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[RP] Dix ans deviendra grande

Ennia
Petite L*


Tonton Vec chargé de veiller sur moi?
Je peux pas rigoler, j'ai mal aux côtes... Pourquoi donc?
Je viens de me prendre un molosse en pleine face qui m'a dépouillée de tout et pas que...
Nez et côtes cassés.

Je vais pas me plaindre, ceci dit... Je me suis un peu barrée. Mais bon, ils eurent été un peu aimables , ma soeur et mon oncle, je serais sûrement avec eux à l'heure qu'il est...

Bref me revoilà revenu visuellement à la grande époque d'avant mon père...Quand je me regarde, je retrouve la Lexi d'avant la Cour des Miracles... Ca fait drôle, je l'avais oubliée cette gosse amochée et pleine de bleus...

J'en profite pour me détailler... J'ai beaucoup changé en peu de temps... J'ai pris du poids et j'ai les joues qui se sont un peu rebondies... J'étais une gamine sale, mal assurée, naive, craintive qui savait juste se battre pour sa survie... Je ne savais pas rire, ni m'amuser... En vrai , je ne me reconnais plus.
La rencontre et la vie auprès de mon père et ma mère auront eu raison de cette gosse . Les débuts et la vie à leurs côtés n'ont pas été évidents. Mais en quelques semaines il ont fait de moi ce petit monstre enjoué, plein de rêves, d'envie. Un vrai sac à rires et à conneries avec un caractère de plus en plus affirmé...
Cette prouesse , je la dois à papa avec son amour et son regard admiratif et maman avec son amour mais ses règles... Avec papa y a pas ou peu de règles, sans maman je pense que je serais l'être le plus imbuvable de la terre...
Y a pas qu'eux ceci dit... Y a Lena, Tonton Vec qui ont contribué pour une part à leur façon à ce que je suis aujourd'hui...

Je me regarde et je soupire... Je tamponne le sang séché sous mon nez doucement. Maman va voir ce qui m'est arrivé . Je veux pas l'inquiéter. Je dirais rien à papa non plus... Les nouvelles qui me sont parvenues hier de ma belle mère Fleur ne sont pas des plus rassurantes le concernant. Il faut du calme et du repos plus que des soucis...
Ok tu t'es pris une raclée et alors? Sauf que moi c'est la deuxième fois et que je me muscle pas assez vite à mon goût...

En attendant j'ai eu le temps de bien le regarder sur le petit matin...Un grand blond moustache et barbichette... Ce connard a plus de 3000 écus sur lui, j'ai vu sa bourse... Entre Moulins et Montpensier... J'ai reconnu son accent aussi, il est breton comme ma mère... Un de ses amis a dit son nom et ça je l'ai bien entendu, je ne l'oublierais pas: Kookabura... j'ai envie de dire il a plein de fric, j'aimerais bien qu'un gros balèze tombe sur lui et lui pique tout ce qu'il a sur lui... M'enfin faut pas rêver! Un jour on me le fera plus ce coup là à moi... Hâte de grandir tiens!


*Little L-Jamiroquai
Niallan
Suffit qu’on touche ma gamine pour que je devienne fou. Incontrôlable. Alors ouais, je suis peut-être mourant mais la diminution de mes capacités physiques n’entraîne pas la diminution de mes capacités intellectuelles. Je vais répondre à ce c0nnard et je peux vous assurer que le courrier sera tout sauf amical. Me calant dans un coin de la charrette, je peste contre l’âne qui a visiblement décidé de faire passer la charrette dans tous les cahots de la route. Et puis, sourire mauvais aux lèvres, je me saisis de mon nécessaire à écrire.
Rapide relecture de la missive du borgne retranscrite par ma fille pour m’inspirer un peu et je me lance.

Citation:
Vieux con de tromblon,

Ici Niallan, vous savez, l’homme qui fut l’amant de votre fille. Elle était vierge quand je l’ai rencontrée, elle était enceinte quand je suis reparti. Une simple coïncidence vous croyez ? La sénilité ne vous arrange vraiment pas. Je ne suis pas avare de détails alors j’aimerai prendre un peu de temps pour vous parler d’Aliénor. Elle était belle, elle était souple. Une amante formidable. Elle avait une façon de m’embrasser qui me laissait tremblant, et ses mains…Mon Dieu, une experte ! Cependant, je crois que son talent résidait dans sa façon de se déhancher, là, tout contre moi. Je me doute que vous avez encore plus envie de me cogner après ces quelques précisions charnelles mais je vous le déconseille. Vous risqueriez de briser les os de votre vieille carcasse en essayant.

