Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

La chevalerie est en elle-même la poésie de la vie.

Perce_val


Ah ...

Mon père ne viendrait pas. Mais il avait une bonne raison. Il était en guerre. Comme moi quand je serai plus grand. Il allait défendre la veuve et l'orphelin, l'opprimé et l'paysan. Et il allait donner une bonne leçon à ces méchants brigands qui volaient ce que les gens avaient gagné à la sueur de leur front. Oui, les brigands c'est méchant. C'est comme ça.

J'étais un peu triste. Mais c'était ça que je ferai moi aussi. C'est là que ma Maman elle m'a dit de me retourner. Et j'ai vu Drobo ! Y avait pas Lub mais c'était pas grave. Drobomir il était venu pour me voir. Et Drobo il m'avait beaucoup beaucoup entrainé. J'avais hâte de me battre avec lui et lui montrer tout ce que je savais faire. Drobomir bah c'était un peu comme mon tonton. Un tonton Cosaque à qui j'aimais bien tirer la barbe, pour qu'il me court après et me fasse voler dans les airs ! C'était trop marrant !

Alors j'ai filé vers lui comme une flèche, hop un coup d'épaule et paf nos mains se tapaient dans l'endroit qui résonnait. Un clin d'œil plus tard et j'étais le plus heureux. y avait quand même Basile, Constante, Della, ma maman, ma marraine, mon tonton et ... et ...

Mon Papa Niallan. J'avais vite repéré la cape avec le gros "P" qui était un peu raté au dessus, mais quand même c'était un P. Comme le collier qu'il m'avait donné. Je me suis arrêté un instant. Je savais pas si c'était vrai ou pas. S'il allait disparaître ou pas. Parce que mon papa, le chevalier du royaume des blonds, il avait le pouvoir magique de disparaître comme ça. D'un claquement de doigt. Mais moi, y a deux jours, j'avais vu Alicina, la maman de mes sœurs ... à moitié ... je sais plus comment on dit, et elle m'avait dit que mon père c'était un Chasseur de Créatures Magiques et Dangereuses. Un CCMD.

Moi j'étais un peu comme un espion. Les grands ils croyaient que je savais rien, mais j'en savais bien plus qu'eux tous réunis. Et comme ma maman elle commençait à parler à Drobomir, ça c'était à noter quand même, moi je sautillais l'air de rien de l'autre côté de la Salle, et je suis allé faire un gros câlin à mon papa blond aux yeux tout bleus. Ses yeux c'était comme la mer en Provence. Trop beau. Et Juliette et Héléna, elles avaient les mêmes. Mais pas moi. Moi j'avais juste le petit croissant de lune sur le haut du bras.
Je l'ai attrapé par le cou, je l'ai serré tout fort et j'ai dit :

Je croyais pas que t'allais venir. Je croyais que c'était encore une blague. Tu sais, je vais être Ecuyer. Mais si tu veux, des fois je pourrais me transformer en Créature Magique comme ça, tu viendras me chasser !

Je lui ai fait un gros clin d'œil, enfin j'ai du mal alors plein de petits clins d'œil, pour lui montrer que je connaissais son secret, mais qu'il fallait pas le dire. Tout le monde il était là pour moi, et maman qui disait toujours que j'avais pas de papa, bah j'en avais un qui était mon modèle et était parti en guerre, mais je savais qu'il pensait à moi ; après j'avais mon papa là à côté de moi ; et j'avais un tonton et un Seigneur.

Franchement, j'étais tout Riche !

J'ai laissé les grands entre eux, et j'ai couru tout vite près de Basile.

Dites ... on peut commencer.
Parce que je voudrais déjà être Ecuyer !
euh ...

Je savais qu'il me manquait le mot magique, alors dans un petit sourire, j'ai rajouté, malin :
S'il vous plait, Sire Basile !

