Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>

Malgré vous, j'irai à votre couronnement

Eavan
Eavan sourit sincèrement à l'attitude de Lavande. Elle aimait le naturel dont la chevalier faisait preuve. Ainsi donc la maréchale d'armes de l'OSG cherchait son Commandeur. Heureusement que la place n'était pas encore tout à fait noire de monde, autrement, la tâche eut pu être plus ardue encore.
De retenir un soupir à la remarque de Lavande. Oui pour avoir du travail, elle avait du travail. La Gaelig préféra un bref signe de tête éloquent plutôt que de commencer à formuler quelque explication que ce soit. Elle risquait trop d'en venir au fait qu'elle ne supportait pas la manière dont la sécurité de l'évènement avait été organisée. Par bonheur, l'arrivée de l'attendu fit une parfaite diversion.


Lavande a écrit:
Vous le connaissez notre Commandeur ? Vous voulez que je vous présente ?


Nous avons échangés par courrier mais jamais de vive voix. Ce serait un plaisir.

La capitaine était curieuse de rencontrer le personnage. Il lui semblait bien avoir entendu quelques histoires à son propos mais il semblait à la provençale qu'il y avait tant de DiCésarini qu'elle avait peur de s'y perdre.
Les salutations se firent avec une Eavan qui se plaça un peu en retrait. La forme des salutations ? Oh vous savez, la Gaelig ne s'étonnait plus de grand chose. Cela transpirait la camaraderie et la fraternité et c'était cela qui lui semblait le plus important. Les atours et les apparats comptaient peu à cet instant et Eavan trouvait que l'arrivée et l'installation de l'OSG en Provence était non seulement un brin ironique au vue de l'histoire provençale mais surtout un apport frais. Cela faisait du bien.


Lavande a écrit:
Eavan, je vous présente le chevalier Commandeur, Leg Dicesarini, Duc de Bresse et de Suse, vicomte de Grand Corrent, compagnon d’arme et avant tout, notre cher ami.


Lavande faisait les choses bien. Un léger signe de tête de la maitre d'armes à sa poursuivante souligna le fait qu'elle avait bien relevé le soin mis dans les derniers mots. Ceux là avaient un poids tout particulier.


Leg a écrit:
Mes respects Capitaine , enchanté de vous voir icelieu ...


Eavan rendit son salut au chevalier par une inclinaison polie, marquée, mais pas trop poussive non plus. Quelque chose de rigoureusement martial qui jurait sans doute un peu de sa tenue mais illustrait très bien les fonctions de la Gaelig.


"C'est un honneur de faire votre connaissance Commandeur. Quant à ma présence icelieu, j'espère que vous saurez me pardonner de me dérober si vite mais j'ai à faire avant que la cérémonie en elle même ne commence. "


Le ton était sincèrement désolé. Que n'aurait elle pas donné pour plutôt proposer de prolonger ces présentations en bonnes et dûes formes par une discussion plus poussée. Et au lieu de ça ? Assurer la sécurité d'une cérémonie... et plus particulièrement de deux personnalités... L'Illustre, qui avait le chic pour toujours faire les choses les moins sûres du monde. La Marquise qui l'avait totalement exclue de sa protection rapprochée mais qui jubilerait sans aucun doute à l'idée de pouvoir lui reprocher la moindre anicroche... La Gaelig rageait un peu au fond de la mauvaise foi d'Hersende à ce propos. Alors certes, elles n'étaient pas sur les chemins entre Brignoles et Toulon, lieu maudit où par deux fois, elles s'étaient croisées fortuitement et par deux fois, Eavan avait dû tirer l'épée pour assurer la protection de l'actuelle marquise. Franchement, ce lieu... La Gaelig n'y allait plus que lorsqu'elle avait l'absolue certitude que Hersende était ailleurs. C'est dire à quel point la coïncidence l'avait frappé. Mais même si elles n'étaient pas dans ce Triangle des Bermudes provençale, Eavan n'hésiterait jamais à faire son possible pour assurer la sécurité d'Hersende.
Leur relation était certes houleuse. Mais elle était toujours là. Amies ? Pas vraiment. Ennemies ? Jamais franchement. D'accord ? Exceptionnellement. En désaccord ? Quotidiennement. Restait que le manque de confiance de la Brotel avait blessé la grognon de capitaine.

