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[RP]Ouverture des festivités, le 22 octobre

Guillaume_de_jeneffe
Le post est volontairement ouvert en avance, histoire de faciliter le jeu de chacun. Donc n'hésitez pas à poster dès maintenant !


Sous la double supervision de l'errant Kantin et du chevalier Guillaume, la grande salle de l'hôtel de la Garancière avait été tendue de tapisseries de Bruxelles évoquant les hauts faits de la mythique chevalerie arthurienne. Perceval, Lancelot, Gauvain, Bedevere, Arthur et le chevalier noir, tous étaient là, épée ou lance au clair, sur leur destrier ou escrimant en haut d'un rempart. Marque typique, supposait-on, de l'atelier qui les avait confectionnées, on pouvait remarquer quelques lapins aux dents plus longues que la moyenne. Mais cela pouvait-il être autre chose qu'un simple et douillet lapin ? Certainement pas un monstre assoiffé de sang... On n'en avait pas pour autant oublié les besoins premiers puisque bière de Marchiennes, vin d'Amboise et calva de Normandie attendaient les secs gosiers tandis que des viandes grillées à la broche et savamment relevées d'épices étaient prêtes pour rassasier ceux qui viendraient l'estomac vide et les pic-assiettes de tout ordre, ainsi évidemment que les amis sincères.

Mais comment se rendre à ce lieu de plaisirs et de joies incommensurées – oui il faut vendre du rêve aussi, dans la vie – et (in)décentes me demanderez-vous ? Rien de plus simple vous répondrais-je. De la tour Saint-Michel et de l'espace qui, à ses pieds, était prêt à accueillir le campement des participants qui ne pourraient ou désireraient loger en les murs, jusques audit hôtel de la Garancière, possession de l'Ordre située à quelques encablures de la tour, en direction de Saint-Sulpice, des bannières d'azur frappées de la Licorne d'argent claquaient au vent. Et sous chacune d'elle, un enfançon ou un jeune adulte – évidemment rétribué – se tenait prêt à indiquer la direction aux convives égarés.

Guillaume, quant à lui – comment ça tout le monde s'en fout de ce qui lui arrive ? Moui, c'est sans doute vrai, donc vous pouvez aussi ne pas lire le paragraphe qui suit –, se trouvait, dans la salle en question, revêtu d'un nouveau pourpoint d'azur commandé expressément à un marchand toscan commerçant à Bruges. Ses fils d'or, qui se faisaient plus nombreux autour des épaules, répondaient au collier qui unissait Licorne, Lys et Croix de Sainte-Illinda dans un savant assemblage. Il avait, pour une fois, abandonné l'épée et ne portait qu'une fine dague à la ceinture. Quant à son chef, il était, conformément à son usage, parfaitement nu. Il ne cherchait pas à cacher son âge et, de plus, il n'aimait que moyennement la sensation du tissu sur son crâne où se lisaient les années.

Mais ce jour, il n'était pas là en maître d'orchestre, il s'était "contenté" de préparer le terrain pour la maison royale qui avait accepté leur requête. Quant à la nature de la requête, eh bien, cela ne dépendait pas de lui - ni de son narrateur qui comprend parfois de travers - il vous faudrait donc être patient.

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Vittoria
    Le 22 octobre, jour des festivités :


C'était un véritable cortège qui s'apprêtait à quitter le Louvre en ce jour. A la queue leu leu dans la cour du château, les cinq charrettes remplies de malles, de tonneaux et de caisses en bois au contenu divers attendaient le top départ pour se rendre à la Licorne. Un peu plus loin, deux coches se remplissaient de valets et femmes du Palais qui serviraient à préparer l'endroit.
Alors que l'on finissait d'accrocher des lanières autour des charrettes pour éviter que leurs cargaisons ne se perdent au détour d'un virage parisien, Vittoria monta dans son coche personnel. Si tôt installée, on la prévint que tout était prêt et le Grand Chambellan toqua contre la cloison du véhicule pour signifier à son cocher la mise en marche du cortège.

