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[RP] Une histoire de vengeance, de thune et de cu..lotte ...

Ayla.
La brune avait enfourché sa monture, grimpé la fillette sur la selle devant elle et avait mis les voiles directions Mimizan.
Sawyer, auraient pu disposer des panneaux pour lui indiquer le chemin qu’il avait pris ça n’aurait pas été plus simple. Il avait laissé tellement de traces, d’indices que même un piètre traqueur l’aurait repéré à des lieux.
La brune ne s’était donc pas pressée à le retrouver dès le moment qu’elle avait appris son escapade, car plus de temps il passait en se croyant libre, et plus élevée serait la note à payer à la fin.

Elle se serait bien passée de sa fille dans cette virée, mais elle n’avait pas eu le choix, car quand on élève seule une enfant, la confier devient difficile, de plus elle était déterminée à lui apprendre la vie, dans quelques mois elle aurait trois ans, il était tant qu’elle soit exposée à la violence du monde qu’elle foulerait d’elle-même quelques années plus tard, alors que sa mère ne serait plus là pour la veiller.
Un choix d'éducation rude, mais nécessaire selon la brune si on voulait survivre, et elle voulait que son enfant vive, comme toute mère qui se respecte.

La quinzaine de lieux qui la séparent de Mimizan sont avalés rapidement, et c’est alors que la fin de matinée touche à sa fin qu’elle pose pied à terre.
La première chose qu’elle fait, sourire au ciel si bleu, avant de prendre le chemin du bord de l’eau, elle n’est pas pressée, vraiment et puis à quoi bon se dépêcher alors qu’elle sait, qui, ne se croyant pas en danger il ne bougera pas d’ici ?
De plus, pour que le trajet paraisse moins long à l’enfant et plus ludique, elle lui avait promis de l’emmener voir la mer une fois arrivée, c’est chose dite chose faite, et c’est main dans la main que la mère et la fille s’en vont gouter à la douceur de l’eau chauffée par le soleil d’été.

Après quelques heures de détente pour oublier leur longue chevauchée, la sauvageonne se décide enfin à prendre le chemin de l’auberge délabrée qu’elle le savait, abritait son prisonnier.
Elle savait aussi ce qu’il faisait.
Elle savait pourquoi il le faisait.
Pourtant, même alors qu’elle savait tout cela, elle n’avait rien fait pour alléger le supplice de sa victime, car celle-ci, loin d’être à plaindre avait contribué à essayer de la détruire par le passé, et si elle ne permettrait pas qu’on la tue par respect pour la mémoire de son cousin, elle n’avait rien contre lui faire payer ses méfaits.

Sa fille est laissée devant à côté du cheval, la porte de l’auberge est poussée, les escaliers sont grimpés sans rapidité aucune, martelant chacun de ses pas sur chacune des marches, visage inexpressif alors qu’elle pivote pour entrer dans la chambre.
Elle promène un regard acéré sur ce le taudis qui devait lui servir de piaule, marquant un temps d’arrêt lorsqu’ils se posent sur l’homme blond qui enlace Aphrodite. Elle le connait que trop bien, pourtant bien vite elle dissipe le doute qui s’est installé sur son visage pour porter son attention sur Sawyer écroulé à terre.

Un coup de pied est envoyé dans son épaule, voyant la réaction faiblarde de son captif, c’est avec une cruche d’eau qu’elle le tire de sa douloureuse léthargie. Pas un mot n’a passé la barrière des lèvres Écossaises avant maintenant, le ton se faisant pour le moins cassant.

Debout.


Elle le regarde s’exécuter péniblement, lui attache une longue corde à ses poignets joints avant de se retourner aux petits pas qu’elle connait que trop bien.

