Une nomination, et un départ : nouvelle tête pour la chancellerie

Un grand changement pour la Chancellerie. Il fallait une fête pour cela. De toute façon, Dancetaria voulait toujours trouver une occasion pour faire la fête ... Sans compter que cela serait l'occasion parfaite pour les diplomates de montrer leur attachement à celle qui fût chancelière du Béarn pendant de longs mois, Eugénie de Varenne, dicte Ingenue, devenue Comtessa lors des dernières élections comtales, et l'occasion d'accueillir comme il se devait le nouveau Chancelier, Valère d'Arezac, dict Varden, ancien Coms du Béarn.
Toujours du beau monde à la tête de la chancellerie béarnaise.
Toutefois, ce serait aussi l'occasion pour que les diplomates, qu'ils soient béarnais ou étrangers se retrouvent ou se rencontrent, dans une ambiance qui se veut sereine, plaisante et festive !

La décoration se mettait en place. Une affiche, créée rapidement par Icarionnoste, l'enlumineur béarnais, avait été disposée un peu partout dans la chancellerie, notamment grâce à l'aide de Erel, qui avait immédiatement accepté d'aider Dancetaria pour l'organisation de la fête.



La fête ayant été décidée rapidement notamment grâce au nouveau Chancelier qui avait donné l' autorisation à peine la demande posée, il avait fallu faire les choses très vite, c'est pourquoi Dancetaria avait pensé à lui : toujours prêt, démarrant au quart de tour, et fichtrement efficace.

Le personnel s'affairait dans la salle. Il fallait faire vite, la Grande Salle avait finalement été jugée trop petite pour recevoir le monde souhaité, aussi on avait décider d'utiliser la salle de réception des dignitaires étrangers.
La salle commençait à prendre forme, les tonneaux de bière et les bouteilles de jurançon étaient en nombre largement suffisant.



Un buffet était en cours de préparation, salé





ou sucré




Elle espérait voir le plus de monde possible ... Et tous les diplomates béarnais.
Dans quelques heures, la fête commencerait ...

Mcchipie était bien occupée avec ses dossiers pour la chancellerie Lorraine et son poste de Chambellan de Gravelines. Elle avait occupée une bonne partie de la nuit dernière à répondre à différentes missives, s'était couché tard après avoir bercé son fils qui était malade.

Le réveil avait été difficile et elle avait du mal à se plonger dans les dossiers en cours ce matin. Elle faisait glisser sa plume sur sa joue quand soudain on vint frapper à la porte... Elle sursauta légèrement. Son fidèle valet ouvrit la porte...

Mcchipie adressa à son valet un petit sourire fatigué...

- Dame Mcchipie! Hum... Je me demandais... La réception... Je suis étonné que vous ne soyez pas encore partie. Aurait-elle été annulé ?

Mcchipiefronça un sourcil...

- La réception ? Annulée ? Non... Je... Quelle heure est-il ?

Ni une, ni deux, la jeune femme se leva d'un bond !

- Par Aristote ! Je n'ai pas vu le temps passer toute occupée que j'étais à rêvasser !!! Je... Rhaaaaaa quelle andouille ! Vite mon manteau, mes gants et mon chapeau ! J'espère que le carrosse est prêt !

Son valet lui confirma que oui. Tout était prêt, ne manquait plus qu'elle.

C'est une Mcchipie échevelée, essoufflée et énervée qui se présenta au portillon du carrosse. Elle se maudissait d'avoir pu oublier l'heure ! Elle intima au cocher de se presser...

Et c'est en trombe que la voiture stoppa sa course devant la chancellerie béarnaise. Mcchipie s'en extirpa avec rapidité et dextérité sans même attendre l'aide du cocher. Elle replaça une mèche rebelle et lissa tout en marchant les plis de sa mise... Elle stoppa devant la lourde porte, inspira profondément et, tentant de se calmer, la poussa doucement avant de pénétrer dans la salle de réception.

Arriver en retard à une telle Réception! Quelle honte !
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Dès la lecture de l'invitation, elle avait fait toilette... et de ses vêtements et de son corps... la blondine valait bien cette entorse à ses habitudes de se laver tous les dimanches...

Une fois prête, elle s'était dépéchée de passer par le marché afin de faire l'emplette d'un petit cadeau pour la chancelière de son coeur... Ainsi penserait elle peut être à sa Zazabeau dans le castel...

Dès le hall d'entrée elle avait senti les odeurs alléchantes ! Et même si elle n'avait pas connu Ste Raphaëlle, son nez l'aurait guidé...

"Dance ! Et bien on peut dire que tu as mis les petits plats dans les grands..." puis un chuchotement "Dis on va danser où pas ? depuis le temps que je rêve d'un bal moi..."

Un regard sur l'assistance... un homme, trois femmes, et des valets...

"Bonjour je me présente Isabeau, actuellement Ambassadrice béarnaise en Rouergue... et adoratrice de notre inégalable, innénarable, incontournable Eugénie la Sublime..." Un clin d'oeil à Dance... tsss, cela allait être difficile d'arréter de ce dire que la blonde pouvait surgir à tout moment, hurlant à tout va "Zazabeauuuuuuuuuuuuuuuuu, qu'est ce que tu dis ??????????"... Avec la chance qu'ils avaient, Valère serait peut être de même !

Bonjorn ! Excellence. Je me nomme Camisard de Montbazon-Navailles, Consul Normand. Enchanté ... Une fête se trame ???

La diplomate, occupait à la préparation de la fête, se tourna d'un coup. La première personne arrivait ... Elle le salua, rougit au baise main, répondit :

Adishatz, Excellence !

Dancetaria, Chancelière béarnaise de l'Est et ambassadrice en Lyonnais Dauphiné. Nous nous sommes déjà croisés dans les couloirs il me semble ...

Elle marqua un temps, se remémorant

C'est un plaisir de vous voir ici ! Une fête se trame ? N'avez vous pas consulté votre courrier ?

Elle sourit

Nous fêtons le changement de Chancelier, Valère d'Arezac prend la place d'Eugénie de Varenne, et vice et versa d'ailleurs ...


Elle rit, amusée de l'inversion

Eugénie compte tellement pour la Chancellerie et les diplomates qu'on ne peut la laisser changer de poste sans rien faire, et c'est aussi une joie d'avoir notre ancien Coms pour nouveau Chancelier ! Et merveilleuse occasion pour se retrouver entre diplomates, autour d'un bon verre, ou d'une bonne assiette ! Vous ne trouvez pas ? N'hésitez pas à aller vous servir, ce n'est pas que pour les yeux

Alors qu'elle parlait, d'autres personnes arrivaient, elle souriait, heureuse de les voir. Une femme restait un peu à l'entrée, Dancetaria la salua d'un signe de tête et d'un sourire, puis Rose, et Isabeau, qui s'approchait. Elle sourit à ces mots, lui répondit, en chuchotant, avant qu'elle se présente


Bien sûr qu'on va danser, on va tester la souplesse des diplomates ! Des paris ?

Puis, sans se retenir, elle éclata de rire en écoutant l'éloge qu'elle faisait à Eugénie

Le poitevin arriva sur les lieux, paré de ses plus beaux atours, guidé tant par les affichettes collée ici et là que pas son sixième sens naturel pour débusquer les réserves de bière.
Mais l'initiative de départ n'était pas sienne, des messages l'avaient informé de festivités en l'honneur du changement de patron à la chancellerie.

Il repéra les lieux, ainsi que les personnes présentes, et s'adressa celle qui semblait être l'instigatrice des réjouissances.

Bé le bunjhor Excellence, je vous félicite pour votre belle entreprise !
Le départ de votre excellente Chancelière m'attriste, mais je gage que le Coms Varden reprendra l'affaire avec superbe.
J'espère qu'ils nous le joie d'une visite à la fête organisé en leur honneur.

Il adressa un diplomatique sourire de compliment avant de s'éclipser, pour ne point importuner la demoeséle déjà en grande conversation avec d'autres convives, cherchant lui-même à aller en faire la rencontre, puisque l'occasion lui était offerte.
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Cléopatre avait laissé ses dossiers et était partie changer de tenue pour la fête qui avait lieu à la Chancellerie le soir meme, pour célébrer le nouveau chancelier et remercier l'ex-chancelière

Le temps était tellement magnifique, qu'elle avait flané dans les rues de Pau et qu'elle n'avait pas vu le temps passer. C'est presque en courant qu'elle arriva à Saincte Raphaelle.

Bien du monde était déjà arrivé quand elle entra dans la salle de réception. Ou trônait un buffet digne de ce nom. La Normande reconnue quelque personne, mais surtout il vit le Consul en grande discussion avec Dancetaria. Il y avait aussi Isabeau et Rose qu'elle avait croisées un jour dans les couloirs. Par contre, elle ne connaissait personne d'autre icelieu.
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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver"Héraclite

Elle sourit en entendant Dance proposer de parier... puis se tourne vers le normand "Montbazon, oh... vous êtes donc de la famille de la chambellan du Rouergue non ? Gujda m'avait parlé de vous" un pincement de coeur, puis un sourire de diplomate et elle se tourne vers le poitevin "Enchantée de vous rencontrer, cette fête est l'occasion de rencontrer vos excellences ! Et vous avez raison, j'ai hâte de voir arriver, le roy et la reine de la soirée..."

Un sourire vers Dance "Je te parie un tonneau de bière qu'ils vont danser ensemble... et que la blonde lui marchera sur le pied... et que notre chef ne mouftera pas, il est endurant ! ou du moins il faudra qu'il le devienne avec nous tous !"
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Mcchipie rougit sous les bonnes manières de Messire Erel.
Embarrassée par ses joues rouges, elle ferma les yeux un bref instant et se reprit.