Et là, j'imite Constante qui m'avait trop trop fait rire la dernière fois : regard tout suppliant et malheureux.
--Dobromir



    J'étais arrivé sur le domaine, j'avais voulu faire profil bas mais c'était compter sans Maryah. Cette femme avait le don de vouloir modifier les plans de tout à chacun. Bien puisque c'était ainsi... Mouvement de tête lorsque l'épicée me parle, de toute manière, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, ce n'était pas elle qui avait décidé donc pas la peine de me remercier et parce que je ne suis pas mon cousin, je ne pus m'empêcher de lui faire savoir.

    - Qu'est ce que tu crois l'Epicée, que j'allais laisser mon neveu seul le plus beau jour de sa vie ? Tu nous prends vraiment pour des monstres n'est-ce pas ?

    Les yeux se plissent et se concentrent sur la proie... proie si facile à happer mais nous sommes au beau milieu d'une salle bondée de monde et je ne peux assouvir mon instinct qui me dicte de supprimer cette femme qui n'apporte que le malheur dès qu'elle est dans les parages. Torvar n'est plus lui-même depuis qu'il la connait et je lui en veux déjà pour ça... les coups de fouet viennent ensuite.

    Je redresse le menton avec fierté tandis que le petit s'approche. On se claque l'épaule, la cuisse, il n'a pas oublié les quelques mots que je lui ai appris, nous parlons du fait qu'il est un "grand" maintenant et mon regard se pose sur lui aussi fièrement que celui qu'aurait pu avoir Torvar. Ce gamin c'est un brave, il est des nôtres et ça personne ne pourra le lui arracher. C'est gravé dans son coeur à tout jamais. Je finis par sourire et lui murmurer quelques recommandations histoire qu'il n'oublie jamais ce qu'il est ni ce qu'il va devenir. Et mes doigts se serrent autour du sabre du vieux chef de clan. Et je vois le mioche qui cherche du regard quelque chose ou quelqu'un alors je pose ma main sur son épaule histoire de le canaliser.


    - Percy, faudra que je te parle avant de partir. J'ai quelque chose pour toi...

    Mais déjà, le petit lutin aux pieds agiles se précipite vers un ailleurs qui lui appartient et moi je me tourne vers sa mère.

    - On ne lui dira rien. Laisse Torvar choisir s'il veut revenir dans notre monde ou bien s'en aller et seulement à cet instant là, Perceval sera prévenu. De toute manière, je ne lui laisserais pas le voir... vu dans l'état actuelle des choses... il est trop... défiguré pour que Percy garde ce souvenir dans sa mémoire.

    Ma main vient jouer dans les nattes de ma barbe. Quoi dire de plus, certainement rien. Il faut laisser faire le temps et attendre... attendre que la mort frappe à nouveau ou que la vie prenne le dessus.
Cerealequileurre
    Le voyage se déroulait au rythme des rencontres et des évènements, parfois saugrenus et inattendus comme ces quelques jours qu'elle avait passé en temps que maire d'une mairie perdue en Béarn. Qu'il était cocasse de rendre service et de se retrouver glorieusement sur le trône du conseil municipal, devant l'ébahissement total de la population et les gros yeux du Régent - la Comtesse ayant de gros coups de déprimes avait semble-t-il préféré passer la main. Le hasard faisait parfois pas trop mal les choses et c'est celui-ci qui mena ce jour la Bâtarde à l'hostel pour assister, de loin, de très loin, à la cérémonie qui se déroulait. Certainement pas vêtue comme les grandes dames présentes pour ce moment, certes, unique, Nelle se contenta de se mettre au fond de la pièce, contre un mur, et si elle le pouvait, elle serait rentrée purement et simplement dans la pièce pour se camoufler - Dommage qu'elle n'avait pas jugé bon de s'habiller des couleurs des tapisseries. En retard, cela ne l'étonnerait pas. Elle chercha à faire le moins de bruit possible et heureusement, les bavardages couvraient à feu doux l'ambiance de la pièce. Loin des femmes qui se bisaient chaleureusement, peut-être trop d'ailleurs, et loin de cet étrange spectacle que représentaient les...barbus, oui: Elle se sentait très bien là où elle était finalement. Jouant avec sa natte entre ses doigts, la curiosité poussée à son apogée, quand enfin allait commencer cette cérémonie?