Autre chose, MA fille ne reviendra pas avec vous et je ne m’en fais pas : le temps que vous la retrouviez, les asticots en seront à bouffer vos tripes. A ce sujet, je prévoie de pisser sur votre tombe alors soyez mignon, choisissez-en une jolie, je n’urine pas sur n’importe quoi.

Si jamais nous nous croisons, j’aimerai que vous me donniez la définition de « perdre », les Champions ne la connaissent pas. En échange je vous donnerai celle de « raclée ». Et, dans ma grande mansuétude, je procéderai à une démonstration sur votre personne. Pour poursuivre dans cet élan de générosité, j’ajouterai que si vous ou l’un de vos sbires s’approche de Lexi, je l’enverrais bouffer les pissenlits par la racine plus tôt que prévu.

Je finis avec ça : n’écrivez plus jamais à ma fille. Obéissez. Ouais, moi je peux donner des ordres, pas vous.

Niallan Ozéra de Ton Derche.

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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Helena..
Thiers, toujours.

Une boule au ventre saisissante, la vue trouble. Où est-ce que j'étais tombée encore une fois? Une fenêtre.. J'étais sur un lit, ou par terre, j'en savais que trop rien. Ma dague, où était-elle? Pas de traces de ma cape, pas de traces de ma dague. J'étais vulnérable. Alors, dans un élan de je-ne-sais-pas-trop-quoi d'ailleurs, je voulu me lever, et bien entendu, me ramassais de l'autre côté du lit, par terre, à plat ventre. C'était assez humiliant, mais bon, je savais que plus tôt, j'étais sur un lit. Une migraine affreuse s'empara de mon crâne. Je voyais double, une servante arriva vers moi en courant avec une bassine ou autre récipient de la sorte, et bien sur, je recrachais tout ce que je n'avais pas avalé, vu que je n'avais rien mangé. Qu'est-ce que j'avais? Une maladie? Ou le simple fait de manger un jour sur trois? On me posa un linge humide chaud sur la tête, me disant quelque chose, que visiblement je n'entendais pas. Ils me réhissèrent sur le lit, passant la couette sur mon corps amaigri. J'avais tellement mal aux côtes, j'avais l'impression que mon ventre allait s'ouvrir tellement la peau était tendue. Affalée dans les rembourages du lit, je m'assoupis un instant, espérant que le mal passerait.

Au réveil, ça allait un peu mieux. Visiblement, on m'avait nourri, à la vue de l'assiette à moitié remplie ou à moitié vide selon. Pour tout dire, j'aurais eu tendance à la voir à moitié vide cette assiette, tellement j'étais pessimiste ces temps-ci. J'avais encore mal, mais, je commençais à reprendre des forces, petit à petit. Relevant la tête, je vis qu'on m'avait fait couler un bain, alors, je m'assis progressivement au bord du lit, toujours vêtue de mes braies, et d'un haut déchiré. La même servante arriva, je me retournai vers la fenêtre, distraite par cet oiseau blanc qui tapait à la fenêtre, désespéré. La femme me déshabilla avec soin, et m'aida à marcher jusqu'à mon bain. Prenant le temps de m'observer avant d'y rentrer, je ne me voyais pas comme j'avais été durant les années folles. J'avais perdu du poids. Mes côtes étaient trop visibles, j'étais décharnée. Et mon visage était dans un sale état, il avait maigri, j'avais des cernes étendues, des yeux emplis de tristesse, une tignasse emmêlée. Je me faisais même peur. On me glissa dans le bain, prenant soin de moi. La servante démêla mes longs cheveux avant de les tremper dans l'eau. Elle me frotta le dos pour faire partir la crasse. Jamais je n'étais tombée aussi bas. Jamais je n'avais cédé mon corps à la maladie. Repliant les genoux contre moi, je posais ma tête dessus, lâchant quelques sanglots.

Je m'inquiétais réellement pour ma soeur Lexi, et puis, pour ma mère. Phelya était aussi instable que moi, et Lexi, si son monde s'écroulait, elle ne tiendrait pas le choc. La servante essayait de me rassurer, en vain, je n'arrivais pas à arrêter. Depuis tellement longtemps, je n'avais pas pleuré ainsi. J'avais mal physiquement, mais aussi moralement. La douleur était atroce. On m'avait menti, on m'avait trahi, on avait abusé, on avait rigolé, on s'était moqué, on m'avait montré que tout ma vie, je serais faible, on m'avait montré comment il ne fallait pas faire confiance, on m'avait persuadée que ce qu'il m'arrivait, je le méritais. Tout ça, il y a six ans. J'avais envie de hurler de douleur tellement ça me faisait mal. On m'avait séparée de mon seul amour, puis, de ma soeur jumelle. On ne me reprendrait pas quelque chose. Je souffrais terriblement. Je ne me confiais jamais, je ne disais rien. Moi, je me contentais d'écouter, parce que je n'étais pas faible, je n'avais pas besoin de me plaindre, ni de pleurer sur mon sort.

