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Croix de bois, croix de fer

Antonnagisa
Il fut surpris par l'ingérence tonitruante et haute en "couleuvres" de la Marquise mais ne pris aucune vessie pour une quelconque lanterne. Les demi-dieu sont comme le verre à moitié plein. Son Alezan piaffait dans l'écurie, songea t-il dès ce moment.Bah il attendrait la suite des événements. Il y avait buffet et musique. Les couleurs au fond de la salle se brouillaient, Il n'ignorait pas ce que cela signifiait pour lui. II encaissait le Jarnac, mais ce qui ne tue pas renforce. Peut être se faisait il des idées. songea t-il un instant, mais des idées cousues de fil blanc. En tout cas, il lui tardait de sentir le rocher solide sous ses pieds. Les salons c'était pas son fort. Dos à une colonne, dans le colimaçon de la tourelle, bâtie pour défendre du haut vers le bas, pour un droitier. Dans une chevauchée à bride abattue, sentir le vent qui fouette le visage, les mottes de terre qui volent dans la face du poursuivant. Cela, n'importe quel combattant le comprenait. Ici il ne choississait pas son terrain. Le velours des mots drapait leur signification. Il se tint coit, et se fit serment. bigre, peste, fichtre. Il faudra que j'explique pourquoi on adapte la manoeuvre aux coups que l'on reçoit ou que l'on prévoit. Ils écouta quelques intervenants, et se félicita du brouhaha puis du silence. Son épée dégainée servirait à saluer.

Par Castiglione se dit Nagisa, la langue ne ment elle jamais? Il avait lu les préceptes courtisans qui lui étaient tombés des mains, mais n'ignorait pas certaines techniques. Associe ton infamie d'un clack et il sera applaudit à tout rompre. De Novavagrad à Constantinople ces techniques de grand Vizir avaient essaimé leur Novlangue Tu détourneras ainsi l'objet réel de la manoeuvre. Il voyait dans le comte aussi un homme sincère, n'en déplaise il lui semblait sentir ces choses là. Par la malemort, faites donc votre office. L'ambiance était à la fête et aux flonflons. En bon Marseillais il participerait. iI respirait l'odeur de la pouascaille qui remontait des cuisines, et se mélangeait aux parfums divers, la plupart venus d'Orient, via Constantinople mais aussi Genova et Venise. Certains d'Egypte....Plus musqués ceux là, songeait il déjà évadé dans une autre réalité, un niveau temporel intermédiaire. Au combat seul, le troubadour était bien là, brandissant sa lame affutée, courant comme l'écureil aux travers des futaies, voir former une charge de sanglier et ne pas lâcher. Sinon evanescent décidément il ne comprenait rien au monde des "hommes" fussent t-il des femmes. Il se fendit d'un sourire car il devait bien être le seul à se comprendre là dessus. Néanmoins, en homme fidèle à la vieille tradition, à dame nature, aux rites anciens, au pacte de double allégeance des chasseurs cueilleurs et des cultivateurs, il préférait l'ancienne appelation, qui lui semblait davantage correspondre à l'esprit d'équité et d'indépendance, à la solidarité et au devoir d'aider les plus faibles, alors que la nouvelle l'inscrivait dans un lien hierarchique de droit et devoir militaire. Et puis il marchait ainsi sur les traces de son frère. La première était sans doute plus romantique et s'attachait par trop à la tradition, mais c'était un gars attaché à sa terre et aux paysans c'est à dire aux gens du pays:" les oliviers appartiennent à celles et ceux qui les cultivent" disait son père, le saint homme. Mais, avec des propos pareils, pas étonant qu'il finit en exil. Mais bah il n'avait aucune prise là dessus et était certain qu'il serait bien le seul à percevoir la chose. Gling gling. iI avait attendu qiue son excellence valide ce qu'il fit et donc ne put qu'approuver, cependant les sourires le rassérénèrent, et comme dans toute chose il existe une variété infinie de nuances entre Ying et Yang, et que toute chose à son propre Ying et son propre Yang. Sur ce Ying de lutte, il se dit que finalement c'était l'indicateur des choses qu'il avait à accomplir céans. Il avait hâte de faire la java avec ses amis. Il avait aperçu également au travers des gestes du commandeur un homme fréquentable, et même souhaitable et pourquoi pas aimable. En tout cas, il avait ramené saine et sauve Diane d'une mauvaise passe , qui sait d'une impasse. Cet homme gagnait donc à être connu. Il se dit qu'il échangerait donc, s'il en avait le loisir, un pichet avec cet homme debout, avant de seller son bel Alezan et de chevaucher vers Marseille en compagnie de Marseillais. Histoire de se comparer les biceps ou de se narrer des histoires les plus extravagantes, avant de se taper sur les cuisses, bien conscients de notre dérision. Il salua l'assemblée de l'épee et la remis au foureau, en s'inclinant respectueusement. Ce qui signifait que son épée était celle de la Provence, voilà tout. Et ensuite, il vit que Le comte s'approchait pour récompenser la personne suivant,e et adressa un sourire en clin à cette personne avant de reprendre sa posture de statue antique.