Un brouhaha général s'opéra alors que la file de charrettes passa les portes de l'édifice royal et pénétra aussitôt dans les rues de la cité de Paris. Par précaution, on roula doucement sur les voies chaotiques que pouvaient parfois offrir la cité de Paris. Si Vittoria était habituée à se faire brasser de gauche à droite en fonction des aléas de la route, elle était moins sûre que le contenu des charrettes le supporta.
Pour autant, on annonça rapidement l'arrivée du cortège sur les lieux et le Grand Chambellan put poser pied à terre. Elle s'annonça naturellement dès lors qu'on s'approcha d'elle et expliqua que la Maison Royale était attendue. Sans doute informé de leur arrivée, on permit au cortège de s'avancer.

La Comtesse fut guider là où elle sera en charge, elle et l'ensemble de son "petit monde", de préparer les lieux et constata, en pénétrant dans la grande salle que l'on avait déjà fait quelques arrangements. Les sourcils de la Farnezze se froncèrent doucement car une charrette entière avait fait le trajets pour rien. Pour autant, elle ne bloqua pas sur le sujet fort longtemps, car elle entendait déjà son armée personnelle de serviteurs de la Maison Royale débarquer dans la grande salle. Se retournant vers eux, elle annonça tout en claquant dans les mains :


Allez !

Le signal donné, chacun se tint sur le qui-vive tandis que les instructions de Vittoria fusaient de toute part. Une fois le discours achevé, les hommes et les femmes partirent chacun de leur côté.
Des tentures blanches argentées et d'azur furent tendues de part et d'autre de la salle tout en ne veillant pas à recouvrir la décoration déjà existante. Au fond au centre, une estrade assez large et haute fut montée. Juste au dessus, deux tentures plus particulières furent accrochées et lorsqu'elles furent déroulées sous les yeux de Vittoria, on put apercevoir que l'une arborait une Licorne, l'autre les Lys de la Couronne. Ces tentures avaient leur importance puisque chacune distribuait le long des murs les Grands Maitres de l'Ordre Royal de la Licorne d'un côté, les différents monarques de France, de l'autre. Il s'agissait là d'une véritable lecture visuelle qui était mise en scène dans le but de souligner l'union qui existait entre la Couronne et l'Ordre Royal.
Satisfaite de cette première préparation effectuée, Vittoria s'attaqua à la suite.
Dans un coin de la grande salle, on aménagea l'espace qui sera réservé aux musiciens qui joueront lors du bal. Les lourds lustres des plafonds furent descendus pour y remettre des cierges nouveaux, tandis que sur les tables et partout où on pouvait en trouver, les candélabres furent réapprovisionnés de chandelles spécialement taillées pour l'occasion, en forme de corne de licorne. La chose était assez loufoque, mais le Maitre des Cérémonies avait eu cette idée clin-d'oeil pour l'occasion qui avait plu à Vittoria.
Ainsi, la symbolique avait été poussée jusqu'aux cierges qui illumineraient ce bal.

Une ambiance chaleureuse et festive se faisait déjà ressentir et le Grand Chambellan fut satisfaite du résultat. La fourmilière que Vittoria avait crée pour ces préparatifs ralentissait d'allure et progressivement, les valets et femmes du Louvre s'arrêtèrent lorsque tout fut installé. Ils firent place lorsque le Grand Chambellan en donna l'ordre tandis que les musiciens arrivaient et prenaient place. Vittoria leur demanda d'entamer quelques morceaux pour accueillir les convives.
Tout était prêt.


Pour aider à visualiser, voici le plan de la grande salle et décoration faite. Bon jeu à tous !


