Eudoxie_
"Il est insensé davoir peur de linévitable." (Publius Syrus)
Trône ? Rencontre ? Niels...
Aucune réaction, rien même pas un grognement du borgne, à se demander si il ne lui manquait qu'un oeil et pas une paire de... ouais aussi, en attendant la petite brune se voyait accompagnée manu militari au dehors de la pièce par un des sbires de Niels ou de Thorvald ça elle savait pas et s'en foutait.
Les pépites noires se mirent alors à détailler les couloirs les bras sagement croisés sur le ventre quand de l'agitation se fit entendre et les cris de douleurs de Morten, la brune se précipitant alors vers l'intérieur de la pièce fut stoppée dans son élan par son garde attitré qui lui fit un mal de chien en la maintenant par les poignets.
Hééé, vous me faites mal espèce de brute. Mais laissez-le bon sang, ça suff...
Oh mon dieu....
Eudoxie resta sans voix en apercevant le corps inerte de Morten, une angoisse sourde quand à sa survie s'insinuant en elle de manière perfide, tout ce qu'elle avait fait, tous les soins de fortune...La trainée rougeâtre qui suivait le passage de sa jambe blessée au sol n'avait rien d'un présage heureux.
Mais pour l'heure la poigne plus forte que nécessaire que le borgne exerçait sur le haut de son bras droit pour la faire avancer, laissait supposer une revanche mesquine pour la façon dont elle lui avait parlé, et la puissance de ses doigts sur sa peau la faisait souffrir mais les dents serrées elle ne lui en montrerait rien.
Des couloirs, des détours, des carrefours, des... mais comment pouvait-on se retrouver dans ce dédale à n'en pas finir, pire que le labyrinthe du Minotaure, et de fil d'Ariane elle n'avait pas, ça pour sur.
Le borgne la fit alors entrer dans une pièce sombre, pas de lumière autre qu'artificielle et la tête de la béarnaise se mit à pivoter pour prendre pied avec l'endroit, son regard cherchant à capter des détails quand une voix s'éleva dévoilant un blond qui siégeait dans un immense trône.
Niels...
Un murmure inaudible, juste se confirmer à elle-même une intuition... l'homme du balcon, les pépites se déportèrent sur Morten jeté au sol comme un déchet, allant de lui à Niels alternativement, s'arrêtant lorsque l'infâme s'adressait à elle, si le borgne ne l'avait maintenu... la colère avait déjà été mauvaise conseillère le serait-elle encore ?
Lorsque le maître fit un signe à son toutou, enfin la poigne laissa son bras libre, senestre venant frotter la zone endolorie par la pogne danoise, ce chien galeux lui vaudrait surement un bleu à force d'avoir serré comme un taré en guise de vengeance puérile.
Au cliquetis de la serrure, la respiration de l'orthézienne eut un raté et le tête pivota vers l'arrière, voyant Thorvald revenir vers elle et la bousculer on ne peut plus volontairement d'un coup d'épaule lui arrachant un léger grognement douloureux, pensez donc une baraque danoise contre une engrossée béarnaise, bah outch.
Frottant toujours son bras, dextre vint se mettre en berceau sous son ventre, une grimace vite contenue passant fugacement sur son visage, un clignement de paupières plus tard, onyx suivaient la mise en place des pièces sur l'échiquier, mais le cavalier restait gisant au milieu des pions.
Aucune réponse n'avait été donné aux questions du Castral-Roc jusque là, parce que son ton pédant insupportait Eudoxie, parce que de toute évidence il n'en attendait pas non plus, et sa suffisance aurait fait vomir la béarnaise d'un rien, il était tout ce qu'elle avait imaginé sur son "trône", dégoulinant d'autosatisfaction, vaniteux, orgueilleux... écoeurant.
A la dernière question, la main gauche frottant son bras vint se poser sur l'arrondi haut de son ventre, et jetant un coup d'oeil à Morten, revint à Niels avec le port de tête enseigné dans ses tendres années, gardant son regard sur lui en prenant discrètement une grande inspiration pour se donner l'aplomb qui lui manquait.
En déduisant que je m'adresse à celui qui m'a invité ici même, faute de présentation en bonne et dû forme, je suis ici pour avoir répondu à votre invitation Messire de Castral-Roc.
Délaissant les pions à sa droite et sa gauche, la reine supposée du jeu s'avança de quelques pas en direction du roitelet, se rapprochant par la même occasion du cavalier allongé en centre de pièce.
Ceci étant dit, votre sens de l'hospitalité est assez... particulier, est-ce habituel chez vous de droguer une personne qui reste chez vous de son plein gré ?
Un pas de plus et sans quitter le regard clair porté sur elle depuis le trône, les genoux de l'orthézienne se plièrent pour s'agenouiller à hauteur de Morten, dextre délaissant son ventre pour se poser sur le dos du gisant dans une caresse indiquant au blessé sa présence.
Comptez-vous réellement le laisser mourir là ?
Quitte ou double. Ne pas s'être jeté pour secourir Morten alors que c'était son instinct premier, tenter de rester maître d'au moins quelques éléments, parler calmement... et si elle tentait... non pas maintenant garder ça dans sa manche au cas où.
Se relever, non sans peine et rester stoïque, sans un mot de plus, à son tour sous le chandelier, le visage de Niels se dessina plus clairement sous ses iris charbonneuses, duel de prunelles, l'ombre rencontrant la lumière, coloration des regards pouvant induire en erreur sur qui était l'un ou l'autre.
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Trône ? Rencontre ? Niels...
