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[RP] La Sal(et)ée fait des disciples !

Imagine
- Je vais bien merci Don et Toi ?

Nan, ça risque de durer longtemps là .

Imagine regarde Ysil qui rentre à l'intérieur en annonçant son arrivée. Chiotte. Pendant que Don , elle, lui annonce qu'elle a déjà croisé tout le monde; Re...chiootteeee .

- Han ?

Bon, tout tombe à l'eau. Elle envisage rapidement la proposition de Don et s'interrompe lorsque la brune lui parle de sa toilette. Elle l'observe de haut en bas, les bras maintenant croisés et elle la pointe du doigt.

- Là... tu te trouves mal fagotée ? et bien moi alors je n'ai plus qu'à aller me suicider . Ecoute, après tout je suis grande maintenant je vais tout simplement assumer. Je m'apprête à prendre des responsabilités, autant commencer tout de suite, non ? Je vous prie de me donner votre bras, gentille damoiselle, nous allons rentrer comme si de rien n'était, après tout personne ne m'a encore parlé de retard. Ne précipitons donc pas les choses.

Avec un large sourire, Imagine lui propose son bras et l'entraîne à l'intérieur, d'un pas alerte.



- Demat tout le monde ! Veuillez excuser ma tenue, j'arrive d'un long voyage et n'ai pas eu le temps de faire mieux.

Et elle prend le temps de saluer et dire quelques mots à chaque personne présente. Amarante, sa directrice. Les artistes de la Maison d'Art Breton. Les autres convives. S'attarde un peu plus avec sa grande amie Zakarine, unique représentante de Tréguier et Chef de leur clan "Le Kerborzh". Ses autres amis n'ayant pu se dégager de leurs obligations. Puis termine par saluer à coups de révérences Marwenn, Meriadoc et sa suzeraine Maewenn,

Prête. Elle est prête. Alléluia !
Maewenn
Et voila ! Pom pom pom pom ! Si vous riez en lisant ça, c'est que vous ne l'avez pas fait comme il faut ! Tentez à voix haute, je suis sure que ça fonctionnera mieux.

Bref donc, vassale number 2 dans la place. C'est pas trop tôt. On l'aurait presque attendu. Et pendant ce temps, au final, elle n'avait pas appris comment se passait vraiment un anoblissement. Alors il allait falloir improviser. Complètement.


Merci Meriadoc. Je les appellerais moi même. J'pense que c'est plus ... personnel, ainsi.

Et en prime, certains invités n'avaient rien trouvé de mieux que d'arriver après qu'elle ait rejoint Meriadoc. Alors on prend pas les mêmes mais on recommence les salutations ! Zou direction la rouquine de Tréguier, amie de longue date. Le duo gagnant avec Gin. 2 phénomènes.

Bonjour Zak. Comment vas tu ?

On papote, toujours un peu comme d'hab hein. Et hop, une petite pirouette, sans cacahouète, vers Ysil, qu'en faite elle ne connait pas enfin de vue mais tant pis.

Bonjour ! Bienvenue à Guérande.

Ensuite un rital. Guérande devient multiculturel !

Bonjour.

Elle évitera le "t'es qui toi". Parce que pour le coup, celui la, elle ne le connait pas du tout, même de vue !

Maewenn de Guérande, future suzeraine.

Et hop, Tanays aussi est de la partie. Pour le coup, elle la connait un petit peu. Tout petit peu. C'est mieux que rien non ?

Bonjour Tanays ! Vous n'avez pas pris vos bouliers j'espère !

Ouais, c'est nul, pourri, naze ... mais elle a rien trouvé de mieux pour l'instant. Ne lui en voulez pas trop.

Puis une brune qui s'avance vers sa blonde vassale, en récupérant au passage la rousse vassale. Multicolore !


A Gin d'abord.

Tu m'as fait légèrement peur ! J'ai cru que tu avais oublié.

Taquine ? non jamais ! Puis aux deux.

Vous êtes prêtes ! Ca va commencer !


Et voila la duchesse qui s'avance vers l'assemblée.

Merci à tous d'être présents pour ce moment important. Si vous voulez bien prendre place.

Ouais, maintenant vous vous installez. Le spectacle va commencer. Un sourire aux 2 femmes. Show must Go On !

