Niallan
Ou les conséquences de ma rencontre avec un fabriquant de barils de whiskey. Bonne anney.
Je suis un gars stable. Sisi, je vous jure. Je débute l'année comme je l'ai toujours commencée et terminée. Totalement beurré, pas franchement localisé. La bouche pâteuse, j'ouvre un il et analyse les environs. Un champ. J'ai plutôt assuré cette fois.
Je lâche un bâillement, lève une main mollassonne et interromps celle-ci dans le trajet la menant devant ma bouche. Y'a un truc qui cloche. Sourcils froncés, je tourne et retourne ma main gauche, essaye de choper un nuage sans réussir à déterminer ce qui me turlupine. Ni à attraper le nuage. J'entreprends de compter mes doigts, les levant un par un. Juste pour être sûr.
Un, deux, trois... Non, nous n'irons pas au bois. Qua...sse toi-toi, saleté de bestiole !
D'un mouvement rageur, je repousse le matou qui a décidé de faire ses griffes sur mon front. Je flippe d'avoir plus de rides que ce que je pensais vu que l'animal a cru voir les traces de ses congénères, maudis l'invasion de chats des neige et souhaite que la mère Michelle n'ait jamais ouvert sa fenêtre. J'en reviens au comptage. Méticuleux, je reprends là où je m'étais arrêté. Et ça fait tilt.
Oh bordel. Je suis mal. Je suis très très mal. Fait chier ! Qu'est-ce que j'ai foutu encore ?!
Je pousse un gémissement tout sauf viril quand la vérification de mes poches se révèle non concluante. J'ai perdu mon alliance. Faites que j'ai pas demandé quelqu'un d'autre en mariage avec, faites que je l'ai pas fait fondre pour la transformer en boucle d'oreille. Après tripotage de mes deux lobes, je commence à me souvenir. Si je réussissais à faire [insérer une action stupide], alors mon mariage arrêtait de battre de l'aile et je m'en sentais pousser à la place. Sinon, troisième divorce. Qui picole avec le ritagnol fera le guignol, faites pas les mariolles avec la gnôle. Ma femme c'est ma boussole, si je la perds, je me perds. Ce serait pas de bol. Je pousse sur mes guibolles et me taule.
Quessececé ce machin ?
Paupières plissées, j'observe la guirlande nouée autour de mes chevilles. Faut vraiment que je me magne le derche, sinon c'est Neijin qui va m'enguirlander. Peut-être même qu'elle accrochera mes boules à un sapin. Je ris jaune, vire au blanc. L'accessoire de saison est retiré fissa, je me relève. Ceux qui se plaignent de chercher une aiguille dans une botte de foin n'ont jamais eu à chercher une alliance dans un champ de blé, c'est évident. La difficulté de mon entreprise me frappe de plein fouet quand les deux premières heures de recherches ne me rapportent rien qui ressemble de près ou de loin à une bague. J'ai besoin d'un coupable qui ne soit pas moi. Je m'avance vers le chat à grandes enjambées et pointe vers lui un index accusateur.
Tu l'as mangée, hein, c'est ça ?
J'incline la tête sur le côté.
Quoique, c'est sûrement un peu trop gros pour toi. Alors, t'en as fait quoi sac à puces ?
Je le défie du regard, pousse un cri de victoire quand il cligne, agite l'index.
Ahah, j'ai gagné ! Dis-moi ce que t'en as fait ou je te jure que je dirai que le père Lustucru t'a perdu et tu finiras dans la rue.
Je le vois chier, à salement parler sur ma proposition, l'observe enterrer son forfait, finis par capter.
Tu l'as enterrée ! Je vais t'empailler, espèce d'empaffé ! Où est-ce qu'elle est ?
Après un miaulement qu'on qualifiera de blasé, mon interlocuteur poilu tourne les coussinets. Très bien, je vais me débrouiller tout seul. Conformément à cette résolution et dans un élan de maturité, je me mets à creuser comme un dératé un peu partout autour du champ.
Pssst, t'es où ? Petit petit petit !
Les heures passent, ma folie s'intensifie. Il paraît qu'une voix dans ma tête et moi-même nous sommes entretenus en des termes peu rassurants.
Saletés de bonnes résolutions. J'ai jamais été raisonnable.
