Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Courtisée

Marwenn


    Au jour de la Saint Valentin, la maigre rousse avait reçu deux présents...
    L'un était porteur d'un espoir que la rousse n'osait s'avouer.
    Le second charriait sont lot de questions et d'incompréhension.


Citation:


    Les lettres que tu ne m'écris pas, ont un parfum de rose.
    Les lettres que je ne reçois pas, ne sont ni en vers, ni en prose.
    L'encre aurait la couleur de tes cheveux, et le papier pâle celle de ta peau,
    La plume noyée dans tes yeux, écrirait sur mon cœur, les mêmes mots.
    Je sentirais ton parfum si doux, rien qu'en dépliant le papier.
    Et mon cœur battrait comme un fou, pour pouvoir lire encore tes lettres oubliées.

    Les lettres que tu ne m'écris pas, s'amusent à me faire pleurer,
    Les mots d'amour que je ne lis pas, ne sont peut-être jamais nés.
    Je vois danser la plume encore, guidée par ta main qui se presse,
    Ecrivant sur le doux papier d'or, des milliers de mots à mon adresse.
    Et la lune est venue dans la nuit, pour que sur la feuille glissent tes yeux.
    De sa pâle lueur, elle donne à tes écrits, la couleur magique des papiers les plus vieux.

    Mael.



    En réponse la plume fut prise, une réponse effectuée...


Citation:


    Mael,

    Il m'a fallu une journée entière pour trouver le courage de vous répondre.
    Que vous prends-il ? Pourquoi ces mots, si doux soient-ils, me sont adressés ?
    Vous avez déjà deux cœurs vaillants à votre disposition. Simli et Aelis - quoiqu'elle en dise -
    pourquoi donc ne leur avez vous pas envoyer à elles?

    A moins que vous l'ayez fait aussi.

    Je suis troublée...

    Ma'



    Le second présent, une rose blanche qu'elle portait sur son cœur, était bien plus délicat...
    S'il n'était pas signé, la demoiselle pensait avoir devinée l'auteur de ce galant présent.
    Duart, son client de l'atelier, celui avec qui elle s'était promis de sauté d'une falaise normande.
    L'irlandaise qui jusqu'ici se retenait de faire des plans sur la comète, se trouva le cœur vibrant a l'idée de cette éventualité.

    Sous prétexte de banalité, une lettre fut envoyée. Elle avait osée.


Citation:


    A Duart Solta, plongueur émérite je l'espere,
    De Marwenn O'Donneill, qui ne sait pas nager.



    Cher Duart,

    Je me permet quelques mots à votre attention car j'ai malheureusement gagner les élections de ma ville, ce matin même.
    Ce qui me confine dans ma bonne ville telle une nonne dans un cloitre. Cela n'empeche pas que notre pari ce doit d'être tenu !
    Il est très cher à mon coeur de le realiser... Vous avez donc un mois de répis avant que nous sautions dans le vide après un bon verre de Calva.
    J'espère que vous saurez patienter d'ici là.

    J'ai cependant une seconde demande a vous faire - bien plus délicate - mais que mon coeur et mon âme ne peuvent réprimer.
    Sur le pas de ma porte, j'ai trouvé une rose hier matin sans nom, sans mot, sans rien. J'ai questionner mes amis mais sans succès,
    je n'ai à ma connaissance aucun prétendant assez élégant pour rester anonyme alors je me suis dit que cela pouvait peut-être être vous?
    Vous ne pouvez imaginer a quel point je suis troublée de vous poser une telle question.
    J'ai d'ailleurs maintes fois réécrit cette lettre avant de vous l'envoyer.

    J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur s'il y a méprise.

    A galon.

    Marwenn O'Donneill.


_________________
Marwenn


    Assisse dans son petit bureau de maire au sein de la collégialité, l'irlandaise faisait son possible pour restée concentré sur ses chiffres. Ne rien rater, classer, ranger, trier, comprendre... Les tâches étaient multiples, heureusement que Peter avait fait les choses bien car régulièrement l'esprit divaguait. Partant parfois vers Mael, parfois vers Duart...