Maman j’avais peur toute seuille.
*

La corde est posée sur les épaules de son prisonnier un « suis-moi » est craché, avant de se diriger vers la blondinette pour la prendre dans ses bras et murmurer des paroles rassurantes à l’enfant qui a eu peur.
Puis le chemin inverse à celui pris quelques minutes plutôt est emprunté, la petite est installée sur le cheval bientôt imitée de sa génitrice, celle-ci tenant en main la corde attachant le captif, coup de talon dans les flancs de la monture et l’animal de s’élancer au trot, trainant derrière lui l’homme déjà éprouvé par les coups donnés par Niallan.
La punition infligée par la brune n’est pas dure, elle est juste pour un homme qui non content d’avoir tenté de s’échapper a violé puis torturé une femme.
C’est tracassée d’avoir revue une vieille connaissance qu’elle s’en retourne.


* Paroles prononcés par sa fille.

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Sawyer..
J’l’avais pas vue v’nir celle là. Pis celle qu’on suivit non plus d’ailleurs. J’ai rien vue v’nir.
Et j’me suis fait décalqué la tronche en beauté. Ouai parce que j’pensais avoir été du genre super discret y tout y tout sauf qu’en fait bah apparemment pas. J’crois que j’connaissais pas l’blond qui m’a frappé et j’crois qu’j’veux pas l’connaitre vue l’charmant accueil qu’il m’a réservé.
Parce qu’normal’ment entre homme c’est poignée d’main virile, mais la direct le mec y m’fait rencontrer son poings.
Et autant dire qu’ça m’a fait mal. Un mal de chien !
J’ai eu l’impression qu’on m’arrachait la gueule. Pis il a continué le bougre en plus. J’aurai p’être du m’renseigner sur l’mac du moment d’la blonde.

Sur l’moment j’crois qu’j’vais crever. Et j’commence à avoir peur. Est-ce que ça va être ça ma vie ? Est-ce que ma vie elle va s’résumer juste à une existence de paumé qu’a tout raté ?
Bah ouai.
Parce que d’puis ma naissance j’ai rien fait d’bien.
Pas d’femme, pas d’enfants, pas d’baraques et pas d’attaches pas même été aimé une seule fois. Personne m’a jamais aimé. Parce que j’ai jamais su m’y prendre. Et qu’j’crois qu’ça sert à rien qu’j’pense à ça maintenant parce que j’vais crever.

Pis l’blond hargneux y s’est calmé et y m’a lâché la grappe.
Mais sur l’coup j’crois juste que j’suis arrivé entre l’paradis et l’enfer parce qu’en fait il savait pas ou m’caser Aristote, il a trop pitié.
Et j’ai eu mal très mal. Alors j’me suis dit que finalement il avait dû pencher pour l’enfer. Mais j’en entendu des pas. Des pas qu’j’connaissais trop bien alors j’ai cru être au paradis avec Elle.
Pis j’ai eu froid, mais rien à voir avec la mort à moins qu’là haut il nous fasse prendre des douches forcés mais j’ai beau être c*n j’y crois pas trop. Du coup j’ai ouvert grand mes yeux et j’l’ai vue.

Ayla.

Ça m’a rassuré parce que j’savais qu’j’étais tiré d’affaire.
J’me suis mis d’bout dès qu’elle l’a d’mandé. J’voulais pas encore plus la déc’voir.
Puis y a sa gamine qui s’est ram’né et j’ai trouvé bizarre qu’elle soit si pressée d’partir et qu’elle empoigne l’enfant comme ça.

J’l’ai suivi non sans lancer un regard triomphant au blond, un regard de connard qu’en dit long sur l’personnage.
J’avais gagné ou du moins en partie. Par contre autant dire qu’le r’tour trainé par l’cheval j’ai beaucoup moins apprécié parce que j’s’avais qu’j’allais avoir mal et ça a pas loupé dès les premières lieux j’étais en sang. J’savais aussi qu’ça servirait à rien qu’là supplie, elle était en colère et je la subissait.

