Catalyna_
HRP : *Citation de Paul Auster via JD Gabriel.
Note aux joueurs participants, pour que ce RP puisse se boucler, il faudrait limiter à deux posts par personne outre l'officiant et les deux fiancés.
Note aux joueurs participants, pour que ce RP puisse se boucler, il faudrait limiter à deux posts par personne outre l'officiant et les deux fiancés.
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Jour J, ou la fin des haricots.
Citation:
Nous vous invitons à célébrer les épousailles de Catalyna Troubetskoï et de Gabriel en Provence, à Marseille, le 27 juin 1464.
Venez quelques temps avant le crépuscule, sur la plage de la ville, bien vêtus de préférence.
En espérant vous retrouver pour ce jour important.
Catalyna et Gabriel.
Venez quelques temps avant le crépuscule, sur la plage de la ville, bien vêtus de préférence.
En espérant vous retrouver pour ce jour important.
Catalyna et Gabriel.
C'était maintenant, aujourd'hui, le jour où tout allait basculer. Bien évidemment, ça ne changerait rien, maintenant que nous étions ensemble rien ne pouvait nous séparer. Cependant, je sentais que j'étais à l'aube d'une nouvelle ère. Nous étions heureux, et ce ne serait que le début de quelque chose d'officiel, de réellement officiel. J'allais finir ma vie à ses côtés et il finirait les siens à mes côtés. Même si nos deux vies, désormais bientôt entrelacées, n'étaient pas destinées à durer bien longtemps.
Quand mes yeux s'ouvrirent, ce matin-là, je ne me rendis pas bien compte de ce qui allait se passer dans la journée. La veille avait été des plus tumultueuses, et j'avais été au bord de la crise de nerfs lorsqu'on me contrariait. Je n'avais pas été déçue de trouver mon brun à mon réveil à mes côtés, comme il le serait pour toujours. Même si la veille j'avais manqué de le menacer de ne plus jamais dormir avec lui, je le regrettais pleinement à présent que je ne voulais que lui pour continuer à vivre, et de voir son visage chaque matin me donnait envie d'avancer encore et encore, de vaincre mes démons, et d'exploiter mes capacités à fond, comme cette soirée. Cette soirée chaude de fin de printemps où nous avions pu s'exercer à fond, il avait vu ce que j'étais sous toutes mes coutures, sous toutes mes tares et dysfonctionnements.
Les invitations avaient été envoyées, et lorsque j'avais réussi à me résigner à quitter la chambre je m'étais emparée de ma robe de mariée pour rejoindre une autre chambre et m'y préparer. J'avais alors décidé d'envahir celle que j'avais louée pour la préparation, celle où Actyss me rejoindrait. En attendant, j'étais seule, face à mon stress croissant. L'appréhension était tellement grande qu'elle avait tendance à me paralyser. Je déposais avec soin la robe qui m'était destinée et que Gab par je ne sais quel miracle avait réussi à dénicher. Il me réservait d'ailleurs beaucoup de surprises, et moi à croire que je n'étais qu'une incapable, je ne savais comment m'y prendre à me préparer.
Actyss n'étant pas encore là, je me décidais à aller faire un tour sur la plage, discrètement, pour voir. Mais arrivée en bordure, je changeais d'avis. Je décidais d'aller sur le port, retrouver notre officiant. Je le retrouvais, accoudé à une table, en train de jouer aux cartes. Je lui rappelais ainsi qu'il avait quelque chose de prévu ce soir, et que je tenais et exigeais qu'il ne soit pas trop imbibé. Il s'était aussi occupé de la barque, ce qui nous avait ôté une belle épine du pied. Je retournais à la chambre quand le soleil était au zénith et je grignotais un épi de maïs sur la place de la fontaine avant d'y rentrer pour prendre un bain.
Longuement, je m'étais décrassée, puis je m'étais séchée, avant de rester nue devant la robe que je me devais d'enfiler. Elle était somptueuse, d'un vert émeraude qui irait parfaitement avec mes yeux, et une ceinture blanche remontant les couleurs de base que je désirais. J'étais ravie par l'effet que je donnerais. Magnifique, à coups sûrs une fois que je serais coiffée et parfaitement apprêtée. Je tenais à être la plus jolie alors je mettais tous les efforts que je pouvais, et je comptais aussi sur l'aide d'Actyss, qui devait me rapporter des fleurs blanches de façon à les tresser dans mes cheveux. Je l'enfilais, maintenant. Le tissu tombait parfaitement sur ma silhouette, la ceinture permettait de souligner ma taille et l'élargissement de mes hanches. Je n'avais plus l'habitude d'être vêtue aussi somptueusement, j'avais tendance à m'entraver dans le tissu. J'avais soigneusement décidé de ne porter aucun dessous. Je voulais m'offrir entière à l'Homme qui partagerait ma vie, sans aucune superficialité. Cependant j'avais tout de même voulu conserver quelques armes sur moi, parce que sans, je n'aurais pas pu survivre à une telle journée. Je tournais en rond, tantôt câlinant mon canard, tantôt regardant par la fenêtre. Quand on frappa enfin à la porte, en fin d'après-midi, je commençais intérieurement à ruminer. Ce n'est que lorsque je découvris Actyss de l'autre côté que je l'entraînais vivement à l'intérieur.
- - Mais où étais-tu? Il faut que je me coiffe! Tu as les fleurs, dis? Qu'est-ce qu'on va faire? C'est assez bien? La robe je veux dire, elle me met en valeur? Tu crois que ça ira comme ça?
Oui, j'étais bel et bien nerveuse comme jamais.
*Ne t'approche pas plus près ou je devrais partir,
Certains endroits m'attirent comme la gravité,
Si jamais quelqu'un pouvait me garder à la maison,
Ce serait toi.
Certains endroits m'attirent comme la gravité,
Si jamais quelqu'un pouvait me garder à la maison,
Ce serait toi.
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