Jamais j'autoriserais que ma Lexi se fasse mal, qu'on abuse d'elle, alors, je retournerais avec elle à Vienne, et nous aviserons. Je tuerai si il le fallait, ou même, je torturerai. Depuis toujours, j'avais été seule, alors je serais là pour elle. Comme j'avais été là pour ma jumelle. Je ne baisserais pas les bras.

La servante me passa un linge humide sur le visage, puis, elle me sortit de l'eau. Je reprenais du poil de la bête, petit à petit. Elle m'habilla, prenant soin de changer de haut. Ensuite, elle me força à me rallonger, histoire que je me repose. Elle m'apporta mon courrier, des lettres de Vector, de Lexi. Murmurant un "Lexi..", les larmes aux yeux, la bonne femme me demanda si je voulais y répondre. Sauf que.. je ne savais pas quoi répondre. Alors, je m'endormis simplement, épuisée.
--Thibaut_de_kerouec
Le Borgne était à sa table de travail lorsqu'il reçut la missive du jeune fou.

Un poing rageur s'abattit sur la table envoyant rouler plume et encrier sur le sol.

Niallan Ozera... Le bâtard a donc un nom aujourd'hui.

Il se souvenait de ce jeune gamin blond qui avait vécu parmi eux quelques temps. Une obscure parente avait demandé à son épouse la Baronne Alix d'héberger le jouvenceaux en échange de menus services.
Le jeune Niallan était un bâtard, un genre d'instable, et ce qu'il voyait se dessiner entre sa fille et lui ne convenait pas aux exigences légitimes paternelles. Une quelconque union entre ces deux là était purement inconcevable.
Une fille avant d'être une dot et une inutile pour une maison, c'est aussi des accords scellés avec une autre maison mais aussi des promesses d'affaires et d'alliances.
Se sachant obligé de partir quelques temps pour traiter quelques affaires en dehors du Duché, il avait pris les devants en fiançant Alienor avec un comte voisin proposant d'organiser les noces dès son retour.
Il avait convoqué épouse et fille avait fait ses recommandations et donné ses ordres, avait isolé le fameux jeune homme du côté des écuries , et avait confié la bonne marche du domaine à son fils ainé, lui confiant âmes, murs, meubles, écus et bêtes avant de prendre la route.

A son retour, son épouse malade lui avait annoncé que sa fille avait été engrossé . Et grosse elle l'était, impossible maintenant de pouvoir mettre cet état sur le compte de la nuit de noce. La question posée avait été: QUI? Le refus de répondre avait été net. Il ne s'était soucié comme d'une guigne de ce qu'il en était advenu du jeune blond relégué à l'entretien des chevaux.

L'heure de la naissance était arrivé par une nuit d'hiver. Garçon ou fille pour lui c'était pareil. Le résultat d'une nuit de débauche de sa fille dénaturée qu'il méprisait au plus haut point.

De loin il avait aperçu les premiers pas d'une petite tête blonde. Puis cette même tête qui s'accrochait aux jupes de sa fille.
Il avait exigé que cette chose ne soit jamais dans la pièce où lui même se trouvait. Il ne voulait ni la voir , ni l'entendre. Nourrir cette erreur lui suffisant déjà bien.

Et puis sa fille, Alienor avait été emporté... Personne n'avait plus revu sa bâtarde jusqu'à ce qu'un courrier arriva entre les mains du patriarche.

On lui apprenait tout. Sa petite fille était avec le fameux Niallan qui avait dû l'enlever et qui se prétendait être son père. Il la trainait de ville en ville avec des individus douteux.
Elle se rendait pour le moment en Auvergne sans celui qui se proclamait son père. La gamine devait bien avoir dans les dix ans maintenant, il ne l'avait pas nourrie et entretenue pendant toutes ces années pour que ce bon a rien ne vienne aujourd'hui récupérer les fruits qui pourraient être profitable à ses terres.
Il avait donc conclu très vite une nouvelle alliance encore bien meilleure que celle d'Alienor. Il n'était pas question que la gamine ne lui échappa et devienne grosse à son tour. Il la fallait ici, elle ne vaudrait plus rien à courir les chemins sous peu.

Ce courrier envoyé par ce bon à rien, ce rien du tout l'avait mis en rage.