Imagine de Brasco, approches.

Promis j'te mordrais pas ! Les yeux se posent sur la blonde.

Imagine, on se connait depuis de nombreuses années. Amie de longue date, je t'ai toujours connue investie pour Tréguier. Et puis, tu as laissé s'exprimer ton coté créateur. Tu as gagnée une grande renommée par la qualité de tes tenues. Alors pour tout cela et parce que simplement tu es toi, une femme au coeur d'or qui a toute mon estime, mon respect et mon amitié, reçois ce jour les terres de Pinnestin.

Acceptes tu, ce jour, ce lien qui nous unira désormais ? Jures tu de servir ta Terre et ton Duché jusqu'a ce que la mort nous sépare ?


Oh merde, elle a cru qu'elle se mariait ou quoi la brune ?

Prêtes moi allégeance et je ferais de toi la Vicomtesse de Pinnestin !

Et t'es même pas obligée de me baiser les pieds. T'as vu c'est la classe hein ! Un léger regard à Meriadoc, histoire de savoir si elle est dans les clous ou pas. Et rectification suivra au besoin.

A toi de jouer Ma Blonde !

_________________
Imagine
Ah voilà un des rares moments de sa vie où elle est vraiment là. L'esprit est bien dans le présent, attentif, sérieux.

Elle se place devant Maewenn à l'énoncée de son nom, Toujours son doux sourire aux lèvres. Un automatisme appris et répété depuis son jeune âge. Pour l'heure, le sourire est un peu forcé, envahie au dernier moment par l'émotion. Le coeur battant, le visage grave, elle l'écoute. Elle reste stoîque devant l'éloge que lui fait Maewenn bien que cela la touche. Tout reste à l'intérieur comme à chaque fois qu'on la complimente. La voix de son père est toujours là pour lui rappeler qu'il ne faut jamais s'enorgueillir tout comme il ne faut s'en trouver blessé. Ne pas montrer comment nous toucher pour ne pas être le pantin d'un autre. La situation est bien différente ici, mais les réflexes viennent, naturellement, dans les situations justement inhabituelles, celles qui surprennent. Ils sont d'ailleurs fait pour cela. Réagir automatiquement sans que l'esprit intervienne. Et son esprit ici ne réfléchit pas, il vit le moment.

Elle allait lui répondre "oui je le veux" mais Maewenn bien qu'amoureuse folle n'entend pas l'épouser. Tant pis !

Imagine s'agenouille, les paumes de la main vers le ciel et sans lâcher Mae du regard, lui prête allégeance.


- A vous, Votre Grâce, moi , Imagine de Brasco, vous reconnais comme ma suzeraine et vous jure fidélité, aide et service armé, pour les terres que vous me confiez...

Un petit arrêt avant de reprendre la dernière phrase qu'elle n'avait pas prévue.

... ainsi que pour le duché jusqu'à ce que la mort nous sépare ?

Un haussement de sourcils interrogateurs adressé à Maewenn espérant qu'elle ne plaisantait pas. La brune , elle-même interroge du regard , Mériadoc. Gin , les paumes toujours tournées vers le ciel, joint son regard au sien. Deux paires D'yeux fixent l'homme qui sait tout
Caled
Imagine a écrit:


... ainsi que pour le duché jusqu'à ce que la mort nous sépare ?



La mort, la Mort justement parlons en.

Il était a peine revenu en Bretagne, un peu moins décharné. Sa barbe était taillée, nette. Ses cheveux peignées, propre.
Il n'avait pu sortir la tenue des grands jours, il lui aurait fallu pouvoir retourner chez lui... chez elle puisqu'il y avait tout laissé.
Il avait simplement ciré ses bottes, de la manière dont il le faisait toujours, d'une patience presque déconcertante.
La même patience qui l'avait fait revenir aujourd'hui, en ce jour ci particulier. Un peu par hasard, mais un hasard qui l'avait déconcerté...
Et si ...

Et si celui qu'on croyait si souvent trépassé, en ce jour festif refaisait surface.

L'affaire était trop tentante et il n'avait pas fallu plus de quelques instants pour le décider.
Sans coup férir, il irait a la cérémonie d'anoblissement de la brune Guérande. Quoi de mieux pour refaire surface ? Bien mieux que sa missive qu'elle avait ignoré, bien mieux que de venir à sa rencontre au duché.

