Helena..
Sur un noeud, entre Chalon et Poligny.
J'attendais, inquiète, impatiente. Ma petite soeur, il pouvait rien lui arriver. C'était la famille. Pas de nouvelles de Vector. Il ne m'inquiétait pas, je savais qu'il se débrouillerait. Pas de nouvelles de Niallan, j'étais partie à la recherche de pissenlits dans la matinée, en vain. J'avais pas non plus donné de nouvelles à notre mère. Elle devait s'inquiéter.
C'était la première fois que je m'attachais à d'autres personnes. Lex, ma petite soeur, la battante, la survivante, il ne pouvait rien lui arriver, pas à elle, c'était impossible. Et puis, Phelya m'en voudrait. Lex, elle pouvait pas nous lâcher. Et puis Phelya, la maman, la louve solitaire qu'on comprenait, la magnifique louve. Je voulais lui ressembler à Phelya. Je leur serais loyale à toutes les deux.
Je me suis endormie au coin du feu, attendant ma Lex. Au petit matin, elle était là, fatiguée. Son visage d'enfant était usée par la route parcourue. La recouvrant de ma cape noire, je me leva pour aller faire un tour. Je tournais en rond, ne sachant que faire.
À la vie à la mort ma belle.
Ces mots sont gravés, dans mon esprit. Je suis vouée corps et âme à ma famille.
Poligny.
La ville pillée. Un pigeon reçu, d'un Vector ivre. Un sourire immédiat sur mon visage. Une Lex inquiète en taverne. Me voilà de retour. Ma mère, il fallait que je lui écrive aussi. Je rentrais dans une auberge insalubre, commandait une tisane, et sortait un parchemin, ma plume et l'encre.
Maman,
Je suis arrivée à Poligny. Je suis avec Lex, elle va bien, je vais bien. Niallan, je ne l'ai pas encore vu, il est mourant. Je suppose que tu es au courant. Tu dois t'inquiéter. Mais, je surveille Lex, il n'y a pas de problèmes. Aucun homme ne l'approchera.
Je t'embrasse.
Léna.
Elle serait jamais entièrement rassurée. J'espérais seulement qu'elle m'en voudrait moins de ne pas donner de nouvelles. La belle louve débarquerait tôt ou tard à Poligny.
J'attendais, inquiète, impatiente. Ma petite soeur, il pouvait rien lui arriver. C'était la famille. Pas de nouvelles de Vector. Il ne m'inquiétait pas, je savais qu'il se débrouillerait. Pas de nouvelles de Niallan, j'étais partie à la recherche de pissenlits dans la matinée, en vain. J'avais pas non plus donné de nouvelles à notre mère. Elle devait s'inquiéter.
C'était la première fois que je m'attachais à d'autres personnes. Lex, ma petite soeur, la battante, la survivante, il ne pouvait rien lui arriver, pas à elle, c'était impossible. Et puis, Phelya m'en voudrait. Lex, elle pouvait pas nous lâcher. Et puis Phelya, la maman, la louve solitaire qu'on comprenait, la magnifique louve. Je voulais lui ressembler à Phelya. Je leur serais loyale à toutes les deux.
Je me suis endormie au coin du feu, attendant ma Lex. Au petit matin, elle était là, fatiguée. Son visage d'enfant était usée par la route parcourue. La recouvrant de ma cape noire, je me leva pour aller faire un tour. Je tournais en rond, ne sachant que faire.
À la vie à la mort ma belle.
Ces mots sont gravés, dans mon esprit. Je suis vouée corps et âme à ma famille.
Poligny.
La ville pillée. Un pigeon reçu, d'un Vector ivre. Un sourire immédiat sur mon visage. Une Lex inquiète en taverne. Me voilà de retour. Ma mère, il fallait que je lui écrive aussi. Je rentrais dans une auberge insalubre, commandait une tisane, et sortait un parchemin, ma plume et l'encre.
Maman,
Je suis arrivée à Poligny. Je suis avec Lex, elle va bien, je vais bien. Niallan, je ne l'ai pas encore vu, il est mourant. Je suppose que tu es au courant. Tu dois t'inquiéter. Mais, je surveille Lex, il n'y a pas de problèmes. Aucun homme ne l'approchera.
Je t'embrasse.
Léna.
Elle serait jamais entièrement rassurée. J'espérais seulement qu'elle m'en voudrait moins de ne pas donner de nouvelles. La belle louve débarquerait tôt ou tard à Poligny.