Je vais bien, votre excellence.

Portant la coupe à ses lèvres, elle lui dit:

La lumière dorée de ce breuvage donne envie d'y gouter, et venant de le faire je suis loin d'être déçue. Il est doux et mielleux a souhaits.

Portant son regard sur la jeune personne qu'il lui présentait, elle fit une révérence a cette dernière:

Enchantée votre excellence, je suis Mcchipie Von Frayner, Ambassadrice Lorraine pour l'Alençon, l'Artois, le Béarn et le Berry. Je suis également Chambellan de Gravelines pour sa grandeur le comte Urbs de Valors.

Elle lui sourit et jeta un regard circulaire sur la salle qui se remplissaient petit a petit de convives.
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Bé le bunjhor Excellence, je vous félicite pour votre belle entreprise !
Le départ de votre excellente Chancelière m'attriste, mais je gage que le Coms Varden reprendra l'affaire avec superbe.
J'espère qu'ils nous le joie d'une visite à la fête organisé en leur honneur.

La diplomate salua l'ambassadeur du Poitou.

Adishatz, Excellence !

Merci d'avoir répondu à notre invitation, c'est si agréable de voir que les diplomates autant étrangers que béarnais prennent le temps de venir se détendre ! Et merci pour vos compliments.
N'ayez crainte, l'ancienne Chancelière est toujours ambassadrice ici, elle ne rodera jamais bien loin ...

Elle lui sourit

J'espère d'ailleurs qu'ils ne vont pas tarder à arriver ... Mais ils aiment se faire désirer !

Elle aperçut une autre diplomate normande, Cleopatre. Elle semblait ne pas connaître beaucoup de monde. Elle lui adressa un petit signe de la main, l'invitant à les rejoindre, puis se retourna vers le Consul

Voici quelqu'un que vous devez connaître

Loupameth en tenue de fête arrive dans la grande salle pour fêter le départ de l'ancienne chancelière Eugenie de Varenne , maintenant comtesse du Béarn et du nouveau chancelier Valère d'Arezac , dict Varden . Déjà beaucoup de monde papote dans la grande salle il reste la planté et intimidé car il ne connait pas toutes les personnes présente mais il suppose que vu le buffet et les boissons qu'il aperçoit la glace va vite tomber .
Discrètement il ce dirige au buffet et prend un verre en espérant que l'on vienne le rejoindre et faire connaissance , en attendant il regarde amusé tout ce jolie monde .

En ce retournant il bouscule une personne qui elle aussi est au buffet mais dont il ne connait pas le nom .

Pardon votre excellence je vous bouscule je ne vous avait pas vu , je me présente : Loupameth de chamloup ambassadeur Béarnais en poste au duché de Touraine trinquons ensemble pour cette merveilleuse fête .

Le premier vice chancelier du Périgord-Angoumois avait reçu une invitation pour se rendre à la fête d’intronisation du nouveau chancelier du Béarn, il se présenta à la chancellerie accompagné de son consul.
De nombreux diplomates se trouvaient déjà sur place, il héla un page afin que celui-ci fasse les présentations.

Veuillez annoncer Messire Garel Seigneur de la Lafaye premier vice chancelier du Périgord-Angoumois accompagné de Dame Ela de Diesbach de B. Consul du PA auprès des provinces d'Aquitaine.

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Seigneur de Lafaye
Premier Vice-Chambellan du PA

Une touche... cette entrée fait souvent mouche. Il sourit et rend sa révérence à la charmante Dame.

Votre Excellence, excusez mon entrée quelque peu théâtrale. J'espère ne pas vous avoir effrayé !

Je suis Wilou, ambassadeur Béarnais, en charge de la région verdoyante du Limousin. C'est un plaisir de voir en ces lieux de nouveaux visages, surtout lorsqu'ils sont si charmants.

Attrappant une choppe de bière... puis se ravisant en l'échangeant contre un verre de vin, boisson plus en accord avec son statut d'ambassadeur, il lui demande :

Permettez moi de discuter quelque peu avec vous, si je ne vous suis pas trop désagréable. D'où venez vous donc ? Du nord du Béarn, j'en suis sûr à voir la délicate blancheur de vos mains.

"-Bonsoir Erel! Je vais bien merci et vous mesme mon oncle?"

A peine le temps de savourer la présence de son oncle que plusieurs personne firent leur entrée , Rose salua tout le monde d'un gracieux sourire.

La chaleur de la pièce devenant étouffante, Rose en profita pour aller jusqu'au petit balcon et ouvrir le fenetre, devenant observatrice de la soirée qui s'annonçait des plus agréable.

Portant son verre à ses lèvres, elle savoura l'air frais en patientant que les principaux interressés se manifestent.
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je suis ravie d'apprendre dame chipie que vous êtes aussi chez moi, d' ailleur je vous transmet les amitiés de sa grandeur de clérel qui connais bien votre père je crois.

Mordious mais que fais la reine de la fête ?
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Mcchipie salua la jeune femme et lui sourit.

Je vous remercie, je vous demanderais de bien vouloir lui transmettre mes amitiés. Il connaît en effet mon père Guise Von Frayner et moi également puisque je suis ambassadrice lorraine pour l'Alençon, l'Artois, le Berry et le Bearn. Je suis également Chambellan de Gravelines pour sa Grandeur Urbs de Valors.

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Le monde arrivait, un page arriva et annonça plusieurs arrivées, le Vice Chancelier du Périgord Angoumois accompagné de la Consul Dame Ela de Diesbach, puis l'arrivée de l'Excellence Asclepiade.

Elle s'excusa auprès des autres diplomates, et se dirigea vers tous les trois, pour venir les accueillir. Elle les salua

Adishatz, et la bienvenue chez vous !

Dancetaria, Chancelière de l'Est et ambassadrice en Lyonnais Dauphiné. C'est un plaisir de vous voir ici. Les principaux intéressés ne sont pas encore arrivés, ils travaillent sûrement encore ... Un buffet est à votre disposition, n'hésitez pas ...

Soulagement. L'un des deux était enfin arrivé. Mais inquiétude face au visage blessé de celui qui fut son Coms.

Adishatz !

Elle répondit à Varden

Il t'est arrivé quoi ?? Tu vas bien ? Besoin de quelque chose ?

Elle le regardait, soucieuse, triste de le voir ainsi

Non, elle n'est pas encore arrivée, m'étonne pas pour tout te dire ... En tout cas, il y a du beau monde ...

Dancetaria regardait Varden qui partait. Elle le retint rapidement, mais doucement, par le bras. Le temps commençait à s'écouler, elle allait commencer, attendant toujours Eugénie

Attends, attends ...

Sourire mutin, regard dans le sien, puis elle se tourne vers la foule, prends la parole, à haute voix, et commença, une fois que le silence fut

Adishatz !

Merci à toutes et à tous d'être venu ici.

Comme vous le savez, nous fêtons un changement à la tête de la chancellerie, deux personnes sont à l'honneur. Dame Eugénie, qui tarde à arriver, mais nous lui ferons son ovation à son arrivée, qui laisse la place de Chancelier à notre ancien Coms du Béarn, Valère d'Arezac dict Varden, ici présent

Elle se tourne vers lui

Nous perdons une merveilleuse blonde, quelque temps, mais nous gagnons un ancien Coms, qui a toujours brillé par sa présence, son travail, son talent ... et j'en passe.

Pendant qu'elle parlait, elle avait fait signe aux pages pour qu'ils apportent de la bière ou du jurançon aux invités, dont un verre à Varden et à elle.

Elle leva le sien

A Varden !

dame Varden
permettez que je vous félicite de la part du Berry et du duc george, je suis heureuse de constater qu'une femme soit ainsi nommé a un poste aussi important.
vous portez l'espoir de beaucoup de femme soyez fier d'être un modèle, et portez le flambeau du Béarn haut et droit.
je vous souhaite un exercice plein de paix et de promesse, pour un avenir que je vous souhaite radieux

svanais fit la revérence
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Il trinqua en souriant au toast de Dancetaria, gageant qu'elle exagérait ses qualités puis leva les yeux au ciel à la remarque de Wilou murmurant un merci quand au fait qu'il lui assure avoir tout vu et resta étonné de la remarque de la diplomate Berrichonne ...

Un instant hésitant, il prit parti d'en sourire et corrigea doucement

Ma foi, j'ignore si je porte hauts les espoirs de nombreuses femmes, mais pour le moment j'espère rester un homme comme je le suis en vérité ...

Toutefois soyez assurée que je porterai haut et droit le flambeau du Béarn !

Saluez le Duc George de ma part également, je vous prie.

je vous prie de bien vouloir m'excuser messire varden pour cette confusion ainsi que vous votre excellence je n'ai pas l'habitude de boire surtout du vin je pense que ca m'as montée a la tête.

d'ailleurs je vais vous demander la permission de me retirée, je pense que j'ai fait assez de dégât comme cela en une soirée.
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Je vous remercie chancelière pour votre accueil et je vais suivre vos conseils . sus au buffet donc!!! Comment trouvez vous le Lyonnais Dauphiné? Si vous avez un peu de temps, venez en Bourgogne cela nous fera plaisir

Elle prit la parole pour lever son verre au nouveau chancelier


A vous Verden donc . Prosperité sur le Bearn et bon travail pour la diplomatie. Recevez toutes mes félicitations pour votre nomination

je me rendais compte qu'être une valkyrie faisait de moi un bien piètre diplomate.
mais comment refuser un verre un peu plus un peu moins.

avec grand joie votre grandeur, j'ai assez été maladroite pour 10 générations, levons notre verre a légalité des sexes. messire Varden a vous, a votre nomination et a votre succès dans vos entreprises

je me disais intérieurement, mais c'est terrible d'être faux cul comme ca, comment peuvent t'il se regarder dans une glace.

au Berry au duc George, a l'âme de mon pays, a nos chevaux a nos hommes et a celle qui les montent

je ne pus m'empêcher de rire de mon toast enfin je commencer a me retrouver, et j'emmerdais les culs coincées ca me faisait le plus grand bien
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C'est avec une grande gentillesse et à vrai dire beaucoup de charme que Dame Dancetaria l'informa. Pendant ce temps la salle ne cessait pas de se remplir de dignitaires venus des quatre coins des royaumes. Camisard quant à lui rosissait de n'avoir pas lut son courrier depuis plus de deux jours.
Doucement il répondit à la chancelière béarnaise.

