Marwenn
Au jour de la Saint Valentin, la maigre rousse avait reçu deux présents...
L'un était porteur d'un espoir que la rousse n'osait s'avouer.
Le second charriait sont lot de questions et d'incompréhension.
Citation:
Les lettres que tu ne m'écris pas, ont un parfum de rose.
Les lettres que je ne reçois pas, ne sont ni en vers, ni en prose.
L'encre aurait la couleur de tes cheveux, et le papier pâle celle de ta peau,
La plume noyée dans tes yeux, écrirait sur mon cur, les mêmes mots.
Je sentirais ton parfum si doux, rien qu'en dépliant le papier.
Et mon cur battrait comme un fou, pour pouvoir lire encore tes lettres oubliées.
Les lettres que tu ne m'écris pas, s'amusent à me faire pleurer,
Les mots d'amour que je ne lis pas, ne sont peut-être jamais nés.
Je vois danser la plume encore, guidée par ta main qui se presse,
Ecrivant sur le doux papier d'or, des milliers de mots à mon adresse.
Et la lune est venue dans la nuit, pour que sur la feuille glissent tes yeux.
De sa pâle lueur, elle donne à tes écrits, la couleur magique des papiers les plus vieux.
Mael.
- En réponse la plume fut prise, une réponse effectuée...
Citation:
Mael,
Il m'a fallu une journée entière pour trouver le courage de vous répondre.
Que vous prends-il ? Pourquoi ces mots, si doux soient-ils, me sont adressés ?
Vous avez déjà deux curs vaillants à votre disposition. Simli et Aelis - quoiqu'elle en dise -
pourquoi donc ne leur avez vous pas envoyer à elles?
A moins que vous l'ayez fait aussi.
Je suis troublée...
Ma'
- Le second présent, une rose blanche qu'elle portait sur son cur, était bien plus délicat...
S'il n'était pas signé, la demoiselle pensait avoir devinée l'auteur de ce galant présent.
Duart, son client de l'atelier, celui avec qui elle s'était promis de sauté d'une falaise normande.
L'irlandaise qui jusqu'ici se retenait de faire des plans sur la comète, se trouva le cur vibrant a l'idée de cette éventualité.
Sous prétexte de banalité, une lettre fut envoyée. Elle avait osée.
Citation:
A Duart Solta, plongueur émérite je l'espere,
De Marwenn O'Donneill, qui ne sait pas nager.
Cher Duart,
Je me permet quelques mots à votre attention car j'ai malheureusement gagner les élections de ma ville, ce matin même.
Ce qui me confine dans ma bonne ville telle une nonne dans un cloitre. Cela n'empeche pas que notre pari ce doit d'être tenu !
Il est très cher à mon coeur de le realiser... Vous avez donc un mois de répis avant que nous sautions dans le vide après un bon verre de Calva.
J'espère que vous saurez patienter d'ici là.
J'ai cependant une seconde demande a vous faire - bien plus délicate - mais que mon coeur et mon âme ne peuvent réprimer.
Sur le pas de ma porte, j'ai trouvé une rose hier matin sans nom, sans mot, sans rien. J'ai questionner mes amis mais sans succès,
je n'ai à ma connaissance aucun prétendant assez élégant pour rester anonyme alors je me suis dit que cela pouvait peut-être être vous?
Vous ne pouvez imaginer a quel point je suis troublée de vous poser une telle question.
J'ai d'ailleurs maintes fois réécrit cette lettre avant de vous l'envoyer.
J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur s'il y a méprise.
A galon.
Marwenn O'Donneill.
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