A son tour il prît la plume et rédigea un courrier à son intention:





Jeune con impudent,


Alienor était ma fille. Vous êtes le seul à prétendre que vous êtes le géniteur de l'enfant qu'elle a mise au monde. Elle a toujours refusé de donner le nom de celui qui avait réalisé cet exploit. La honte certainement...
Je ne doute point que ma fille fût une experte, nous sommes ainsi dans la famille. Je comprends mieux pourquoi vous avez fui, peu fier certainement de vos propres prestations. Il conviendrait , que vous en parliez avec plus de respect, si comme vous le prétendez, elle avait daigné vous accorder la moindre de ses faveurs.
Là n'est point le sujet de la discussion, puisqu'il est question de la fille que vous avez enlevée à mes terres. Elle ne porte pas que je sache votre nom, puisqu'elle est bâtarde. Ma fille morte de honte a toujours refusé de donner le nom du responsable de la chose. C'est donc ici que la fille est née et a été déclaré vivante auprès du curé de la paroisse. Au côté du nom de ma fille, il n'y a point de nom de père.

Une missive m'a avertie de la manière dont vous preniez soin de cet enfant, de ce que vous lui faites faire, de la manière dont elle s'exprime. Je constate à la lecture de votre torchon les dégâts que vous avez dû infliger à cette pauvre âme.

J'exige que la fille revienne sur mes terres immédiatement. J'envoie plusieurs courriers afin qu'elle me soit restituée dans les plus brefs délais.

Allez vous faire pendre

Thibault de Kerouec Dict Le Borgne


Puis reprenant plume et parchemin , il rédigea deux nouveaux plis. Il apposa son sceaux sur chacun des deux et fit chercher son homme à tout faire.

Lorsque celui-ci se présenta il lui murmura les deux noms des destinataires ainsi qu'une bourse pleine à l'attention de l'un des deux.


Ne perds pas de temps en chemin, la fille doit être là au plus vite.
Ennia
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu' j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer



A Moulins


Pas de réponse de Maman, je la trouve nulle part... Putain j'ai mal aux côtes. j'peux ni rire ni sourire... Les habitants rencontrés m'ont confirmé que le bleu m'allait bien...

Papaaaaaaaaaa aide moi, j'me sens rien sans toi, reviens vite.

Ca va bien de faire l'affranchie deux minutes , mais je dois bien reconnaitre que je peux pas vivre sans lui... J'ai besoin de ses bras, de sentir son souffle dans mon cou, de sentir son odeur, de l'entendre et de le voir rentrer là où je dors et de le sentir me regarder pendant que je fais semblant de dormir...



Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle
Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l'entoure?
*

J'ai juste besoin de savoir d'où je viens qui je suis... La rencontre avec l'autre du feu de camp qui se prétend mon père, la missive du vieux ...

Ils vont tous comprendre un jour que j'ai jamais été aussi heureuse qu'avec lui?
Jamais personne n'a veillé sur moi pris soin de moi comme lui... Ils vont tous me foutre la paix maintenant?

j'entortille une mèche de mes cheveux en regardant les étoiles


Faut que tu guérisses vite, que tu reviennes vite... Ca va mal finir je le sens...
J'ai besoin de toi, besoin de papa... Je pourrais plus jamais vivre sans toi.


*Si seulement je pouvais lui manquer- Calogero
Niallan
Foudroyé*. Ouais, voilà, c’est l’impression que j’ai eu en lisant la missive de l’autre enfoiré. Mon esprit s'est emballé, j'ai cherché une solution. Mon cœur battait la chamade. Les coups de feu m'ont déchiqueté…T'as été foudroyé !* J’ai été foudroyé mais je peux vous assurer que ce n’est pas ça qui m’arrêtera, rien ne m’arrête quand il s’agit de la protection de ma gamine. Je me fous des risques et des conséquences qu’aura ma riposte. Cinglé, barge ? Non, juste complètement morgane de ma môme. Si le baron croit qu’il réussira à me vexer avec quelques piques, il se plante lourdement. Et s’il croit que je vais me laisser intimider par quelques pitoyables menaces, il n’a pas fini d’être étonné.

Tu veux jouer ? Alors on va jouer !

Je vide mon verre d’une traite et sort de quoi écrire. Le feu de l’alcool me brûle la gorge mais ce n’est rien en comparaison de la haine qui me consume. Ce type, là, ce Thibault…il faisait partie de ceux qui battaient ma gosse, comme ses oncles. Je me souviens de l’état dans lequel je l’avais retrouvée, ces chiens de serviteurs n’avaient pas hésité à la jeter en pâture aux malfrats de la cour des miracles. Sa mère avait été humiliée, et elle, elle avait souffert. Et c’était moi qui lui donnais une mauvaise éducation, lui qui allait me la reprendre ?!

Crève !

La première plume est cassée sous le coup de la colère et c’est en grognant que j’en dégaine une autre. Il faut que j’écrive, que je lui dise tout ce que j’ai à lui dire avant de devenir dingue. Il paiera pour tout ce qu’il a fait à Lexi. Je n’ai jamais tué personne mais lui… Lui je le buterai ! J’arrive difficilement à me calmer pour débuter une rédaction assassine.

