Yunette
La sauvageonne sétait faite apprivoiser, elle sétait donné sans détour, entièrement, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Elle qui était solitaire avait appris à penser à deux. De furie, elle sétait faite caressante, parfois, dans leurs corps à corps. Elle avait cherché la douceur de Sa main, avait été Le trouver pour danser plus encore.
Son Danseur.
Son ?
Non.
Elle lavait cru, elle ne lui avait connu personne, et là, là Les mots lui manquaient, ses pensées se faisaient désordonnées. Durant son absence Il avait trouvé quelquun pour réchauffer sa couche. Encore que, si ce nétait que passager, mais non, la réchauffeuse de couche serait plus légitime quelle, ils se connaissaient depuis toujours.
Soit.
Elle quitterait la hutte.
Cest dailleurs ce quelle se décida à faire sitôt que le sel eut cessé de couler de ses yeux. Il lui en aurait fait couler les fluides ce mâle, rien quun mâle, comme les autres en somme. Mené par la chair, elle qui avait cru quIl pouvait être mené aussi, par cette chaleur qui lenvahissait lorsquelle le voyait. Elle qui avait cru quIl partageait ce bien être rien quà croiser son regard. Que lorsquelle le mordait, Il ne pouvait partager ça quavec elle.
Mensonge.
Mensonge quelle sétait faite à elle-même, voulant croire quIl put être différent, quIl eut pu se contenter delle Utopie !
Elle arriva à la cahutte quils avaient partagé, celle quelle avait appris à voir comme leur Ce ne serait plus le cas. Elle récupéra les quelques objets lui appartenant, sa pagaie, une toile pour se faire une tente de fortune, quelques provisions.
Un dernier regard, et, tendant loreille, elle perçut leurs pas qui approchaient. Lui, et elle, la légitime Elle ne voulait pas les voir, enfin, elle voulait Le voir, mais pas elle elle craignait de ne pas savoir se maitriser et de tenter quelque acte inconsidéré, un acte sanglant qui le lui ferait perdre à jamais, un rien despoir peut être ou pas.
Et ce sang quIl avait fait couler une fois qui ne voulait plus sécouler, depuis plusieurs lunes déjà. Sen était-Il au moins rendu compte ?
Il coulerait.
Il coulerait, à nouveau, très vite. Il le fallait, elle ne pourrait se permettre délever un enfant, pas seule, et pas sans Lui.
Un coup.
Elle sétait rendue à lorée des bois, là où, non loin, elle apercevait sa pirogue. Un autre coup, plus fort, sur son ventre. Un coup, encore, plus fort ! Ses poings laissaient des marques sur son ventre à peine arrondi. Elle reprit son souffle, serrant les dents sous la douleur.
Un coup.
Léger, ténu, à peine perceptible. Il venait den dedans.
Elle poussa un hurlement de bête fauve et frappa, frappa encore, frappa ce ventre jusquà ce quelle nen puisse plus. Elle voulait vivre, mais seule, la dague était donc proscrite pour cet acte.
Enfin.
Elle sécroula, ivre de fatigue et de douleur, le pulque bu plus tôt laidant à sombrer plus vite. Un sourire malsain étirait ses lèvres, son visage était barbouillé de poussière collée par le sel écoulé de ses yeux.
Et son pagne était souillé, un liquide transparent avait coulé, bien vite suivit par un flot de sang et une masse rougeâtre. Son ventre, bleuissait sous les coups quelle lui avait portés.
Sous sa tente de fortune, la chasseresse était de nouveau seule.
Complètement seule.
Kaléidoscope d'images enchevêtrées en son esprit, fièvre, frissons et ce fluide vital qui ne cessait de couler...
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Son Danseur.
Son ?
Non.
Elle lavait cru, elle ne lui avait connu personne, et là, là Les mots lui manquaient, ses pensées se faisaient désordonnées. Durant son absence Il avait trouvé quelquun pour réchauffer sa couche. Encore que, si ce nétait que passager, mais non, la réchauffeuse de couche serait plus légitime quelle, ils se connaissaient depuis toujours.
Soit.
Elle quitterait la hutte.
Cest dailleurs ce quelle se décida à faire sitôt que le sel eut cessé de couler de ses yeux. Il lui en aurait fait couler les fluides ce mâle, rien quun mâle, comme les autres en somme. Mené par la chair, elle qui avait cru quIl pouvait être mené aussi, par cette chaleur qui lenvahissait lorsquelle le voyait. Elle qui avait cru quIl partageait ce bien être rien quà croiser son regard. Que lorsquelle le mordait, Il ne pouvait partager ça quavec elle.
Mensonge.
Mensonge quelle sétait faite à elle-même, voulant croire quIl put être différent, quIl eut pu se contenter delle Utopie !
Elle arriva à la cahutte quils avaient partagé, celle quelle avait appris à voir comme leur Ce ne serait plus le cas. Elle récupéra les quelques objets lui appartenant, sa pagaie, une toile pour se faire une tente de fortune, quelques provisions.
Un dernier regard, et, tendant loreille, elle perçut leurs pas qui approchaient. Lui, et elle, la légitime Elle ne voulait pas les voir, enfin, elle voulait Le voir, mais pas elle elle craignait de ne pas savoir se maitriser et de tenter quelque acte inconsidéré, un acte sanglant qui le lui ferait perdre à jamais, un rien despoir peut être ou pas.
Et ce sang quIl avait fait couler une fois qui ne voulait plus sécouler, depuis plusieurs lunes déjà. Sen était-Il au moins rendu compte ?
Il coulerait.
Il coulerait, à nouveau, très vite. Il le fallait, elle ne pourrait se permettre délever un enfant, pas seule, et pas sans Lui.
Un coup.
Elle sétait rendue à lorée des bois, là où, non loin, elle apercevait sa pirogue. Un autre coup, plus fort, sur son ventre. Un coup, encore, plus fort ! Ses poings laissaient des marques sur son ventre à peine arrondi. Elle reprit son souffle, serrant les dents sous la douleur.
Un coup.
Léger, ténu, à peine perceptible. Il venait den dedans.
Elle poussa un hurlement de bête fauve et frappa, frappa encore, frappa ce ventre jusquà ce quelle nen puisse plus. Elle voulait vivre, mais seule, la dague était donc proscrite pour cet acte.
Enfin.
Elle sécroula, ivre de fatigue et de douleur, le pulque bu plus tôt laidant à sombrer plus vite. Un sourire malsain étirait ses lèvres, son visage était barbouillé de poussière collée par le sel écoulé de ses yeux.
Et son pagne était souillé, un liquide transparent avait coulé, bien vite suivit par un flot de sang et une masse rougeâtre. Son ventre, bleuissait sous les coups quelle lui avait portés.
Sous sa tente de fortune, la chasseresse était de nouveau seule.
Complètement seule.
Kaléidoscope d'images enchevêtrées en son esprit, fièvre, frissons et ce fluide vital qui ne cessait de couler...
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