Diantre, il avoit cette canson à l'ouïe, celle là qu'il avoit escouté en la matine, et qui l'avait tant estourbit ...Il ne pourroit pas la chanter ni la narrer à messire le comte, Il avoit en besace moulte male canson à la rigueur il l'adresserait à Diane, si son époux n 'y voyait aucune objection, le seul problème était sa voix qui à l'évidence était trop basse ..Mais il essaya en superposant la voix de tête qu'il avait en tête et sa voix de ventre qu'il avait aux tripes.Tudieu ça collait quel ravissement se dit il:

https://www.youtube.com/watch?v=r-SoZ9kuvNc&list=RDr-SoZ9kuvNc&nohtml5=False#t=0

Quand, venu du fin fond des cuisines montait le chant des sauciers, chefscoq , différents personnages qui lui semblaient danser, dans son imaginaire avec leurs pllats en équilibres emportés par la domesticité, ravitaillant le domus. Il voyait au loin leurs ombres s'agiter et dresser el buffet, derrière des gardes aux airs peu commodes. bâtis comme des armoires Normandes Miam Miam songea t-il , non pas qu'il songea à ferrailler avec ces gardes, mais qu'il avait dans le nez les saveurs futures d'un avenir relativement proche.


https://www.youtube.com/watch?v=68bfFtg92ek&ebc=ANyPxKoA2CJoDX4CFD9Qz6bNdH4HgTsi28sccVeX6aEMqsgr4RGPZioQtJvTkOwKRpw-LymukjWFt8feW9zrjUQBUCXOFOpQww&nohtml5=False
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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran ; artiste peintre et troubadour
Nathy
Nathy suivait la cérémonie tout en étant plongée dans ses pensées les plus sombre.

Elle était ici présente mais son esprit était bien loin, à vagabonder à la reheche de son Alberto... Oh oui il lui manquait, bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer.

Elle attendait son moment en écoutant les uns et les autres parler.

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Arystote
Arystote observait Nocomment avec attention. Son collègue brignolais semblait nerveux et se montrait très protocolaire. Le Comte lui fit un sourire chaleureux qui se voulait rassurant.

C'est avec un grand plaisir que je récompense ce jour un chef-maréchal que je croise très souvent sur les remparts de Brignoles. En effet bien que Comte Illustre de Provence, c'est aussi le lieutenant de Brignoles qui vous remets cette médaille Nocomment.

Vous êtes quelqu'un de très discret et pourtant vous répondez toujours présent à l'appel et la Provence vous en remercie. Je vous en remercie également car je dois vous dire qu'en tant que lieutenant de la prévôté de la ville, c'est très rassurant de se coucher le soir en sachant que la sécurité est entre de bonnes mains.

J'aimerai ajouter quelque chose d'important qui est à la fois à votre attention mais à celle des quatre récompensés de ce jour. Cette récompense est une récompense remise pour votre mérite. Gardez bien en mémoire que vous ne la devez qu'à vous-même et non à ceux qui vous la remettent.


Arystote sourit encore et n'éternise pas plus son discours ne voulant pas mettre le nouvel officier de l'ordre plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà. Il se tourne vers Hersende

Je bouscule un peu les traditions mais Hersende vous avez été maire de Brignoles. Vous voulez peut être ajouter quelque chose à ce titre ?
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Hersende
Hersende sourit et s'avança :

Merci Votre Grandeur. En tant que maire de Brignoles, j'ai pu apprécier le dévouement dont font preuve certains de nos concitoyens et parmi eux tout particulièrement les deux chefs-maréchaux qui ont reçu récemment la croix provençale, Noctuel il y a peu et Nocomment ce jour.
J'ajoute que ce dernier est toujours disponible pour soutenir la mairie et l'aider dans son fonctionnement en tant qu'érudit.
Cette récompense est donc hautement méritée et je vous remercie, Nocomment, de ce que vous faites pour votre village et pour la Provence.