Après un bref salut aux OSGiens, la Gaelig reprit la direction de la cathédrale. Non loin de l'entrée, elle rejoignit Esteban, Gregori et Claudius qui, à leurs têtes, l'attendaient depuis quelques minutes. Aussi entama-t-elle la discussion par de brêves excuses avant d'écouter les rapports de chacun.
Et chacun signalait une présence massive de gardes marquisaux. La Gaelig se sentit se tendre un peu plus. Par bonheur, ces trois chefs de corps étaient suffisamment diplomates pour s'être effacés lorsque c'était nécessaire, afin de ne pas se mettre la garde marquisale, et par extension, la marquise à dos.

Sérieusement... Comme si on avait que ça à faire aujourd'hui... Veiller à ne pas froisser les egos
, songea-t-elle.

La capitaine ne put retenir un léger soupir avant de dicter quelques compléments de consignes et de transmettre les informations obtenues auprès de Salomon. Le remue ménage à l'entrée de la place et quelques clameurs lui indiquèrent que la marquise arrivait. Bien. Il fallait donc laisser la place aux gardes marquisaux.


"Claudius, vous serez vigilant lors de l'arrivée du Comte Illustre."

Ne pas dire qu'elle ignorait quand il viendrait. Au fond, elle se demandait s'il ne ferait pas exprès d'arriver en retard pour marquer le coup de ses désaccords avec Hersende. C'était dans ce genre de moment là qu'Eavan se souvenait qu'il était encore jeune le bougre. Plus elle y pensait et plus la Gaelig se disait qu'en vérité, les chances pour qu'Arystote soit là à temps étaient extrêmement fines.

Et il n'a aucune idée du fait que je me ronge les sangs pour sa sécurité..., pensait elle.

Cette journée serait longue. Très longue.

Il lui fallait désormais rejoindre sa place sur les bancs de la noblesse, avant que la marquise ne fasse son entrée. Passant la porte, elle eut un regard circulaire sur les divers gardes postés de ci de là et apprécia le sérieux des gens d'armes qu'on lui avait confié. La Gaelig progressa de quelques pas et reconnu sa vassale et son époux sur les bancs du fond, fronçant légèrement les sourcils un bref instant. Ne savaient ils pas que leur rang leur donnait droit à des places plus avancées ?... Bien sur, c'était avant qu'elle ne distingue la canne et la vicomtesse ravala sa remarque pour sourire et s'approcher d'eux. Il était vrai que les dernières joutes avaient été un peu brutale. La maitre d'armes songeait à réserver ces règles là pour des évènements particuliers et à appliquer les anciennes règles du décompte des lances à l'avenir. Les joutes étaient un sport dangereux, inutile d'en faire un sport sanglant.


"Bonjorn Dona, Senhor."


Léger sourire à Kylah et d'abandonner le ton protocolaire rapidement. Elle n'eut pas de geste affectueux, étant donné que les circonstances étaient très officielles mais le ton le fut.

"Kylah, Calanthe, je suis contente de vous voir. Mon amie, j'espère que tu te remet bien."

Regard un peu insistant, sérieux. Elle connaissait le caractère de sa vassale. Kylah n'était pas surnommée l'Ourse par pur hasard.

"Si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite surtout pas. Mon médicastre est quelqu'un de très expérimenté... J'ai une incroyable tendance à la maladresse, si tu vois ce que je veux dire."

Léger sourire. Maladresse ici signifiant davantage "propension à prendre part à des combats", "aller en Croisade", "faire des choses stupides nuisant à l'intégrité physique". La vicomtesse voulait être sûre que sa vassale, et avant ça, son amie, tout simplement, ait accès aux meilleurs soins. Et coté blessure de guerre, celui de la Gaelig n'était plus manchot depuis quelques années.
La Gaelig resta à leur hauteur quelques instants avant que les clameurs de l'extérieur ne lui intiment d'aller rejoindre son banc pour de bon cette fois ci et la capitaine s'excusa pour remonter la cathédrale et trouver son banc. En tant que Maitre d'Armes de l'Assemblée des Hérauts de Provence, noble marquisale et participante à la cérémonie, la Gaelig se retrouvait sur l'un des premiers bancs. Parfait. Cela lui donnerait davantage de possibilité d'agir en cas de problème. Elle avait même insisté pour être en bout de banc coté allée centrale et proche de l'Illustre afin de pouvoir prévenir également tout tentative contre sa personne.

