans l'eau qui se révéla plutôt froide, mais vu la saison rien de bien extraordinaire. Pas sur que l'irlandaise apprécie mais chez elle elle avait du surement se baigner dans des lac plus froid encore. Je récupérais Robert le pigeon boulimique, cousin de Roger le pigeon alcoolique, pour lui envoyer un mot.




"l'eau est froide mais n'attend plus que toi si tu te sens le courage, je t'attend dans l'heure au lac près du grand chêne. Aélis"

Une fois le pigeon envolé, j'observais un instant son vol bien lourd me demandant si il allait pouvoir atteindre sa cible. Une fois les arbres passé il fut hors de ma vue, j'en profitai pour établir un petit périmètre ou mon amie pourrait se changer , un feu ou nous pourrions nous réchauffer après l'effort et je m’allongeai sur la petite plage regardant la course des nuages dans le ciel,, vidant mon esprit des soucis qui me rendaient si nerveuse et irritable.
Marwenn


    Marwenn travaillait à la mairie ce matin là, pencher sur un dossier elle tentait de mettre au clair les différents édits encore actif sur la ville. Elle ne s'en sortait pas lorsqu'une habile estafette vint lui tendre la patte, porteur d'un message que la rousse n'attendait pas. Aelis la conviait au lac pour apprendre à nager ?! Le court message fut lu et relu, la rousse mairesse n'en croyant pas ses yeux. Après l'avoir insultée, humiliée publiquement la Sirène voulait qu'elles aillent nager comme si de rien était. Certainement pas. Le cœur irlandais n'était plus que miette, elle n'avait plus la capacité de pardonner cette fois de trop, cette goutte d'eau qui a fait déborder ses yeux émeraudes durant toute la nuit.

    La première pensée fut de ne pas répondre, de la laissé poireauter seule près du lac durant une heure histoire qu'elle est le temps de méditer à son comportement.
    Puis finalement, une lettre fut rédigé.


Citation:


    Aelis,

    Après la scène que tu nous a joué hier soir, penses tu sincèrement que nous soyons encore amie?
    Je n'ai jamais été aussi insultée et humiliée de ma vie... Je ne suis pas en mesure de te le pardonner.
    Je ne te rejoindrai pas au lac, invite donc Mael, je ne doute pas que vous profiterez autant l'un que l'autre de cette occasion.

    J'ai sincèrement honte pour vous et de la peine pour Keith.

    M.



    Le tremblement qui agitait sa main trahissait la colère qui rongeait la jeune irlandaise.

_________________
Aelis_
Lorsque le pigeon se posa prêt de moi me tirant de mes pensées ma première réaction fut la surprise. Je ne m'attendais pas à une réponse et encore moins à celle ci. Ainsi donc elle le prenait ainsi. Je me rappelai la sentence de ma mère "toute vérité nest pas bonne à dire". Nous n'étions plus amies ? Non tu ne veux plus être là mienne la est toute la différence, quoi que tu puisses me faire je te garde mon amitié je ne la retire pas pour un simple différent. Surtout que dans ce cas c'est ma vie qui est concernée.



Ma je regrette ta décision mais c'est la tienne, je ne l'a partage pas. En ce qui concerne Keith j'ai de la peine pour lui, ne me crois pas insensible, mais je ne l'ai jamais pris en traitre, il a toujours été informé de la situation. Je n'imaginais pas que cela évolurait ainsi entre nous. La raison n'est pas la plus forte devant le cœur . Tu as toujours été la première à dire qu'aimer deux personnes c'est mentir à l'une. Pourtant je n'ai jamais menti ni à l'un ni à l'autre. Permet moi de te rappeler nos longues discussions ou tu as passé ton temps à m'expliquer l'impossibilité de l'amour que je portais au blond. Hier il a simplement découvert ce qui c'est passé. Que voulais tu que je lui dise ? Pensais tu que je lui cacherai la part importante que tu as eu sur mes décisions ? Aélis


Le pigeon fut envoyé le cœur lourd mais on ne récolte que se que l'on sème....
Marwenn


    [Deux jours plus tard...]

    Marwenn venait de passer une heure éprouvante aux côtés de Mael. Le jeune blond s'était confondu en excuse et en mots d'amour à peine voilés devant une Irlandaise dubitative. Que cherchait-il donc à la fin? L'arrivée d'Aelis avait coupé court la scénette. Devant la brune, il jouait un jeu différent dont la rousse ne voulait pas être spectatrice. Sans un mot, la rousse enfant s'était levée, et sans prendre le temps d'enfiler sa cape, avait quitté l'établissement. Une idée venait de germer dans son esprit troublé. Pour se débarrasser des idées crasseuses qui lui encombraient l'esprit, il fallait laver le tout à grande eaux !