    Plus tôt dans l'après midi, la demoiselle avait croisé le Kerdraon en taverne par hasard. Alors seul, il ne s'était pas démonté sur le contenu de son poème, balayant coup sur coup sa filleule tant aimée et sa fiancée. Marwenn ne s'attendait pas à ça. Pour elle, Mael était un inconstant, un homme volage même s'il s'en défendait, auquel sur le papier elle n'aurait accordé aucun crédit. Mais le voir se mettre a nu ainsi sur ses sentiments, la facilité qu'il avait de balayer les refus qu'elle lui opposait avait de quoi la déstabiliser. Elle commençait a comprendre pourquoi certaines cédait... Il était doué et Marwenn un peu paumée. Une entrée dans la taverne ou ils se trouvaient fut une parfaite diversion. La fluette s'échappa l'air de rien, fuyant ainsi une discussion ou elle ne savait pas quoi lui dire. Que les choses de l'amour lui semblaient compliquée à ce moment précis.

    C'est alors que...


Citation:



    Laval, Comté du Maine, Février 1465.



    Douce Marwenn,

    Ainsi, vous ne savez pas nager. A chacun ses failles. Personnellement, c’est l’écriture qui me fait défaut alors ne vous étonnez pas d’en découvrir une nouvelle à chaque nouveau courrier. J’essaie de palier à ça mais je serais contraint de les dicter encore un moment. Bref. Seriez-vous folle à vouloir sauter sans savoir brasser ? Comment vous y êtes vous prise, chez vous, à votre Iris Morte ? Drôle de nom, soit écrit en passant. Je ne retirais pas ma promesse, soyez-en sûr, il me tient autant qu’à vous de vous y emmener. Mais j’ai besoin d’être sûr que vous n’allez pas mourir noyer une fois dans l’océan. Vous l’avez traversé, vous devez savoir à quel point il peut être traite et agite. Avez-vous quelqu’un, à Saint-Pol, pouvant vous apprendre ?

    Et ne soyez pas malheureuse de votre réussite. A vous lire, on vous penserait presque déçu de votre victoire. Soyez-en fier, au contraire. Moi, je le suis pour vous.

    D’ailleurs, je suis surpris que vous m’ayez ainsi démasqué. Plus encore que vous ayez trouvé le courage d’oser m’interroger. Mais en soit, c’est idiot, j’aurais du deviner qu’une femme capable de sauter dans le vide trouverais le cran écrire ses quelques mots. Alors, oui, votre conclusion est la bonne. J’espère qu’elle ne vous à pas mise mal-à-l’aise, elle n’en avait pas le but.

    Merci pour la votre.

    A bientôt.
    Duart R.Solta.



    De battre le cœur s'est arrêté.

    Planté au milieu de l'allée, la ou le courrier l'avait cueillis. Marwenn souriait au morceau de vélin qui s’étalait entre ses mains. Parmi les douces paroles écrites par des mains étrangères une phrase avait eu l'effet d'un cataclysme. "Il me tient autant qu’à vous de vous y emmener". A travers ces mots, la jouvencelle voyait la confirmation qu'il tenait un peu à elle. Que ces espoirs étaient peut-être partager. Avec une certaine lenteur, Marwenn s'assit à même le sol - a quelques mètres de sa porte d'entrée - ses jambes ne la portait plus. La missive fut relu maintes et maintes fois durant de longue minutes si bien qu'elle aurait pu la réciter par cœur.

    Et puis... la rose était bien de lui et il l'avait a son tour démasqué.

    Alors que le froid de la pierre la ramenait peu à peu à la réalité, Marwenn se releva avec douceur, vacillant légèrement. Une sensation étrange lui chatouillait le ventre et ses joues semblait prendre feu. Que lui arrivait il? Une œillade émeraude se posa sur la missive qu'elle avait soigneusement pliée.

    Il lui faudrait répondre. Mais pas tout de suite, l'émoi était trop fort encore.

_________________
Marwenn


    Pour les gens normaux, il faisait beau, nuageux, pluvieux, froid ou chaud. Pour la jeune mairesse aujourd'hui il faisait calme. Elle doutait fortement que cela dur, mais pour le moment elle goûtait le maigre confort de son antre, assise à sa table, plume et vélin en attente de ses mots. Voilà deux jours, que lui trottait dans la tête des mots pour le Solta. Elle - d'ordinaire si peu bavarde - avait envie de lui raconter la moindre chose qui lui arrivait.