Citation:
Je vous salue bien bas ô roi des pourritures,

Oui, je suis bien obligé de vous saluer bas puisque vous rampez comme tous les nuisibles de votre espèce. Mais n’ayez crainte, je vous écraserai comme je le fais avec les insectes qui se foutent sous mes chausses. Et puis je me débarrasserai de ce qu’il reste de vous en essuyant ces mêmes chausses sur un arbre quelconque, comme quand on se débarrasse de la merde qui reste collée trop longtemps.

Gardez vos menaces et vos ordres. Vous n’avez rien à exiger de moi, raclure. Et surtout, ne venez pas me parler de l’éducation de ma fille alors que vous, vous la battiez comme tous les clébards de votre famille. Je ne crains pas les clebs, ils aboient plus qu’ils ne mordent, comme vous. Allez-y, envoyez-moi tous les mercenaires que vous voulez, vous ne savez pas qui je suis ni ce dont je suis capable. Et pour Lexiane, je suis capable de tout. Du meilleur la concernant et du pire vous concernant. J’ai changé d’avis, je ne vous laisserai pas finir vos jours en paix, je vous tuerai avant que la mort ne vienne vous chercher.

Vous avez humilié la mère de ma fille, vous leur avez fait vivre un enfer et vous paierez pour ça, aussi vrai que je m’appelle Niallan et que je suis le père de Lexi. Et vous savez quoi ? Elle porte mon nom, bâtarde ou non. Elle porte même le nom de sa mère adoptive. Ce n’est pas dans les règles, ce n’est pas dans les conventions mais je n’en ai strictement rien à battre. On m’a appris à édicter mes propres règles et c’est ce qu’applique ma fille. Elle s’exprime comme elle veut devant qui elle veut, seuls ceux qui méritent son respect l’auront. Vous, vous pouvez toujours courir pour qu’elle porte votre nom ou qu’elle vous respecte. Vous n’êtes qu’une pitoyable chiure de catin et j’avoue que cela m’embête un peu : frapper dans la merde, ça éclabousse. Tant pis, je surmonterai mon dégoût et vous tabasserai jusqu’à ce que vous en creviez.

Une dernière petite chose : êtes-vous réellement certains que les talents sous la couette soient une caractéristique de votre famille ? Que votre femme vous a été fidèle et qu’Aliénor était bien de vous ? Après tout, vous n’avez qu’un œil pour observer et vraisemblablement des capacités intellectuelles inférieures à la normale.

A très bientôt.

Niallan Ozéra, qui, lui, a ses deux yeux pour mieux vous mépriser.



*Traduction de certaines paroles de la chanson Thunderstruck de ACDC

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Ennia
Montpensier


J'ai vraiment mal partout... Mon infortuné compagnon de route le sieur Gedeon, qui s'était gentiment proposé pour m'accompagner chercher maman est dans un état aussi minable que moi...
On se fait chambrer un peu," les deux terreurs des chemins du BA". On ne nous conseille pas de faire de l'escorte aussi...
Bref on a compris on s'est pris une bonne raclée!

Maman est là à Montpensier. Je vais pouvoir dormir contre elle et j'en ai bien besoin.

Une semaine sans elle. l'horreur!

Y a une espèce de fou furieux qui dépose des Avis de Recherche sur moi aussi...
Mais Pourquoi on me recherche? Pourquoi on fait passer Niallan pour un imposteur enleveur d'enfant? Des horreurs de la main du père de ma mère Alienor...

Je commence vraiment à flipper sec. Heureusement qu'il y a maman. Il y a Tonton Vec et ma soeur qui vont arriver demain ou après demain aussi... Ca va le faire!

On va pouvoir se tirer direction l'Artois puis la Normandie pour retrouver papa... Se sauver de ce cauchemar... Loin loin loin, vite vite vite!
--Thibaut_de_kerouec


Cher Niallan,


J'ai toujours tendance a appeler mon "Cher", les simples d'esprit, ceux qui me font pitié. Toujours tendance, dans ma grande mansuétude, à me dire qu'il faut plaindre les gens de votre espèce plutôt que de les blâmer.

Vous qui vous prétendez père de l'enfant de ma fille. Il serait fort souhaitable pour son équilibre futur, qu'elle n'ai point hérité de vos tares que je suppose congénitales (si tel est le cas en effet, mais ce que je subodore être fort peu probable.).

