[RP]Ouverture des festivités, le 22 octobre

C’est une Normande toute excitée qui fit son arrivée. C’était sa toute première festivité en tant qu’officier royal, mieux encore elle avait participé à l’organisation de celle-ci. Elle ne faisait partie de la Maison royale que depuis quelques semaines, mais s’y plaisait déjà pleinement. Elle avait plusieurs missions à réaliser, et chacune d’elles la ravissait. En même temps qu’elle femme ne serait pas heureuse d’être constamment entourée de soyeux tissus ? Elle en tout cas était aux anges.

Ses proches le savait, la Normande était constamment en retard. Elle commençait même à en jouer, pour faire passer son mauvais défaut à son avantage. Mais ce jour-là elle se devait de ne pas arriver trop à la bourre. Elle suivit de près le cortège de la Maison Royale qui la mena jusqu’au lieu des festivités. A son arrivé elle remarqua que l’office des cérémonies c’était rapidement mit au travail. Concentré dans son propre travail, elle n’avait pas même fait attention au travail que ses collègues fournissaient en interne, ainsi c’était une agréable surprise. C’est bien entendue seule qu’elle arriva, elle n’avait pas de cavalier et il semblait bien qu’elle n’était pas décidé à s’en trouver un de sitôt. Puis honnêtement un homme à ce genre de festivité l’aurait encombré. Elle était bien décidée à profiter pleinement des festivités et en profiter aussi pour retrouver ses collègues de la Maison Royale. Elle avisa rapidement Melissandre et Sofja qui devaient s’en doute précéder sa Majesté. S’avançant vers elles elle les salua d’un chaleureux sourire.

Votre Altesse royale, Vicomtesse, je suis ravie de vous voir ici ! On peut dire qu’on représente vraiment bien la Maison Royale !

C’est aussi cela qu’elle appréciait avec sa nouvelle fonction. En plus du fait qu’elle appréciait le travail qu’on lui demandait, elle était également menée à faire de nouvelle rencontre. Et faut dire qu’à la Maison Royale les dames avec qui prendre le thé et papoter ne manquait pas !
Près de Melissandre se tenait Rebecca, sa collègue de l’office des cérémonies avec qui elle n’avait pas encore eu le temps d’échanger. Elle lui sourit pour l’encourager.

Vous avez fait du très beau travail, l’ordre et sa Majesté vont adorer ! C'est ravissant.

Elle repéra également non loin du petit groupe Merveylle et Vittoria. Elle les salua à leur tour d’un large sourire, en ayant un coup d’œil complice à sa collègue de travail. Dans quelques minutes cela serait à leur tour.

Prête ?! J’ai si hâte de voir ce que vont nous proposer les couturiers, je suis certaines que nous allons être bluffé !
_________________

La jeune princesse inclina la tête raie d'avoir pu aider et surtout contenter le Chambellan ainsi que l'Ordre. Elle était heureuse d'ailleurs de l'avoir ce moment à ces côtés. Suite au départ d'Aeglos, la jeune fille en avait été dans un premier temps un peu bouleversée car se retrouvant d'abord seule dans les grandes allées de l'office sans vraiment savoir ce qu'elle pouvait ou non entamer. Elle se recula d'un pas :

Oui bien sûr, je veillerai à la...à ne pas avoir de bouchons dehors vu que le temps se rafraichit.

Le mot fluidité n'arriva pas dans sa bouche et elle laissa tomber à chercher à s'exprimer pour autre chose. Elle inclina ci et là la tête d'abord à Maine, puis aux autres arrivant. Un sourire attendrit au jeu du chevalier avec l'enfant. Victoria lui parla d'annoncer la Reyne et elle fut un moment stupéfaite par l'honneur plus habituée à voir les huissiers...

Ce sera un honneur votre Grandeur que d'annoncer sa Majesté.

En pensent aux huissiers, c'était Melissandre resplandissante qui arriva. Cette fois, elle ne cria pas un :" Meliiiiii" à résonner dans les 4 coins de la pièces mais se contenta juste de l'exprimer avec son visage qui était déjà fort expressif en lui même. Dans des notes méditerranéenne, il était aisé de voir si la Lancaster-Gropaj était d'humeur joyeuse ou enflammée. Elle rendit la bise à son amie et la laissa filer à ses obligations.

