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[RP] Castre-moi si tu peux !*

Niallan


En sortant elle m’a demandé si j’avais une heure à lui accorder. J’ai dit oui. Et on a fait l’amour. C’était fort, c’était bon. Elle a peur que je ne la désire plus mais moi, plus je la vois et plus j’ai envie d’elle. Et puis savoir qu’elle porte Mini-Nous, notre miracle, je sais pas… Ça me rend fier, ça me rend fort. Et ça décuple mon désir. C’est la première femme que j’aime autant, la première pour laquelle je renonce aux autres. Et c’est aussi la première qui achète des chevaux avec des plantes ! A ce propos, c’est sur l’un d’eux que je suis juché. On gagnera du temps grâce à eux, on la retrouvera. Sourire féroce aux lèvres, je force mon canasson à aller plus vite pour que nous passions les portes de Murat à l’aube.
Le problème c’est qu’en plus d’avoir le fessier et les cuisses endoloris, j’ai une furieuse envie de pisser. Décochant un sourire à mon épouse, je désigne un arbre au pif.

Je reviens, faut que j’aille laisser Mère Nature s’exprimer.

Quelle belle façon de la prévenir, vraiment. Je fais arrêter Choual (visez un peu le prénom !) et l’entraine vers l’arbre désigné. Je détache la ceinture de mes braies, fais glisser celles-ci et commence ma petite affaire. Quel doux bruit que celui de mon urine s’écrasant sur l’arbre. Y’a juste un truc qui cloche dans ce bruit. J’ai jamais eu d’aptitude particulière pour entendre d’hypothétiques mercenaires mais je me doute bien que les renards n’éternuent pas. Aussi, c’est avec l’air le plus pépère du monde que je me rhabille, remettant mes bijoux de famille au chaud. Tiens, ça me fait penser. Mon service trois pièces a été mis à prix. Ravalant difficilement ma salive, j’avance à reculons. Et c’est à ce moment-là que les buissons se déchirent pour laisser apparaître un individu visiblement bien décidé à toucher la prime promise par l’autre vieux tromblon. Eh merde.
Qu’est-ce que j’ai pour me battre ? Ah, oui, mes poings. Formidable. J’inspire un grand coup et tente de me placer en position défensive, poings légèrement relevés. Et puis je gueule. Fort.

Fleur, va-t’en !

Hors de questions qu’il s’approche de ma femme et de l’enfant qu’elle porte. Et cette fois il est complètement exclu que je me fasse trouer la peau. Tout comme il est exclu que certaines parties de mon anatomie me soient arrachées : j’ai encore tellement de nuits pour faire l’amour à ma femme, tellement de petits frères et sœurs à faire à Lexi. J’affiche l’air déterminé du gars sûr de lui et, vu que l’autre ne fait toujours pas mine d’attaquer je sors :

Et bah quoi ? T’as été impressionné par la taille ? Je te comprends. Si je décidais de te la poser sur la tête, ça couperait ta croissance et vu que tu as la taille d’un chiard, j’ose espérer que tu n’as pas fini de grandir.

J’esquisse un sourire mauvais.

Mais rassures-toi, ça reste dans mes braies.

Parce que je suis Niallan et que Niallan ça veut dire Champion. Les champions ne perdent pas alors je peux t’assurer que tu vas morfler. Et que je vais te tuer, aussi.


*Titre très librement inspiré du film Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg.

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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
--La_mano
Derrière un arbre, bien dissimulé, La_mano attendait son heure.

Et maintenant c'était l'heure.

Il sortit nonchalamment de sa planque. La_mano n'aime pas se presser. La précipitation c'est de l'amateurisme, ça nuit... Le boulot sera mal fait, ça va saigner, gueuler... Tout ce que l'autre Duchêne a fait. C'est pas son style à lui...


On t' f''ra ça en douceur mec. Pleure pas!

Putain il lui fallait éternuer...

Mais quel con je fais!

Plus le choix, faut que je sorte et que je fasse ça vite.

En deux enjambées il est là face à lui... Et le blond est entièrement désarmé. Il retire sa capuche. Le style La_mano, il aime que sa victime voit à qui elle doit son dernier souffle.
De sa main valide en un temps record, il sort son poignard.
Allez va pour un truc au corps à corps , on va faire vite. il a autre chose à faire.

ET merde il y aura un témoin... Ca non plus il l'avait pas prévu...
Veuve ou deuxième victime?

Vraiment tout ça s'annonce très mal... Le v'la suivant les traces de Duchêne, l'autre crevard lui porte la poisse!