Plus que quelques heures et la vicomtesse pourrait de nouveau respirer normalement.

_________________
Arystote
[Now there's a light that shines on the river
Blinding my eyes from so far away
*]


Une voix, sa voix... Il avait lu les mots, observé cette écriture et retenu chaque ondulation de la plume sur le papier, reconnu l'odeur du parchemin mais il restait le silence. Le silence ? Pas tout à fait, les battements sourds dans poitrine l'étonnait à chaque lecture.

Mais cette voix... il ne l'avait entendu qu'une fois, un soir à l'Ortie d'Or sur Marseille. Le Caramy pouvait briller de mille feux, Brignoles avait un nouveau soleil pour ses premiers jours de printemps. Il leva ses yeux vers elle et retint difficilement son sourire qui se voulait plus grand qu'il ne le montra.


Me trompez d'auberge ? Ah non vous êtes la preuve que je suis au bon endroit Lorelei.

Au diable les princesses alors et il prononça ce prénom avec douceur comme on murmure un secret au creux de l'oreille. Il s'était surpris à le prononcer parfois pour lui seul. Il lui trouver des accents chantant, enivrant même. Lorelei, nymphe du Rhin descendue jusqu'au Rhône, à présent près de lui. Allait-elle, elle aussi telle une sirène l'envouter le perdre ?

Il s'approcha d'elle ne pouvant retenir son regard qui venait effleurer les courbes que les tenues d'apparat savaient mettre en valeur chez les femmes. Il se souvenait l'avoir trouvé jolie la première fois avec ce petit côté mordant qui lui allait si bien. Dans cette tenue elle resplendissait sans perdre de ce mordant qui l'avait marqué et qui lui semblait transparaître dans un air espiègle.

Pourquoi allaient-ils à cette fichue cérémonie déjà ? Ils pourraient rester là, se promener le long du Caramy, se raconter ce qu'ils avaient fait depuis qu'ils s'étaient quitté, apprendre à se connaître. Il inspira grandement pour reprendre contenance sentant qu'il s'échappait à lui-même et s'approcha d'elle pour lui proposer son bras.


Vous êtes belle, dit-il se maudissant la seconde d'après d'avoir sorti une phrase d'une telle banalité. Belle... alors que tant de mots lui venaient à l'esprit : resplendissante, époustouflante, magnifique, enivrante, merveilleuse, somptueuse... Crétin et celui-ci était pour lui encore une fois.

... et plus encore, dit-il dans un murmure presque inaudible répondant plus à ses propres pensées qu'il n'osait s'aventurer sur un chemin autre que l'amitié.

Nous devrions y aller. Notre arrivée sera remarquée vu le retard que nous avons déjà...

Puis avec un sourire taquin à son tour.

C'est presque une présentation officielle auprès du gratin provençal et des délégations diplomatiques un tel retard !


*Maintenant il y a une lueur qui brille sur la rivière
M'aveuglant de très loin

_________________
Kylah
Toujours à ses côtés. Toujours aimant. Toujours aimable et presque toujours compréhensif - cette fois, avec les joutes, un peu moins; il avait sans doute eu trop peur pour Kylah. Elle le comprenait bien et savait qu'elle devait s'assagir un peu, mais c'était un apprentissage qui était pénible à la brune. C'était son Monsieur Parfait à elle, son Calanthe. Elle lui menait la vie dure en ce moment; parfois, elle s'en rendait compte. Et ce fut le cas lorsqu'il arriva auprès d'elle et posa la main sur la sienne. Le pauvre, tellement prise dans ses pensées et sa douleur, Kylah n'avait pas même pris la peine de l'attendre en bas des marches. Elle adressa un sourire navré à Calanthe. Posa un bref baiser sur sa joue, puis lui adressa un sourire plus franc.

Merci pour la carriole, monsieur mon époux! Elle serra la main qu'il prit la sienne pour attendre également le début de la cérémonie, regardant ce qu'il se passait autour d'elle. Eavan fit son entrée et s'approcha d'eux. Kylah sourit, lâcha la main de son époux, prit appui sur sa canne pour se relever.


- Kylah, Calanthe, je suis contente de vous voir. Mon amie, j'espère que tu te remet bien.

