Eudoxie_
"La peur naît à la vie plus vite que tout autre chose" (DiVinci)
Menace ? Incertitude ? Peur...
Le vent de l'aube soufflait sur le paysage hivernal, fine brume de neige se soulevant par endroit en petits tourbillons, ciel bleu, manteau blanc, cadre féerique d'un conte de fées parfait, ne manquait là qu'une princesse à la blondeur angélique et son vaillant charmant brun gominé au sourire ultrabrite.
Mais point de tout ceci dans cette histoire là, parce qu'il ne s'agit pas d'une histoire pour midinette, ni d'une berceuse pour enfant, alors celle qui se trouvait ce jour là dans la forêt arborait chevelure aussi sombre que la nuit quand à son prince... ben... vous le découvrirez vous même.
Les pas de l'orthézienne l'avait mené en plein milieu de ce bois, son arc à la main, carquois ornant son dos, le regard noir se perdant autant que ses pensées dans toute cette blancheur alors qu'elle visait un arbre séculaire qui n'avait rien demandé.
Défouloir involontaire, mais pourquoi ? Parce qu'une multitude de sentiments grondaient en elle aussi surement que cet enfant qui grandissait en son sein. La colère, l'angoisse, l'inquiétude, l'incertitude mais plus que tout... la peur, de celle qu'on ne contrôle pas.
La corde bandée de son arc lui cinglait la joue à chaque tir, mais rien n'aurait su l'atteindre dans ce moment de concentration intense ou le vide se faisait dans sa tête, où tout disparaissait l'espace de quelques secondes.
L'incendie de Farges, cette sensation d'être épiée en Rouergue où tout n'était qu'une impression, comme un sentiment, un pressentiment jusqu'à la veille où le doute s'était mué en certitude.
Si l'incendie qui avait vu le jour dans les bois de Polignac autour de Farges restait étrange rien n'avait pu démontrer qu'il était destiné au domaine où ils séjournaient, mais avouez qu'un incendie en hiver... y'avait de quoi s'interroger non ???
Mais tout ceci ne restait que supposition, fantôme d'un passé danois, rien que des chimères au final, mais ce jour là en rentrant d'une visite à sa mère, au cimetière, plus aucune incertitude à avoir, la petite brune se figeant sur le pas de sa maison à Orthez.
Sur le pas de la porte tout récemment réoccupée, un volatile noir était planté là, le sang s'écoulant en coulisses macabres sur le bois poreux et derrière l'oiseau, un parchemin où s'étalaient en lettres sombres un message : "Premier avertissement"...
Encore sous les émotions du passage au cimetière, le coeur de l'inénarrable n'avait fait qu'un tour face à ce funeste messager, était-ce son corbeau ? Oui la question lui vint et en même temps ça avait si peu d'importance au final.
Le potentiel cauchemar devenait réalité, la veille au soir, accoudée à la fenêtre de la roulotte, les onyx observaient sa chaumine ayant préféré dormir dans la sécurité d'un lieu qu'ils maitrisaient.et fermant à clé ne parvenant pas à trouver le sommeil.
Regardant son danois nettoyer les traces de la menace, l'esprit se torturait. C'est sa maison qui était visée, et si ce n'était pas après Søren qu'on en avait ? Mais après elle ? Et rien qu'elle ? Mais qui ?
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Menace ? Incertitude ? Peur...
Janvier 1466, comté du Béarn, ville d'Orthez
Le vent de l'aube soufflait sur le paysage hivernal, fine brume de neige se soulevant par endroit en petits tourbillons, ciel bleu, manteau blanc, cadre féerique d'un conte de fées parfait, ne manquait là qu'une princesse à la blondeur angélique et son vaillant charmant brun gominé au sourire ultrabrite.
Mais point de tout ceci dans cette histoire là, parce qu'il ne s'agit pas d'une histoire pour midinette, ni d'une berceuse pour enfant, alors celle qui se trouvait ce jour là dans la forêt arborait chevelure aussi sombre que la nuit quand à son prince... ben... vous le découvrirez vous même.
Les pas de l'orthézienne l'avait mené en plein milieu de ce bois, son arc à la main, carquois ornant son dos, le regard noir se perdant autant que ses pensées dans toute cette blancheur alors qu'elle visait un arbre séculaire qui n'avait rien demandé.
Défouloir involontaire, mais pourquoi ? Parce qu'une multitude de sentiments grondaient en elle aussi surement que cet enfant qui grandissait en son sein. La colère, l'angoisse, l'inquiétude, l'incertitude mais plus que tout... la peur, de celle qu'on ne contrôle pas.
La corde bandée de son arc lui cinglait la joue à chaque tir, mais rien n'aurait su l'atteindre dans ce moment de concentration intense ou le vide se faisait dans sa tête, où tout disparaissait l'espace de quelques secondes.
L'incendie de Farges, cette sensation d'être épiée en Rouergue où tout n'était qu'une impression, comme un sentiment, un pressentiment jusqu'à la veille où le doute s'était mué en certitude.
Si l'incendie qui avait vu le jour dans les bois de Polignac autour de Farges restait étrange rien n'avait pu démontrer qu'il était destiné au domaine où ils séjournaient, mais avouez qu'un incendie en hiver... y'avait de quoi s'interroger non ???
Mais tout ceci ne restait que supposition, fantôme d'un passé danois, rien que des chimères au final, mais ce jour là en rentrant d'une visite à sa mère, au cimetière, plus aucune incertitude à avoir, la petite brune se figeant sur le pas de sa maison à Orthez.
Sur le pas de la porte tout récemment réoccupée, un volatile noir était planté là, le sang s'écoulant en coulisses macabres sur le bois poreux et derrière l'oiseau, un parchemin où s'étalaient en lettres sombres un message : "Premier avertissement"...
Encore sous les émotions du passage au cimetière, le coeur de l'inénarrable n'avait fait qu'un tour face à ce funeste messager, était-ce son corbeau ? Oui la question lui vint et en même temps ça avait si peu d'importance au final.
Le potentiel cauchemar devenait réalité, la veille au soir, accoudée à la fenêtre de la roulotte, les onyx observaient sa chaumine ayant préféré dormir dans la sécurité d'un lieu qu'ils maitrisaient.et fermant à clé ne parvenant pas à trouver le sommeil.
Regardant son danois nettoyer les traces de la menace, l'esprit se torturait. C'est sa maison qui était visée, et si ce n'était pas après Søren qu'on en avait ? Mais après elle ? Et rien qu'elle ? Mais qui ?
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