Et le voilà, qui sans invitation se présente au domaine.

Il y met les formes au garde qui barre l'accès ,d' une main sur l'épaule, à celui qui tiens plus du gueux poussiéreux que du noble endimanché.

- Je suis Caled de Kermabon, je rentre de voyage et je suis invité par sa Grâce Maewenn de Guérande, Duchesse de Guérande et Beauté des Beautés.

Comme disait l'autre, plus c'est gros, plus ca passe.

D'un geste impérieux, il repousse la main de l'homme qui le laisser passer face au regard gris du Kermabon, impérieux.

Il ne connait pas vraiment les lieux, mais il trouve facilement son chemin, personne pour le retenir sur la route, lui demander ce qu'il fait ici.

Et c'est de dos à l'assistance qu'il arrive, il en reconnait certaine, pour les avoirs si souvent côtoyé.
Il les ignore tous, tous sauf elle,ell qu'il est venue retrouver.

Et il la voit, au centre de l'assistance, vêtue d'une sublime robe verte. Il la voit, la découvre et n'a aucun doute sur sa personne.

Il la fixe, elle finira bien par le voir. Alors il attends, bras croisés sur le torse.

Si jamais... Il agira
Maewenn
Elle a observé Imagine. Chaque geste, chaque mot. Et le sourire ne la quitte pas. D'un geste, ses mains viennent se saisir des siennes et l'aider à se relever.

Vicomtesse Imagine de Brasco, arbore dès aujourd'hui fièrement les couleurs de Pinnestin.

Puis un murmure à sa seule attention.

T'évites de flipper, faut que je t'embrasse la maintenant tout de suite !

Et sans vraiment lui laisser le temps de réagir, la Brune scelle leur serment par le fameux baiser vassalique. Pas taper, pas taper ! Les yeux clos finissent par se réouvrir et après avoir vérifier que la Blonde n'est pas en train de mourir sur place, ils se posent sur l'Assemblée. Et la, c'est le drame.

Oh merde.

Ouais, en ce moment, elle est moyennement polie la Brune. Pendant que Meriadoc remet la patente à Gin, la Brune elle, fait un blocage.

Oh merde.

Vous voyez les poissons, les yeux exorbités et la bouche légèrement entrouverte. Et bien la Guérande ressemble probablement à ça à cet instant. Elle fixe une silhouette dans la foule. Une silhouette qu'elle n'aurait pas pensé croisée. Une silhouette qu'elle avait voulu oublier, sans grand succès. Son regard est perçant. Aujourd'hui, il voit tout. La découvre et la couvre, tour à tour.

Oh merde.

Purée, sauvez la, elle va défaillir ! Un médecin, à l'aide, au secours !!! J'en fais trop ? Ouais surement. Elle se contente de le fixer revenant doucement à l'instant présent. Un léger sourire nait aux coins de ses lèvres.

Il est là. Vivant.

Elle est là, anoblissant.

Peut être est ce un signe du destin. Etre là pour ce moment important. Là pour elle. N'est ce pas qu'il est la pour elle ? Sinon, elle mordra ! Jusqu'au sang. Mais pour l'heure, la cérémonie doit continuer. Elle le doit à ses vassales, et aux invités présents.

Ne bouges mon aveugle. Attends moi.

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Imagine
A l'invitation de Maewenn, Imagine se redresse, s'ensuit le baiser vassalique. Que dire ? tout est dit qu'on en voit la réaction de Maewenn qui reste le regard figé au loin, comme pétrifiée. La blonde lève furtivement ses yeux au ciel , se rapproche un peu plus et lui susurre.

- Je te préviens, Mae, ça n'ira pas plus loin entre nous. Tu sais que je suis mariée ? reprends-toi, bon sang, ça devient gênant !


Joignant le geste à la parole, elle claque ses doigts devant le visage de la brune, espérant la réveiller de son doux songe.
Meriadoc
Merry se tenait auprès de la Duchesse de Guérande, un peu en retrait, écoutant les serments mutuels échangés entre la suzeraine et sa nouvelle vassale. Lorsque ce fut fait il prit la parole.