- Eavan. Je suis bien contente également! Ca va, je me remets bien.
Dit-elle dans une grimace peut convaincante. Pour sûr qu'elle se remettait bien, mais pas assez vite à son goût.
Kylah arqua un sourcil lors de l'inspection qu'elle subit par Eavan. Affichant un air de "beh quoi?" sur le visage. Puis Eavan reprit la parole.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite surtout pas. Mon médicastre est quelqu'un de très expérimenté... J'ai une incroyable tendance à la maladresse, si tu vois ce que je veux dire.

Un sourire à ces propos.


- Ah oui? Toi aussi? Un silence. Je viendrais bien le voir à l'occasion. Cette satanée jambe me fait souffrir. Parlant plus bas, sur le ton de la confidence: heureusement j'ai mon soigneur personnel pour prendre grand soin de moi.

Elle adressa un sourire doux à son époux. Et les clameurs retentirent, signe du devoir pour Eavan qui poursuivit sa route. Kylah se rassit avec précaution aux côtés de son époux pour assister à la cérémonie de couronnement, glissant à nouveau la main dans la sienne. Caractère d'Ours mal léché, oui, mais juste un peu!
_________________
Kylah Aureliano-Tournier, Dame de Cornillon-Confou
Tuatha
Le voyage fut éprouvant , elle détestait voyager seule , mais pour une fois c'est ce qu'elle fit , elle n'eut pas le choix sachant qu'à l'origine elle devait rejoindre son Excellence Caton d'Acoma sur Dijon afin de faire carrosse commun .
Etant amis de très longue date, ils s'étaient mis d'accord et avait organisé ce déplacement dans les moindres détails , même les victuailles et les boissons avaient été choisis en conséquence . Elle se faisait donc une joie de le revoir sachant qu'elle pourrait discuter de tout et de rien avec lui , voir se chamailler comme ils l'avaient fait si souvent auparavant , cela l'enchantait par avance .

Sauf que ...

Elle n'avait pas prévu le coup du destin qui fit chavirer le radeau amical , Caton ne serait finalement pas là , ayant été limogé sur quelques heures , de son poste de Chambellan , avec pertes et fracas pour une conversation privée qu'ils avaient eu tous deux dans une pièce à l'abri des oreilles et des yeux
- Fitchtre les micros et lunettes à vision thermique existaient donc déjà ? Sont forts quand même en 1464 - Bref il fallait bien avouer qu'elle était dégoûtée et que la suite du voyage lui permit de pester et rager , mais aux oreilles de Erwann , son fidèle cocher et homme à tout faire .
Le pauvre aurait surement préféré rester à Brest avec Mathilde et la petite Juliette .


Du coup elle avait loupé le convoi diplomatique officielle et se rendait seule en Provence pour assister au couronnement de la Marquise Hersende .
Certes ce n'était pas très prudent , mais elle n'avait plus eu d'autres choix au vu de la missive la prévenant de ce changement de programme .

Elle arriva donc après un long , très long voyage en solitaire , en vue des remparts d'Aix , ville qu'elle connaissait par coeur vu les années passées avec ses parents dans ce coin de Provence .
Elle ouvrit grands les rideaux la protégeant du vent et de la poussière et sourit en admirant le paysage printanier provençal .
C'était toujours un plaisir de revenir , même si petit à petit les amis connus de longue date disparaissait l'un après l'autre .
Elle songea notamment à l'un d'eux , disparu depuis longtemps et qui toujours restera dans son coeur , il est des choses immuables et il lui suffisait de regarder un ciel étoilé pour avoir une pensé destinée à cet homme qui était hors du commun et qu'elle avait aimé en silence , bien à l'abri de son coeur de gamine .