Dame, je vous suis fort gré de m'en informer. En effet je n'ai pas regardé mon courrier mais le hasard faisant bien les choses je suis tout de même arrivé premier , enfin après vous bien sûr. Comme quoi ...hehehehe ... Quoi qu'il en soit félicitation pour la finesse des mets et de la décoration ...

Puis il lui chuchota :

Ca se voit que nous ne sommes pas dans une réception Angloise hihihihi

Reprenant un air plus sérieux il considéra qu'il monopolisait quelque peu l'attention de la Dame et qu'il aurait été de bon ton de la laisser s'entretenir avec les autres convives, qui étaient maintenant fort nombreux.

Dame je ne vous retiens pas plus et je laisse aux autres convives l'agréable privilège de votre présence. Merci encore et j'espère à plus tard.

Sur ces entrefaites Dame Isabeau l'interppella avec une jovialité touchante

Dame Enchanté !! J'ai également entendu parlé de vous par l'entremise de Messire Gujda. C'est vraiment une joie pour moi de pouvoir mettre un visages sur les éloges qu'il m'a communiqué.

Il lui fit un baise main et déclara d'un air amusé :

Dites moi, les béarnais exilent ils les dames ordinaires ou bien ce comté est il naturellement peuplé que de dames charmantes ? Sachez en tous cas que j'ai la plus grande affection pour Gujda, je considère nos liens comme fraternels. Lui transmettrez vous mes salutations ?

Au loin sa consœur Cléopatre discutait, il irait la rejoindre plus tard et approcher de son but ultime ..... le buffet !!!!

Quand il entendit que son interlocutrice voulait prendre congé, il se demanda s'il n'avait pas été maladroit, encore une fois. Il faut dire qu'il ne comptait plus le nombre de fois ou son franc parler et sa bonne humeur lui avait causé de torts.

Il s'inclina donc devant elle en s'excusant

Votre excellence, veuillez m'excuser si je vous ai froissé par mes paroles, je n'en avais point l'intention, j'espère que votre départ n'est point occasionné par mes propos.

Voyant que la Dame avait été aussi interpellé par ailleurs et que l'appel de la boisson semblait plus fort que son désir de partir, il sourit. Cette personne devenait fort intéressante. Un franc parler, des manières particulières, et un penchant indéniable vers la table du buffet. Un beau parti à n'en point douter.
Questionnant autour de lui, on le renseigna sur sa provenance : le Berry. Fort bien, il avait un sujet de conversation tout trouvé.

Il s'approche donc de nouveau de l'ambassadrice, sourire aux lèvres, et lui dit doucement.

Ainsi charmante Excellence, il semble que vous soyez originaire de cette région boisée qu'est le Berry. Quelle coïncidence, un de mes amis vient justement de se marier en cette région, peut être le connaissez vous, ou plutôt son épouse Johanara ?

Il a fait en sorte que sa voix soit la plus chaleureuse possible, cette même voix qu'il utilisait lorsqu'il s'adressait à la chancelière Limousine.

Un sourire enjôleur pour le Normand au verbe fleuri... éviter une partie de la question, ne répondre qu'à une autre... après tout, n'est ce pas ainsi que se doit d'agir un ambassadeur quand une question épineuse lui est posée... Tout en disposant en triangle des mets divers dans son assiette, elle répond :

"Des dames ordinaires ? .... mais qu'est ce donc ? nous n'en avons point dans notre comté, messire, où alors je suis mal renseignée... il vous faudrait me décrire par le menu en quoi sont elles reconnaissables... car une béarnaise est la crème des femmes par excellence..."Se retenir d'éclater de rire par ses jeux de mots si grossiers, que n'importe qui les comprendrait...

"Je plaisante votre excellence ! Je ne me prétends point extraordinaire loin de là, pas comme notre divine Eugénie, qui joue sa diva en tardant tant à entrer en scène..." Petit sourire tout en se resservant... diantre que la cochonnaille est bonne... les frais de bouche vont augmenter pour le coup !
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Maëlie avait longuement réfléchit avant de se rendre à cette fête. Quelques rumeurs, en effet, étaient venues chatouiller ses oreilles, des rumeurs impliquant l'ancienne Chancelière et une personne qui lui était... pour le moins proche. Cependant, il n'était guère dans ses habitudes de se conformer aux rumeurs, d'autant moins qu'elle avait, jusqu'ici, eu d'excellents rapports avec cette dernière. Et puis, cette occasion de se détendre et de rencontrer ses homologues lui souriait assez.

C'est donc, finalement, l'esprit à la fête, qu'elle se présenta à son tour à l'entrée de la salle de réception. Pfiou ! Elle était en retard ! Piètre entrée en matière...

S'avançant le plus dignement possible, malgré une timidité croissante, elle salua les présents tandis qu'on l'annonçait.

Son Excellence Maëlie de Lauzières, Grand Chambellan du Languedoc.

Un homme la suivait, portant une caisse visiblement fragile.
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Grand Chambellan du Languedoc

Le Vice Chancelier Toulousain avait fait une longue route depuis Toulouse pour venir , suivant l'invitation qu'il avait reçue, en la Chancellerie Béarnaise. En arrivant à Pau, Il avait trouvé une hostellerie de bonne qualité pour faire un minimum de toilette et se changer.

C'est donc tout rafraichit qu'il se présenta à la Chancellerie.

En arrivant, il scruta la foule déjà arrivée pour voir s'il connaissait quelqu'un dans cette notre assemblée....Mais personne semble t'il...Hormis peut être une ancienne hospitalière....Mais il n'était point sur que ce soit elle...Il y a bien longtemps qu'il ne l'avait vue....

Il se dirigea donc vers le buffet ou tant de choses succulentes était proposées....
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Un voyage… long mais plaisant vers l’ouest. Elle sourit en arrivant et commença par s’éclipser discrètement en direction de son bureau, y déposer deux-trois papiers. Avant de s’apercevoir soudainement qu’elle n’avait pas prévenu DS avant… bon… elle la retrouverait bien dans la salle ensuite.

En profiter pour faire un brin de toilette. Puis reprendre la direction de la salle de réception.
Salle et ses occupants déjà présents qu’elle parcouru du regard, cherchant à y repérer une ou deux têtes connues. Erel ? DS ? qui sait…

Son regard s’arrêta sur celui-ci en premier, hasard des choses. Une dame à ses côtés.
Un sourire, et quelques pas dans leur direction jusqu’à arriver à leur hauteur.
Bonjour !
Belle réception et organisation Erel. Un grand merci pour cette invitation.

Sourit avant de se retourner vers sa voisine.
Mais excusez moi, je manque à toutes les convenances, je ne me suis pas présentée et aurait du commencer par ça… Doch, ambassadrice de Provence…

Svanais entendis que son excellence Wilou se tenais pour responsable alors qu'il n'en était rien

Ne vous excusez pas votre excellence c'est moi et mon humour douteux qui serait le plus a blâmer. vous n'y êtes absolument pour rien . non je n'ai pas l'insigne honneur de connaitre cette dame et vous remercie du compliment, rassurer vous je vais rester un peu je vois un toulousain et ca tombe bien car je suis attachée diplomatique du Berry pour le conté de Toulouse.

Svanais alla donc parler au vice chancelier du conté de Toulouse.

Monsieur le vice chancelier, permettez que je m'introduise auprès de vous, je suis Svanais je suis attachée diplomatique auprès du Bearn mais aussi auprès de votre conté pour le compte de ce si beau pays qui est le Berry.
Je ne sais si vous êtes au courant mais devant vos méthodes diplomatique engager envers nous, nous avons décider un boycott des relations diplomatiques envers votre province et cela pour une durée indéterminée.

Permettez monsieur que je ne vous salue pas.

puis j'allais voir le nouveau chancelier Varden.

Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses les plus sincères pour cette terrible méprise, je suis confuse, je n'ai pas l'habitude de boire du vin et je ne me sens pas très bien je l'avoue. Cela fait beaucoup d'émotion en une seule soirée.

j'attendais sa réponse mes joues rouges de confusion
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la Fete etait bien reussie , le Franc s'y plaisa bien sans trop connaitre les invités quand il vit de nouveaux arrivant .

Dans la foulée, il reconnu l'Ambassadrice Rose qu'il salua avec grand plaisir .

Bonjorn Dona Rose, plaisir de vous revoir hors du bureau OCF

un regard dans la salle , le Franc vit le Chancelier Varden hochement de la tete pour le saluer l'homme etait fort occupé avec d'autre convive

Je vous remercie de votre clémence, messire chancelier. Oui il est vrai que le Berry et non seulement dans ces paysages mais aussi dans l'âme de ces gens. J'avoue que j'ai beaucoup d'amour pour mon pays, mais j'aime beaucoup le Béarn, car je crois avoir des ancêtres voisin de chez vous, vers Pomarez Connaissez vous?


je me rapprochais à nouveau du vice chancelier du comté de Toulouse.