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Guillaume_de_jeneffe
Et tandis qu'il attendait – qu'il est doux de ne pas avoir trop à faire et de pouvoir, parfois, se laisser porter par les autres –, le Flamand fut comme réveillé par des bruits qui lui parvenaient du dehors. Exerçant une nouvelle fois son ouïe, il distingua des cris, des bruits sourds, des ordres aussi, qui semblaient donner une cohérence à ce qui, pour d'autres, aurait ressemblé à un informe boucan. « Parfait, ils arrivent », fut sa seule pensée. Il s'éloigna alors du centre de la salle qu'il occupait encore pour laisser les lieux libres pour ce qui arrivait. Sans mot dire, il admira l'organisation, au cordeau, qui se déploya sous ses yeux, chacun semblant ne faire que le mouvement nécessaire.En peu de temps – ou en ce qui lui parut peu de temps – il vit la salle muer, se transformer, s'embellir, aussi et surtout. « La Maison royale dispose de plus d'idées et de ressources que le vieux Jeneffe », songea-t-il, mi-déçu, pour lui, mi-rassuré, pour elle. Que d'imagination, en effet, s'étalait sous ses yeux. Et que de moyens pour la concrétiser. Portraits et emblèmes se répondaient, dans un dialogue qu'il aimait lui-même à ordonner ou contempler. Les deux mamelles de ses sœurs et frères, et quelque sorte. La fidélité, chevillée au cœur, à la Couronne et l'amour fraternel qui amène chacun à se sacrifier pour l'autre, sans regret ni crainte. Là se trouvait peut-être la raison qui le maintenait en vie, il refusait d'abandonner, malgré les rebuffades, déceptions ou, parfois aussi, échecs. C'était là, à ses yeux, la seule façon qu'il aurait de rendre ce qu'il en avait reçu. D'enfant du ruisseau parti courir le monde, il avait reçu l'adoubement. Et en vinrent, car il était persuadé que cela en avait été la cause, quoique indirecte, trois fiefs qui lui assuraient des revenus confortables, il avait été considéré par des noms qui étaient aujourd'hui des légendes dignes de leur confiance et se trouvait à la tête d'un lignage dont, fut un temps, on avait recherché l'alliance. Comment donc pourrait-il oublier ce qu'il devait à sa famille de Ryes ?

Son regard se voila toutefois d'un nuage de tristesse quand les visages d'Hubert, Amoulesolo, Thierry ou Nith se déployèrent. Les autres, heureusement, étaient encore sur cette terre. Mais ceux-là avaient définitivement disparu. Même le fait de se voir portraituré ne lui enleva pas cette peine. Il ne parvint que par la force de l'habitude, à la reléguer bien loin de son visage et de ses expressions. Mais pas de son esprit. « C'est par et pour vous que je suis ici, mes amis. Fasse le Très Haut que je ne sois pas celui qui enterrera vos rêves. » Puis, à nouveau, il fut progressivement arraché à ses rêveries par les premiers accords qui s'échappaient des vielles et tambourins – ou de quoi que ce fut d'autre, Guillaume n'émergeait que lentement, ce jour – pour emplir la salle où devait se tenir la première « étape » des festivités données en l'honneur de son Ordre.

Il patienta encore quelque peu que les dernières petites mains s'esquivent pour s'avancer vers celle qui était la responsable de tout ceci, et dont il se sentait évidemment le débiteur, la comtesse Farnese.


- Ma dame, je ne sais comment vous dire ma gratitude, tout ceci est superbe et excède de loin mes plus fols espoirs. Guillaume de Jeneffe, Chevalier, à votre service, finit-il dans une profonde inclinaison du buste.
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Rebecca_laurentia
Elle avait suivit le cortège du Palais dans le carrosse suivant le Grand Chambellan. Une malle ou deux avec quelques tenues, ses notes enroulées, coincées quelques part sur le siège. Elle était pour le moment discrète et suivait l'ensemble des domestiques, donnant de temps à autre une indication à voix basse pour que chacun s'exécute sur les attentes de la Maison Royale.

La Maître des cérémonies avait choisit de se tenir à l'opposé du Chambellan systématiquement pour pouvoir coordonné l'ensemble de la salle et les actions des domestiques qui montaient petit à petit ce qui avait été prévu en amont. Elle ne manqua pas de remarqué les cierges en forme de cornes de licornes qui avait l'air de rien, son petit effet. C'était assez clin d’œil pour l'occasion.

On voyait la jeune fille virevolter à gauche ou droite, faire des gestes, des petits mimiques, ajusté un rideaux, tapoter le tapis pour le lisse, dire "attention à gauche, un cierge s'éteint"...

La musique commença à retentir. Un homme au loin s'entretenait avec le Chambellan, la princesse se tint en retrait main jointe puis s’avança vers Victoria et fit une petite révérence vers les deux avant de s'exprimer vers la comtesse :


Si la salle vous convient, tout me semblant en ordre, ouvrons-nous le passage aux invités votre Grandeur ?