    La couturière était repassé chez elle, pour troquer son habit de mairesse contre des braies et une chemise noire qui la couvraient de la tête au pied. Quelques bûches furent attraper au vol ainsi qu'une épaisse couverture, avant de prendre direction de la petite plage qu'elle avait repéré quelques jours plutôt. Les falaises tombaient a pique dans l’océan, ne laissant qu'un maigre sentier serpenter entre les rochers pour s'y rendre. Il fallut à peine quelques minutes à la jeune fille pour atteindre le sable de la plage. La plante de son pied fut entaillé au passage par un rocher, un peu de son sang se rependit dans l'eau... Marwenn observa le filin rouge se répandre jusqu’à se noyer. Elle n'avait pas vraiment mal. Un peu quand même. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qui lui oppressait la poitrine. Le feu fut allumé rapidement, la couverture étendue sur les rochers non loin. Ainsi, elle serait chaude à son retour.

    Marwenn se retrouva face à l'océan, les mains sur les hanches, le regard dans le vide.
    Puisqu'il le fallait, elle apprendrait seule à nager comme une sirène...

_________________
Marwenn


    Doucement la silhouette noire se détache des falaises escarpées pour s’enfoncer dans l’eau glacée. Un frisson parcourut lentement sa peau. Visible. Chaque centimètre carré de son épiderme s’hérisse en signe de protestation contre le froid qui l’enveloppe. A mesure qu’elle avance vers le large le niveau de l’eau poursuit son ascension. D’abord, ses chevilles fines. Le galbe de ses mollets que de longues heures de marche ont forgé. Ses genoux, que la prière a endurcit. Puis ses cuisses maigres mais fermes. Les braies noires qu’elle n’a pas quitté lui colle désormais à la peau. Et malgré ses mâchoires agitées de tremblement, Marwenn se sent mieux. Elle sent que peu à peu le remède agit, la journée s’oubli… La rousse, immergée jusqu’à la taille désormais se laisse porter par le va et vient des vagues. La mer la berce comme lors de sa venue d’Irlande ou le soir venu elle ne s’endormait pas. La mer est une mère qui berce et qui cajole quand il faut, qui se fâche parfois aussi... Doucement, les genoux plient et la jeune irlandaise disparait de la surface.

    Sous l’eau, la première seconde est douloureuse. Des milliers de lames lui transpercent les poumons. Des milliers de larmes lui transpercent les yeux. Puis la douleur passe… Autour d’elle, tout flotte. Ses cheveux roux semblent plus sombres, sa chemise libérée des effets de la gravité en profite pour s’évader autour de son corps blanc. Et dans l’esprit alors ? Il n’y a rien. Les yeux fermés, Marwenn écoute le chant silencieux des fonds marins. L’oreille attentive, elle tente de discerné une voix mais n’entends que le tambour de son cœur au final. Il bat une mesure rapide et cadencé… La tignasse rousse réapparait d’un coup à la surface. Les poumons cherchent l’air, l’aspirent avec précipitation. Ma’ est resté jusqu’au dernier moment sous l’eau pour profiter du calme qui y règne. Ça lui a fait du bien.

    Tourner vers le large, le regard émeraude distingue la silhouette d’un navire à contre-jour. Sans doute Léon partit plus tôt dans la journée pour Saint-Brieuc. Pourvu qu’il lui pêche des bottes se dit-elle en repensant à la missive qu’il lui a envoyée. Sans se rendre compte que le faible courant l’éloigne peu à peu de la plage, Marwenn s’allonge sur l’eau. La demoiselle sait flotter avec élégance. C’est ce qu’elle avait dit au Solta. C’est surtout ce que son frère lui avait appris. « Si ça ne va pas, tu n’as qu’à flotter et attendre.» C’était à une époque de sa vie, ou elle avait toujours pu compter sur quelqu’un pour la rattraper si elle faisait un faux pas. Une époque révolue désormais…

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Marwenn


    Allongée à la surface de l’eau, Marwenn observe les multiples teintes qui parsèment le ciel. Du rose, de l’orangé, du jaune, un peu de mauve. On dirait un bouquet de tulipes. Ses fleurs préférées. Et pour parfaire le tout, quelques nuages comme des barbes-à-papa. A Cotton Candy Sky. Elle aurait pu le regarder des heures, si le froid ne l’avait pas rappelé à l’ordre. Son corps s’engourdissait d’une bien mauvaise manière. C’est en retrouvant un peu de sa verticalité que la jeune fille comprit le malheur qui se jouait. La plage s’était éloignée. La sotte ! Poussé par le roulis calme des vagues, Marwenn s’était laissé emporter au large.

    Shit !