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Je suis un gars stable. Sisi, je vous jure. Je débute l'année comme je l'ai toujours commencée et terminée. Totalement beurré, pas franchement localisé. La bouche pâteuse, j'ouvre un il et analyse les environs. Un champ. J'ai plutôt assuré cette fois.
Je lâche un bâillement, lève une main mollassonne et interromps celle-ci dans le trajet la menant devant ma bouche. Y'a un truc qui cloche. Sourcils froncés, je tourne et retourne ma main gauche, essaye de choper un nuage sans réussir à déterminer ce qui me turlupine. Ni à attraper le nuage. J'entreprends de compter mes doigts, les levant un par un. Juste pour être sûr.
Un, deux, trois... Non, nous n'irons pas au bois. Qua...sse toi-toi, saleté de bestiole !
D'un mouvement rageur, je repousse le matou qui a décidé de faire ses griffes sur mon front. Je flippe d'avoir plus de rides que ce que je pensais vu que l'animal a cru voir les traces de ses congénères, maudis l'invasion de chats des neige et souhaite que la mère Michelle n'ait jamais ouvert sa fenêtre. J'en reviens au comptage. Méticuleux, je reprends là où je m'étais arrêté. Et ça fait tilt.
Oh bordel. Je suis mal. Je suis très très mal. Fait chier ! Qu'est-ce que j'ai foutu encore ?!
Je pousse un gémissement tout sauf viril quand la vérification de mes poches se révèle non concluante. J'ai perdu mon alliance. Faites que j'ai pas demandé quelqu'un d'autre en mariage avec, faites que je l'ai pas fait fondre pour la transformer en boucle d'oreille. Après tripotage de mes deux lobes, je commence à me souvenir. Si je réussissais à faire [insérer une action stupide], alors mon mariage arrêtait de battre de l'aile et je m'en sentais pousser à la place. Sinon, troisième divorce. Qui picole avec le ritagnol fera le guignol, faites pas les mariolles avec la gnôle. Ma femme c'est ma boussole, si je la perds, je me perds. Ce serait pas de bol. Je pousse sur mes guibolles et me taule.
Quessececé ce machin ?
Paupières plissées, j'observe la guirlande nouée autour de mes chevilles. Faut vraiment que je me magne le derche, sinon c'est Neijin qui va m'enguirlander. Peut-être même qu'elle accrochera mes boules à un sapin. Je ris jaune, vire au blanc. L'accessoire de saison est retiré fissa, je me relève. Ceux qui se plaignent de chercher une aiguille dans une botte de foin n'ont jamais eu à chercher une alliance dans un champ de blé, c'est évident. La difficulté de mon entreprise me frappe de plein fouet quand les deux premières heures de recherches ne me rapportent rien qui ressemble de près ou de loin à une bague. J'ai besoin d'un coupable qui ne soit pas moi. Je m'avance vers le chat à grandes enjambées et pointe vers lui un index accusateur.
Tu l'as mangée, hein, c'est ça ?
J'incline la tête sur le côté.
Quoique, c'est sûrement un peu trop gros pour toi. Alors, t'en as fait quoi sac à puces ?
Je le défie du regard, pousse un cri de victoire quand il cligne, agite l'index.
Ahah, j'ai gagné ! Dis-moi ce que t'en as fait ou je te jure que je dirai que le père Lustucru t'a perdu et tu finiras dans la rue.
Je le vois chier, à salement parler sur ma proposition, l'observe enterrer son forfait, finis par capter.
Tu l'as enterrée ! Je vais t'empailler, espèce d'empaffé ! Où est-ce qu'elle est ?
Après un miaulement qu'on qualifiera de blasé, mon interlocuteur poilu tourne les coussinets. Très bien, je vais me débrouiller tout seul. Conformément à cette résolution et dans un élan de maturité, je me mets à creuser comme un dératé un peu partout autour du champ.
Pssst, t'es où ? Petit petit petit !
Les heures passent, ma folie s'intensifie. Il paraît qu'une voix dans ma tête et moi-même nous sommes entretenus en des termes peu rassurants.
Saletés de bonnes résolutions. J'ai jamais été raisonnable.
RP ouvert à tous. Tout est jouable, des collègues de beuverie aux spectateurs du remake raté du Seigneur des anneaux, chat des neiges compris. Pas besoin de me MP avant de poster, vive les surprises. Attention, joueur lent du clavier.
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