Elle tourna la tête, un regard et un autre vers les domestiques qui doucement quittaient les lieux sauf ceux occupés aux divertissements et services.
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Merveylle_mirandole
Il commençait à faire froid et la jeune femme avait de moins en moins envie de mettre les pieds dehors. Elle aimait la pluie, derrière une vitre, mais pas des vêtements collants ou coiffures mouillées. Ce fut donc, bien emmitouflée qu'elle fit le trajet. Une fois sur place, elle croisa les valets de la Maison Royale qui devaient avoir terminé leur mission de décoration. Et ce fut une découverte pour elle. Elle avait participé côté couture, elle découvrait les autres aspects de ces festivités. Elle s'avança, admirant les tentures, les tableaux, jusqu'à se pencher sur les chandelles en forme de corne de licorne. Elle trouva cette idée fabuleuse. Elle esquissa un sourire.

Elle vit la Grand Chambellan en compagnie d'un chevalier de grande importance. Elle n'osa pas aller les interrompre dans leur discussion et s’accrocha au bout de vélin qu'elle avait entre les mains. La précieuse liste des participants au concours de couture. Elle se retourna, face à l'entrée, guettant les arrivées. Elle n'attendait personne en particulier. Pas de cavalier en tout cas. La personne sur laquelle elle avait espéré compter pour ce genre de réception faisait désormais sa route seule, ne donnant plus de nouvelles. Et c'était tant pis pour lui. Elle en avait assez de ses caprices, désormais, elle l'ignorerait tout simplement.

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Gauvin.
Gauvin dans sa chambre de la Tours Saint Michel se prépara pour le bal. Bien qu'il n'était pas doué pour faire la fête à un bal, il n'avait déjà jamais dansé. Il préférait être autour d'un feu de camp avec ses frères et sœurs d'arme ou en taverne avec ses amis. Il n'avait pas de beau habit, il n'allait pas venir avec une pauvre chemise de lin, surtout que sa Majesté la Reyne avait été invité au festivité. Il avait donc briqué son plastron il fallait que ça brille, il nettoya avec précaution et rigueur son équipement. Il s'habilla, une chemise de lin et un gambison recouvert par son plastron. Ses braies et des bottes pour le bas. Une ceinture sur laquelle pendait sur le flanc gauche de l'Errant, un fourreau avec une épée au pommeau frappé de la licorne cabré.

L'Errant quitta la chambre et se rendit à la salle de réception. Sa fourmillait de domestique, ça changeait, d'habitude s'était des hommes d'arme qui passait de temps en temps au moment des relèves. Gauvin passa la grande porte il salua alors la jeune fille qui était à l'entrée, au vu de ses atours il sut qu'elle était noble. Il s'inclina alors la tête.


Bonjour, Gauvin Errant de l'Ordre Royal de la Licorne. Il lui sourit et entra dans la pièce, il remarqua Guillaume au milieu de la pièce avec le Grand Chambellan. La musique commençait à monté dans la grande pièce, l'Errant sourit et observa les décoration et ornement mis en place pour l’événement.
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Erwelyn
Il l'avait invitée, elle était venue, c'était aussi simple que ça. Voilà des lustres qu'ils ne s'étaient vus, et seuls quelques courriers rythmaient les liens que père et fille conservaient depuis des mois. Il lui arrivait parfois d'être déboussolée à la lecture de certaines lignes, surtout quand il lui demandait quelques renseignements qu'elle était souvent dans l'incapacité de lui donner. Mais son dernier courrier l'avait fait sourire et l'avait même touchée. Quand il lui parlait de sa fieritude de l'avoir comme fille, Lynette avait du mal à y croire, le chevalier n'ayant jamais été très expansif sur le sujet. Bon, sauf une fois où il avait bien picolé et lui avait dit en taverne, ce qui l'avait fait chialer illico macias. Mais là, il avait réitéré, et par écrit qui plus est ! Ce qui voulait dire que, non seulement il devait avoir les idées claires, mais en plus, elle avait une trace et saurait s'en servir au moment importun. Évidemment, la princesse n'avait pas manqué de le montrer à son époux, des trémolos dans la voix et la larme à l’œil. C'est que, mine de rien, ce que pensait son père d'elle était important. Leur relation, si on pouvait la nommer comme telle, était assez particulière et elle n'avait jamais trop eu l'impression qu'il la considérait vraiment comme sa fille, même si parfois il lui montrait le contraire.