Votre Grâce et vous, Madame, oui, c'est comme cela que l'on s'adresse à une Vicomtesse, je témoigne ici de la validité de vos serments et de l'anoblissement.

Voici la patente d'anoblissement. Elle sera conservée à la Hérauderie dans les registres ad hoc.


Il leur tendit la patente.

Citation:







Nous, Meriadoc de Walsh de Serrant, Héraut d'Armes de Bretagne ,
attestons des serments mutuels le 15 mars 1465 à Guérande entre:

Sa Grâce, Maewenn de Guérande, Duchesse de Guérande

et

Imagine de Brasco

    Par le présent document nous témoignons des serments vassaliques entre Sa Grâce, Maewenn de Guérande, Duchesse de Guérande et Imagine de Brasco.
    Nous validons et actons que suite à ces serments Imagine de Brasco se voit élevée au rang de Vicomtesse de Pénestin, Fief situé dans le duché de Guérande.

    Les armes de Pénestin se représentent « D'azur à deux bandes d'or ».

    *


Fait à Guérande
Le 15 mars 1465








Se tournant vers la nouvelle Vicomtesse.

Madame, si vous avez besoin d'une mise à jour de votre blason avec éventuellement vos armes familiales si vous en avez, n'hésitez pas à passer me voir à la Hérauderie, ce sera un plaisir de vous aider. Il en va de même si vous avez besoin de sceaux pour vos écrits.

Il marqua une pause et s'adressa ensuite à la Duchesse de Guérande.

Votre Grâce, tout est en ordre concernant la Vicomtesse de Pénestin, je pense que vous pouvez continuer avec le second anoblissement.

Il inclina la tête pour lui laisser la parole.
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Imagine
La patente d'anoblissement tendue fût saisie avec un hochement de tête de la part de la Madame en guise de remerciement. Elle ira sans doute voir Mériadoc plus tard à l'Hérauderie. Une révérence à Maewenn et Imagine repart rejoindre l'assemblée. Un sourire au passage à Marwenn . Le relais est passé.




En retraite dès ce soir et pour le WE
Maewenn
Un claquement de doigt et la duchesse reprend pieds dans la réalité de l'instant. Se concentrer est primordial pour ne pas se noyer. Une légère moue aux mots de Gin. Et la brune marmonne.

J'savais qu'tu m'aimais pas t'facon !

Tout cela dit à mi mots bien évidemment. Et avec une légère pointe d'humour forcément. N'allez pas croire qu'elle tente déjà de pervertir sa nouvelle vassale ! Pas si vite.

La patente est remise. L'acte validé. Victoire, la BAMie ne s'est pas planté ! C'est un miracle il semblerait. Un signe de tête en remerciement à Meriadoc alors que la nouvelle Vicomtesse laisse la place à la suivante. Et c'est cet instant précis que la Brune, dans tout son sadisme, choisit pour s'échapper un instant, récupérant au passage un aveugle plus si aveugle que ca. Direction, le salon adjacent, ni vu ni connu. Ou presque. L'inconvénient d'être l'anoblissante, c'est qu'en cas d'absence, on se fait forcément remarqué !

Heureusement, tout avait soigneusement été préparé en amont, exceptée une présence particulière. Et à peine la Duchesse s'est elle éclipsée que petits fours et verres sont servis, le tout sur un fond musical des plus agréables. Les invités ne s'inquiéteront surement de rien, la future vassale, elle, doit flipper sa race ! Mais alors quelque chose de bien.

Mais l'inconvénient lorsqu'on anoblit deux couturières, c'est qu'il ne faut pas mettre à l'avantage l'une plutôt que l'autre. Et forcément, la Brune avait choisis une autre tenue pour mettre à l'honneur Gin pendant l'anoblissement de Marwenn, comme cette dernière avait été mise à l'honneur pendant l'anoblissement de la vicomtesse. Esprit tortueux ? Totalement ! Mais c'était une jolie facon d'encore plus lier les 3 femmes.

La Brune se retrouve donc, dans le salon contigue à la salle de cérémonie. Son brun près d'elle. Les mots lui manquent légèrement. Tout doit se faire très vite.


Toi ... ici. Mais ...

Bon, parles pas Mae, c'est pas la peine. Et t'facon t'arrivera à rien sortir la maintenant. Et t'as pas le temps !