Au travers de votre logorrhée, j'ai cru comprendre, que vous aviez donné un nouveau sens à votre vie qui doit être bien vide, malgré vos responsabilités paternelles toutes neuves, votre fort récent hymen ... Comme quoi, chacun son sens des responsabilités et de ses devoirs. En notre famille, l'homme besogne son épouse ardemment, élève ses enfants, et leur procure gîte et pitance ainsi que confort... Ce qui lui laisse peu de temps pour les futilités dont vous faites grande démonstration.

Je vous remercie de vous inquiéter de mon éventuelle paternité concernant ma fille. La baronne n'ayant point de répit de ce côté de la chose, je doute fort qu'elle ait eu temps et envie d'aller voir ailleurs... Ce qui n'est point le cas de votre épouse il me semble... Elle s'illustrerait à la Cour des Miracles et autres endroits tout aussi bien famés de la capitale en charmante compagnie... Que faites vous donc de vos journées et de votre virilité pendant qu'elle bafoue votre honneur à s'exhiber de la sorte ne faisant parler de vous comme le roi des cocus? J'ai une grande nouvelle à vous apprendre : on ne va pas chercher ailleurs ce que l'on a chez soi... Vous me laisserez donc déduire l'évidence qui s'étale aux yeux de tous.

Vous auriez donc, pour projet d'en finir avec ma vie? Vous m'excuserez si je n'ai point saisi tout le sens de vos propos, et si je me suis égaré à penser ce qui ne serait pas... Votre flux verbal étant des plus désordonné ...
Ma foi si tel était le cas, je dois vous faire une confidence: J'ai bien manqué trépasser à force de rire.

Je ne vous épargnerais point pour ma part, n'estimant pas que votre mort serait une perte quelconque pour qui que ce soit, et que vous avez nuit suffisamment assez.

La fille sera très vite chez elle et quand à vous, j'ai bien idée à qui je vais confier le plaisir de nous épargner, à tous, les désagréments liés à votre existence. N'ayez aucune inquiétude pour ces deux faits.

J'attends votre réponse dans les plus brefs délais, vous m'amusez et distrayez tel le bouffon que vous êtes, ma vie sans grandes distractions pour le moment. Il est temps que ma petite fille vienne m'occuper un peu. On la dit fort jolie et prometteuse , mais bien mal éduquée... Ma foi j'aurais donc le plaisir de lui faire rentrer les notions de savoir vivre à ma manière.

Thibault_de_Kerouec dict le Borgne
Niallan
De la haine à l’état pur agite mes tripes, fout le bordel dans ma tête. Je crois que je n’ai jamais détesté personne comme je déteste cet homme. Non, j’en suis même sûr. Hier j’ai pris une décision : celle de revenir sur mes pas et d’aller chercher ma gamine. Je pensais que ma femme refuserait de me suivre et que, du coup, je clamserai rapidement la faute à ma blessure infectée. Mais elle m’a suivi et elle n’a pas été la seule. De toutes les lettres que j’ai envoyé, pas une n’a reçu de réponse négative. Ils viendront.

Je sais pour les annonces en halle. Les mensongères, celles qui me font passer pour un imposteur, un voleur d’enfant, un barbare. Je sais aussi pour les mercenaires envoyés pour me buter et ceux envoyés pour récupérer ma fille. Je sais pour Gedeon, le tribun de Montpensier qui retient MA gamine jusqu’à ce qu’on vienne la chercher. Sauf que ce « on » ce n’est pas moi, son père, ce n’est même pas sa famille. Non, c’est son grand-père et tous ses sbires. Je sais même qu’ils réussiront à enlever ma fille parce que nous ne serons jamais là à temps, même en courant.

Mais ce dont je suis persuadé c’est que jamais son grand-père ne la reverra de sa vie. Nous sommes nombreux, trop pour qu’ils puissent nous échapper.

Nous les traquerons.
Nous les trouverons.
Et les tuerai. Tous autant qu’ils sont.

Citation:
Thibault, blaireau parmi les blaireaux,

Je vais reprendre point par point le torchon que vous m’avez envoyé. Soit dit entre nous, il serait préférable que vous n’usiez plus des parchemins pour balancer pareilles conneries, pensez à toutes ces bêtes qu’on tue pour leur peau servant à la fabrication de parchemins. Un peu de clémence pour ceux de votre espèce que diable !

Je vous remercie de l’attention toute particulière que vous me portez et je ne peux que vous rendre la pareille.

Vous dites accorder tout votre temps à votre foyer. Or, vous semblez passer vos journées à espionner le moindre de mes faits et gestes ainsi que ceux de mon entourage. Votre vie doit être bien fade pour que vous passiez votre temps à décortiquer celle des autres. Ne vous en faites, j’abrègerai bientôt votre ennui. Mais avant, je me vois obligé, et ce afin que votre stupidité n’atteigne pas des sommets records, de rectifier certaines de vos allégations.