_________________
...
Coraline
Sa première invitée était enfin arrivée. Son Unique Vraie Soeur de Sang.
Les retrouvailles se firent dans la joie mais surtout dans l'amour.
Une éternité qu'elle attendait cela.
Elle se devait de la présenter au lion comme promis, mais pas maintenant.
Voulant profiter de ses câlins, de ses baisers.
Rougissant un peu plus encore à tous ses compliments.
De poser ses émeraudes familiales sur son aînée et de remarquer quoi que bien dissimuler sous sa robe, un petit ventre légèrement arrondie.

Et bien ma Chère Soeur, on dirait que tu as grossie !
A moins que....


A moins qu'elle soit enceinte.... Oui.
L'idée lui avait traversée l'esprit. Mais impossible, elle qui aimait la liberté, elle qui aimait se jouer des hommes. Ce laisser attraper dans les filets d'un homme était impensable et de se laisser engrosser impossible !
Mais après tout...

Alors que les deux soeurs se mirent à discutailler sur leur vie respective.
La Cadette fut interpellé par l'annonce.

Tiens... On dirait que ma marraine est arrivée.

Une Magnifique rousse toute vêtue de symboles bretons.
Aucun doute, c'était bien elle.

Prenant par la main sa soeur pour l'entraîner vers sa marraine.

Et de lui faire la bise avant tout

Demat Zak !
Tu es sublime ainsi !
Tu as fait bonne route ? Emeric est avec toi ?


En oubliant presque un instant la présence de sa soeur.

Et... Oh j'allais oublié !
Zak, je te présente Emolia. Ma Soeur aînée
Emolia, voici Zak, Ma Marraine devant le Très-Haut


La Rouquine jeta un oeil du côté du Lion. Il a l'air de tenir le coup.
Basile
L'hobereau restait en sa position quelques instants encore tandis que d'autres personnes s'amassaient à l'intérieur de la grande salle. En sus des premiers arrivés, il eut son regard retenu par une bretonne sans le moindre doute, l'hermine parlait plus que l'accent, ou presque autant, même si ça ne parlait pas vraiment. La relation qu'entretenait l'hobereau avec la Bretagne était fait de chassé croisé, parfois haïssant cette terre ou le gui et les menhirs régnaient - et en grande partie car une de ses ex fiancé l'avait planté pour un breton - dans un autre temps il en côtoyait et s'attachait à plus d'un d'entre eux.
Cependant il fut tiré de ses réflexions par le jeune Perceval qui arriva près de lui, demandant à ce que débute la cérémonie. Le temps était donc venu, un sourire se faisant sur le visage du lion occitan envers le jeune écuyer avant qu'il disparaisse pour lui répondre.


    - " Va donc devant moi ". Sans guère plus de courtoisie mais en indiquant cependant une place faisant face au trône d'acier et au barbu. Croisant le regard de la rousse, il lui fit signe également de se joindre à son cadet en armes.


Relevant sa carcasse pour se tenir de toute sa hauteur face aux deux nouveaux intronisés et l'assemblée, l'hobereau prit alors la parole d'une voix grave et d'une neutralité posé. Solennelle en soit.

    - " Depuis des siècles vient un temps ou les hommes et femmes doivent combattre. Saisir une épée et un bouclier, pour s'élancer armes en mains. Défendre leur terres, leurs familles, leurs maisons, leurs seigneurs et leur vie.
    S'accomplir de ses devoirs vient avec la gloire et l'honneur. La gloire de faire don de sa vie à la maîtresse Guerre, et l'honneur de le faire pour de bonne raison. Un chevalier doit être les deux à la fois. Personne ne né ainsi, on le devient.

    C'est par le temps, la souffrance et l'entraînement, que des hommes et femmes apprennent à le devenir. En servant eux mêmes des chevaliers, en les accompagnant à la guerre, jusqu'à faire montre qu'ils ont à la fois la gloire et l'honneur pour s'élever à ce rang. "


L'introduction était sûrement trop longue ou pompeuse, mais la forme se faisait ainsi après tout. L'hobereau s'avança en premier vers le cadet, avant de poursuivre :

    - " Perceval de Cheny. Je vous ai recueillis à mon service sur la demande de Della. Mais ce jour, c'est convaincu que de votre valeur, de votre détermination et de votre courage que je vous reçoit comme mon écuyer.
    Vous aurez beaucoup à apprendre, à vous entraîner et à découvrir. Cependant, si vous suivez la voie de l'honneur, je sais que vous deviendrez un digne chevalier duquel je serais fier de combattre à ses côtés.