Messire, je viens d'apprendre la terrible nouvelle qui est arrivé en votre comté. Je ne l'aurais souhaitée pour rien au monde, à personne. Sachez que je compatis à votre douleur, j'espère que justice sera faite.

Puis je le regarda peinée, pour lui, me disant et dire que c'est arrivé pendant qu'il était là
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En retard, en retard, baste.
Le chancelier de Guyenne entra dans la salle un peu échauffé des discussions de la journée et las d'un travail acharné, il espérait qu'il pourrait se détendre un peu a cette réception.

Il se présenta a l'entrée.
Bonsoir Betoval, Chancelier de Guyenne, voila mon invitation.

Pendant que le cerbère vérifiait, son regard fit le tour de la salle.
Soupir de soulagement la Comtesse n'était pas encore arrivée.

Il reconnu quelques connaissances et amis, le Grand Chambellan du Languedoc, Giova, la soirée ne pouvait pas être perdue.
Quelques connaissance croisées dans ses tribulations diplomatiques aussi.

Sans attendre la réponse évidente du portier il alla saluer le nouveau Chancelier. L'hôte avait la primeur.

Votre Excellence tous les vœux de réussites de la Guyenne dans vos nouvelles fonctions.
J'espère que vous vous joindrez à nous pour le mariage de notre régnant Garzim.

[i]Sans lui répondre Messire Camisard s'était approché du buffet... elle s'était donc mise à l'écart, regardant la foule rassemblée... tous ces belles dames et gentils messires qui pour une fois semblaient tous s'entendre à merveille... la bonne chaire adoucissait donc les mœurs !

Comme elle s'y attendait, Gujda n'était pas venu... Ses idées vagabondaient... personne non plus du Rouergue... une page se tournait...

Elle regardait Varden qui semblait à l'écoute de tous, bienveillant, posé, déjà à sa place... ses collègues masculins qui prêtaient une attention justifiée aux ambassadrices mais aussi au buffet... l'un n'empêchant pas l'autre...

Quant aux dames béarnaises, elles n'étaient pas en reste, veillant à ne laisser personne à l'écart, permettant à chaque invité de sentir qu'il était à sa place...

Un soupire, une pensée... si les choses pouvaient toujours si bien se dérouler... Puis à son habitude, un geste de la main pour chasser les idées sombres comme on chasse un insecte... un sourire de mise... un regard sur l'assemblée, à la recherche une nouvelle proie à saouler de paroles.../i]

Hum... lui non... elle ? plus tard sans doute... et si... mais bien sur... un cavalier... voilà ce qu'elle doit chercher... danser à s'étourdir...
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"-Vous voici bien solitaire mon oncle! Tant de monde pour nostre si beau Comté! Je suis si heureuse que vous ayez réussi à réunir tant de monde..."

Erel sourit à Rose, cela lui faisait plaisir de la savoir en la Chancellerie de temps à autres, c'était bien mieux selon lui, que de la savoir chez ces instables de Champignons... humpf Champenois. Petite manie d'ancien Artésien que cette façon de penser sans doute.

-Ma chère Rose, tu sais à quel point je peux être solitaire... Puis je n'aime guère m'immiscer dans des conversations en cours, sauf quand c'est de la politique! Et il n'est nul question de politique ici, quoi que...

Un léger rire émergea de sa gorge, jusqu'à ce qu'arrive quelques secondes après son homologue Doch.

Bonjour !
Belle réception et organisation Erel. Un grand merci pour cette invitation.

-Merci bien Excellence! Enfin le mérite en revient surtout à son Excellence Dancetaria qui a eu l'idée de cette réception, mon aide n'est que peu comparé à ce qu'elle a fait!
Et c'est à moi de vous remercier d'être venue.

Tout en disant cela, le Vicomte s'aperçut de la présence de son amie Sherry, qui semblait-t-il était en discussion avec Valère ainsi que d'autres personnes, mais de loin il n'en était point sûr.

Mais excusez moi, je manque à toutes les convenances, je ne me suis pas présentée et aurait du commencer par ça… Doch, ambassadrice de Provence…

Le Dénéré porta son attention vers son homologue qui s'adressait à sa nièce.

-Ne vous excusez point Excellence, c'est moi qui aurait dû vous présenter toutes les deux, dit-il sur un ton apaisé.

-Excellence Doch, je vous présente ma nièce et surtout la Chancelière du Nord, Rose Deldor de Plantagenest.
Rose, je te présente mon homologue à la Chancellerie Provençale, Donà Doch. Nous avons beaucoup travaillé ensemble ces derniers temps.

Encore un regard détourné du Loup qui lui permit d'apercevoir le Dauphinois et frère d'Espoire, Bastier d'Amilly dict Sagaben.

"Il faudra que j'aille le saluer tout à l'heure, cela fait un moment que je ne l'ai plus vu" pensa le diplomate.
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Mélénia arriva dans la salle pleine d'invités dont elle ne connaissait pas le nom. donna l'invitation au personnage à l'entrée et murmura :
Bonjour je suis Mélénia ambassadrice en Armagnac...
La jeune femme reconnut Erel toujours sollicité par tout le monde... lui était connu, elle n'osa l'importuner.
Elle se glissa dans un coin comme à son habitude et se mit à observer toutes ces Excellences rassemblées devant elle. Les unes se parlant gaiement et les autres profitant du buffet servi à volonté.
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Le Franc vit son ami Betoval , enfin une connaissance icelieu
puis le Connetable de Rouergue arriva dans la foulée .

Giova se presenta a son ami

Bonjorn Betoval comment vas tu depuis le temps

Manga avait observé les uns et les autres et l'isabeau aussi bien sur ! Elle n'avait toujours pas touché à la coupe qu'elle avait en main... Melenia fit une entrée, discrète.. Manga remarquait les entrées discrètes car elle les pratiquait aussi !

Elle décida alors d'aller voir la jeune femme et se trouva à croiser un jeune homme blond l'air aussi "perdu" qu'elle(s).. Au "bonjour Excellences" qu'il venait de "jeter" à la "foule", elle lui répondit donc.

Bienvenu, l'on me nomme Manga, je suis ambassadrice Béarnaise auprès du comté du Périgord Angoumois.. Je m'en vais rejoindre une ambassadrice Béarnaise auprès du comté de l'armagnac si vous souhaitez vous joindre à nous Messire ? Excellence ??

Elle cessa enfin de parler et en profita pour reprendre son souffle.. C'était elle bien exprimée ?! Elle n'en savait rien ! Elle avait aperçu dans la foule son homologue du Périgord et un homme mais les avait trouvé fort mieux dégourdit qu'elle.. Elle ne s'était pas jeté sur eux afin d'éviter de les étouffer ou de les accaparer..
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Bienvenu, l'on me nomme Manga

Un léger sourire éclaire son visage , il n'allait pas rester seul bien longtemps.

Enchanté Excellence ,
Philippe D'Appérault , deuxième du nom , je suis délégué territorial orléanais.

Je m'en vais rejoindre une ambassadrice Béarnaise auprès du comté de l'armagnac si vous souhaitez vous joindre à nous

Pendant un court instant , il ne dit rien , réfléchit , de toute façon il n'allait pas refuser une telle offre...

Et bien Excellence , je vous suis !
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Manga prit soin d'attraper une coupe et de l'offrir au Messire...

Tenez ! Profitez en pour goûter l'un de nos délicieux breuvages !

Elle prit en suite la direction de Melenia.



Arrivée devant Melenia qui tentait de se faire discrète...

Bonsoir Dame Melenia... Je vous présente Messire Se souvenir du nom complet... Philippe d'Appérault,deuxième du nom, délégué territorial orléanais !

Se tournant vers Messire Philippe d'Appérault, deuxième du nom...

Je vous présente Dame Melenia, ambassadrice Bearnais auprès de l'Armagnac.

je vous laisse un instant je vais chercher quelques mets !



Elle s'inclina et partit vers le buffet...

Se faisant, elle croisa son homologue du Périgord Angoumois et celui qui l'avait accompagnée, Messire Garel.

Excellence, Messire.. Ravis de vous voir à l'ambassade du Bearn.. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à me rejoindre dans le "petit coin"...

Manga indiqua d'un regard l'endroit où elle avait laissé Messire Philippe d'Appérault et Melenia.

Ho pardon je manque à tous mes devoirs..

S'adressant à l'homme puisqu'elle connaissait déjà son excellence Ela...

L'on me nomme Manga, ambassadrice auprès de votre beau comté du Périgord Angoumois. je m'en vais en quête de mets.. Peut être à plus tard n'hésitez pas à rejoindre notre ambassadrice auprès de l'armagnac et l'homme délégué pour l'Orléanais.
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Manga, présentations faites, la planta là avec cet ambassadeur, Mélénia empêtrée dans les phrases qui se bousculaient dans sa tête ne sut dire à cet homme que :

Bienvenue Messire... Avez vous fait bon voyage ?
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Manga lui avait tendu un verre qu'il prit et la remercier , cela tombait bien , il avait envie de se désaltérer.

Merci Excellence

Il suivit ensuite l'ambassadrice jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant une bien jolie dame...

Je vous présente Dame Melenia, ambassadrice Bearnais auprès de l'Armagnac.

Il fit une révérence pour saluer la dame...elle aussi ambassadrice en armagnac , enfin lui l'était encore il y a peu...

Enchanté Excellence , ravi de faire vostre connaissance

Voilà maintenant que Manga s'en va un instant le laissant seul avec Melenia...

Bienvenue Messire... Avez vous fait bon voyage ?