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Hersende de Brotel, Marquise de Provence, Comtesse de Valréas, de Mazan et de Narni, Baronne d'Istres, Dame de Céreste

Eavan
Et Eavan assistait, les mains chargées d'un coussin. Ou d'un autre coussin. Toujours plus de coussins. La Maitre d'armes cependant écoutait. Le pauvre Arystote se mettait la pression, et voilà qu'il utilisait des termes antiques. Il n'y avait plus eu de chevalier de l'ordre de la croix provençale depuis Bryankas. Ou un autre ? La vicomtesse se perdait dans les méandres de ses souvenirs. Et non pas que Bryankas soit une antiquité, non, ou alors un peu. Mais jamais autant que ce que ne le laissait penser l'état du comte de Fontvieille par exemple.
Bref.
Hersende avait corrigé alors nulle montée de pression chez la Maitre d'armes.

Et cela s'enchainait avec un peu plus de rythme. Bien. L'on reconnaissait les valeurs des uns et les valeurs des autres. Et c'était très bien. Il le fallait. C'est qu'à force d'assister à des cérémonies, l'on prend un risque énorme et mortel : en perdre le sens. Il ne fallait pour autant pas perdre le sens de ces choses là. Car sans leur sens, elles devenaient proprement vides et tout à fait ennuyeuse.
Bref.

Eavan avait un coussin dans les bras, restait au fixe, en bonne militaire, et écoutait avec attention.

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Mielle64c
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Elle écoutait a nouveau bien attentive. sourit a son époux
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Joel51
Écoutant la suite de la cérémonie, Joe sentit les doigts de Mielle presser les siens imperceptiblement, il se tourna vers elle et ils se sourirent avec amour, tendresse et complicité.
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Senhor d'Ollioules
Antonnagisa
Nagisa rendait hommage silencieusement à ses compagnes et compagnons et il espérait vivement reprendre son service dans sa ville entouré de ses amis. De nombreux Marseillais étaient présents et cela lui réchauffait le coeur, il savait que leur retour serait forcément agréable et semé d'aventures, de rires, de camaraderie. Il aurait bien voulu, cependant, voir une personne qui lui était chère, et avec qui il s'était rendu en Italie chercher du minerai dans une aventure assez drolesque où il servait d'interprète... C'était là mission qu'il affectionnait à mener, il s'y sentait utile, et en plus il voyait du pays et s'exerçait dans les langues. Bref la parfaite combinaison pour lui de ses aspirations. Mais il avait aussi quelque dessein secret qui lui tenait à coeur ces derniers mois, sans savoir cependant comment y parvenir. Il vit le maître d'armes avec son coussin dans les bras, et le comte qui passait d'une personne à l'autre. La cérémonie était à son paroxysme et il se demandait comment l'invite allait être faites pour passer à la suite des festivités. En tant que troubadour il était en quête d'histoire et tentait de dépeindre son époque, mais ce n'était pas facile aujourd'hui car jadis les textes étaient collectifs, il n'y avait pas d'auteur, mais des auteurs et oralement un vrai partage des récits déformés au gré des orateurs. C'était cette tradition, rattachée au contexte ésotérique qui l'animait , mais il fallait prendre garde à ne point passer pour hérétique. Bruno n'avait il pas brulé? Il eut froid dans le dos à cette pensée. Il revint donc à ce qui se passait devant ses yeux , la cérémonie. Certaines personnes semblaient plus accoutumées que lui au protocole qui sévissait, et malgré l'éducation de sa mère pour toutes ses choses il se rendit compte qu'il n'était plus forcément à la page. Les moeurs et les coutumes avaient changés, sans doute sous la pression du commerce florissant qui ramenait savoir faire, savoir être et matières premières, et aussi coutumes différentes. Le monde marchand s'affranchissait du monde rural basé sur le foncier, les mentalités devenaient plus individualistes, et la collectivité était remplacée par des activités davantage solitaires, encouragées par les politiques des ville-franches. Activités d'artisanat, d'usure ou de négoce devenues essentielles pour nos cités; le langage accompagnait ces changements drastiques de paradigme. Nagisa était ignorant de toutes ces choses, mais il savait qu'on ne sait jamais.


