Niallan
[Ta vie amoureuse est un désastre,
C'est comme si tu restais toujours bloqué à la seconde vitesse,
Quand ça n'a pas été ton jour, ta semaine, ton mois ou même ton année, mais
Je serai là pour toi, quand la pluie commencera à tomber
Je serai là pour toi, comme je l'ai toujours été
Je serai là pour toi, parce que tu es là pour moi aussi*]
Évidemment que sa vie amoureuse est un désastre. Elle se tape un type qui est allié avec les Corleone. Les Corleone ! Ce ramassis de brigands tous plus cons les uns que les autres. Pour être resté avec eux pendant plusieurs semaines, je sais exactement ce qu'elle va devoir endurer. Les hommes se la joueront gros connards et les femmes se donneront des airs bravaches. Sauf que, ce qu'ils ne savent pas c'est qu'être un connard c'est tout un art et que pour avoir un air bravache, il faut du panache. L'art, ils ne maîtrisent pas et le panache ils sont loin d'en avoir. Si certains méritent une forme de respect, comme leur défunte matriarche Rodrielle et peut-être même Enjoy, le reste est à gerber. Sincèrement. Entre la rouquine qui passe son temps à bouffer des pommes en balançant des insultes et tous les Gabriele/Roman pondus par Amalio qui, eux, passent leur temps à distribuer des menaces qu'ils ne tiennent pas, on est loin d'un clan qui respire l'honneur et insuffle le respect.
C'est donc convaincu du bien-fondé de mon mépris que je prends la plume pour écrire à une vieille amie.
Et quand je dis vieille, ne vous attendez pas à une morue édentée aux cheveux blancs. Si elle a bien des cheveux blancs, la dernière fois que je l'ai vue, elle n'avait rien d'une morue et était encore en possession de toutes ses dents. Y'a pas un truc qui vous choque là-dedans ? Parce que moi, ça m'a toujours fait tiquer. Les cheveux blancs. Lors de notre première rencontre, j'avais flippé comme pas permis, pour moi c'était une sorcière. Et puis, au fil du temps, j'ai appris à faire avec. De temps en temps, je me pose encore quelques questions, vite balayées quand je repense à toutes les conneries qu'on a pu faire dans le temps. En parlant de connerie, celle que je ne compte pas la laisser faire c'est bien de s'acoquiner avec les Corleone. D'où la plume qui commence à s'agiter sur le parchemin.
C'est comme si tu restais toujours bloqué à la seconde vitesse,
Quand ça n'a pas été ton jour, ta semaine, ton mois ou même ton année, mais
Je serai là pour toi, quand la pluie commencera à tomber
Je serai là pour toi, comme je l'ai toujours été
Je serai là pour toi, parce que tu es là pour moi aussi*]
Évidemment que sa vie amoureuse est un désastre. Elle se tape un type qui est allié avec les Corleone. Les Corleone ! Ce ramassis de brigands tous plus cons les uns que les autres. Pour être resté avec eux pendant plusieurs semaines, je sais exactement ce qu'elle va devoir endurer. Les hommes se la joueront gros connards et les femmes se donneront des airs bravaches. Sauf que, ce qu'ils ne savent pas c'est qu'être un connard c'est tout un art et que pour avoir un air bravache, il faut du panache. L'art, ils ne maîtrisent pas et le panache ils sont loin d'en avoir. Si certains méritent une forme de respect, comme leur défunte matriarche Rodrielle et peut-être même Enjoy, le reste est à gerber. Sincèrement. Entre la rouquine qui passe son temps à bouffer des pommes en balançant des insultes et tous les Gabriele/Roman pondus par Amalio qui, eux, passent leur temps à distribuer des menaces qu'ils ne tiennent pas, on est loin d'un clan qui respire l'honneur et insuffle le respect.
C'est donc convaincu du bien-fondé de mon mépris que je prends la plume pour écrire à une vieille amie.