Et bien , bien que ce fut un long voyage , il n'en demeure pas moins agréable.
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Il l'écoutait parler, buvant ses paroles. Il acquiesçait en souriant, lui prouvant ainsi l'intérêt qu'il portait à ses propos.
C'est à peine s'il se rendit compte de la roseur qui enflammait les joues de la jeune femme, par contre il fut étonné du changement du timbre de sa voix lorsqu'elle lui demande :

Son esprit entra en ébullition à ces propos, essayant de faire la part des choses, de peser le pour et le contre. Dehors voudrait dire loin du buffet, mais aussi loin du brouhaha des discussions. Par contre si la Comtesse entrait il ne la verrait point arriver. Lui la connaissait bien, donc s'en moquait, mais son interlocutrice ?
Il la regarde de nouveau et ne put résister au regard d'ange qu'elle lui lançait.
Retirant sa main, il lui tendit le bras en souriant :

Mais bien sûr votre excellence, excellente idée, surtout qu'en cette saison les jardins de la chancellerie regorgent de vie et la flore est à son apogée ; c'est un plaisir des sens !
Et ainsi le jardin pourra se vanter de recevoir la plus belle des fleurs, tout droit venue d'une contrée lointaine.

Il jette un oeil alentours et voit que de toute façon, tous sont occupés, et que la Comtesse ne semble pas prêt de venir. Il fit donc un signe à un valet qui se précipite: Suis nous, mais de pas trop prêt, avec de quoi réchauffer le corps de la demoiselle si le froid la prenait, et de quoi réchauffer le mien également. Cette phrase fut suivi d'un clin d'oeil et le valet courru chercher un foulard et une bouteille d'Armagnac.

Allons-y, Votre excellence, mais.... il me semble que vous ne m'ayez pas dévoilé votre prénom !? Même si cela ajoute un mystère non inintéressant à votre personne, n'est-il pas plu plaisant de connaître mieux la personne avec laquelle nous nous destinons à passer un bon moment ?

Décidément me dis je les fêtes de ce type ce n'est vraiment pas pour moi. Moi qui aime la simplicité, c'est bien des gens poudrés et âpretés sourire devant couteau derrière. Je ne m'y ferais jamais me dis je en moi même.

Sans rien dire je décida donc de quitter cette fête, j'avais déjà bue plus que de raison et mes étourderies suffisait pour une seule journée.
décidément, me dis je, tu ne changeras jamais, le guerre en jupon et en dentelle c'est pas pour toi.
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Elisel était arrivée il y a très peu de temps au Béarn. Elle venait juste de prendre ses nouvelles fonctions, à peine le temps de jeter un coup d'oeil dans les différents bureaux, et elle avait vu une affiche pour fêter l'arrivée du nouveau chancelier de la province, le départ de la précédente. Elle avait alors chercher un page pour se faire indiquer un endroit où elle pouvait se rafraichir du voyage, ne pas se présenter à cette réception encore recouverte de la poussière du voyage... Une fois toilette faite, nouveaux vêtements sortis des paquetages et enfilés, elle s'était dirigée vers les bruits qu'elle entendait, discussions animées, rires légers, verres de vin entrechoqués.

Elle pénétra enfin dans la grande salle éclairée de mille feux, plissa les yeux quelques instants pour s'habituer à la lumière, éblouie par contraste avec la pénombre des couloirs. Il y avait là de nombreuses personnes, aucune qu'elle connaissait. Un rapide tour de la salle des yeux, elle remarqua enfin Seprian, un verre à la main, en pleine conversation. Elle haussa discrètement les épaules pour elle-même. Il fallait bien qu'elle commence les présentations par quelque part, autant débuter en petit comité...
Elle s'avança donc vers l'Orléanais, et le salua ainsi que sa voisine.

Bonjour Excellences.
Je suis Elisel, collègue de ce messire pour l'Orléanais.
Excellence Seprian, heureuse de retrouver une tête connue dans cette foule...

La Déesse longeait à présent le buffet comme d'autres avant elle, l'esprit toujours un peu rêveur, tâchant d'oublier le temps de la fête, la réalité provençale. Assez difficile, il lui fallu remarquer la présence du Chancelier du Dauphiné pour en être confrontée encore une fois.... que de maîtrise du-t-elle faire preuve lors de leur dernier échange....

Ayant comme principe de se présenter dans les Chancelleries où se trouvaient ses Ambassadeurs, qu'en cas de besoin, leur laissant ainsi autonomie et soutien par derrière, signe de confiance et de complémentarité, plusieurs visages se trouvaient donc à ne pas la connaître. Un bien, un mal? Elle ne savait pas trop, mais cela semblait convenir à la majorité.

Verre en main, elle aurait bien poursuivit la conversation en compagnie du nouveau Chancelier, de belle prestance et qui lui paru fort agréable à converser. Mais soi, la Sauvageonne s'éclipsa dans la foulée et se dit que le mieux était de trouver Doch et Erel et de les saluer enfin.... deux personnalités appréciées, forcément!
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Chancelière du MAO
Conseillère Marquisale

Je vous autorise à m'appeler ainsi. Je me suis habituée à ce petit nom et ceux qui l'utilisent le font avec gentillesse et amitié. Comment puis je vous appeler votre Excellence?

Mcchipie le trouve si sur de lui, alors qu'elle se sent perdu. Quand enfin ils franchissent une porte, elle essaie de ne pas marquer sa déception en voyant que c'est celle de l'entrée.

Elle observe ce qui lui indique mais ne sait comment lui dire qu'elle ne voit pas ce qu'il lui montre, elle rougit de honte se sentant incapable de distinguer le fameux travail des tailleurs de pierre. Cependant elle lui adresse un sourire en guise de remerciements, et prie qu'il n'ai pas aperçut son malaise.

Je vous suis votre excellence. Vous m'impressionnez, vous déambulez dans ces couloirs comme si vous les connaissez par coeur.

En marchant doucement, elle observe son interlocuteur qui se montre charmant à plus d'un égard.
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"Votre réponse me réjouit Messire Max... le douzième. Ainsi donc j'ose croire que très vite un ambassadeur Rouerguat sera en charge du Béarn... une bonne nouvelle ! " Continuant à tirer par le bras le pauvre homme elle cherche des yeux Varden qui semble se faire discret...

"Connaissez vous notre comtessa, Eugénie ? Je ne sais pas si elle prend son temps pour le choix de sa tenue... mais là elle tarde... la divine. Souhaitez vous que je vous présente certains de mes co-excellents ? n'hésitez pas surtout, ce soir... ils sont là ... en profusion !"
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Alors qu'ils repartaient en direction des jardins, suivant le valet cette fois, Chipie lui répond, sa réponse montrant qu'elle ne semble pas s'être aperçu de sa mésaventure.

Il la regarde étonné. Ne s'est-elle donc vraiment aperçu de rien ? Il se savait habile à manipuler le beau sexe mais pas à ce point. Cette déclaration eut pour effet de renforcer sa fierté et le plaisir d'avoir à son bras cette jeune femme.

Oh, je dois vous avouer que je ne connais pas tant que cela la chancellerie, il est bien des endroits encore qu'il me faut découvrir. Et je puis aussi vous avouer autre chose, j'ai un peu de mal à me repérer car votre présence douce à mes côtés me brouille un peu l'esprit.

Il lui lance son plus beau sourire, si après ça le chancelier lui reproche de ne pas travailler pour améliorer les relations avec les contrées lointaines... d'ailleurs il faudrait qu'il se renseigne du nom de l'homologue Béarnais de Chipie, peut être la place est elle libre...

Enfin ils arrivent aux jardins, et Wilou est le premier surpris de la splendeur de l'endroit, les fleurs rivalisent de beauté, de couleurs chatoyantes tout cela sublimé par l'entretien parfait des allées. Il marque un moment d'arrêt devant ce spectacle.

Ne vous avais-je pas promis une féérie ? Regardez comme ce jardin est splendide ! Toute les plus belles fleurs de la région s'y épanouissent.

Puis, la voyant tout à côté d'un massif multicolore.

Oh ! Faites attention, vous allez faire pâlir ses fleur de jalousie !

Mélénia ne sachant comment engager la conversation regardait où pouvait bien être passée Manga. Elle se tourna vers le messire

Je crois que nous allons mourir de faim si Dame Manga ne revient pas...

La jeune femme se reprit et dit :

Agréable voyage... Par quelles contrées êtes-vous donc passé pour venir jusqu'à nous ? Vous n'avez pas fait de mauvaises rencontres au moins ?
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Le Tempéré sourit et acquiesça de la tête au propos sur le sieur de Dénéré.

Oui, cela fait quelques temps que je n'ai eu l'occasion de lui parler. Il avait été peu de temps en poste en Dauphiné, il me semble. Je ne suis pas certain, les échanges d'ambassadeurs étant fréquents, il est difficile de se souvenir de tout.

L'ambassadrice chercha le chancelier du regard. L'imitant presque inconsciemment, le chancelier poursuivit.

Je pense ne le connaître que de nom, je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer personnellement. Naturellement, le nom des grands feudataires - de la majorité d'entre eux - est généralement connu, mais ça ne va guère plus loin. Je serais évidemment enchanté de faire sa connaissance.
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Elle était contente de le voir rire. Elle qui mettait un point d'honneur à toujours accomplir son travail avec le plus grand sérieux ne comptaient que trois passions dans sa vie, ses enfants, la Lorraine et le rire. Le rire guérissait tous les maux et soulageait le coeur, rendait l'âme aussi légère qu'une plume et la vie soyeuse.

Elle sourit en entendant sa réponse, mais sous le compliment se mit à rougir et, pour ne pas qu'il s'en aperçoive, tourna la tête et contempla un lit de jonquilles épanouies de lumière et de couleur.
Elle ne sait plus comment éteindre le feu de ses joues au moment où il lui baise la main, elle ferme les yeux deux secondes, respire profondément et ensuite le regardant dans les yeux, avec un beau sourire:

Je vous remercie pour ce compliment. Même si je doute qu'il soit mérité.