Une gifle est donnée, signe de rage. Un tendre baiser vient l'effacer dans l'instant d'après. Joie et colère mélangées. Rassurée et contrariée ? Il faudra qu'elle éclaircisse cela après. En attendant, place au changement. Ses suivantes sont probablement un peu gênées de la présence masculine non prévue. Pourtant, un regard de la duchesse et elles entreprennent de lui enfiler la nouvelle tenue. Rapidement ! Hop hop hop en 2 coups de cuillère à pot, c'est une réussite.

Un regard à son Brun.


Ne pars pas avant la fin de la cérémonie. Faut qu'on parle !

Ne pars plus en fait ? ou avec moi ...


Et on retourne à coté, ni vue ni connue. L'échange, le change aura duré à peine une dizaine de minutes. Efficace non ? Et c'est une nouvelle duchesse qui se replace près de Meriadoc pour poursuivre la cérémonie, style de rien. Personne ne verra le changement ! Ah si ... oui c'est un peu voyant en fait. Pour la discrétion on repassera.



On reprend contenance. On tente de se concentrer sur la cérémonie. Elle le mérite. La Brune ne doit pas gâcher cela.

Marwenn O' Donneill, si vous voulez bien me rejoindre.

Et même si tu veux pas, t'as pas le choix t'facon.

On ne peut pas dire que l'on se connaisse depuis bien longtemps. Pourtant, dès votre arrivée vous avez su capter mon attention. Vous avez cette douceur et cette fragilité qui donne envie de vous protéger. Et pourtant, vous êtes une jeune femme d'une extrême force. En quelques mois, vous avez su vous imposer dans le paysage breton. Vous avez réveillé Saint Pol de sa léthargie profonde. Vous avez impulser des projets. Nous partageons nombreuses façons de voir les choses. J'apprécie en vous cette ouverture, cette envie d'intégrer chacun à "part égale". Et puis, il me fallait bien une autre couturière de talent pour devenir la duchesse la plus classe de Bretagne !

Pour tout cela, et parce qu'avec le temps, vous avez pris une place importante à mes cotés, acceptez vous, ce jour, les terres du Croizic, et acceptez vous d'être lié à moi pour le meilleur et pour le pire ?


Et dans le pire, c'est moi la meilleure ! Vous avez vu, elle fait des variantes dans ses demandes en mariage-vassalique ? Ouais, c'est un nouveau mot qui vient de sortir !

De continuer de servir la Bretagne, et de faire de ma garde robe la plus belle des Royaumes ?

Gast ! Elle avait oublié ce détail pour Imagine. Loupée la Brune ! Une légère moue, à peine perceptible se dessine.

Prêtez moi allégeance et vous deviendrez la nouvelle Dame du Croizic !

C'trop la classe hein ? Et flippes pas trop jolie rousse, toi aussi tu l'auras ton baiser ! Pas de jaloux. Un léger tour d'horizon de la salle pour voir si Caled à fuit ou non. Et on replante son regard dans celui de sa rousse. Avoues que t'as peur ?
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Keith_
Keith s'était fait discret...il y avait ici, de nombreuses personnes, qu'il n'avait encore jamais rencontré. En même temps, il n'était pas là depuis si longtemps que cela. Peut-être aurait-il l'occasion d'en recroiser certains, ou certaines...ou pas...
Il avait salué d'un simple signe de tête, les personnes qui étaient arrivées après lui, lorsqu'il croisait leurs regards.

La première jeune femme à avoir été anoblie, avait choisi une tenue assez particulière, il fallait le reconnaitre, mais elle lui allait à merveille, cela aussi, il fallait l'admettre.
C'était la première fois qu'il assistait à un anoblissement. Il observa avec une certaine curiosité, lorsque Maewenn avait anoblie la toute nouvelle Vicomtesse. Keith vit soudain le visage de la duchesse changer.. il se demanda un instant, ce qu'elle pouvait bien avoir vu...