Un soupir d'aise en approchant de l'auberge où elle pourrait résider le temps de son séjour . Elle avait hâte de plonger dans un bain relaxant , enlever la poussière de la route et surtout calmer les courbatures de ses membres . Elle préférait presque faire un trajet à cheval plutôt que soumise aux essieux du carrosse malmenant son fessier , qu'elle avait de fort joli d'ailleurs .
-Bah quoi ? Elle peut se faire un compliment de temps en temps . -

Le lendemain , parvis de la Cathédrale d'Aix


Une bonne nuit de repos voilà ce qu'il avait fallut pour faire revenir le sourire sur les lèvres de la Flamboyante .
Elle s'étira longuement dans le lit , admirant le plafond où jouait quelques rayons de lumière , avant de sourire et repousser les couvertures .
Seulement vêtue d'une longue camisole , laissant deviner quelques courbes bien féminines elle se leva et se dirigea vers la fenêtre de la chambre .
Elle ouvrit le volet, admirant la vue sur la place du marché , puis elle tourna son regard vers la droite , elle pouvait apercevoir à quelques pâtés de maison , la fameuse Cathédrale où aurait lieu la cérémonie .

Il était temps de prendre un repas léger , puis de se préparer , elle avait demandé l'aide de la femme de l'aubergiste , non pas pour revêtir sa robe , mais pour l'aider dans la réalisation de sa coiffure qu'elle voulait simple , mais élégante quand même .
Et c'est deux bonnes heures plus tard , qu'elle monta les marches du parvis et pénétra dans la Cathédrale après avoir passé le cordon de filtration de la Garde Marquisale .

Un regard sur les travées qui s'étaient déjà bien remplies , elle aperçu quelques visages connus , dont son amie Frim , avant que son regard n'accroche la délégation bretonne venue en nombre pour le Couronnement .
Bon les places étaient déjà prises près d'eux , tant pis , elle décida de se glisser sur le banc juste derrière et attendit , comme tout le monde , l'arrivée de la Marquise .

_________________
Frim
Lorsqu'elle arriva enfin sur le parvis de la cathédrale, elle vit déboucher deux carrosses, entourés des gardes du Marquisat. Elle n'eut pas de doute sur le fait que la marquise arrivait, et en voyant le manège, elle se demanda si un vent de paranoïa soufflait sur la Provence. Le dispositif de sécurité était pour le moins impressionnant, et elle restait perplexe. Bien sur, elle savait que des tensions existaient entre certaines personnes, mais ... bon, elle espérait qu'il n'y aurait pas de désagréments.

Alors que Hersende descendait du carrosse, Frim monta les dernières marches, et s'engouffra dans la cathédrale pour ne pas déranger l'entrée de la marquise.

En remontant la travée principale, elle croisa Tuatha et eut une large sourire,et lui dit doucement.

Hey Tuatha, qu'est ce que tu as fabriqué ? Je t'attendais à Dijon ... Tu t'es perdue ?

Du coin de l’œil, elle vit Al, mais pas encore de trace de Led. Elle aussi avait de la route, très certainement.
_________________
Rethun_von_valendras
Comme bien souvent c’est au dernier moment que le Valendras de Rhodes se décida de se rendre au couronnement.
Il n’était guère adepte de toute cérémonie mais il se devait de se faire violence et de par sa présence rendre honneur au marquisat, et aux peuple provençale qui les avaient accueilli et ce en nom de l’Ordo Sancti Georgii bien que son Commandeur tout comme son Maréchal fussent déjà présents.

Il avait eu le plaisir de rencontrer la Marquise, rencontre, discussion des plus plaisantes et il fallait avouer que toutes les discussions avaient été jusqu’à présent toutes aussi plaisante les unes que les autres et c’est bien pour cette raison qu’au dernier moment il avait décidé de rendre honneur.
Une simple petite escorte et le plaisir de chevaucher un tant soit peu et laisser libre court à ce sentiment de liberté qu’il recherchait éternellement.
Enfin bref, un dernier regard au gonfalon de l’Ordo flottant au vent puis il repose son regard au loin, où se dessine les murailles de la ville d’Aix.

Ville en sein de laquelle il pénètre quelque peu de temps plus tard, se faufilant entre les badaud et autres marchands fourmillant en la ville afin d’attendre la cathédrale où le couronnement doit se tenir.
Derniers ordres à ses gens, leur octroyant liberté en leur journée tandis qu’ il met pieds à terre et laisse sa monture au soin de l’un de ses grades avant de rejoindre l’assemblée qui assiste ou assistera au couronnement.

Il hoche la teste en apercevant rapidement un carrosse aux couleurs du Commandeur, s’étonne de voir l’un de ses subordonnés se déplacer ainsi et ne pas privilégier sa monture…Esquisse un sourire tout en se détournant, pensif quant à la prise de poids de son commandeur qui pourrait estre l’une des causes de cette facilité quant à l’utilisation d’un carrosse…enfin bref détail si détail était de se goinfrer de calisson et auquel il lui faudrait sous peu mettre un terme avant que le commandeur ne soit plus apte pour aucune mission.