Selon vous ma femme s’afficherait à la Cour des Miracles en charmante compagnie… La seule compagnie qu’elle a lorsqu’elle se rend dans ce lieu est son chien et si pour vous les chiens sont de charmante compagnie, laissez-moi m'inquiéter de vos penchants. Sur les chemins j’ai repéré un troupeau de vaches, je pourrai peut-être vous en apporter une quand je viendrai vous tuer. Une dernière petite mort avant la vraie, n’est-ce pas une preuve de ma bonté ? Et puis cela ne vous changerait pas beaucoup de votre épouse niveau corpulence.

Laissez-moi aussi m’inquiéter de la façon dont vous exécutez « la chose » pour que vous ne voyiez cela que comme une « besogne ». Et je ne fais que vous citer. Pour ma part, je ne besogne pas mon épouse, je lui fais l’amour et je ne vois pas ça comme un devoir mais comme un plaisir. N’avez-vous donc jamais connu la jouissance ? Pauvre de vous. Savez-vous au moins comment on fait les enfants ? Ils ne naissent ni dans les choux ni dans les roses contrairement à ce que certains disent. Oh et, ce que je fais de ma queue ne regarde que moi. En revanche, on sait tous ce que vous faites de la vôtre : rien ou alors vous le faites si mal qu’au lieu de voir dans les étreintes charnelles un plaisir, vous y voyez un devoir. C’est triste, vraiment.

Vous jugez que ma mort ne serait une perte pour personne. Heureusement que vous n’avez pas opté pour une carrière juridique car qui Lexi a-t-elle décidé de rejoindre sitôt sa mère morte ? Et, tandis que vous, vous m’envoyez des mercenaires que vous êtes forcés de payer pour les convaincre de se rallier à votre cause, moi je n’ai que quelques lettres à envoyer pour que mes amis me viennent en aide. Suis-je bête, vous n’avez pas d’amis, vous ne pouvez donc pas savoir ce que c’est. Les miens savent que ma fille est ce que j’ai de plus précieux au monde, ils ne reculeront donc devant rien pour la protéger. Nous ne reculerons devant rien. Encore moins devant une troupe de mercenaires amateurs récoltés dans la pampa d’une baronnie qui n’a de baronnie que le nom. Eh oui, Borgne, un amas de pierres surplombant quelques champs ne fait pas de vous quelqu’un de puissant. Vous n’êtes, à la limite, qu’un pauvre petit noble de campagne. Ma fille mérite bien mieux que ça. Alors que vous vous lui offrez seulement un petit lopin de terre, je lui offre le monde.

Je vous laisse à votre médiocrité,

Supérieurement,

Niallan Ozéra.

P.S : Un petit conseil : rappelez vos chiens avant qu’ils ne soient abattus.

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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Orphelya_valbony
P’tain, j’ai oublié qu’en étant maman, on ne pouvait pas prendre de vacances… Ouais, j’ai raté moult épisodes, mais maintenant je reprends du service… Et là, une facheuse nouvelle a tendance à l’agacer…
Citation:

A vous, l’espèce de…. Non, je ne vais pas me fâcher dans l’immédiat,

J’ai eu ouïe qu’on recherchait MA fille ? et qu’on voulait la mort de SON père ? Sachez, mon cher Messire, et par courtoisie, qu’il faut passer par ma personne avant d’approcher ma fille ?Suis-je assez claire ou dois-je développer ?

Ah… Et n’essayez pas de me foutre un de vos contrats sur ma tête, vous risquerez d’être déçu. Jamais vous approcherez ma fille, et certainement pas de mon vivant. Une menace ? Peut être bien. Une précaution à prendre ? Oubliez ma fille !
Merde, j’ai oublié de me présenter. Je suis Orphelya Valbony, mère de Lexiane.

Sur ce, je ne vais pas user ma plume à blablater sur ce sujet. Vous n’emporterez pas ma fille.

Phélya.

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Ennia
Comme moi on me dit jamais rien à moi...

On verra plus tard!

Je connais bien la chanson!!!

Bah j'attends à la porte de Montpensier... On sait jamais du coup si papa pouvait arriver, Lena ou Tonton Vec...

Parait que je dois pas me montrer et me cacher. Faut pas me demander pourquoi, à moi, on me dit jamais rien...

Alors moi, j veux bien plein de choses comme attendre sans faire de bêtises...
Un MIRACLE!! et j'y arrive!!! et ouais j'y arrive!

Mais me cacher alors lààààààààààà... je l'ai déjà fait une fois mais alors un seul jour... pas deux!!!