Le temps que la patente soit donnée, la duchesse s'était éclipsée. Mais les invités, ne furent pas totalement abandonnés... boissons et petits fours furent servis. Keith prit juste un verre, pour se désaltérer un peu, refusant poliment le reste. Il en profita pour observer la salle...les personnes s'y trouvant...et chercha un instant Marwenn des yeux, pour voir si elle n'était pas trop nerveuse. Bientôt la duchesse fut de retour et la cérémonie put reprendre. Il était temps que Marwenn s'avance pour prêter allégeance à sa future suzeraine.
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Caled
Y avait-il eut un signe discret ? Un ordre imperceptible qui, comme par enchantement animait toute une troupe de musicien et domestique,dans un ballet bien orchestré.

Il n'a pas le temps d'admirer la mise en scène, ce genre de mise en scène que Maewenn maitrise si bien. Elle s'approche, il hésite, mais ne détourne pas le regard.
Quelle sera sa réaction ? Combien de temps avait-il fuit ? Des jours, des semaines... non , des mois.
Tant qu'il ignorait combien. Tant de temps passé en retraite. Tout ce temps passé a oublier,à panser la plaie béante qu'elle lui causait.

Sa main finit par sa poser avec autorité sur son bras, et elle l'entraine. Dans l'assistance, subjugué et distraite par les frivolités de l'estomac et de l'ouïe, personne ne semble les remarquer.
Il n'a pas le temps de s'attarder sur ce genre de détails.
Il se sent en vie, il est en vie. Du moins pour le moment. Quel sort la BAMie lui réserve ? Lui même ne sait plus pourquoi il est ici. Quel est son but ?
Il se sent stupide, et se laisse entrainer.

Le salon est petit, coquet, tout de tentures et de fauteuil agencé pour qu'on s'y sente à l'aise. Si et là, quelques armoiries qu'il ne reconnait pas, une peinture d'une femme qu'il ne connait pas.

Elle balbutie quelques mots, qu'il comprends à peine, et le tire a peine de la torpeur qui l'a envahit.
La gifle elle le réveillé, vraiment.

Comme lorsque l'on se jettes d'un pont dans une rivière lors d'une chaude journée d'été.
Cette sensation d'être gelé, le souffle coupé, hagard et abrutis, mais tellement vivant.

Il ne recule pas, il l'a amplement mérité, et s'il n'avait pas ses sentiments, il la lui rendrait. Apres tout elle le méritait, amplement, mille fois plus encore. A cet instant il la haïssait. De l'avoir abandonné alors qu'il fuyait. De ne pas avoir insisté, d'avoir laissé ce sentiment d'abandon, et surtout de trahison s'installer.

De ne pas l'avoir pourchassé, de l'avoir laissé voir d'autre femme. Il la haïssait qu'elle ne l'ai pas enchainé a elle, a un arbre, ou enfermé dans un donjon. Il la haïssait et se haïssait lui même de tout ce temps perdu.

Un Kermabon jamais ne meurt

Et le torrent, aussi gelé qu'il puisse être vous rejette toujours à la surface, sur la berge, vers ce chaud soleil d'été, qui après vous avoir brulé et causé milles maux, vous caresse tendrement la peau, réchauffant une âme en peine, un corps affaiblit.
Ce soleil si chaud, chaud comme ces lèvres. Ses lèvres qui tendrement viennent trouver les siennes. Il y réponds, presque chastement.

Chastement, et rassuré. Rassuré que le temps ai épargné l'envie. L'envie de ses lèvres, l'envie de sa peau, l'envie d'Elle. Rassuré d'être toujours en vie.

Il ne la retient pas, savourant ce présent inespéré et surprenant. Son regard grisâtre capté par l'azur des siens, un azur qui redonnerait presque un peu de couleur à son âme.
Elle s'écarte bien vite brisant le lien, éclatant la bulle.

Le torrent parfois vous happe à nouveau, vous entrainant encore plus loin dans ses entrailles. Brisant vos cotes contre les roches, volant le moindre souffle de cet air si vital.

Il avait ignoré jusqu'à cet instant le spectacle qu'ils donnaient. Quelques suivantes, qu'il n'avait jamais vu, et a raison observaient la scène avec prudence et pudeur. Et c'est un nouveau ballet qui se déroule sous ses yeux. Et de celui là, il n'en perds rien.

L'aveugle qu'il avait pu être appréciait de ressentir la femme sous ses doigts, il la connaissait pour ainsi dire sur le bouts des doigts, chaque détails, chaque imperfections sublimes, il les avaient effleurées, parcourues et dessinées.
Le regard offrait une autre dimension. Et il ne s'en priverait pas sur l'instant.Au cas ou.