Alors, pour lui faire plaisir, Lynette s'était fait confectionner une houppelande azur, de la couleur de l'ordre royal des Licorne. Il lui en avait coûté, à n'en pas douter, de porter cette couleur, mais elle était persuadée qu'il saurait apprécier le geste, à défaut des mots qui avaient toujours du mal à sortir de sa bouche pour lui exprimer ses sentiments en temps normal. De même, la Jeneffe avait souhaité que ses quatre enfants arborent l'azur sur leurs vêtements, y compris la dernière, la petite Mahaut. Et évidemment, elle avait prié son époux d'en faire de même, ce qui fait qu'ils étaient plutôt unis lorsqu'ils montèrent tous dans le carrosse frappé des armoiries de la famille Amahir et de la principauté de Montlhéry, lieu d'où ils partirent pour rejoindre les festivités. Ce fut cependant un bordel géant sur tout le trajet, car mettez un gamin de onze ans, une de six, un de un an et quelques et une de trois mois à peine, plus une maman poney, et vous obtiendrez un joyeux capharnaüm. De fait, quand ils arrivèrent, la savante coiffure de la princesse ne ressemblait plus à rien et les fringues des gosses étaient tachés de plein de substances toutes les plus bizarres les unes que les autres. Heureusement, Lynette avait pris l'option « chambrière dans une autre voiture avec les affaires des gamins » et en arrivant, cette dernière put lui raccommoder quelque peu les dégâts.

Fins prêts, ils se dirigèrent enfin de la salle où tout avait été installé. Dans un premier temps, les enfants resteraient avec eux, histoire qu'ils soient tous présentés à leur grand-père, puis un logement était prévu pour eux afin que les parents puissent s'en mettre plein la panse en paix. La lignée Amahir, Corleone et Jeneffe s'avança donc, prince et princesse à leur tête, le bras de Lynette posé comme il se doit sur celui de Lexhor, tremblant légèrement. Elle glissa alors, tout bas, à son époux :


Chais pas ce que j'ai, chuis super angoissée ! Et s'il trouvait nos enfants moches ? Et s'il disait que finalement il m'aimait plus et qu'il s'était trompé de destinataire ? Et s'il m'annonçait qu'il va bientôt mourir ?


C'est en partageant ses questions existentielles que Lynette s'approchait, pas à pas, du paternel et de son chef parfaitement nu – ouais, comme quoi je lis les post des autres ! Son cœur battait la chamade et la Jeneffe essaya de le calmer alors qu'ils arrêtèrent leur marche non loin du Jeneffe et de Vittoria, en pleine conversation, pour ne pas les couper. Un sourire s'afficha tout de même sur son visage à l'attention du chevalier, avant de mourir de honte et de se figer lorsque Floraine leur balança, tout de go :

Alors maman, il est où le vieux papy ?
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Guillaume_de_jeneffe
Si sa mémoire visuelle ne le trompait pas, la jeune fille qui venait de s'approcher et de s'adresser à la Grand Chambellan ne lui était pas absolument inconnue. L'enterrement du roy Lanfeust, non ? Il lui semblait l'avoir croisé, de loin évidemment. C'est qu'il avait beau ne plus avoir vingt ans – mais les avait-il jamais vraiment eu, n'avait-il pas toujours été d'un âge canonique ? – Guillaume n'en gardait pas moins cette habitude de tenter de graver les visages, et surtout féminins, dans les replis de sa mémoire. On ne chasse plus le naturel, dans son cas. On part avec lui au galop. Gardant le silence, car ce n'était à lui qu'on s'adressait et, après tout, il n'était ici qu'en spectateur, ou presque, il laissa l'échange se faire.

Plus loin, ce fut une autre – un peu moins vague – connaissance qu'il aperçut... Mirandole... Merveille. Oui, c'était ça. Au moins phonétiquement. Il l'avait encontrée... avec Maud, en Bourgogne. Mais il n'eut pas l'occasion de creuser plus avant puisque cette jeune fille sembla s'ériger en cerbère des lieux. Un cerbère bien plus séduisant qu'effrayant, il fallait le souligner. Puis vint, évidemment Gauvin. Laissant toujours les dames de la Maison royale deviser, bien que l'arrivée de son frère d'armes réponde aussi à la question posée, le chevalier le salua d'un large sourire et d'un léger mouvement de la tête, non sans détailler son « équipement ». Gauvin sans son casque à nasal, c'était presque une première, songea-t-il. Pour aussitôt admettre que sa vesture, quoiqu'un peu martiale, ne manquait pas d'allure.