"Quelque part dans les entrailles des Houx Rouges"
Aucune réaction, rien même pas un grognement du borgne, à se demander si il ne lui manquait qu'un oeil et pas une paire de... ouais aussi, en attendant la petite brune se voyait accompagnée manu militari au dehors de la pièce par un des sbires de Niels ou de Thorvald ça elle savait pas et s'en foutait.
Les pépites noires se mirent alors à détailler les couloirs les bras sagement croisés sur le ventre quand de l'agitation se fit entendre et les cris de douleurs de Morten, la brune se précipitant alors vers l'intérieur de la pièce fut stoppée dans son élan par son garde attitré qui lui fit un mal de chien en la maintenant par les poignets.
Hééé, vous me faites mal espèce de brute. Mais laissez-le bon sang, ça suff...
Oh mon dieu....
Eudoxie resta sans voix en apercevant le corps inerte de Morten, une angoisse sourde quand à sa survie s'insinuant en elle de manière perfide, tout ce qu'elle avait fait, tous les soins de fortune...La trainée rougeâtre qui suivait le passage de sa jambe blessée au sol n'avait rien d'un présage heureux.
Mais pour l'heure la poigne plus forte que nécessaire que le borgne exerçait sur le haut de son bras droit pour la faire avancer, laissait supposer une revanche mesquine pour la façon dont elle lui avait parlé, et la puissance de ses doigts sur sa peau la faisait souffrir mais les dents serrées elle ne lui en montrerait rien.
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"Salle du trône des Houx Rouges"
"Salle du trône des Houx Rouges"
Des couloirs, des détours, des carrefours, des... mais comment pouvait-on se retrouver dans ce dédale à n'en pas finir, pire que le labyrinthe du Minotaure, et de fil d'Ariane elle n'avait pas, ça pour sur.
Le borgne la fit alors entrer dans une pièce sombre, pas de lumière autre qu'artificielle et la tête de la béarnaise se mit à pivoter pour prendre pied avec l'endroit, son regard cherchant à capter des détails quand une voix s'éleva dévoilant un blond qui siégeait dans un immense trône.
Niels...
Un murmure inaudible, juste se confirmer à elle-même une intuition... l'homme du balcon, les pépites se déportèrent sur Morten jeté au sol comme un déchet, allant de lui à Niels alternativement, s'arrêtant lorsque l'infâme s'adressait à elle, si le borgne ne l'avait maintenu... la colère avait déjà été mauvaise conseillère le serait-elle encore ?
Lorsque le maître fit un signe à son toutou, enfin la poigne laissa son bras libre, senestre venant frotter la zone endolorie par la pogne danoise, ce chien galeux lui vaudrait surement un bleu à force d'avoir serré comme un taré en guise de vengeance puérile.
Au cliquetis de la serrure, la respiration de l'orthézienne eut un raté et le tête pivota vers l'arrière, voyant Thorvald revenir vers elle et la bousculer on ne peut plus volontairement d'un coup d'épaule lui arrachant un léger grognement douloureux, pensez donc une baraque danoise contre une engrossée béarnaise, bah outch.
Frottant toujours son bras, dextre vint se mettre en berceau sous son ventre, une grimace vite contenue passant fugacement sur son visage, un clignement de paupières plus tard, onyx suivaient la mise en place des pièces sur l'échiquier, mais le cavalier restait gisant au milieu des pions.
Aucune réponse n'avait été donné aux questions du Castral-Roc jusque là, parce que son ton pédant insupportait Eudoxie, parce que de toute évidence il n'en attendait pas non plus, et sa suffisance aurait fait vomir la béarnaise d'un rien, il était tout ce qu'elle avait imaginé sur son "trône", dégoulinant d'autosatisfaction, vaniteux, orgueilleux... écoeurant.
A la dernière question, la main gauche frottant son bras vint se poser sur l'arrondi haut de son ventre, et jetant un coup d'oeil à Morten, revint à Niels avec le port de tête enseigné dans ses tendres années, gardant son regard sur lui en prenant discrètement une grande inspiration pour se donner l'aplomb qui lui manquait.
En déduisant que je m'adresse à celui qui m'a invité ici même, faute de présentation en bonne et dû forme, je suis ici pour avoir répondu à votre invitation Messire de Castral-Roc.
Délaissant les pions à sa droite et sa gauche, la reine supposée du jeu s'avança de quelques pas en direction du roitelet, se rapprochant par la même occasion du cavalier allongé en centre de pièce.
Ceci étant dit, votre sens de l'hospitalité est assez... particulier, est-ce habituel chez vous de droguer une personne qui reste chez vous de son plein gré ?
Un pas de plus et sans quitter le regard clair porté sur elle depuis le trône, les genoux de l'orthézienne se plièrent pour s'agenouiller à hauteur de Morten, dextre délaissant son ventre pour se poser sur le dos du gisant dans une caresse indiquant au blessé sa présence.
Comptez-vous réellement le laisser mourir là ?
Quitte ou double. Ne pas s'être jeté pour secourir Morten alors que c'était son instinct premier, tenter de rester maître d'au moins quelques éléments, parler calmement... et si elle tentait... non pas maintenant garder ça dans sa manche au cas où.
Se relever, non sans peine et rester stoïque, sans un mot de plus, à son tour sous le chandelier, le visage de Niels se dessina plus clairement sous ses iris charbonneuses, duel de prunelles, l'ombre rencontrant la lumière, coloration des regards pouvant induire en erreur sur qui était l'un ou l'autre.
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