Citation:


    Saint Pol de Léon, le 19e jour de février de l'an de Grasce 1465.


      Très cher Duart,

      En effet, je ne sais pas nager mais je flotte d'une assez belle manière. Lors de mon saut à Inis Mor - J'aime beaucoup ce nouveau nom de baptême que vous lui avez trouvé - je n'avais pas prévenu mon frère de mon manque de savoir dans ce domaine. Il a du sauter un peu plus vite que prévu pour me rejoindre et me ramener sur la rive... Ce dernier m'a rabâché pendant un an ensuite que ce n’était finalement pas le courage mais l'inconscience qui m'animait. Cependant, sur vos conseils et pour vous éviter de subir mon fardeau comme ce ut le cas pour mon cadet, j'ai trouvé une âme charitable pour m'apprendre à avancer dans l'eau. Je devrais recevoir mon premier cour d'ici peu d'ailleurs. J'espère ne pas avoir trop froid !

      Au cas où mes cours ne suffiraient pas, j'ai aussi entrepris de me refaire baptiser. Sait-on jamais...

      Pour mes nouvelles fonctions, j'ai décidé d'en attendre la fin pour savoir si j'en suis satisfaite. Cela me semble plus sage.
      Pour le moment, c'est compliqué et n'étant pas d'une humeur très positive ces derniers jours, je préfère vous en épargner les détails.

      En ce qui concerne ce présent trouvé devant ma porte, il ne m'a rien en gênée, non. Surprise, émue, interpellée, questionné oui... Mais absolument pas gênée.
      Si ça avait été le cas elle n'aurait pas trouvé si vite sa place sur mon corsage, non loin de mon cœur.
      Cependant une question me hante... Connaissez-vous la signification des roses blanches, Duart?

      Et que veux donc dire ce "R" dans votre signature? Vous m'avez caché un second prénom ?

      Que le Très Haut vous garde.


    Marwenn


_________________
Marwenn


    Des jours qu'elle se languissait, guettant avec sévérité le moindre volatile qui aurait le courage de traverser son ciel. Une journée, deux, trois, quatre... Elle n'avait pas compté mais l'attente lui avait sembler interminable.

    Il y avait bien eut de quoi l'occuper pourtant. La mairie déjà. L'atelier ensuite, un peu.
    Et de nombreuses lettres, racontant tantôt la disparition du lac de la ville, tantôt les affres d’Éole et la pêche à la botte. Parfois même des lettres de soutien. Les politains semblaient avoir compris les fragilités irlandaises et s'appliquaient tous ou en parti à l'encourager quotidiennement. Marwenn s'était demander si chaque maire recevait un tel traitement ou si la rousse bénéficiait d'un soin particulier. Elle était choyée, entre elle et les habitants, les rôles étaient comme inversés. Elle les aimait.

    Cependant rien de tout cela n'avait pu éloigner très longtemps la pensée irlandaise du Solta... Pas même un baiser volé inexpliqué. Son tout premier baisé.


    Puis, il y eut le courrier.


Citation:


    Fougère, Duché de Bretagne, Février 1465.

    Douce Marwenn,

    Vous avez été chanceuse que votre frère ne vous le reproche qu’une année durant. Si une de mes sœurs me fait une surprise pareille, je crois que je lui tiendrais la tête sous l’eau pour la peine. Pas jusqu’à la mort, certes, mais tout de même. Le véritable nom de votre point de saut, que veut-il dire - s'il a une ? Mais si ma traduction vous plait, je la conserverais. Et vos cours ont-ils déjà commencé ? S’ils ont lieux sur le rivage, prenez garde au courant, qu’il ne vous entraine pas au loin. L’on ne s’en aperçoit souvent que trop tard.

    Faites attention à vous.

    Mais ne craignez pas. Votre baptême ne sera pas utile en Normandie. Avant de tester les falaises, on testera votre nage et la complétera si nécessaire. Je ne pousserai pas l’inconscience à vous perdre pour un simple saut. Néanmoins, vous êtes prévoyante, c’est bien.