Mais rien de toute cela ne l'avait préparé à l'arrivée suivante. Certes, il l'avait invitée, et elle avait répondu. Mais un doute, quelque part dans son cerveau malade, ne cessait pas de se faire entendre. « Elle a répondu qu'pour être polie. Tu crois vraiment qu'elle viendra quand tu te bouges même pas pour aller en Maine ? Elle a certainement mieux à faire, d'façon. » Eh oui, le bavardage mental du Jeneffe était autrement moins poli, dans tous les sens du terme, que ses paroles. Il marqua alors une pause dans son silence – oui oui, c'est possible, j'vous assure, 'fin du moins je l'écris donc c'est vrai – pour assister à l'arrivée de toute la mesnie. Sa fille, évidemment, le prince, comme de juste, et les quatre rejetons promis par la missive. Ça ne lui donna pas vraiment un coup de vieux – à son niveau, désolé, mais j'vois pas c'qui y parviendrait... moui, vous pouvez prendre ceci pour un défi – mais plutôt un retour du sentiment de culpabilité propre aux pères absents. Qui vaut même pour les pères illégitimes qui avaient appris leur paternité genre quarante ans après les faits, si si. Bref. Et en plus elle était en bleu ! Elle avait pas dit un truc genre « ça me file de l'urticaire » ou « quand j'suis en bleu j'vomis » ? Bon, au moins les autres poneyrauzes étaient pas là pour le moment. Qui a dit « Te réjouis pas trop vite » ?

Et elle s'approchait de lui. En gardant le silence, comme pour ne pas le déranger, alors qu'elle monopolisait la presque totalité de son attention. Guillaume lui sourit, ainsi qu'à toute sa famille... avant... d'éclater de rire, bien évidemment.


- Il est devant toi, et il va te manger toute cruuuuuue, fit-il de sa grosse voix en se penchant d'un geste vif vers l'enfant pour la saisir, et la chatouiller, sous les bras. Il n'ignorait pas qu'on l'appelait parfois, ou même souvent, papy. Mais il savait aussi que, pour une raison ou une autre, on se gardait de lui dire en face. Gêne ? Politesse ? Crainte ? Un peu de tout cela sans doute. Mais aujourd'hui, évidemment, les choses étaient bien différentes. Il s'agissait de faire rire une enfant. Et cela nécessite, comme ici, d'abandonner, pour un temps, son échange avec une Grande Officière de la Couronne.
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Walan
Deux chevaliers licorne pour le prix d'un ! Et bientôt d'autres chevaliers en général, sans aucun doute. Mais pour l'instant, ça en faisait donc deux, avec l'arrivée du pair dans la salle par l'une des "petites portes" plus ou moins dédiées au service.

Pour l'occasion, l'équilibre habituel chromatique entre l'azur et le sable rehaussés d'argent dans la tenue du brun avait un peu basculé du côté du premier. L'argent aussi était un peu plus présent qu'à l'accoutumée, via le collier de l'Ordre visible autour de son cou.
Comme toujours depuis la guerre contre l'empire, il était ganté. La vue de la main gauche mutilée n'était pas forcément du goût de tous, à table notamment, et le rembourrage remplaçant les deux doigts manquants maintenait donc l'illusion qu'il n'y avait rien de particulier à voir.

Comme toujours, Walan marqua un petit temps d'arrêt sur le seuil, observant la pièce rapidement avant d'y pénétrer complétement. Lorsqu'il le fit, il commença par saluer le grand chambellan.


Votre grandeur, vous avez œuvré à merveille.

Il allait poursuivre, lorsqu'il percuta vaguement la nature de la scène qui se déroulait du côté de Guillaume, dans un coin de son champ de vision. Et là, le bug.
C'est que psychologiquement, le brun n'était pas tout à fait prêt à voir le chevalier se transformer en papy chatouillant des gosses. Et attendez qu'il découvre un peu le reste des liens familiaux, lui qui ne se tenait pas du tout, mais alors pas du tout au courant de ce genre de choses, et il risquait de ne pas s'en remettre de la soirée, le brun ...