J'ai déjà bouclé mon sac, j'ai rangé tout mes trucs comme je fais d'habitude, tout en vrac dans mon sac... Et j'attends papa!!!
--La_mano


De La_Mano à Montpensier

Philibert Duchêne ramènera la fille sur les terres.
Je suis à Montpensier, j'ai vu la dénommée Lexiane et en effet elle y est seule. Je la tiens à l'oeil et la prendrais avec moi si l'occasion se présente.
Je suis de retour prochainement à moins que vous n'ayez une autre tâche à me faire exécuter.


La_mano
--Thibaut_de_kerouec
Une missive... Non trois!

Une de son bouffon préféré, une de son homme et une d'une écriture féminine inconnue...


Il commence par celle de La_mano.

Fort bien que tout ça! Non La_mano ne doit pas rentrer...




De nous Thibault_de_Kerouec

Tu ne rentres pas. Ramènes moi les bijoux de famille de ce Niallan Ozera pour cinq mille écus. Il va de soi que je le veux mort également.
J'attends de tes nouvelles et de l'avancée de la chose.

Thibault de Kerouec Dict le Borgne


Puis celle de la femme ou ce qui semblerait en être une...

De quoi? Une mère maintenant?!? Ecriture fine agréable dommage qu'elle ne soit pas"dressée"... On peut peut être encore quelques choses pour elle et pourquoi séparer la gamine de sa "mère" hein?


Réponse:



Très chère Dame,

Je constate avec un plaisir non dissimulé que l'enfant semble avoir retrouvé douceur et réconfort auprès d'une présence féminine. N'oubliez pas ceci dit qu'elle a eu une mère, ma fille défunte.
Je vous invite donc à venir partager notre quotidien... Celui d'une enfant en manque d'amour maternel et de son grand père inconsolable de la perte de son enfant. Au lu de vos compétences, nous devrions tous trouver un équilibre et ne voyez aucune menace dans mes écrits... Je ne me permettrais pas!
Le grand père de "votre" fille est un homme seul bien seul... qui apprécierait de partager sa couche avec une femme telle que vous

Je vous attends donc en mes terres avec l'enfant, où le meilleur accueil vous sera réservé.

Thibault_de_Kerouec Dict le Borgne


Reste la dernière missive!

Réponse




Très Cher Niallan,

Ha que vous me manquerez!!! merci pour votre proposition ... Amenez plutôt votre épouse avec vous. Il serait dommage de laisser sur la route une aussi jolie veuve... Il est vrai qu'elle a la réputation d'avoir une des plus jolie cuisse du royaume.
Je saurais comment l'occuper lorsque vous ne serez plus... l'argent aidant , on passe très vite pour un homme des plus agréable et des plus compétents.

Bref, il est temps de faire simple, je dois me déplacer quelques temps. La bâtarde de ma fille sera prochainement ici, quant à vous... Votre misérable carcasse commence à me coûter mais il me sera agréable de pouvoir admirer vos couilles à ma guise et j'ai décidé de mes les offrir.

Thibault_de_Kerouec dict le Borgne
--La_mano


Montpensier le 20.02.1462


La fille est en route. Duchesne s'est fait repérer. Le père s'est mis en traque et rameute la populasse.
Je suis de retour sous peu avec votre commande.

La Mano
Ennia
Comment en finir de sa belle liberté enfermée dans une roulotte qui avance je ne sais où...
Un endroit qui pue le poisson pourri, l'urine, la sueur...
C'est minuscule et je suis comme dans une cage.

On m'avait un peu prévenue, pas beaucoup, mais un peu d'être méfiante... moi la seule chose que je voulais c'était de voir mon père arriver...
Je l'ai pas vu et encore pire, ma soeur est quasi mourante et moi enfermée dans cette prison roulante. j'ai dû me rendre, il allait la tuer, elle et ma cousine...
Moi même j'ai un oeil fermé et noir, le nez cassé, le visage bleu, une belle entaille au ventre qui fait ce qu'elle veut, j'ai dû avoir une entaille à la tête aussi, puisque mes cheveux sont collés de sang... m'en fout que ça s'infecte, ce qui ne devra pas manquer dans cet environnement malsain.
La seule chose que je veux savoir c'est comment elle va, chaque tour de roues m'éloignant un peu plus de ceux que j'aime... j'ai même pas mes affaires, mon sac avec tout ce que j'ai de précieux, chaque objet qui me rappelle un a un les gens qui comptent pour moi.

Je ne mangerais plus, je ne boirais plus et je vais lui pourrir son voyage.

Je regarde en soupirant par le trou de lumière... me disant que ma famille voit le même ciel que moi en cet instant... et que je ferais tout pour qu'ils me trouvent... Je sais que papa ne me lâchera pas et est surement en train de remuer ciel et terre pour me retrouver... Pourvu qu'il fasse vite, je ne sais pas si je vais tenir bien longtemps.
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