    Il ne fallait surtout pas paniquer... C’est ce que son frère lui répétait tout le temps. Alors dans son crâne, une litanie prend forme... Ne pas paniquer. Flotter si besoin. Rester en mouvement. Faire vite. Si la théorie est en place, la pratique pas vraiment. D’un regard sur la crête de la falaise, la rousse comprend qu’il n’y a personne pour lui venir en aide. Il va falloir qu’elle s’en sorte seule… Après tout, c’était pour ça qu’elle avait quitté les siens et sa vie entière. S’en sortir seule, sans l’aide de son ducal papa. Lui prouver qu’elle n’avait que faire de son duché, de son héritage et des petites cuillères dorées. Elle avait volontairement tout perdu, mais avait la ferme intention de tout reconstruire. C’est à cause de cette idée folle, qu’elle se retrouvait là, en quasi hypothermie, à se demander comment rejoindre le feu qui la narguait au loin.

    Oh fuck !!!

    Alors qu’elle se maudit de s’être mise dans une telle situation, la rousse tente par tous les moyens d’avancer. Elle a vu de nombreuses fois des gens nager, il suffit de faire comme eux après tout. Des moulinets avec les bras, et battre des pieds, non ? L’irlandaise panique. Son corps se plaint, il souffre. Ne pas l’écouter devient de plus en plus difficile. Pourtant l’écouter c’est mourir, et ça il n’en n’est pas question ! La scène est pitoyable. Les battements de ses pieds produisent de grandes éclaboussures mais peu d’avancée. Ses bras dont la coordination laisse à désirer brassent autant d’air que d’eau. Malgré son style approximatif, Ma’ avance. Elle a pris comme point de repère un rocher bien identifiable sur la plage. Il a une forme humaine par certain aspect. Et ce foutu caillou se rapproche, c’est certain.

    Pourtant, rien n’est gagné. Marwenn s’épuise...

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Marwenn


    L’irlandaise se débattait corps et âmes pour survivre.

    Dans l’eau froide, le chaos de ses mouvements la vidait de ses forces pour ne produire que peu d’effet. Marwenn ne rejoignait la côte qu’a grande peine. De plus en plus souvent, ses bras, ses jambes, lui faisaient défaut au point que l’eau la submergeait, s’infiltrant dans sa bouche et dans son nez avant d’être recrachée. La jeune fille suffoquait, se noyait. Il n’y avait que sa force de caractère pour ne pas la pousser à l’abandon… Pourtant le désespoir, la fatigue, l’abattement gagnaient du terrain. C’est alors qu’une vague, un peu plus forte que les précédentes, l’entraina vers le fond. C’en était fini d’elle. Sous l’eau, le corps blanc s’enfonce peu à peu. Ma’ abandonnait... C’est à ce moment-là que tout s’est joué… Alors que la rousse enfant sentait ses poumons se vider, qu’elle s’apprêtait avoir le film de sa vie se lancer, du sable se glissa sous ses pieds… Celui ou elle s'était coupée.

    Aurait-elle pied ?

    Les longues minutes de luttes qui venaient de s’écouler n’avaient finalement pas été vaine. Marwenn s’était rapproché de la côte jusqu’à pouvoir presque se tenir debout. L’espoir revient d’un coup. Le corps, lui, proteste un peu moins fort. Elle va s’en sortir elle en est persuadée ! La rousse remonta à la surface en un rebond, et redoubla d’effort jusqu’à pouvoir marché dans l’eau. Jamais la sensation de ses pieds ancrée dans le sol ne lui avait fait autant de bien. Le souffle court, le corps tremblant, l’irlandaise avança difficilement jusqu’à la côte et se laissa tombé sur le sable avec la grâce d’une baleine échouée. Tout lui collait à la peau, ses cheveux, ses vêtements, le sable... La vie aussi. A mesure que son souffle revenait ses tremblements redoublaient. Dans un dernier effort, la jeune fille rampa jusqu’au feu qui brûlait toujours. Dieu soit loué. La chaleur sembla faire rejaillir son sang dans ses veines. La vie reprenait ses droits. Douloureusement. Dans sa poitrine, le cœur battait plus fort que jamais.

    Était-ce l’impression d’avoir échappé à la mort qui lui donnait la sensation d’être deux fois plus en vie ?

    D’un coup d’œil alentours, la demoiselle s’assura que personne ne pouvait la voir. Le vil observateur aurait été bien fourbe de la regarder se noyer sans faire quoi que ce soit pour lui venir en aide et de se rincer l’œil ensuite. Il n’y avait personne à l’horizon. Doucement, à la lumière du feu, l’irlandaise dénuda son corps maigre. Ses jambes, ses bras, ses seins… Tout chez elle hurlait au froid ! Les habits souillés d’eau et de sable furent étendu près de l’âtre de fortune. Elle aurait dû penser à des vêtements propres. L’esprit un peu troublé lors de son départ pour la plage n’avait vu que la praticité d’une couverture bien chaude. Tant pis... L’épiderme glacé s’en contenterait…


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