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(temporaire)
Vittoria
Sans le faire savoir durant les préparatifs, Vittoria avait bien remarqué la présence et le soin qu'avait apporté son maitre des cérémonies à l'installation de toute la décoration de la grande salle. C'était là une très bonne chose car on sentait également que Rebecca y prenait du plaisir.

Alors que l'oeil farnezzien finissait d'observer les installations, on s'approcha d'elle. Elle reconnut là celui qu'elle avait rencontré lors des funérailles du roy Lanfeust :


Chevalier Guillaume, je suis bien ravie de vous revoir dans de plus joyeuses circonstances, et je vous remercie pour le compliment concernant les préparatifs.

L'homme lui rappelait son propre père disparu. L'âge sans doute et c'est tout naturellement que Vittoria lui adressa un sourire chaleureux.
Pour autant, les deux furent rapidement rejoint par Rebecca, qui en avait visiblement finir de son côté.


Oh oui, tout est parfait. Merci à vous Rebecca. Vous m'avez été d'une aide précieuse car je n'aurais pu assurer la gestion de toute la salle ! Je pense que nous allons accueillir paisiblement chacun des invités, même si je pense que les membres de l'Ordre souhaitent peut-être les accueillir eux-mêmes.

Ce qui aurait été normal mais à vrai dire, des convives passaient déjà les portes des lieux. Vittoria se pencha vers Rebecca :

Je vous laisserai annoncer l'arrivée de Sa Majesté la Reyne.


Et c'était là tout un immense privilège qu'elle concédait volontiers au maitre des cérémonies. Depuis quelques temps et en l'absence d'un Grand Maitre des Cérémonies, Vittoria avait en tête de laisser doucement et progressivement Rebecca prendre ses marques et de l'assurance dans sa charge.
Parmi les arrivées progressives, la Comtesse remarqua SAR Merveylle tenant un vélin entre les mains. Se détachant un peu du chevalier Guillaume, elle s'approcha de la princesse :


Tout va bien, Votre Altesse Royale ?

A ces mots, une voix masculine la salua et Vittoria reconnut le Pair.


Votre Seigneurie, mes hommages. Et merci pour vos mots.
J'espère que la Maison Royale a répondu aux souhaits de l'Ordre par ces préparatifs.

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Victoire.
Pourquoi l'histoire ne vous dira pas pourquoi Victoire était en retard ? Tout simplement car durant ces dernières semaines il y avait eu comme un blanc, une sorte de trou noir, une longue absence durant laquelle elle oubliait la majorité des choses qui aurait du retenir toutes ses attentions.
Puis un matin, allez savoir pourquoi, ses deux hémisphères cérébraux se connectèrent à nouveau et...les joutes de la Licorne !...
Foutredieu de mortecouille, l'expression tant aimée d'Enguerrand fut lâchée à haute voix et sans complexe, mais bon sang de bonsoir comment avait-elle pu passer à côté de l'évènement chevaleresque ?!
Aussi, sans se démonter, à défaut de monter sa jument, elle se pointa à l'endroit où il fallait être, affichant une mine radieuse, se promettant de taire auprès des gentils organisateurs, ce que l'on nommera des siècles plus tard, une amnésie passagère.
Cherchant du regard, celui ou celle à qui elle pourrait donner une explication plausible quant à son retard, elle interpella Guillaume et Walan.


    - Ah vous êtes là ?


Diantre que l'entrée en matière était ordinaire. Alors on la refait, et toujours avec le sourire s'il vous plaît.

    - Bonjour Chevaliers, je suis un brin en retard, mais depuis ma ridicule prestation aux dernières joutes, j'ai une violente douleur au jarret qui ne me lâche plus et le médecin me préconise le repos, cependant je n'aurais raté cet évènement pour rien au monde. Enfin me voilà alors si vous avez besoin d'aide....