Elle fléchît les genoux de façon gracieuse afin de le remercier.

Si vous saviez, je ne puis pas en dire autant. Mariée le 14 décembre, mon époux s'est mis tout de suite à aller vérifier que l'herbe était plus verte ailleurs. J'ai reçu hier la missive confirmant que mon mariage était annulé. Me voila soulagée de ne plus être associée à ce goujat. Je trouverais bien l'âme sœur et je vérifierais à ce moment si j'arrive à le rendre heureux.

Et vous qu'en est il de votre vie? Je ne veux pas paraître curieuse, mais bon, la question me brûle la langue.

Elle le regarde et lui fait un clin d'oeil espiègle, tout en avançant dans les allées du jardin de la chancellerie.
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Il croit défaillir lorsque ses yeux rencontrent les siens... Cela fait si longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion ainsi de s'entretenir en toute intimité avec une si agréable demoiselle. Depuis qu'il avait décidé qu'il devait changer de vie, il n'avait pas vécu aussi agréable moment.

Aussi pendant un instant il se demande s'il ne pourrait pas faire entorse à sa ligne de conduite, cette femme est si tentante...

Et lorsqu'elle lui décrit sa mésaventure conjugale, il se demande si ce n'est pas en fait un signe du destin, s'il n'a pas mis sur sa route cette femme pour son bonheur, pour lui montrer que son pouvoir de séduction est intact.

Il sourit, navré

Excusez moi, Dame Chipie, je ne voulais pas faire ressurgir en vous de mauvais souvenirs. J'espère toutefois que votre séjour en Béarn vous permet de reprendre goût à la vie, en tout cas je m'efforcerai, si cela vous est agréable, de le rendre le meilleur possible.

Leurs pas les guidaient au hasard dans les jardins, ils découvraient ainsi moultes variétés de plantes aux fleurs éclatantes ; parfois il s'arrêtait devant un massif, lui proposant de s'enivrer du parfum offert par la nature, parfois ils passaient leurs doigts dans le feuillage rutilant, appréciant la caresse des feuilles gorgées de sèves.

Alors que son esprit se demandait comment franchir la prochaine étape, la diplomate Lorraine donne un nouveau tournant à leur discussion.

Il marque une petite pause, se demandant comment répondre du mieux à cette question. Les mois précédents lui revenaient à l'esprit, mois de doutes et de batailles. De cela il ne voulait en ressortir que les aspects positifs, s'il y en avait.

N'osant la regarder, il lui répond doucement :

Moi, ma vie est bien remplie je dois vous dire. Je suis arrivé il y a peu en Béarn, souhaitant aider une ville à sortir de terre, Pau, et il semble que mon excès d'enthousiasme m'ait causé beaucoup plus de tort que de bien. J'ai bien vite été catalogué dans les arrivistes et les empêcheurs de tourner en rond. Et j'ai alors vu moulte portes se fermer sur mon nez.
Mais à présent que les gens commencent à me connaître et découvre ma vraie nature, j'entends les clefs tourner dans les serrures, et bientôt elles s'ouvreront à moi j'en suis sûr.

Il s'emporte presque en lui disant cela, n'arrivant pas à calmer cette rancoeur ancrée dans son coeur. Sans s'en rendre compte, il a stoppé sa marche, effeuillant une marguerite sur laquelle il reporte un début de colère.

Mais celui qui me fera taire et arrivera à me décourager n'est pas né, croyez moi.

Dancetaria continuait sa discussion avec son homologue, ravie à l'idée de le présenter au chancelier

En poste en Dauphiné ? J'avoue ne pas savoir ... Nous allons donc remédier à cette connaissance juste ... nominale ...

Elle esquisse un sourire mutin, voit le chancelier occupé. Elle fait un petit signe, afin qu'il vienne la rejoindre une fois sa discussion finie. Elle se tourne à nouveau vers le diplomate

Dites moi, que connaissez vous du Béarn ?

Erel et Rose se tenait toujours dans leur coin, plutôt observateur de la soirée qu’acteur, et c’est alors que Rose prit son oncle par le bras, tout deux leur verres à la main, et l’entraina vers le milieu de la foule.

Comme elle, il préférait une certaine solitude mais ils auraient le temps de faire ce que bon leur semble le lendemain !

Rose n’était pas sur qu’il apprécie sa démarche, mais un sourire entendu et ravageur à son oncle et il la sermonnerait un autre jour !

Elle l’entraina ainsi au beau milieu de la pièce, saluant quelques personnes au passage, se retrouvant rapidement auprès de Dancetaria et un Ambassadeur inconnu pour Rose.

Elle inclina légèrement le visage et lâcha le bras de son oncle.

« -Bien le bonsoir Dancetaria » Puis se tournant vers le Chancelier du Lyonnais-Dauphiné « Excellence, bonsoir »

Elle n’avait salué encore que très peu de monde, chose qu’elle ferait sans plus tarder…
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Franchement, elle ne sait plus quoi faire là... quand elle cherche Varden, il se cache... et quand elle veut s'approcher d'Erel... elle se retrouve face à Varden... tsss ces hommes !

"Vardennnnnnnnnnnnnnnn ! Quelle bonne surprise ! Euh non... pardon... puisqu'elle est donnée pour vous, on va dire que c'est normal que vous soyez là je pense... quoique la blonde ... enfin passons...

Permettez moi de vous présenter Messire Max douzième du nom... du Rouergue... qui m'apprend que le nouveau comte pense que la diplomatie... et bien, c'est bien !... Bonne nouvelle non ?

Enfin, parlons de choses sérieuses.... quand dansons nous ? le bal... c'est quand ? Dance......... peut être sait elle non ? Elle et Erel ont fait vraiment les choses de bien belle manière"

Elle prend le verre tendu et se retient pour faire cul sec... Le nombre d'inepties qu'elle est capable de dire à la minute l'effraie elle même... alors que dire du connétable qui se fait silencieux et du chancelier qui sur, ne lui donnera pas le poste qu'elle veut...

Manga sourit à Elisel..

Excellence Elisel, bienvenue en Bearn, j'espére que le voyage fut agréable...

Je suis tout au tant enchantée que vous et... Plus bas.. confidences pour confidences, j'avoue que la foule aurait tendance aussi à me faire tourner les talons... Et je ne vous parle pas du fait que je ne suis pas une ambassadrice ayant grand nombre d'année dans le domaine...

Plus haut.

J'espére que son Excellence Erel et Son excellence Dancetaria auront prévu quelques divertissements afin peut etre que l'on puisse faire d'avantages de connaissances..

Revenant au plateau de mets.

Que pensez vous de nos mets ? Plus bas.. Ne me demandez pas ce qu'il y a sur ce plateau je n'en sais fichtre rien mais c'est fort bon !
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Combien de temps sont-ils restés ainsi, l'un à côté de l'autre, en silence, profitant de la seule présence de l'autre ? Quand elle reprend la parole il sort de sa torpeur et sourit.

Alors qu'il allait reprendre, une grimace déforme ce visage si doux, et il s'inquiète mais avant même qu'il ait pu esquisser un geste, elle a déjà trouvé appui et retiré sa sandale.

La vue qu'il a alors de la jambe légèrement dénudée de la jeune femme le trouble et lui font perdre de sa superbe. Reprenant vite ses esprit, il s'agenouille à ses pieds et approchant ses mains de ce pied endolori.

Vous êtes blessée ? Voulez vous que je regarde si la blessure est profonde. Il serait dommage que vous repartiez de cet endroit en boitant, on pourrait croire que j'en suis la cause, et je ne voudrais pas créer un incident diplomatique entre nos 2 contrées.

Les mains en suspend autour de son pied, attendant une autorisation, il essayait par cette note d'humour de faire descendre la tension qui commençait à emplir l'atmosphère.

Elisel soupira de soulagement, en se penchant pour entendre le chuchotement de la diplomate. Ainsi, elle n'était pas la seule? Bonne nouvelle! Peut-être que finalement, tous ces gens qui semblaient très à l'aise étaient aussi timides qu'elle? Cette pensée la fit sourire, et elle se promit de regarder l'assemblée d'un oeil nouveau.
Merci de me rassurer...

Puis reprenant à voix haute.
Ces mets sont tout simplement délicieux. Il doit bien y avoir quelques spécialités de votre région, non? Celle-ci par exemple est tout à fait tentante, et je crois bien que je ne vais pas résister!
Et comme le plateau revenait devant elle, elle prit à nouveau une douceur. Presque toutes avaient disparues, englouties plus ou moins rapidement. Il fallait bien avouer qu'elles étaient succulentes...

Il faudra que je félicite les organisateurs, et les cuisiniers! Je me demande si je ne vais pas vous les voler pour une prochaine réception que je prépare en Orléans... dit-elle d'une voix pensive, tout en souriant.

Mcchipie, taquine comme à son habitude se met à penser. Peut elle le faire marcher quelque peu, ou bien rire et lui indiquer qu'elle ne lui reproche rien, non il est d'une compagnie fort agréable. De plus, il est plutôt bel homme, mais la c'est un tout autre débat.

Elle le regarde déçue qu'il ne la regarde pas, elle aime se perdre dans les yeux de ses interlocuteurs, et apprendre à les connaître par le langage des yeux, eux seuls savent exprimer les tourments, les joies, les colères. Les yeux ne sont ils pas le miroir de l'âme?

Oh Messire, ne prenez pas la mouche. Vous ne m'embarrassez nullement. Je vais donc vous apprendre que le mot scrupule vient de scrupulus, qui veut dire petit caillou. Un petit caillou qui se glisse dans la semelle d'un soldat. Comme celui qui m'a blessé. Il est dit qu'un scrupule comme un petit caillou peut empêcher la marche de toute une armée.