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Niallan
[Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas
De ta première ride, de nos mauvais choix,
De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes,
Des types qui votent les lois là bas au gouvernement,
De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie,
Du temps qui avance, de la mélancolie,
La chaleur des baisers et cette pluie qui coule,
Et de l'amour blessé et de tout ce qu'on nous roule,
Alors souris. *]


Un sourire d'elle. Je sais que c'est beaucoup demander dans de telles circonstances mais c'est ce qui me permettrait de tenir. Vide ? Il était mort alors ? Cet enfant, le notre. Notre bébé. J'ai toujours voulu un enfant d'elle et pourtant j'aime Ali. Les gens ne comprennent pas les liens qui m'unissent à la blonde. De nombreuses fois, on m'a posé cette question : « si vous vous aimez autant pourquoi vous ne vous mariez pas ? ». Il y a tellement de raisons que je ne sais quelle réponse donner. Le mariage ce sont des chaînes et ni elle ni moi ne pouvons vivre enchaînés l'un à l'autre, nous nous aimons parce que nous sommes libres. Libres d'en aimer d'autres, libres de partir et de revenir. Et pourtant, ça ne nous empêche pas d'appartenir à l'autre d'une certaine façon, la première lettre de mon prénom entrelacée à l'encre noire avec la sienne à l'emplacement du cœur. Nous avons littéralement l'autre dans la peau. C'est d'ailleurs un sujet houleux avec ma rousse. En effet, la vision du tatouage l'avait … secouée. Faut dire que Fleur aussi avait apposé sa marque sous la forme d'un tatouage représentant une ortie. Fin de la parenthèse. Elle est donc là, dans mes bras, à m'annoncer que notre enfant est mort et à me demander de ne pas partir. J'esquisse un faible sourire et la serre un peu plus fort contre moi.

Aphro, j'ai beau me comporter parfois comme le pire des enfoirés, jamais je ne t'abandonnerai. Alors ferme les yeux mais seulement si c'est pour les rouvrir, je resterai. Je te le jure.

Et elle a fermé les yeux.
Désormais dans cette piaule il reste juste la raclure qui a l'air de bien morfler. Tant mieux. Je m'apprête à l'invectiver mais, oh surprise ! Qui est-ce qui vient d'entrer dans la chambre ? Ayla. Il y a environ quatre ans, il y avait eu une brève romance entre nous et puis plus rien. La revoir aujourd'hui n'est pas pour me déplaire même si je ne pige pas trop ce qu'elle fiche ici et autant vous dire que quand je le comprends, j'ouvre de grands yeux choqués. Le violeur de ma blonde est le joujou de mon ancienne amante ? Ahwoué. Quand même. Dardant sur l’Écossaise un regard peu jovial, je tente de lui faire passer un petit message.

Ayla, j'imagine que tu sais ce que ton clébard a fait alors je compte sur toi pour...

Non, ce n'est pas le regard noir de la brune qui m'a fait fermer ma gueule mais bien l'arrivée d'une petite blonde. Une blonde aux yeux bleus. Comme ma sœur. Elle a l'air d'avoir quoi, trois ans ? Je lui adresse un sourire qui se veut rassurant et c'est là que je la vois. Sur le haut de son bras. Une tâche de naissance en forme de croissant de lune brune. Comme moi, comme ma fille.
Je ne vois pas le malade se relever, pas plus que je ne vois son victorieux sourire de connard. Tout ce que je vois, moi, c'est cette tâche qui pourrait vouloir dire bien des choses à commencer par une nouvelle paternité. Peut-être même que ça pourrait expliquer le départ d'Ayla et son absence de réponse à mes lettres. Et puis je ne vois plus qu'une petite mèche bonde qui dépasse de l'embrasure de la porte, Ayla les a embarqués tous les deux avec elle. Je crève d'envie de me lever et de me lancer à leur poursuite pour obtenir des explications mais ça impliquerait d'abandonner ma blonde et ça...je peux pas. J'ai promis. Alors je soupire, me cale un peu mieux contre le mur et occupe le temps de sommeil d'Aphrodite à la couver du regard et à réfléchir sur la filiation de cette petite tête blonde.
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