Pour la blessure elle avait dit la vérité, quant à la prescription du médecin....croisant discrètement les doigts dans son dos, le Chevalier observait Guillaume qui "gagatifiait" avec une enfant.
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Kami.
Trop occupé à organiser les joutes et préparer la lice, Kantin en avait presque oublié le bal. Il faut dire que lorsque l'idée de fêtes pour les 10 ans de la reconnaissance de la Licorne avait germé dans sa petite tête notre Errant n'avait pas pensé à tout !
Heureusement, toujours prêts à s'entraider, des Licorneux s'étaient rapidement proposé pour l'organisation et Karyaan avait eu la bonne idée d'associer la couronne à cet évènement. Kantin les avait ainsi laisser faire en se concentrant plus facilement sur sa partie : les joutes. Ce n'est qu'une fois tout en place qu'il partit se changer dans ses quartiers. Et le chemin ne fut pas très long puisqu'ils organisaient des joutes à domicile.
Lavé, changé et aux couleurs de la Licorne, il prit la direction de la salle du bal en espérant y retrouver ses frères et soeurs ainsi que d'autres invités. Et il eut une agréable surprise en pénétrantdans la salle. La décoration était magnifique, bien plus jolie qu'il ne l'avait imaginé.
Quelques personnes étaient déjà présentes. Kantin décida de s'approcher en premier du petit groupe chevaleresque qui se formait, il y irait saluer les autres plus tard.


Le bonjour Chevaliers ! Tout se passe bien à ce que je vois !
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Melissandre_malemort
Frileusement drapée dans de l'hermine, Mélissandre pénétra le pavillon à son tour et se dirigea vers Rebecca. Ravie par la présence de son amie, elle déposa un léger baiser sur sa joue puis reprit une stature un peu plus protocolaire pour sourire à la ronde.

Sa Majesté ne tarderait guère et ce jour, elle serait là pour l'accompagner en compagnie de Sofja. A cette idée, un sourire étira ses lèvres délicates. Il serait bien temps de tournoyer dans des bras lors du bal et elle en frémissait d'attente.

On en était pas là... Postée aux portes et en grand apparat, la première dame de la reyne inclina gracieusement le visage pour saluer les arrivants, remarquant, non loin, que Vittoria s'approchait d'une Merveylle songeuse de qui elle n'osa pas approcher, les laissant discuter des festivités.


Merveylle_mirandole
La salle commençait à se remplir et elle ne savait pas si c'était rassurant ou inquiétant. Rassurant pour l'ordre de la Licorne qui aurait du monde pour participer à son bal et inquiétant pour elle qui allait devoir glisser quelques mots devant tous. Elle sourit à la Comtesse qui s'approcha d'elle.

    - Ce sera une première pour moi de devoir parler en public, c'est impressionnant. Mais je suis prête. ça ira.

Oui après tout ce n'était pas vraiment elle que les gens regarderaient mais plutôt les couturières participantes. Voilà pas de quoi stresser ou pas trop ! Constance ne viendrait pas malheureusement et vu son état c'était tout à fait compréhensible. Elle continuerait à faire de son mieux pour que tout se passe bien à l'Office des Atours en son absence.
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Malvinas
Malvi était revenue du couvent, endroit où elle passe pas mal de temps ces derniers mois, faut dire que ça lui permet de mettre le nez dans les bouquins de médecine ou encore d'écrire les résultats de ses expériences qu'elle fait dans son laboratoire. Vous l'aurez compris, elle est médecin, mais également l'épouse de Kantin, ce dernier lui avait dit qu'un bal s'organisait pour fêter l'anniversaire de l'ordre de la licorne dont il fait parti depuis plusieurs années.

Elle était donc aller chez son tailleur afin d'avoir une nouvelle robe pour l'occasion. Comme toujours il avait des doigts de fée et fit une jolie robe dans du satin rouge, il savait que la brunette adorait le rouge. Comme à son habitude, il savait aussi très bien mettre ses formes en valeur. Elle mettrait juste un diamant autour de son cou, pas besoin de plus.

Malvi venait de finir de se préparer quand le coche arriva pour l'amener au lieu des festivités, son époux ayant du partir avant. Elle ne connaissait pas les frères et soeurs d'arme de Kami (elle appelait Kantin Kami vu que son vrai nom était Kantin Aymeric) et espérait bien faire connaissance de certains ce soir.

Elle rentra dans la salle et fut stupéfaite par la beauté des lieux, faut dire qu'il y aurait surement du beau monde partout. elle regarda partout dans la pièce pour le plaisir des yeux, mais aussi pour essayer de dénicher son époux quelque part. Un groupe de gens à droite mais pas de Kami, puis ses yeux se posa sur un autre groupe et son mari était avec eux, elle s'approcha lentement, ils avaient l'air d'être en pleine discussion et elle ne voulait pas les interrompre.
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