Elle sourit.

Messire, ne fuyez pas mon regard, je ne mords pas, enfin je crois...

Elle pouffe de rire discrètement et continue à avancer de quelques pas devant lui, pour le laisser reprendre ses esprits et ne plus être mal à l'aise. Elle aperçoit a quelques pas d'eux une coccinelle sur une fleur bleue, elle s'approche, dépose délicatement sa main sur le pétale de la fleur et laisse la coccinelle grimper sur sa main et essayer de joindre le point le plus culminant de sa main : le bout de son doigt. Ses yeux regarde l'insecte avec passion, comme un enfant devant un gâteau. La coccinelle s'envole avec délicatesse et Chipie la regarde partir en souriant, puis se retourne pour regarder Sire Wilou qui marche derrière elle.
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Mélénia regarda la dame s'étant nommée Elisel et fut confuse de ne pas lui avoir adressé la parole.

Et bien Manga je croyais que nous n'aurions jamais à manger. Qu'y a t-il donc de bon dans ce que tu nous apportes ?
Tu as rencontré des personnes que tu connaissais ? Moi ici à part deux ou trois je me sens comme qui dirait un peu perdue...

Le jeune femme fit son plus beau sourire à Dame Eilisel comme pour se faire pardonner du silence imposé.
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Il s'approche d'elle, pose sa main sur son bras, comme il l'avait fait au début de la soirée, juste pour capter son attention, et lui répond doucement.

Je vais vous dire pourquoi chère Chipie, je n'ose soutenir votre regard qui est pourtant si pur, si apaisant. La première raison est que j'utilise souvent les regards pour percer à jour les pensées profondes des personnes avec lesquelle je parle, mais avec vous, je n'en ai point envie, je ne veux connaître que ce que vous voulez bien me dévoiler, aller chercher le reste au fond de vos beaux yeux me semblerait vous manquer de respect.

Il la regarde, osant cette fois soutenir son regard, puis détourne les yeux.

L'autre raison est que j'ai peur de me noyer dans votre regard. Oh je sais, cette phrase est éculée, souvent employée par les vils flatteurs de toutes espèces. Mais je vous jure que lorsque mes yeux plongent dans les vôtres, je perd la notion de ce qui m'entoure et j'ai aussi peur de ce que je pourrais y voir, peur de m'y perdre.

Mais pourquoi avoir sorti cette phrase d'une banalité affligeante :" je me noie dans votre regard", phrase que le plus mauvais des séducteurs emploie à tour de bras. Me voici certainement catalogué à présent.... quel imbécile je suis !

Le Tempéré se laissa entraîner par la diplomate avec plaisir. Il se retrouva devant un groupe composé de deux hommes et d'une femme.

Une perle de diplomatie... Le chancelier esquissa un sourire un peu gêné et inclina légèrement la tête. Il se laissa ensuite présenter les trois personnes. Se tournant vers le nouveau chancelier.

Excellence, j'ai cru comprendre que cette fête était en partie en votre honneur. Permettez donc moi de vous féliciter pour votre accession à votre poste. Je crois pouvoir espérer qu'un ancien coms sera bien évidemment à la hauteur de la diplomatie béarnaise.

Il sourit puis se tourna vers la diplomate Isabeau. Il était vrai qu'elle avait cet air de spontanéité qui rend la diplomatie beaucoup plus attractive et les échanges beaucoup plus évident.

Je suis enchanté, damoiselle. Je suis certain que vous faites honneur à votre diplomatie.

Il se tourna enfin vers le rouergat. Son visage lui disait quelque chose, mais pas moyen de le remettre. Il espérait qu'il prenne la parole, ou que le chancelier le fasse, pour éviter tout impair.
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Mcchipie sursaute quand il pose sa main sur son bras. Dieu quelle douceur émanait de Sire Wilou. Elle en frissonna. Troublée elle fuit le regard de celui-ci. Elle écoute ce dernier en se tournant doucement vers lui quand il dit :

Elle sourit et soutient son regard avec douceur.

Elle ne comprenait pas ce qu'elle ressentait, il détourna la tête, elle ne voyait plus grand chose, elle était perdue. Elle avança doucement à ses cotés dans l'allée du jardin.

Sans s'en rendre compte elle avait posé sa main sur la sienne en une douce caresse aussi légère qu'une plume soyeuse.

J'aimerais bien savoir ce qui est si dangereux dans mes yeux.

Elle s'arrêta se tourna vers lui et lui sourit

Je vous écoute, regardez mes yeux et dites le moi, s'il vous plait, je vous en prie.

Elle espérait que son regard ne la mettrait pas à nu, que celui ci allait caché ce qu'elle avait en elle. Non, c'était faux, elle voulait ustement qu'il lise en elle, ce qu'elle était. Elle si douce, elle n'avait rien à cacher, rien à se reprocher.
Distraitement, son regard s'était posé sur les lèvres de Messire Wilou et ne pouvait s'en détacher.
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Elisel sourit aux deux femmes qu'elle cotoyait, jeta un coup d'oeil à son homologue orléanais. Seprian était perdu dans ses pensées, rêveur. Autant ne pas le déranger...
Elle écouta la diplomate qui annonçait l'ouverture du bal, essaya de graver son nom et son visage dans sa tête quand Manga la présenta, Dancetaria. Il y avait tellement de monde, elle n'arriverait jamais à tout retenir...!

Je ne dirais pas que j'excelle à la danse, mais j'arrive à ne pas écraser les pieds de mes partenaires! Je crois malheureusement que l'assistance va manquer de cavaliers. Surtout si certains se prennent à révasser quand on a besoin d'eux... précisa-t-elle dans un sourire en désignant son collègue.

Excellences, je crois que le plateau est fini... Je vous propose donc de nous rapprocher du buffet, où certains danseurs potentiels gravitent. La bienséance interdit d'inviter, mais pas de se montrer... remarqua-t-elle avec un clin d'oeil.

Betoval salua Giova chaleureusement, le commandeur avait l'air en forme.

Comment allez vous Chevalier? On vous voit trop peu en Guyenne ces derniers temps. Il faudrait que nous discutions de l'OCF tous les deux à l'occasion. Je vous invite officiellement et amicalement à la nouvelle Chancellerie vous verrez tout est neuf, tout est beau, nous avons d'excellents vins, tenez voila le plan pour vous y rendre..

Il regardait autour de lui, quelques personnes connues étaient arrivée, il les salua au passage. Son œil restait attiré par sa camarade de cour, il attendait qu'elle ai terminé ses discussions pour la saluer.

Discretement , pour ne pas se faire remarqué par l'ambassadrice qui se trovait en face de lui , Philippe , cherchait des personnes de son entourage , il espérait voir , grande mère , sa Grasce Dotch 'Appérault de Cassel , mais malheureusement , elle n'est pas venu à cette réunion...de diplomates.

Voilà enfin un visage familier , une personne qui voit souvent aux ambassades...son Excellence Elisel .

Bonjour Eli.

C'est les simples mots qu'il a prononcé avant le retour de Manga.
Il avait certes l'air rêveur , mais il cherchait une personne , qu'il aimerait bien voir , mesme si le petit comité était plustot de bonne compagnie , on ne peut rein contre la passion.


Vous savez danser ? Pensez vous qu'il y ait au tant de cavaliers que de cavaliéres ?

Je..non..heu..danser ? disons que je n'avais pas prévu de danser...mais s'il le faut pourquoi pas.
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Une bien belle façon de sceller une amitié j'en conviens ! Et le vin que vous goûtez vient des alentours d'Orthez dont il est une spécialité. Enfin je puis me tromper mais il me semble bien que c'est cela.

Max le remercia de ses informations.

- Merci Chancelier, je suis plutôt intéresser par les cépages qui se trouvent dans le sud-ouest et le sud du royaume de France bien sur !!!

A peine eu t'il fini de parler qu'une dame assez charmante au demeurant se présenta.

- Dancetaria, Excellence, enchantée et merci d'être venue ici.

Max inclina la tète en signe de salut. l'ambassadrice Isabeau présenta Max

- Dona Dancetaria, merci de votre accueil, cette fête est une réussite soyez en sur.

Le connétable fouilla dans ses pensées "Sagaben se nom me dit quelque chose"

- Excellence Sagaben, mes hommages, j'ai l'impression que je vous est déjà rencontré... Êtes vous déjà venu en Rouergue ??

Arf le bal...Max savait que l'instant devait arriver, il essaya de ne pas s'en préoccuper enfin pour le moment...
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Connétable du Rouergue

Rose venait de se rapprocher de Dancetaria afin de la saluer quand elle annonca qu'un bal allait débuter...Merveilleuse idée que celle d'un bal, mais Rose se manda si le nombre de femmes présente n'estaient poinct supérieur à celui des hommes...

"-Bonsoir à vous tous" Elle salua tout de mesme Dancetaria et les personnes présentes à ses cotés, inclinant son visage aux personnalités qui lui étaient inconnue, souriant en voyant les ambassadeurs Béarnais, se mandant toujours si Eugenie ferait son apparition...

"-Dancetaria, cette petite fête est très réussi, toute mes félicitations!"
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Manga regarda les trois personnes avec qui elle était et réalisa qu'elle devait agir.

Soit.. Allons près du buffet, nous pourrons aussi savourer une nouvelle coupe d'alcool pour faire glisser toutes ces succulents mets !