Un dernier regard.

Ne pars pas avant la fin de la cérémonie. Faut qu'on parle !

Avant de s'éclipser sans plus de procès.
Visiblement, son heure viendra.

Il suit un peu plus tard, plus par curiosité pour la prochaine vassale qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam, que pour l'ordre qu'elle venait de lui voler.

Il attrape au passage un verre. Et, adossé non loin de la porte de sortie ingurgite ce courage liquide.
Sans doute en aurait-il besoin.
Son temps est passé, il n'avait rien dit .Le spectacle doit continuer.
Marwenn


Marwenn est immobile.


    Comme spectatrice de sa propre vie, l’irlandaise regardait le temps s’écouler à toute vitesse. Ce moment si important. Cette étape supplémentaire. Cette page qui se tourne. Tout allait beaucoup trop vite. La rousse n’avait pas le temps de savourer l’instant, de graver en mémoire chaque rire, chaque phrase, chaque geste que les convives et elle avaient pu échanger. Elle aurait aimé que tout se déroule au ralenti, que la bobine du film super 8 se fige parfois dans le précieux mécanisme. Qu’elle puisse faire pause, retour arrière et profiter de nouveau des petites douceurs que la vie lui offrait à ce moment précis. Les tenues chatoyantes des couturières, la haute silhouette de Mike fendant la foule à sa rencontre, le baise main et le regard de Dantes, la main rassurante d’une Maewenn pourtant si peu tactile, la présence de Shim et de Keith dans un coin de la pièce, l’élégance froide de Cathelineau qui l’impressionnait tant, et enfin l’arrivée retardée mais remarquable d’Imagine.


Marwenn est immobile.


    Alors que la première cérémonie commence la nuque se tord à la recherche de l’Armagnançais. Ou est-il ce soutien indéfectible ? Ma’ ne le retrouve pas dans la foule bigarré des visages amis. Une angoisse légère l’assaille. Elle sourit cependant à tous ceux dont elle croise le regard, tous ceux qu’elle n’a pu saluer avant le début du premier acte. Elle aurait le temps de le faire après. Faute de Solta, l’attention est reportée sur la cérémonie. L’irlandaise écoute avec attention les mots prononcés et ouvre des yeux ronds au moment du baiser. Jamais elle son père n’avait eu un tel comportement lors de ses anoblissements. Etait-ce une coutume locale ? Un folklore. Le tambour dans sa poitrine a un raté. Étrange coutume qui dérange un peu la demoiselle aux lèvres vierges. Ou presque.


Marwenn est immobile.


    La suite est un trou noir. Une faille spatiotemporelle. L’émeraude s’en est allé bien loin. Si loin qu’elle ne se rappellera de rien entre ce fameux baiser et le moment ou la voix de sa suzeraine retentit entre ses tempes. On l’appelle. Elle l’appelle. Son tour est venu. Après une seconde de flottement, Ma’ percute enfin et esquisse un pas. S’approche. Ecoute. La robe de Maewenn est magnifique. Ses mots aussi le sont. Tellement vrai et juste. Un sourire se dessine sur le minois de la jouvencelle, et comme il n’y a pas eu aucun répétions avant, Ma’ fait comme elle a toujours vu faire dans son Irlande natale. Doucement, elle s’agenouille aux pieds de la duchesse et glisse ses mains dans les siennes. D’une voix calme, elle énonce alors…



    Votre Grâce. Maewenn.
    En ce jour, je me tiens devant vous afin de vous jurer à vous et aux terres de Guérande qui m’accueillent obsequim, auxilium et consilum.
    Vous m’avez accueilli et soutenu dès mon arrivée sur ces terres et pour vous remercier de cela, je fais votre mon épée, mon aide et mon conseil, cela pour le meilleur et pour le pire.



    Serment fait. L’irlandaise se remit debout afin de recevoir le baiser
    qui scellerait ce contrat qui désormais les unirait.

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Amarante.
Moment de flottement aussi pour la brune quand Dana demanda si elle restait ou pas, que déjà, Imagine arrivait dans une tenue des plus originale pour un anoblissement. Mais où arrivait-elle comme ça ? Il était vrai qu'elle la voyait peu ses derniers temps, mais de là, à partir en voyage ... Elle aurait quand même été mise au fait de la chose, non ?