Quoi qu’il en soit, tant tout était calme que la santé de son commandeur était l’une de ses seule priorité en ce moment…pfff il lui fallait trouver où guerroyer, ou agir avant de s’encrouter et devenir un petit noble heureux de sa condition.
Il se dirigea vers l’escalier e de son pas toujours aussi nonchalant, les gravit avant de venir s’engouffrer en la cathédrale, saluer les personnes croisées cy et là et venir prendre place discrètement tout en surprenant le Maréchale et surtout le Dicesarini…


_________________
Brise
[A la Ciotat]
Prendre un bain, veiller à avoir un teint parfait, choisir une tenue pour être aux couleurs de la confrérie des Gardians, nouer soigneusement ses cheveux pour dompter sa chevelure quelque peu rebelle, faire contrôler le tout par la jeune servante que Guilhem lui a envoyé pour l'aider à se préparer... La voilà prête.
La médecin sait que son ami est toujours impeccable et a guère envie de dénoter à ses côtés. Elle est bien curieuse de connaître son secret pour avoir l'air si digne en toutes circonstances car, de son côté, elle finit toujours par se salir ou manquer de prestance. Toutefois, elle cherche guère à l'imiter sauf peut-être un peu aujourd'hui. En effet, il est assez inévitable de se salir quand on parcoure la campagne et les bois à la recherche d'herbes médicinales ou encore que l'on a à soigner des malades et blessés.

Elle descend rejoindre le baron afin de se rendre avec lui à la cérémonie de couronnement de son amie qui était déjà marquise à son arrivée en Provence. Elle avait tellement pris l'habitude de s'adresser à elle par ce titre que cela avait compliqué les choses quand elle n'a plus été marquise.

Elle aperçoit alors son aimé et s'amuse à lui faire une petite révérance.


Etes-vous fin prêt mon bon ami ?
Guirre


[Terres de La Ciotat]

Hermione et Arthur s'étaient affairés à préparer les pièces à vivre afin que Brise et Guilhem soient dans les meilleures conditions pour se rendre au couronnement d'Hersende.

Quittant ses appartements privés, il se rendait dans la grande Salle de réception des invités, lorsqu'il croisa Brise qui lui fit une petite révérence

Etes-vous fin prêt mon bon ami ?

amusé, il fit de même, ploya genou à mi-chemin et effectuant une courbette

à merveille, très chère, et vous êtes ... l'admirant de toute sa hauteur ... des plus ravissante.

Je vais mander Arthur pour que le carrosse soit accueillant et confortable pour le trajet.


_________________
Brise
Vient-elle de réussir à le troubler ?
Cette pensée la fait quelque peu sourire, à moins que ce soit tout simplement le bonheur d'être à ses côtés.

Le baron et elle se rendent à Aix et entrent ensemble dans la cathédrale où nombre d'invités sont déjà présents.
En apercevant Kylah, elle va à sa rencontre. Visiblement, celle-ci se portait mieux mais la médecin se méfiait car la patiente semblait guère du genre raisonnable.


Dame Kylah... quel plaisir de vous revoir dans de meilleures circonstances. Vous êtes fort élégante.

Elle s'approche et ajoute un ton plus bas afin que seule la dame l'entende :

Vous semblez également avoir écourté quelque peu la convalescence que je vous avais prescrite. Je ne saurai donc que trop vous recommander d'éviter tout effort ou abus si vous souhaitez éviter d'affoler votre époux en faisait un malaise. Et, à moins que vous ayez votre propre médecin icelieu, j'imagine que vous ne verrez aucun inconvénient que je reste à proximité pour veiller sur vous, gente dame.

Sur ces mots, elle prend congé et va saluer avec Guilhem les invités qu'ils connaissent.
_________________
Nouvelle bannière à venir... Ardet in hostem. Bibliothèque du domaine du Colombier ~ Le vrai courage ne se laisse jamais abattre
Richelieu1
Un page s'approcha du Cardinal et luis remis un vélin. Lorsque Ludovi en prit connaissance, il vit les hommes armés qui ceinturait l'édifice. Connaissant Eavan et son engagement militaro-religieux passé, il s'abstint de tout conflit avec son ex-vidame. Elle avait sa confiance, il y aurait donc entorse à la règle.