    Acceptez vous de devenir mon écuyer ?
    Si tel est votre décision alors mettez un genoux à terre et jurez de vous montrer fidèle et honorable en vos devoirs. "

_________________
Perce_val


Trop bien.
J'allais devenir Ecuyer.

Basile il s'est levé. Il était grand, comme sa barbe. ça veut dire que sa barbe aussi elle était grande, mais il est quand même plus grand que sa barbe. Y a une chanson comme ça qui est trop marrante, mais j'ai pas osé avec le Sieur Basile ; ça fait : "je te tiens, tu me tiens par la barbichetteeeeee, le premier de nous 2 qui rira aura une tapette ! Un, deux et trois, croisons les bras comme des p'tits soldats ! "

Je regarde Drobomir, parce qu'on y jouait tout le temps. Et même que des fois c'est moi qui a gagné. Bon ... pas trop souvent. Après c'était rigolo, parce que avec Lub on se jetait à deux sur lui et on faisait la bagarre.

Mais avec le Sieur Basile je fais pas la bagarre, quand même . Vous imaginez si je vais gagner ? Il va être vexé. Et après je pourrais pas être Chevalier.
Je fais comme il dit alors. Je vais devant et je regarde Constante. J'aime bien Constante elle a toujours plein d'idées. Et elle a pas trop peur du Sieur Basile. C'est rigolo quand elle le prend pour une table pour dessiner sur son dos. Je rigole un peu en la voyant arriver et en pensant à tout ça.

Après je deviens tout sérieux. Chuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttt.
Le Sieur Basile parle de sa grosse voix qui résonne tout partout. C'est toujours beau comme il parle. J'écoute. Moi aussi je défendrai toujours ma famille et mon Seigneur. Comme mon papa au royaume des blonds. Et comme mon père qui défendra toujours les terres des Cosaques. La Gloire, l'Honneur. Tous les jours il m'en parle. La Loyauté aussi. J'apprends vite et je vais devenir Ecuyer.

Là.Dans quelques instants. Le moment est grave. J'ai la gorge toute serrée, et j'ai envie de me retourner pour regarder ma maman. Mais je suis fort.



" Perceval de Cheny. Je vous ai recueillis à mon service sur la demande de Della. Mais ce jour, c'est convaincu que de votre valeur, de votre détermination et de votre courage que je vous reçois comme mon écuyer.
Vous aurez beaucoup à apprendre, à vous entraîner et à découvrir. Cependant, si vous suivez la voie de l'honneur, je sais que vous deviendrez un digne chevalier duquel je serais fier de combattre à ses côtés.

Acceptez vous de devenir mon écuyer ?
Si tel est votre décision alors mettez un genoux à terre et jurez de vous montrer fidèle et honorable en vos devoirs. "


- Oui Sieur Basile, j'accepte.
J'ai envie de sauter au plafond mais ça se fait pas. Je fais un pas, avec le bras dans le dos, comme m'a montré Goleck. Je pose un genou au sol, et j'incline la tête un peu ... pas trop il a dit, sinon on va croire que j'ai perdu un truc que je cherche.
Je fais un petit sourire à mon Seigneur et je reprends, en essayant que ma voix elle tremble pas :

Seigneur Basile de Pelamourgue ... je JURE ... de vous ... de me montrer fidèle et honorable, envers vos ... mes devoirs !
C'est vrai. C'est promis.


C'est vrai que je le jure sur la tête de tous les gens qui sont là. Tous à leur façon ils ont aidé ma maman et ils m'ont aidé. Alors jamais, oh non jamais, je les décevrais !

