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[RP] Vers une mort certaine – Chapitre Deux

--Louis_emmanuel
Le brun se trainait, comme souvent. Toujours prêt à quelconque arnaque, meurtre, brigandage ou méfait, il avait rencontré le bougre trainant la blonde quelques jours plus tôt. Ce jour là, il était en taverne, et Dugland, ou Duchêne, enfin, peu importe, s'y trouvait aussi. Au début, ils buvaient, simplement sous l'apparence de deux pauvres hommes aux marges de la société. Puis, les effets de la boisson s'étaient fait sentir, et l'un comme l'autre, s'étaient retrouvés ivres. Duchêne avait parlé, beaucoup trop parlé, et si ça n'avait pas été le brave Louis en face, il aurait été dans de beaux draps.

Le bouffon lui avait confié qu'il allait enlever une gosse, une blonde. Il lui avait dit que ça allait s'ébruiter, et que la course serait dangereuse. Alors, le brun, en bon samaritain, bien évidemment, lui avait demandé si il avait besoin d'aide. C'est sur leur dernière chope qu'ils partagèrent que Dug'nous, mais nan, Duchêne, lui avait dit qu'il venait si il voulait, mais qu'il ne recevrait pas d'écus, et que seul Philibert approcherait la mioche.

Louis avait donc suivi la roulotte de ce type qui, par ailleurs, avait un goût très étrange en matière vestimentaire, mais c'était une autre histoire. Il était même allé à Montpensier, il avait vu l'enlèvement, et c'est là que léger sourire aux lèvres, il s'était rendu compte que la rousse, celle qu'il avait voulu égorger et abuser, était de la partie. Elle avait grandi, et puis, elle était même devenue belle. Enfin bon, le brun ne voulait pas s'éloigner du sujet, alors, il regarda Philibert Dug..chêne enlever, et se faire blesser, mais Louis, ne devait pas se faire repérer.

Et puis, ils étaient partis sur les routes. Bien sur, qui c'est qui avait prévu tout, c'est Louis! Pommades, pansements tout ça.. Pas pour la mioche hein, pour le complice, il devait pas crever tout de suite! Du coup, Louis devait s'en occuper, comme plus tard sûrement il devrait en finir avec la rouquine. S'adressant à Duchêne :


Hé, ramène-toi, qu'au moins j'puisse ralentir la mort imminente, avant d'partir quoi!


Louis regarda Duchêne. C'est qu'il était mal en point l'autre zouave. En plus il a allait chopper une maladie! Bah, si il mourrait, peu importe, mais bon, histoire qu'il aille au bout d'sa quête, et pis, qu'les autres les rattrape! Ils allaient pouvoir s'amuser!
Fleur_des_pois
Miche en main, Fleur le regardait s'éloigner. Parce qu'il s'imaginait qu'elle resterait plantée là sans rien faire ? Mais il rêvait éveillé, le blondin. Sifflant ses chiens, la Fée lui suivit sans plus attendre, quelques pas derrière lui. Trois bouchées de pain et elle n'eut plus faim. Fourrant la miche dans sa besace pleine à craquer, le Lutin ne perdait pas de vue son mari.
Elle était Corleone. Il devait l'avoir oublié. Elle empoisonnait son prochain, avec ou sans plante. Ses aïeux, qu'elle aimait tant invoquer, étaient nés une dague à la main. Elle n'avait pas dérogé à la règle. Lame dans la main droite, fiole dans la gauche. C'était ainsi qu'elle était. Même si le poignard se substituait souvent à la poêle en fonte. Qu'importait, elle était fille de mercenaires, cousines des deux plus illustres brigandes de leur temps, et nièce - ou quelque chose comme ça - de la grande Rodrielle. Il s'imaginait qu'elle resterait assise dans la charrette ? Un tricot à la main pendant qu'il y était ?


Bougre d'âne, marmonna-t-elle.

Gaia décida de se mettre à sa hauteur. L'air de rien, sifflotant quelques notes sans suite. Sa besace lui battait la hanche au rythme de ses pas. SA poêle pesait son poids, suspendue à la lanière du sac de cuir. Elle lui jeta un regard moitié provoquant, moitié incompréhensif. « Bah quoi ? » semblait-elle dire, un énervant petit sourire étira la commissure de ses lèvres. Elle serait là, toujours à ses côtés. Aujourd'hui, demain, et chacun des autres jours.

Clermont n'avait pas apporté, pour l'heure, plus d'informations qu'ils n'en avaient eu la veille. Depuis quand n'avait-elle pas dormi ? Dormir ? Cette activité que l'on pratiquait quand la Lune illuminait le ciel noir ? Le visage de l'Ortie n'avait rien perdu de sa beauté, mais s'agrémentait aujourd'hui de cernes bleutées, sous son regard brun. Mais Gaia ne se plaignait pas. Ne se plaindra pas. Jamais. Et si l'enlèvement de Lexiane lui serrait le cœur, et qu'elle craignait pour la vie de la fillette et de Niallan, elle ne montrait rien. Impassible. Sa bouche ourlée ne tremblait pas de larmes, ses mains ne tremblaient pas. Si elle flanchait, sur qui Niallan pourrait se reposer ?
Un cheval. Il leur fallait un cheval. Ainsi, ils prendraient de l'avance, et ne seraient plus contraint de dormir en pleine cambrousse. Ses moyens ne lui permettaient cependant pas un tel achat. Son or reposait tranquillement dans sa chambre, à Paris, caché derrière deux briques non scellées. Qu'importait. Elle payerait, d'une façon ou d'une autre.
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