Guihèn, Assurez la Vicomtesse Gaelig qu'elle et ses hommes peuvent jouir des privilèges de la Garde Épiscopale le temps de la cérémonie. Je n'ai pas le temps de lui écrire, présentez lui mes excuses du même coup.

Ludovi fit une dernière vérification, puis monta les 5 marches du chœur de la cathédrale. Il annonça alors haut et fort :

QUE LA MARQUISE S'AVANCE !

Dans le même temps, il fit alors un signe afin que l'orgue entame la Marche Marquisale* composée spécialement en Italie pour le couronnement.



*Marche royale de Lully

_________________
Lorelei_
Lorsqu'il prononça son nom, un léger frisson la parcourue. Elle n'en avait guère l'habitude. Princesse, chardon, Lore. Le seul à réellement prononcer son prénom complet était son paternel. Et ce n'était pas toujours avec cette douceur dans la voix. Vous savez, lorsqu'on apostrophe ses enfants sur un ton autoritaire pour les réprimander ? Et pourtant, a cet instant, elle savait qu'elle ne se ferait pas engueuler. Elle n'avait rien fait de mal, pas encore. Un sourire s'étira alors qu'elle observait ses gestes, ses regards, ceux que l'on ne maitrisent finalement pas vraiment.

Puis le bras est tendu et instinctivement elle s'en saisit. Contact doux même si il finira probablement par être frustrant. En toute amitié. Ces 3 mots ne cessent de tourner et retourner dans son esprit. Ne pas y croire, ne pas s'attacher pour que son coeur ne s'émiette pas un peu plus encore. Mais il en rajoute encore, et résister devient un combat de chaque instant.

Elle rougit aux mots prononcés, peu habituée à ces compliments. Qui lui a déjà dit cela ? Bien peu de monde. Et probablement, bien moins encore avec cette douceur et cette sincérité. Comme un aveu. Alors les joues s'empourprent tandis que la main vient se refermer sur le bras de son cavalier. Le murmure suivant est entendu, comme lointain. Pourtant, elle ne prend pas vraiment conscience de sa signification. En toute amitié. Ces mots continuent de marteler son esprit pour l'empêcher de s'attacher. S'empêcher d'y croire. Elle essaie tant bien que mal de se protéger.

Et comme pour l'aider, la taquinerie reprend. Le nez se retrousse de nouveau. Elle retient un grognement. Conseil du tonton. Et Cendre étant la sagesse incarnée, ou presque, elle essaie de l'écouter tout de même. Ne pas grogner en société. Le sont ils actuellement ? Pas vraiment finalement et pourtant elle s'abstient. Peut être principalement parce qu'elle le sent taquin et qu'inconsciemment elle ne veut pas lui donner cette joie.

Un léger haussement d'épaules. Rira bien qui rira le dernier.


Je ferais peut être mieux de ne pas venir alors ! Je risquerais de nuire fortement à votre image.

La tête se penche légèrement sur le coté pour observer sa réaction.

Vous imaginez ... Vous Illustre Comte de Provence, au bras d'une fausse princesse francaise ! Cela va en choquer plus d'un à n'en pas douter. Et ternir grandement votre réputation.

Puis le visage se fait légèrement plus triste.

Surtout qu'il me semble que mon nom résonne assez négativement dans le coin non ?

Non parce que le Carmin qui serait bien vu, ça l'étonnerait un peu tout de même. Lorelei, l'art et la manière de foutre la zone dans la tête des gens ! Mais il l'a cherché aussi. Le monde, elle aime pas. Les gens, elle aime pas. Alors quand le monde plein de gens est en plus le gratin d'une terre dont elle ne connait quasi personne, elle prend peur. Pourquoi donc a t elle acceptée !

La folie probablement. Douce et tendre folie. De l'amitié simplement ?

_________________
Tuatha
Assise depuis quelques minutes , la jeune rouquine prenait ses marques . Bon cette fois pas de petits gâteaux en vue , ni de gentilhomme venant lui faire un brin de causette , heureusement qu'elle avait sa fiole de lambic avec elle .
Un bruissement à ses côtés et une fois reconnaissable entre mille .