_________________
Victorace
Un petit long grand détour dans une vie de Breton mais une chose à faire puisqu'elle lui était demandée par une personne qui lui tenait à coeur... Il était habillé simplement que pouvait-il faire de plus? Et il prit la route, elle fut longue mais il arriva peut être en retard mais il arriva!

Il se débrouilla pour pénétrer dans le lieu où Constante était, après tout... il avait une langue et une lettre d'invitation comme tout le monde.

Le voilà non loin d'elle... il lui fait un signe pour lui montrer qu'il est présent mais n'ose venir troubler la cérémonie qui se déroule actuellement.
Niallan
[Il en faut peu pour être heureux 
Vraiment très peu pour être heureux 
Il faut se satisfaire du nécessaire *]


Et le nécessaire, c'est ça, mon gamin qui arrive en sautillant vers moi pour me faire un câlin. Il en faut peu pour être heureux, juste ça, ça suffit. Alors je souris et lui ébouriffe les cheveux, me retenant de justesse de le soulever du sol pour le faire tournoyer. C'est sa cérémonie aujourd'hui, il va devenir grand alors un Papa un peu trop gaga, ça le fait pas. Et gaga, je le deviens totalement quand il me fait part de ses projets de transformation en créature magique. Il est comme ça, mon gamin, toute la beauté de l'insouciance, du rêve et de l'enfance réunie en lui. Au lieu de l'étreindre encore, j'éclate de rire en le voyant cligner de l’œil -oubliant momentanément la menace « Maryah »- et lui adresse un large sourire.

J'ai une idée, quand j'aurai attrapé la créature magique en laquelle tu te seras transformé, je t'apprendrai à faire les plus beaux clins d’œil du Royaume. Ça fera chavirer le cœur de toutes les princesses !

Je lui ai ensuite décoché l'un de ces fameux clin d’œil avant de le laisser partir en courant. Après, j'ai reconnu la morue, haussant un sourcil en la voyant essayer de se fondre dans la tapisserie. Mais je n'ai rien dit et ne me suis pas départi de mon anonymat. Cette cérémonie, c'est pour Percy. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai absolument pas fait gaffe à l'arrivée d'une autre rousse, pas plus qu'à celle de deux autres gus et encore moins aux retrouvailles entre Maryah et le poto de Torvar ou celles entre les rouquines saphiques. Non, je me suis concentré sur l'intimidant chevalier et mon gamin. Certes, j'avais eu du mal à retenir un bâillement pendant l'introduction trop longue à mon goût et surtout ne m'inspirant que trop des désagréments qui ne me conviendraient jamais. Mais j'avais tendu l'oreille quand le prénom de mon fils avait été cité. Je m'étais redressé, fier comme un coq et avais mémorisé absolument tous les compliments que le sieur Basile avait pu prononcer.
Si j'avais pu, j'aurais applaudi. Mais il ne fallait pas que je me fasse remarquer. Alors que je m'étais contenté d'un sourire sous cape et d'applaudissements mentaux quand mon fils avait effectué ce qui serait sans doute la plus grosse promesse de sa vie. Et la plus belle.


*Le Livre de la Jungle - Il en faut peu pour être heureux

_________________

Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Basile
L'hobereau restait de marbre face à la prestation du serment du jeune écuyer. Il savait qu'il saurait faire montre de succès à cela et le reste des épreuves qui serait sur son chemin. Il posa sa main sur la tête du jeune Percy avant de lui répondre.

    - " J'accepte votre serment, Perceval de Cheny. Ce jour et devants les témoins de toute cette assemblée, vous voici mon écuyer. Maintenant relevez vous en tant que tel. Soyez digne de votre serment, et quand le temps sera venu, vous serez adoubé chevalier.
    Puisse Dieu vous guider. "


A la suite de ses paroles, l'hobereau passa sa main sur l'épaule du jeune homme pour l'aider à se relever. La cérémonie au final se résumait assez rapidement en ces quelques instants, mais elle donnait occasion par la suite de ripailler et festoyer en un tournoi. Sans attendre davantage et laissant le nouvel écuyer rejoindre sa famille, Basile attendit que s'avance la bretonne.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)