Il avait reçu cependant conseil d'un ami, transmis par un page de passage, furtif qui s'éloigna aussitôt avec sa toque à plume d'oie, et ses collants de Thierry la fronde, Le jeune homme s'évanouit à grandes foulées dans la foule rassemblée; ses collant verts semblaient avalés par le pourpre, les ocres et les rouges, à la mode en ce temps là, Nagisa ne put que s'étonner de voir quelques riches personnages vêtus de bleu, la couleur de cocagne, qu'il aimait tant, car il en cultivait une parcelle lui aussi. Encore des digressions, Nagisa tu es zinzincorrigible, songea t-il. Il plongea la tête discrètement vers le parchemin et lu le pli rapidement. Il ne comprenait pas très bien le sens de ceci, et chercha un visage dans l'assemblée, mais sans succès.

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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran ; artiste peintre et troubadour
Arystote
La médaille remise à son collègue brignolais, Arystote continua.

Nathy de Castilla, veuillez vous approcher., dit-il avec le sourire.
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Antonnagisa
Ha les choses s'accéléraient, Nagisa était content de voir le léger pourpre aux joues de Nathy, très léger il faut dire; L'être humain n'est tout de même pas un caméléon, et puis les murs du château ne sont point rouges... Bien que des étoffes de goût et de jolies couleurs en revetissent les murs de pierre. Le temps passé les rapprochaient du buffet... Et de la vision enchanteresque des muciciens , jongleurs et autres montreurs d'ours certainement conviés pour l'occasion.
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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran ; artiste peintre et troubadour
Nathy
Nathy sorti de ses rêveries en entendant Arystote l'appeler... Elle se leva et se présenta devant lui, un sourire d'émotion sur les lèvres.
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Arystote
Arystote accueillit Nathy avec le sourire et prit de nouveau la parole

Nathy j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui la médaille de Grand Officier de l'Ordre de la Croix Provençale. Cette élévation vous la méritez amplement. A de nombreuses reprises vous avez publiquement pris la parole pour rappeler que l'ordre était une institution importante en Provence qu'il ne fallait pas oublier.

Vous avez invités les Illustres à renouer avec les traditions provençale dont celle de récompenser les travailleurs de l'ombre. C'est pourquoi j'ai pensé que vous méritiez le rang de Grand Officier.


Il prit ensuite la croix au ruban rouge et or pour l'accrocher.

Près du coeur, lui dit-il en clin d'oeil au jour où il était devenu officier.
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Nathy
Nathy sourti à Arystote lorsqu'il évoqua les actions perpétrées pour la Provence et ses Institutions

Je vous remercie vostre Grandeur de l'honneur qui m'est fait en ce jour. Je tâcherai de m'en montrer le plus digne possible.

Après une brève, mais oh combien respectueuse, révérence, Nathy mis un genoux à terre, se signa du signe de la croix, puis retourna auprès de Nagisa et de Nocomment pour suivre la fin de la cérémonie.
Elle était fière d'avoir reçu cette distinction.

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Albert1
Al était toujours installé aux côtés de Daisy et il n'était pas peu fier de voir sa soeur Nathy relever ainsi la tête de jour en jour, malgré la douleur et les manques quotidiens...

Dans une murmure quasi inaudible il leur parla


Ericka, Vincenzo, vous pouvez être fier de votre maman... Et toi, Alberto, son Alberto, tu peux la voir tout les jours et ainsi t'assurer qu'elle n'est point prête à te remplacer dans son coeur...
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Daisy64
Daisy assistait avec émotion à cette remise de médaille. Son collègue, Nagisa qui faisait montre de sa fierté, les rappels de mémoire de sa Majesté et de l'Illustre, le nombre de présents et son voisin encore plus touché lorsque sa soeur fut récompensée. La tension était palpable et au lieu de lui lancer un petit mot amical, elle le laissa à ses prières.
Elle dirigea à nouveau son attention sur l'estrade. La cérémonie arrivait à sa fin et les personnes présente pourraient aller se désaltérer et vaquer, plus détendues, en discussions agréables avec leurs amis et connaissances autour des tables dressées dans la salles voisine.

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