Et quand je dis vieille, ne vous attendez pas à une morue édentée aux cheveux blancs. Si elle a bien des cheveux blancs, la dernière fois que je l'ai vue, elle n'avait rien d'une morue et était encore en possession de toutes ses dents. Y'a pas un truc qui vous choque là-dedans ? Parce que moi, ça m'a toujours fait tiquer. Les cheveux blancs. Lors de notre première rencontre, j'avais flippé comme pas permis, pour moi c'était une sorcière. Et puis, au fil du temps, j'ai appris à faire avec. De temps en temps, je me pose encore quelques questions, vite balayées quand je repense à toutes les conneries qu'on a pu faire dans le temps. En parlant de connerie, celle que je ne compte pas la laisser faire c'est bien de s'acoquiner avec les Corleone. D'où la plume qui commence à s'agiter sur le parchemin.
Citation:
Mon petit bourdon,
Pourquoi bourdon ? Tout le monde dit qu'être en couple fait grossir. Et vu l'étrangeté de tes tifs, je ne serai pas surpris que tu te sois tracé des rayures jaunes et noires. J'aimerai que tu viennes bourdonner à mes oreilles. Rectification : tu vas venir bourdonner à mes oreilles. Ce samedi, soit le 9 avril de l'an 1464. Quand la nuit commencera à tomber, rends-toi à la Cour des Miracles. Et pas d'entourloupe, me ramène pas l'un de tes nouveaux amis. Je les aime pas, ne les ai jamais aimés et ne les aimerai jamais. Toi par contre, je t'aime. Même si t'as les cheveux de mon hypothétique grand-mère Ginette. Et vu que je t'aime, il faut que je te cause.
Et comme je suis gentil, je vais te donner de plus amples précisions sur l'endroit où je veux que tu me retrouves. Tu te souviens du coin où je t'avais emmenée la première fois que t'as acheté de l'opium ? Mais si, même qu'il manquait un il au patron et certainement quelques cases. Eh bien c'est là. Là que je vais te secouer les plumes, ma cocotte.
Viens me prouver que notre amitié est infrangible,
Je t'embrasse,
Niallan.
Pourquoi bourdon ? Tout le monde dit qu'être en couple fait grossir. Et vu l'étrangeté de tes tifs, je ne serai pas surpris que tu te sois tracé des rayures jaunes et noires. J'aimerai que tu viennes bourdonner à mes oreilles. Rectification : tu vas venir bourdonner à mes oreilles. Ce samedi, soit le 9 avril de l'an 1464. Quand la nuit commencera à tomber, rends-toi à la Cour des Miracles. Et pas d'entourloupe, me ramène pas l'un de tes nouveaux amis. Je les aime pas, ne les ai jamais aimés et ne les aimerai jamais. Toi par contre, je t'aime. Même si t'as les cheveux de mon hypothétique grand-mère Ginette. Et vu que je t'aime, il faut que je te cause.
Et comme je suis gentil, je vais te donner de plus amples précisions sur l'endroit où je veux que tu me retrouves. Tu te souviens du coin où je t'avais emmenée la première fois que t'as acheté de l'opium ? Mais si, même qu'il manquait un il au patron et certainement quelques cases. Eh bien c'est là. Là que je vais te secouer les plumes, ma cocotte.
Viens me prouver que notre amitié est infrangible,
Je t'embrasse,
Niallan.
Et donc, le samedi, je me suis pointé. L'endroit a peu changé. Le patron n'est certes plus le même mais on retrouve toujours les mêmes espèces de paumés qui vont du drogué dépressif au dingo qui a un peu trop abusé de certaines substances. A vrai dire, je détonne carrément. Je suis bien sapé, je tire pas une gueule de dix pieds de long et je suis passé par la case décrassage pas plus tard que ce matin. Pourtant, personne ne me pose la moindre question quand je me pose dans un coin, pas plus que quand j'allume ma pipe bourrée d'opium pour en prendre de longues bouffées en attendant la gentille sorcière de mon enfance.
Pourquoi ce coin-là ? Pour qu'elle comprenne ce qui l'attend si elle reste avec les Corleone. Et puis, je serai là pour elle, comme je l'ai toujours été, parce qu'elle est là pour moi aussi.
*Traduction paroles The Rembrandts- I'll be there for you
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