    Quant à la couleur de la rose, je dois vous avouer mon ignorance. Je n’ai pas voulu du Rouge, le trouvant trop agressif, trop symbolique alors que les roses et jaunes n’étaient pas particulièrement belles. La blanche vous correspondait bien, en revanche. Pourquoi cette question ? Que veut dire le blanc sur une rose ?

    Et si votre mélancolie ne vous à toujours pas quitter, voilà une petite moralité que l’on nous répète souvent chez nous :
    « Veux-tu que je te raconte une blague à l'envers ?
    - Pourquoi pas.
    - Alors, commence par rire ! »

    Conclusion : Souriez et ça ira déjà mieux !
    Et cette fin à raison, souriez, ça vous va bien.

    A bientôt.
    Duart R.Solta.


_________________
Marwenn


    Le lendemain de ses péripéties aquatiques, la rousse demoiselle s'était réveillée avec une fièvre de cheval. La tête posé sur son oreiller en plume, Ma' maudit sa bêtise et son inconscience. Quelle mouche la piqué pour qu'elle aille volontairement se noyer en pleine en hiver. Le corps de la Frêle n'était pas des plus résistant, elle le savait fort bien. Et les quelques précautions prises n'avaient pas suffit a la sauvé de la maladie. Elle en payait le prix aujourd'hui. L'esprit ne tolère pourtant aucun abandon de poste, alors vaillamment l'irlandaise s'extirpe de sa couche cajoleuse et s'habille. Les corvées municipales l'attendent. Tout sera fait avec difficulté mais sans se plaindre. L'achat de viande, de fruits, l'approvisionnement de la taverne, les édits, les courriers. Jusqu'au dernier. Celui du Solta. Juste avant de déjeuner, la demoiselle s'installe avec de quoi écrire sur une table de la Marée Basse. Elle prie un peu pour qu'on lui accorde quelques minutes à elle. Que personne ne vienne lui demander ou était passé le lac ou pourquoi telle montagne avait bougé dans la nuit.

    Tout comme la précédente, la lettre était su par cœur. Et systématiquement à la lecture de la dernière phrase, un sourire qu'elle tentait de dissimulé étirait ses lèvres d'une jolie façon. L’Armagnac savait trouvé les mots justes. Et aux vues de la situation actuelle cela ne pouvait pas mieux tomber. Délicatement, les doigts fins s’emparèrent de la plume pour formuler une réponse.


Citation:



    Le 24 février 1465, Saint-Pol-de-Léon, Bretagne


    Très cher Duart,

    J'espère qu'a moi, vous ne tiendrez pas la tête sous l'eau si jamais je me noie. J'avoue que votre aveux m'inquiète un peu. L'endroit de mon saut en Irlande est Inis Mor, ça veut dire grande île car... C'est sur une grande île. L'irlandais n'est pas très créatif contrairement à vous. Iris Morte est bien plus poétique. À la fois, beau et triste.

    Pour ce qui est du reste, vos mots sonnent terriblement justes, si vous saviez...

    Il y a eu de tragiques événements ici, des histoires d'amours compliquées et contrariées ou je fus prise à partie bien malgré moi. J'y ai perdue deux amis et, avec eux, les deux seuls professeurs de nage avec qui je me sentais d'apprendre. C'est à ce moment là que vous allez rire. Dépourvue d'aide, je me suis donc mise en tête d'apprendre à nager seule. Hier, en fin d'après-midi, je me suis donc mise à l'eau en pensant tester quelques mouvements me permettant d'avancer. Mais vos écrits sont prémonitoires, le courant m'a emporté au large sans que je m'en rende compte. J'ai eu les plus grande difficulté à rejoindre la rive et j'échappais de peu au baiser de l'Ankou.

    Jamais je n'ai eu aussi peur de ma vie. Et comme si cette frayeur ne m'avait pas suffit, je me suis réveillée ce matin faible et fiévreuse au point de me lever qu'avec une grande difficulté. J'aime à me dire que c'est le Très Haut qui me met à l'épreuve. Ma fierté un peu aussi... Le seul médecin en ville à ma connaissance est aussi l'ami qui m'a blessée. Et je ne me sens pas encore assez souffrante pour aller ramper à sa porte et quémander son aide.

    C'est sot, je sais... Mais je n'arrive point à me raisonner à ce sujet !

