Richelieu1
Le Cardinal se releva de sa stalle et se saisit du Livre des Vertus, s'approchant du nouveau monarque.
Il fit un signe à la garde pour que les officiers veillant sur les régalias s'écartent quelque peu et laissent les nobles désigner s'emparer des précieux objets.
Ledzeppelin remettrait l'épée à Hersende, puis Frim lui délivrerait le Sceptre.
A son tour Ludovi lui remettrait la main de Justice, précédant de peu Eavan qui porterait l'hermine majestueuse.
Enfin Diane apporterait la couronne qui clôturerait le sacre. Pendant que la noblesse prendrait les joyaux de la couronne, le Cardinal ferait prêter serment à la Marquise.
Il tendit alors les saintes écritures vers Hersende, l'invitant par la même à y poser sa main droite. Ainsi, Ludovi s'exprima d'une voix forte, résonnant dans toute Saint Maximin :
Majesté, êtes vous prêt à prêter serment sur le Livre des vertus et à manifester devant tous votre foy inébranlable en notre Créateur ?
Hersende ayant acquiescé, il reprit.
Ce jour sacré symbolise l'union, celle de l'union entre le Très Haut et le Marquisat. Sa Majesté ne sera plus le Souverain choisi par un peuple pour le gouverner, comme elle l'a été jusquà présent et depuis son élection, mais désormais Marquise de Provence par la grâce de notre créateur, par la volonté divine, car comme chacun le sait tout pouvoir provient du Très-Haut. Touché par la grâce divine, vous revêtez la charge de lieutenant de Dieu sur notre terre.
En cette qualité, vous voilà protectrice de la Foy Aristotélicienne et de son Église et devez tacher de conformer toute votre vie et votre règne aux idéaux aristotéliciens. Fort et Juste, Droit et Magnanime, vous êtes celle désignée par Dieu pour mener les Hommes.Vous aurez dans cette lourde tache le soutien du Très Saint Père, le Pape Innocent, et de la Très Sainte Église Aristotélicienne, dépositaires des enseignements divins.
Faisant silence quelques secondes, il reprit la parole avec une voix des plus solennelle.
Répétez après moi, Majesté, ces mots, devant Dieu et vos sujets.
"Nous, Hersende de Brotel, Marquise de Provence par la volonté du peuple, nous engageons à préserver lordre social voulu par le Très Haut et la paix aux gens de notre royaume.
Nous jurons de rendre la justice avec équité et clairvoyance et à défendre le peuple provençal contre tout ennemi.
En tant que fidèle, nous jurons dobserver les canons et doctrines de Notre Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, et en tant que Lieutenant de Dieu, à ne nous entourer et à ne recevoir de serments que dhommes et de femmes de la même foi que la nôtre afin de nous aider à combattre les ennemis de la Vraie Foi en pourchassant les hérésies par le verbe ou le glaive et en châtiant les obstinés. Nous engageons à conserver aux gens dÉglise leurs libertés et immunités dans l'exercice de leur ministère.
Nous, Hersende de Brotel, Marquise de Provence par la volonté de la Nation, jurons devant le Ciel daccorder à notre peuple paix, justice et miséricorde, de régler les lois et lordre social du Marquisat sur les commandements de Dieu et le droit naturel.
Par ce serment, je renouvelle l'Alliance de Dieu et du Marquisat, que je sois mille fois maudit et perde tout pouvoir et toute puissance si j'en venais à parjurer mon serment."
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Il fit un signe à la garde pour que les officiers veillant sur les régalias s'écartent quelque peu et laissent les nobles désigner s'emparer des précieux objets.
Ledzeppelin remettrait l'épée à Hersende, puis Frim lui délivrerait le Sceptre.
A son tour Ludovi lui remettrait la main de Justice, précédant de peu Eavan qui porterait l'hermine majestueuse.
Enfin Diane apporterait la couronne qui clôturerait le sacre. Pendant que la noblesse prendrait les joyaux de la couronne, le Cardinal ferait prêter serment à la Marquise.
Il tendit alors les saintes écritures vers Hersende, l'invitant par la même à y poser sa main droite. Ainsi, Ludovi s'exprima d'une voix forte, résonnant dans toute Saint Maximin :
Majesté, êtes vous prêt à prêter serment sur le Livre des vertus et à manifester devant tous votre foy inébranlable en notre Créateur ?
Hersende ayant acquiescé, il reprit.
Ce jour sacré symbolise l'union, celle de l'union entre le Très Haut et le Marquisat. Sa Majesté ne sera plus le Souverain choisi par un peuple pour le gouverner, comme elle l'a été jusquà présent et depuis son élection, mais désormais Marquise de Provence par la grâce de notre créateur, par la volonté divine, car comme chacun le sait tout pouvoir provient du Très-Haut. Touché par la grâce divine, vous revêtez la charge de lieutenant de Dieu sur notre terre.
En cette qualité, vous voilà protectrice de la Foy Aristotélicienne et de son Église et devez tacher de conformer toute votre vie et votre règne aux idéaux aristotéliciens. Fort et Juste, Droit et Magnanime, vous êtes celle désignée par Dieu pour mener les Hommes.Vous aurez dans cette lourde tache le soutien du Très Saint Père, le Pape Innocent, et de la Très Sainte Église Aristotélicienne, dépositaires des enseignements divins.
Faisant silence quelques secondes, il reprit la parole avec une voix des plus solennelle.
Répétez après moi, Majesté, ces mots, devant Dieu et vos sujets.
"Nous, Hersende de Brotel, Marquise de Provence par la volonté du peuple, nous engageons à préserver lordre social voulu par le Très Haut et la paix aux gens de notre royaume.
Nous jurons de rendre la justice avec équité et clairvoyance et à défendre le peuple provençal contre tout ennemi.
En tant que fidèle, nous jurons dobserver les canons et doctrines de Notre Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, et en tant que Lieutenant de Dieu, à ne nous entourer et à ne recevoir de serments que dhommes et de femmes de la même foi que la nôtre afin de nous aider à combattre les ennemis de la Vraie Foi en pourchassant les hérésies par le verbe ou le glaive et en châtiant les obstinés. Nous engageons à conserver aux gens dÉglise leurs libertés et immunités dans l'exercice de leur ministère.
Nous, Hersende de Brotel, Marquise de Provence par la volonté de la Nation, jurons devant le Ciel daccorder à notre peuple paix, justice et miséricorde, de régler les lois et lordre social du Marquisat sur les commandements de Dieu et le droit naturel.
Par ce serment, je renouvelle l'Alliance de Dieu et du Marquisat, que je sois mille fois maudit et perde tout pouvoir et toute puissance si j'en venais à parjurer mon serment."
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