Et le blond qui entame la causette, maintenant...


La ferme toi! dis le manchot un rictus aux lèvres...
Après toi je m'occupe de ta veuve, t'inquiète elle sera au chaud et elle va connaitre un homme un vrai... je pense que ça va la changer.
Laisse toi faire va, si tu gueules ça va saloper le boulot, et ça va devenir plus ... douloureux! J'ai un boulot à faire, j'ai jamais rien loupé, pas aujourd'hui et pas avec toi que ça va commencer!


En un bond il était sur le blond, la lame sous sa gorge.
Niallan
Ça va secouer !

Quoi, je t’ai vexé ?

C’est la première chose que je trouve à dire quand il m’ordonne de la fermer et c’est d’ailleurs très étrange vu que le type a dégainé son poignard. Provocant jusqu’au bout, hein, Niallan ? Je souris, je pourrai avoir une jambe entière dans la tombe que je continuerai à me la jouer petit con insolent. Moi, mourir fièrement une arme à la main, c’est pas mon délire. Mais mourir en faisant ce que j’ai toujours fait, ouais, là ça me va. Sauf que ce n’est pas aujourd’hui que je ferai la bise à la Faucheuse. J’ai décidé que je vivrai alors je vivrai, je fais toujours ce que je veux.

J’aime pas…

Je commence ma phrase mais l’autre ostrogoth décide de passer à l’attaque à ce moment-là. En le voyant foncer, je prends conscience de deux choses. La première : je n’ai aucune chance de m’en sortir en essayant de reproduire les techniques de combat utilisées par les pilleurs/brigands/mercenaires/curés (rayez la mention inutile). La seconde : il est extrêmement laid. Bon, j’avoue que ma deuxième prise de conscience ne m’aidera pas beaucoup pour la suite des opérations mais il est toujours intéressant de remarquer ce genre de détails. Si ça se trouve, il est devenu comme ça parce qu’il était frustré. Je lui soumettrai ma théorie. Plus tard. Pour le moment faut que je l’empêche de m’égorger.

…qu’on parle…

Et poursuivre ma phrase, tant qu’on y est. Mes méninges tournent à plein régime et l’idée qu’elles finissent par trouver est aussitôt mise en application. Pince-tétons ! Sans hésitation je faufile mes paluches sous sa cape et pince ses tétons à travers le tissu. Technique de combat révolutionnaire moi je vous le dis !

…comme ça…

On poursuit, on poursuit. Sans attendre et ignorant le filet de sang qui s’écoule de ma gorge (il a appuyé, ce con !) je lui balance mon poing en pleine tronche. Et je termine ma phrase sur un cri du cœur :

…de MA femme !
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Fleur_des_pois
Vous voulez la jouer soft, je suis pas contrariant. Vous voulez la jouer hard... on va la jouer hard.

La maitrise du cheval restait encore un mystère pour la Fée. La jument avançait, elle restait dessus. Victoire personnelle non négligeable. Tirer sur les rênes pour la faire s'arrêter pendant que son mari goûtait aux joies de la Nature. Mission réussie. Profond soupire faussement agacé ? Fait aussi. Ne pas lâcher le licol de son âne ? Elle tenait la corde dans la main. Tout allait décidément bien. Elle avait juste le plus horrible mal de cuisses de sa vie et son derrière avait été oublié quelque part, sans doute sur un fauteuil moelleux.

Grouille mon vieux, j'ai mal au c...

Elle fut interrompue par le hurlement de son mari. Partir ? Mais pourquoi faire ? Fleur ouvrait la bouche pour répliquer que non, elle n'irait nulle part, sauf que la jument en décida autrement. Poussant un hennissement terrifié, l'animal bondit en avant. Gaia avait beau tirer sur le harnais, rien n'y faisait. Le cheval avait, semblait-il, décidé de rejoindre Murat de son propre chef. L'Ortie poussa un hurlement terrifié. Une branche la fouetta, imprimant sur sa joue droite une estafilade sanglante. Le petit âne se mit à braire, apeuré. Les chiens aboyèrent et suivirent le mouvement, tandis que l'oie dans la charrette cancanait à tout va. Un capharnaüm auquel se mêla la voix de Fleur.

Niallaaaan ! Nailaaaaaaaaan ! brailla-t-elle en tentant de faire ralentir sa monture.