    Pour ce qui est des roses blanches, offertes un 14 février, elles symbolisent un amour secret dit-on. Rassurez-vous les rumeurs disent aussi qu'elles sont les roses de l’amitié sincère, de la pureté et de la paix. Quoi qu'il en soit les fleurs blanches sont mes préférées et en cela vous m'avez comblé. Merci encore.

    Votre petite morale à la fin de votre précédente lettre m'a beaucoup inspirée. A chaque fois que j'y repense, je souris. L'idée m'a même traverser de publier un édit pour rendre obligatoire la bonne humeur à Saint-Pol.

    Et vos cours d'écriture ? Était-ce votre main cette fois?


    Je vous embrasse, prenez soin de vous.

    Marwenn.



_________________
Marwenn


    Quelques jours après une réponse arriva, la mettant face à elle même...


Citation:


    Fougère, Duché de Bretagne. 1465.

    Marwenn,
    Douce Marwenn,
    Ou Marwenn l’inconsciente.


    Je ne sais plus par quel terme vous nommer. Les deux probablement. Vous aviez, heureusement, la providence avec vous ce jour-là, qu’elle en soit remerciée. Néanmoins, - et bien que je comprenne totalement votre réticence à le faire – rangez moi cet orgueil pour cette fois et allez consulter cet ancienne amie. Aussi maudite soit-elle pour vous. A quoi vous servira votre fierté et votre amour-propre une fois mise en terre à servir d’encas aux vers ? Une fièvre peut-être aussi traitresse que le courant marin. Comme lui, elle commence à vous envahir à faible allure, affaiblit votre corps, engourdie votre esprit et – bien souvent – quand vous ne réagissez pas à temps, l’assaut se fait plus violent et vous emporte définitivement. Vous avez eu de la chance, une fois. Ne la testez pas trop.

    Alors soignez nous ou je ne vous emmène pas
    Car s’il faut vous menacer pour vous maintenir en vie, je le ferais.

    Bref. A présent, l’idiot sera moi et- pour le justifier - je prendrais volontiers le prétexte d’alléger la teneur de ce courrier mais en soit, se serait mentir. Et je l’ai déjà trop fait malgré moi. Alors je laisserais mon indiscrétion s’exprimer pleinement et serait bien curieux d’en connaitre plus sur ses affaires vous ayant conduit à perdre ainsi vos amis. Que s’est-il passé ?

    Et comme j’ai manqué de vous répondre la dernière fois, sachez que le « R » n’est autre que le prénom de mon père : Royce. C’est de lui et de son nom que notre emblème : la Rose des Vents.

    Quoi qu’il en soit, Marwenn, promettez-moi de faire plus attention à vous désormais. Et ne jouez plus avec la mort – volontairement ou non -, je vous assure qu’avec elle, on est rarement gagnant

    Lo vostre.
    Duart R.Solta.
    Qui ne rédige pas lui-même mais espère le faire à son retour.

    P.S. : Pourquoi devrais-je être rassuré ?


_________________
Marwenn


    La rousse demoiselle qui se remettait doucement de sa maladie, avait - cette fois - prit le temps de la réflexion avant de poser ses mots sur le précieux vélin. Les questions du Solta avaient beau n'être en rien indiscrète, la jeune fille ne savait comme lui formuler une réponse objective? Que s’était il vraiment passé entre elle et Aelis ? Quel avait été son rôle ? Était-elle coupable ? En mesure de mettre son orgueil de coté ? Et pourquoi devait-il être rassuré ? Devait-elle mettre à nue ses pensées ?

    L'introspection était nécessaire et avait prit quelques jours...


Citation:



    A Saint-Pol, invariablement, dans mon lit.


    Mon très cher Duart,
    puisque vous êtes mien semble-t-il.


    Sachez que je n'ai pas eu à mettre mon orgueil de côté, - les vers pourront donc encore s'en délecter - car un médecin politain est venu pour une toute autre affaire à la mairie. Devant mon état et peut être aussi un peu par pitié ce dernier m'a proposé de me soigner. Depuis, ma santé s'améliore doucement, et un peu plus chaque jour, les forces me reviennent.