Bref ...

La cérémonie commença et l'ancien Roy d'Armes qu'elle était, observait le déroulement avec attention ... Un haussement de sourcil à la prononciation du serment qui la dérangeait un peu. La brune étant très carré et protocolaire, dans les cérémonies, n'avait pourtant rien dit. Elle n'avait pas à le faire ...

Petit froncement de sourcil en voyant l'expression figée de Maewenn lorsque le baiser vassalique fut donné. Elle semblait fixer quelque chose ... Ou plutôt quelqu'un ... Elle tourna le regard dans la direction du sien et vit Caled ... Bien longtemps qu'elle n'avait vu le jeune homme ... Cela lui fit pousser un soupir. De voir le Kermabon lui faisait penser à son oncle Philipo ... De qui, elle n'avait plus de nouvelles non plus ... Elle secoua la tête, elle n'avait pas envie de penser au blond ...

Une petite pause imposée fut la bienvenue pour la brune qui attrapa un verre et but une gorgée.

Maewenn revint avec une nouvelle robe. Superbe ... Et le cours de la cérémonie reprit. Marwenn s'avança et prêta son serment. La brune était fière de ses deux couturières. Maewenn avait bien de la chance ...

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Maewenn
La Brune n'aura jamais eu autant de femmes à ses pieds qu'en ce jour. Elle sourit à cette idée alors que la jeune rouquine glisse ses mains dans les siennes pour prononcer son serment. Il est clair, sobre, à l'image de la jeune femme ce qui finalement ne l'étonne guère. La Brune serre un peu plus les mains de sa nouvelle vassale et l'aide à se relever. Puis, alors que son regard ne la quitte pas.

Dame Marwenn O'Donneill, vous pouvez dès lors arborer fièrement les couleurs du Croizic.

Et hop, d'une légère inclinaison de la tête, elle scelle leurs serments par un baiser. La Brune n'aura jamais embrassé autant de gens en si peu de temps ! A qui le tour ? Un discret regard vers Meriadoc, non pas pour un baiser, mais pour la remise des patentes. Et zou, emballé c'est pesé ! Maintenant on boit.

Un signe à Imagine pour qu'elle rejoigne les 2 femmes. Et voila la Brune qui se tourne vers les invités.


Régalez vous, buvez, dansez pour célébrer ces 2 femmes ! C'est Guérande qui régale.

Avec un soupçon de sel.

Valets et musiciens reprennent du service. Et c'est un nouveau ballet qui se lance. La Brune abandonne l'espace d'un instant ses vassales pour retrouver son revenant. Ou est il passé ? Le regard parcourt la pièce, fouille tous les recoins. Alors que ses pas trépignent. Elle salue les gens, sans probablement les voir. Parle même parfois. Mais l'esprit est ailleurs, à la recherche de son Autre. A mesure qu'elle avance, le souffle se fait plus rare, saccadé. Elle ne le voit pas. Serait elle devenue aveugle ?

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Meriadoc
Les serments échangés, Merry s'avança pour officialiser l'anoblissement.

Voici la patente d'anoblissement, preuve de votre titre. Comme je l'ai signifié à la Vicomtesse de Pénestin, ce document sera conservé dans les registres de la Hérauderie.


Citation:







Nous, Meriadoc de Walsh de Serrant, Héraut d'Armes de Bretagne ,
attestons des serments mutuels le 15 mars 1465 à Guérande entre :

Sa Grâce, Maewenn de Guérande, Duchesse de Guérande

et

Marwenn O'Donneill

    Par le présent document nous témoignons des serments vassaliques entre Sa Grâce, Maewenn de Guérande, Duchesse de Guérande et Marwenn O'Donneill.
    Nous validons et actons que suite à ces serments Marwenn O'Donneill se voit élevée au rang de Dame du Croisic, Fief situé dans le duché de Guérande.

    Les armes du Croisic se représentent « D'argent à la croix de gueules, cantonné de quatre hermines de sable ».

    *


Fait à Guérande
Le 15 mars 1465








Si vous avez besoin de nos services pour votre blason familial, vos sceaux ou une autre demande, vous êtes la bienvenue à la Hérauderie.
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