Elle se joignit donc au petit groupe afin de regagner le buffet, songeant qu'elle ferait peut être bien de s'éclipser sous peu car le bal n'avait pas l'air d'avoir fait changer grand chose au comportement de chacun dans la salle. A moins qu'elle trouve un sujet de conversation qui pourrait satisfaire à Seprian, Elisel et Melenia.. Ce qui était peu probable tant elle était nulle pour cela... Chacun risquait fort de continuer à s'ennuier ferme. Elle ne put s'empêcher de se demander si cela était toujours comme ça dans les réceptions diplomatiques..
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"-Dancetaria, cette petite fête est très réussi, toute mes félicitations!"

Dancetaria sourit à Rose, la remercia, puis lui dit un peu plus bas, regard un peu paniquée

Je crains que notre ancienne chancelière ne passe pas ... Pourtant je l'ai informée ...

Puis elle tourna la tête pour voir les premiers danseurs. Il semblait avoir plus de femmes que d'hommes, ces derniers devraient partager plusieurs danses, pour toutes les contenter.
Regard vers la sortie, Isabeau qui s'échappe, Varden qui semble vouloir l'en empêcher. Le premier couple de danseurs était trouvé !

Mcchipie ne savait pas comment exprimer l'envie de rester un peu assis près de lui avant de rejoindre les autres dans la salle de bal.

Elle le regarda et avec un sourire, elle se mit à mentir avec l'affront d'une adolescence.

Sire Wilou, pourriez vous m'accorder quelques minutes de repos, j'ai un peu mal ... à .... mal à ... la ... euh ... tête.

Ah oui, mal à la tête c'est bien pensé... très bien...., pensait-elle

Je vous demande juste 2 minutes. En attendant asseyez vous près de moi.

Ragaillardie par son mensonge qu'elle pensait crédible, elle lui tendit la main sans s'en rendre compte et le regardait dans les yeux avec les siens qui en disaient beaucoup sur ce qu'elle ressentait.
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Le Tempéré sourcilla à sa réaction. Ils s'étaient donc bien rencontrés! Il inclina la tête en direction du Rouergat.

Ci fait, messire, j'ai effectué un voyage en vostre contrée il y a de là, un bon mois, je pense. Je fus pris en pleine révolte. Mon voyage s'est cependant vu éclairé par mes fiançailles avec la cousine de votre chambellan.

Regard en direction de la Montbazon.

Le sieur de Dénéré s'approcha d'eux. On pouvait le reconnaître entre mille. Le chancelier, fort des vieux liens d'amitiés tissés, ouvrit les bras et fit une accolade à l'ancien diplomate alençonnais.

Messire de Dénéré, quel plaisir de vous voir ici! Je vous félicite pour l'organisation de cette petite fête.

Visage éclairé d'un sourire, le Tempéré poursuivit.

Je suis bien en effet toujours diplomate. J'ai l'honneur de gérer celle de Sa Grasce, le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Il plissa les yeux, il aimait ces quelques formules un peu empoulées.

Le Dauphiné se porte bien. Quelques perturbations brigandes, mais il ne perd pas son charme, et je ne le quitterais pour rien au monde. Et vous? Vous vous retrouvez donc en Béarn? Mais toujours en diplomatie...
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Mélénia se retrouva donc en compagnie de ses collègues auprès du buffet.
Elle n'osait se servir mais la faim commençait à la tirailler. La jeune femme regarda autour d'elle et s'aperçut que Manga en faisait autant.
L'ambassadrice avait beaucoup de mal à se fondre dans la masse des invités et se dit qu'elle ne ferait pas de vieux os à cette festivité. Discrète elle était, discrète elle resterait. Aussi dès que possible elle s'en irait par la petite porte.
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Manga avait fouiné dans sa petite tête pour trouver quelque chose à dire et finalement elle ldéclara entre deux mets et deux gorgées de breuvage.

Vous avez déjà assisté à des cérémonies diplomatiques ExcellenceS ? Je me demande si cela se passe toujours ainsi... Peut être pourriez vous m'éclairer ? Et toi Melenia ?
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A l'Hostel de Rutènes, Rouergue :

Irait? N'irait pas?

L'invitation à la Chancelerie du Béarn déposé sur un coin de table ne faisait pas le poids face à la vingtaine de dossiers empilés à l'autre bout du Bureau... Alazaïs Montbazon-Navailles soupira... Cette fois-ci encore, elle resterait à travailler, comme elle le faisait chaque nuit depuis son arrivée à Diplomatie Rouergate...

Heureusement que le Seigneur de Thoiras, Ambassadeur efficace et actuellemnt CàC, s'y rendait pour représenter le Rouergue. Peu avant son départ, elle lui transmit une missive :

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Alazaïs Montbazon-Navailles, Dame d'Ambricourt,
Ex-Chambellan d'Artois, Chambellan du Rouergue

Un sentiment de révolte en entendant le chancelier... de la peine... parce qu'elle n'en a pas elle d'être là à danser avec lui... une colère salvatrice qui commence à monter... Bien un homme ça... il avait donc compris qu'elle voulait partir... mais cela ne l'a pas empêcher de la retenir pour son bon plaisir... encore un qui ne pense qu'à lui...

Et la voilà qui rumine la mule... Une chance pour l'ancien coms... et bien qu'il soit chancelier... parce que sinon... elle le planterait bien là... après lui avoir écrasé les orteils avec application... ahhhhhhh il veut danser et bien il va l'avoir sa danse... Elle se met à trainer la jambe, s'appliquant à se mouvoir à contretemps... cassant le rythme, faisant exprès de s'alourdir...

Toute à son observation elle sursauta lorsqu'un invité lui adressa la parole.

-Bonser Dona, je suis Max, connétable du Rouergue, charmante réception n'est ce pas ??

Bonsoir messire. Tout à fait, c'est la première fois que j'assiste à une telle réception. Oh je vous prie de m'excuser, je suis Precye ambassadrice de Genève. Je viens d'arriver en Béarn.

Hochant la tête, Precye salua courtoisement le connétable du Rouergue.

[Je répond demain]
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Elisel était partie à rêver, regardant le seul couple de danseurs de la soirée apparemment, évoluant au milieu de la piste. Elle s'était rappelé un autre soir, un autre temps, un autre bal. Son coeur qui l'avait invité à ouvrir le Grand Bal des Fleurs de Blois, ses bras, sa douceur, sa danse virevoltante où rien d'autre ne comptait...

Elle sursauta en entendant l'ambassadrice béarnaise, manquant en renverser la coupe qu'elle tenait encore à la main, à laquelle elle ne buvait plus depuis le début de sa rêverie. Elle s'inclina, rouge de confusion. Bel exemple donné par l'Orléanais, sur ce coup là...

Toutes mes excuses, Vos Excellences, j'étais ailleurs...
Merci beaucoup de votre accueil ici, cette soirée m'a parue moins vide en votre compagnie. J'espère que nous aurons l'occasion de nous recroiser dans les couloirs de ces ambassades...

Mcchipie sourit et secoua la tête.

Non messire Wilou, je vous remercie, mais je tiens à tout prix à assister à ce bal et à m'amuser quelque peu.

Elle le regarda dans les yeux avec une certaine gène.

Vous pouvez y aller si vous le souhaitez, je vais tout simplement attendre quelques minutes que ce mal de tête passe et ensuite je vous rejoindrais.

Elle espérait au fond d'elle-même qu'il reste auprès d'elle.

Elle attendait sa réaction avec un petit soupir quasiment imperceptible sauf si on était très attentif.

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L'Ambassadrice de Normandie avait parlé un instant avec Dame Ela de Diesbach de B. mais celle avait émis le souhait de quitter la fete.

Au milieu de tout ce monde, Cléo se fraya un passage, afin de se diriger vers le buffet, ou elle avait apercu le Consul Camisard.

Elle pris un morceau, ainsi qu'un verre de ce vin qu'elle ne connaissait pas, mais qui était bien agréable au palais, et regarda tout ce beau monde qui dévisait dans la joie et la bonne humeur.

La brune se prit à penser que son beau chevalier blond viendrait peut etre l'inviter à danser.
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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver"Héraclite

Lorsque la main de l'ambassadrice le touche, il se sent défaillir. Contact doux et merveilleux qui le fait frissonner. Sans trop prêter attention à se demande à peine camouflée d'un verre, il se noie dans ses yeux, voyant ce visage s'approcher de lui.

Ses pensées se bousculent de nouveau dans son esprit. Que va-t-il se passer ? Va-t-il se laisser faire ?

Le visage s'arrête à quelques centimètres du sien, il sent son souffle sur ses lèvres. L'espace qui les sépare est menu. Il lui suffirait de tendre un peu le cou pour provoquer le contact.

Il hésite puis la voit grimacer. Sa première pensée va à son haleine. Est-ce que cette grimace provient de cela ? Cette grimace a été fugitive entre 2 sourires mais a suffit à faire descendre la tension qui planait entre leur 2 corps et la raison semble le gagner, toutefois il n'entreprend rien, restant là, à attendre.

Belle Excellence, cette situation est tentante, votre visage est attirant et il m'en coute de ne pas aller plus loin, croyez moi. Toutefois il me semble que le chemin vers lequel nous emmenerait un simple baiser pourrait se montrer empli d'écueil, personnels et diplomatiques, voyez vous.

Il sourit, ses yeux se plissent, rieurs, et il attend, il attend la réaction de cette belle Chipie, ne sachant pas trop qu'espérer. Son coeur aimerait que l'ambassadrice aille plus loin, mais sa raison souhaite voir la femme attirante reculer.

Il aime ce moment, moment de pure attente, où son destin n'est plus sien mais entre les mains d'une femme. Il essaye de lire dans les yeux de la belle mais ne parvient pas à y déceler vers quel chemin elle semble se diriger. Cela ajoute à l'inconnu et son coeur se met à battre plus que de raison.