    Je vais tenter de vous expliquer un peu la situation, de façon succincte. Il y a quelques semaines, mon amie Aelis est tombé amoureuse d'un jeune homme prénommé Maël. Ce dernier étant un coureur de jupon notoire - fiancé a une femme et encore marié à une autre - je me suis permise de prévenir mon amie des dangers d'une telle relation, en la laissant libre de ses choix. Ils ont rompu quelques temps après et mon amie s'est retrouvée un autre homme bien plus fréquentable. Tout se passait bien, jusqu'à ce que l'infréquentable revienne il y a peu, à Saint Pol. Mon ancienne amie ayant sans doute des regrets sur son choix, a abandonné son nouvel amour en disant à Maël que c'était moi qui l'avait pousser à rompre.

    Les mots prononcé par ce sordide couple ont été durs, insultant, humiliant. Il y a eut quelques événement annexe depuis, le jeune homme m'a fait une cour outrancière, et a menacer de se tuer quand sa fiancée - l'officielle cette fois - l'a quitté. Il ne tient aucunement à mon amie mais elle ne semble pas s'en rendre compte, malheureusement. Quoiqu'il en soit, il a eu le mérite de venir s'excuser et de regretter son comportement alors qu'elle était prête a me laisser mourir de ma fièvre en taverne il y a deux jours. Voilà, vous savez tout! Ne dit-on pas que c'est dans les difficultés que l'on voit qui sont nos vrais amis ? Et bien, j'ai vu...

    Concernant votre post-scriptum, disons simplement que ma plume vous offre là, une excuse ou une agréable pirouette au cas ou je me serai fourvoyée sur les sentiments que j’espère deviner en vous. Pitié. Ne m’ôtez pas mes doutes pour le moment, j'ai le cœur trop fragile pour l'instant. Vous aurez tout le temps en Normandie pour cela...

    A galon.
    Cela veut dire « Sur mon cœur » m'a-t-on dit.

    Marwenn


_________________
Marwenn.o.donneill


    A son retour de Guérande, au lendemain de son anoblissement, au dernier jour de son mandat aussi, une lettre l'attendait.

Citation:


    A Saint-Brieux, Duché de Bretagne, 1465.

    Douce Marwenn,

    Je constate par votre dernier pli que vous vous êtes totalement remise de votre mésaventure, j’en suis soulagé et ravi. Car croyez-le, mon silence vers vous n’était pas un signe d’indifférence. Notre périple prévu n’a pas eu le succès espérait, tout au contraire et l’un de mes sœurs est désormais convalescente à Saint-Brieuc. Son propre silence m’ayant alerté, je l’ai rejointe. Finalement, elle vivra, vivra bien et ses humeurs changeante dû à son immobilisation géographique mais ferait presque regretter qu’elle ne soit pas un peu plus assommé. Presque. Frère indigne.

    Quant à vous, la situation s’est-elle arranger avec ceux qui ne peuvent plus prétendre au titre d’amis ? Avez-vous trouvé matière à leur faire ravaler leur vilénie ? Je ne l’excuserais pas votre prétendant multirécidiviste, mais je ne suis pas surpris que vous fassiez tourner ainsi les têtes. Faites attention, Lenetat*, vous possédez un charme certain dont certain ne sauront se prémunir. Autrement, je crois calculer que votre première expérience au sein de votre mairie touche à sa fin. Cela vous a-t-il plu ? Rempilez-vous pour une cession ?

    Je ne poursuis pas plus, laissons-nous matière à discuter si l’occasion nous est donné.
    Comptez sur ma présence à la date donnée.

    Lo vostre.
    Duart R.Solta


    Les malles ne furent pas vidées. Juste rempli d'avantage.
    Et un vélin s'envola vers la cité briochine, mettant un terme a cet échange épistolaire.
    Désormais les mots qu'ils auraient a se dire n'auraient plus besoin de s'écrire.


Citation:


    Le 18 mars de l'an de grasce 1465


    Cher vous qui êtes mien,

    J'ai reçu votre lettre à mon retour de Guérande seulement.
    Je suis actuellement en route vers Saint Brieuc, afin de faire le tour de la Bretagne.
    Si j'avais su nous aurions fait route ensemble... J'ai hâte de vous revoir.
    Je devrais passer les porte de Saint-Brieuc d'ici deux jours.

    Que le Très Haut vous garde.
    Marwenn
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)