A moitié tournée sur sa selle, des larmes pleins les yeux qui n'avaient rien à voir avec la douleur qui courait sur sa joue, elle ne pouvait que constater, impuissante, qu'un homme se jetait sur son mari. Elle hurlait, et hurlait encore, le prénom du blond, jusqu'à s'en casser la voix. Jusqu'à ne plus rien crier de précis. Jusqu'à ne plus pouvoir respirer à travers les torrents de larmes qui dévalaient son visage.
Et tandis que l'eau salée de ses pleurs se mêlaient au carmin de son sang, le Lutin fourra son nez dans la crinière de sa jument qui courait toujours, l'éloignant à chaque foulée de Niallan. Et par conséquent, de sa raison d'être.





Citation de (l'excellentissime) 5ème Elément, de Luc Besson
--La_mano
De mieux en mieux! L'hystérique qui s'en mêle et vla que ça hurle maintenant!

Et vla que le blond veut se la jouer mode bagarre de taverne.


T'es dans la merde là

Pendant qu'un poing rageur s'abat dans sa face.
Déstabilisé dans tout les sens du terme, La_mano recule pendant que le poignard lui échappe de son unique main.

Lui reste le bon vieux coup du coup de genoux dans les bijoux de famille. Après tout, le baron n'a pas précisé la couleur.
Espérant que ça lui laissera le temps de reprendre la lame et de pouvoir égorger vite fait ce ptit con et qu'on n'en parle plus. Ca devenait long trop long tout ça...
Niallan
Gnon collé, poignard tombé, ça s’annonçait bien. Sauf qu’entendre sa femme hurler et la ménagerie s’affoler, ça aide pas franchement à la concentration. Je suis pas habitué à me battre, je n’ai donc pas le réflexe d’ignorer les bruits alentours et de fixer toute mon attention sur mon adversaire. Je tourne la tête une seconde, juste une. Et c’est suffisant pour que je me prenne un vicieux coup de genou en plein service trois pièces.

Fils de…

Oh mais attendez, j’ai une idée. Encore une farfelue mais tant pis, je me bats pas pour la gloire mais pour rester en vie. Je me laisse donc glisser au sol, mimant une atroce douleur (même que je me force à beugler et tout le tintouin) pour finalement choper le poignard. Haha, je t’ai niqué ! Je ne perds pas mon temps à essayer de me relever et décide de mettre en scène une crucifixion moderne. Le pied droit est planté et me voilà debout. Le front emperlé de sueur, le col de la chemise rouge de sang mais toujours le même sourire de petit con insolent.

Je me suis toujours demandé ce qu’avait pu ressentir le Très-Bas quand il s’est retrouvé sur sa croix… Alors, ça fait quoi ?

Nouveau coup de poing avant qu’il ne puisse répondre.
En pleine tronche, +200points.
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
--La_mano
La _mano se sent vaciller sous le coup de poing et se retrouve au sol.

Le blond a le poignard.

Fini. Game Over, il le sait bien.


Putain de Duchêne tu m'as porté la poisse! on se retrouve en enfer toi et moi.

Allez la blondasse fais toi plaisir maintenant!
Niallan
[Le moment est venu*]

C’est moi la blondasse ?! Sourcils froncés, je m’apprête à répliquer. Et puis je me souviens. De toutes ces histoires qu’on a pu me raconter. Bizarrement, à chaque fois que celui qui avait le dessus prenait le temps de sortir quelques répliques, il finissait par perdre et se faire buter. Alors je ferme ma gueule, je ramasse le poignard. Et je le plante. Plusieurs fois. Pour être sûr.
J’ai jamais fait ça avant, j’ai jamais tué personne. Les seules fois où je me suis servi d’un couteau c’était pour découper de la viande. Et pas de la viande humaine. Mais aujourd’hui j’ai une famille, des gens qui comptent pour moi. Je ne suis plus seul et je ne veux plus jamais l’être. Alors je tuerai quiconque s’approchera des miens. Ce que je viens de faire, je le referai autant de fois qu’il le faudra. Même si je dois avoir des remords et des ennemis, même si je dois finir pendu.

Le couteau est planté une première fois entre les côtes puis au milieu du ventre. Et en plein cœur. Il s’effondre et je m’écarte, regardant le poignard comme si c’était la première fois que je le voyais. Je pourrai le garder en trophée sauf que ça ne m’intéresse pas. Je ne m’intéresse pas non plus au cadavre et laisse tomber la lame tâchée de sang non loin. J’ai plus rien à foutre ici. Celui qui retient ma gamine est encore en vie et je compte bien y remédier.

Je mets le cap sur Murat avec une chemise souillée par mon sang et celui de l’autre type, un sourire féroce fixé sur les lèvres.

J’arrive Lexi, j’arrive…

Eh ouais, j’arrive. Et ça va saigner.
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