Hey Tuatha, qu'est ce que tu as fabriqué ? Je t'attendais à Dijon ... Tu t'es perdue ?


Un large sourire accompagne l'arrivée de son amie Frim , la rousse dépose une bise rapide sur la joue de la brunette .


Bonjour toi ! Rha ne m'en parle pas , il y a eu changement de dernière minute , je devais venir avec mon ami Caton , donc passer par Dijon oui , et il y a eu du rififi dans l'air lorrain . Bref , toujours est il que Caton ne pouvait pas être au rendez vous et du coup je suis partie seule , de mon côté .
Je ne sais s'il viendra finalement .... Et honte à moi j'ai oublié de te prévenir que du coup je ne passait plus par Dijon ,mais par Limoges .


Soudain la marche Marquisale retentie et la rouquine vira ses émeraudes sur la future Marquise qui faisait son entrée
_________________
Nathy
Nathy arriva à la salle de la cérémonie du couronnement de son amie Hersende et pris place sur les bancs réservés à son intention...
_________________
Frim
Elle s'amusa de la réponse de Tuatha. De mémoire, ce n'était pas la première fois que ses pérégrinations se détournaient de la route initiale. Tous les voyageurs devaient rencontrer les mêmes imprévus.

Décidément, certaines choses ne changent jamais ! rigola t'elle.

La musique l'arrêta dans la poursuite de la conversation.

A plus tard, ma belle.

Puis elle alla prendre place à côté de Nathy, elle salua au passage Al.

Bonjour Nathy, Al, ravie de vous voir, tous les deux.

_________________
Maewenn
L'histoire ne dira pas ce qu'ont fabriqués le duc de Bretagne et la Vice chambellan pendant le trajet. Probablement quelques engueulades pour changer. La BAMie étant une chieuse reconnue ! Probablement également des instants de douceur extreme. Oui oui, pour ça aussi elle est très douée. Probablement aussi des discussions sur la Bretagne, sur la Provence, sur les liens qu'elle avait avec chacune de ces terres, sur son voyage à lui en Provence. En tous cas, il est clair qu'ils ne s'étaient pas ennuyé. Pour l'autre carosse, elle ne saurait dire ! Mais ces occupants avaient semblé beaucoup plus calmes.

Puis la Provence avait été atteinte et avec elle, les souvenirs de ces quelques années passées ici avaient resurgis. Les rencontres, la politique, la diplomatie. Elle avait aimé la Provence, elle avait aimé les Provençaux. Et elle y avait tissé des amitiés qui survivaient encore. C'est en grande partie pour elles d'ailleurs qu'elle avait fait le voyage ce jour. Au dela de l'alliance Bretonne Provençale, c'était une amie qui était couronnée.

Après une courte nuit - Allez donc savoir pourquoi - la Brune s'était préparée pour la cérémonie. Elle avait rejoint le reste de la délégation pour se rendre à la cathédrale. Une fois bien installée, un sourire se dessina alors que sa Chamb' lui glissait quelques mots à l'oreille. Elle lui répondit sur le même ton.


L'art de vivre a la Provençale ! Le soleil, la mer, la chaleur. Heureusement que c'est confortable. Et puis je te signale que nous sommes réputés pour être un peuple barbare. Faut qu'on l'entretienne oh !

Manquerait plus que tout le monde débarque en Bretagne. De l'autre coté, elle sent le souffle du duc dans son cou. La BAMie se retient de tous gestes à son encontre. C'est qu'ils sont dans un lieu saint tout de même. Et en représentation officielle. Et quoi qu'on en dise, la môme Guérande sait se tenir. Mais une fois sa phrase terminée, elle se tourne légèrement vers le brun. Pour un peu, elle saurait presque à quoi il est en train de penser à cet instant. Elle commence à le connaitre à force.

Derrière elle, se font entendre des voix qu'elle connait. Un léger retournement et on salue Tuatha et Frim d'un sourire. Juste un sourire ! Et oui, j'vous l'ai dit, elle sait se tenir. Et c'est à cet instant que Ludovi appelle la Marquise à le rejoindre. Inconsciemment sa main vient se poser sur celle de son voisin, en toute discrétion. L'attention se reporte sur l'entrée.

Que le spectacle commence !

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)