Vint sa nouvelle collègue qui s'approcha ne manquant pas de complimenter le travail. C'est vrai que pour le coup, la Princesse Albanaise était fiere que çà plaise. C'était un travail d'équipe, d'idées, beaucoup de temps passer à arpenter les tisserands, donner les directives aux domestiques, chercher des artisans mais le jeu en valait la chandelle. Elle lui rendit un ravissant sourire et inclina la tête pour la saluer :

Bonjour, merci. J'espère qu'il apprécieront aussi. Et puis je suis heureuse de pouvoir partager tout ceci avec la Maison Royale. C'est toujours un travail d'équipe, des échanges d'idées et quoi de mieux quand la fête est réussie et à la grandeur du Royaume.

Elle suivit d'ailleurs Marie Lisa près de Merveylle et piqua juste un index dans le côté de Merveylle. Pour peu, le geste aurait pu paraitre famillier ou déplacé mais elle n'avait pas la même notion des distances corporelles que pour d'autres ici. Elle était juste de nature taquine. Elle lui murmurera d'ailleurs :

Courage, nous sommes toutes avec vous, le public ne vous mangera pas.

Le ton était avant tout amical et bienvaillant. Du coin de l'oeil, Rebecca scrutait l'arrivée de la Reyne.

Ce sera magnifique mes dames et damoiselles.

Laquelle était mariée ou non, elle l'ignorait encore et ne s'y risqua même pas à faire un impair.
_________________

C'était toujours un honneur de préparer sa Majesté Lafa pour de telle cérémonie. Les Dames de la Chambre avaient pris soin de la revêtir d'une jolie robe, de prendre soin de sa longue chevelure brune et de la parer de somptueux bijoux. Aujourd'hui était un autre grand jour, les festivités de l'ordre de la Licorne afin de maintenir les bonnes relations envers la Couronne de France. Une belle marque d'amitié et de service mutuel.





C'est donc parait d'une robe de saison, que la Jagellon fit son entrée avec la Première Dame, son Altesse Royale Melissandre, La Reyne était à quelques pas derrière elles. Sofja adressa un sourire aux autres membres de la Maison Royale. C'était un bonheur de chaque minute depuis qu'elle avait rejoins la MR, une équipe de fourmis très très efficaces. Elle souhaitait à tous le monde de vivre cette expérience.


Le bonjour Mes Dames, une belle soirée en perspective. Bon courage à toutes.

_________________


*Première Dame de la Chambre*

En observant Merveylle, Vittoria n'avait pas songé au fait de prendre la parole devant une assemblée et à la petite appréhension que cette idée pouvait provoquer. La Comtesse n'avait jamais ressenti cela mais elle pouvait comprendre que cela n'était pas un exercice facile pour tout le monde. Ainsi, elle se voulut rassurante avec le Maitre des Atours :

Votre Altesse Royale, ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. Ce seront plutôt toutes ces personnes qui seront pendues à vos mots pour écouter la liste des participants au concours de couture.

Et un petit conseil murmuré vint suivre ces bonnes paroles :

Pensez à vous tenir droite, pour bien respirer si vous sentez une petite appréhension monter. Regardez droit devant vous et parler calmement. Je serai à vos côtés de toutes manières.

L'on pourra dire beaucoup de choses sur Vittoria, mais derrière ce visage de marbre et son attitude un peu glaciale, elle avait incontestablement ce petit côté "maman" avec ses officiers pour toujours les aider, les conseiller et les encourager.
_________________

Vêtue de sombre, le Cavalier de l'Ordre fini par arriver, accompagnée de son presque déjà futur époux, Chevalier de l'Ordre de l'Etoile et Errant Licorneux.
Un jour peut-être, on consentira à leur permettre de s'unir devant le Très Haut... suffit pourtant d'un papier...
Bref...

Ils arrivèrent donc, mantels noir brodés d'un fin liseret d'argent représentant l'équidé légendaire, emblème de l'Ordre.
Seuls, sans la meute qui était rarement présente quand ils représentaient la Licorne.

La brume balaya l'assemblée et elle sourit légèrement, quand son regard tomba sur le vieux papouillant ses héritiers. Murmurant alors à son mâle...

Rien que pour voir ça, je ne regrette pas d'être venue tiens...
Je ne sais pas ce qui est le plus amusant... Papy gagatisant, ou Walan en mode carpe sur la grève...

Elle rit légèrement tout en s'approchant et s'inclina avec déférence.

Grand Chambellan... mes hommages et un immense merci à vous et à vos officiers pour tout cela...

D'un geste délicat, elle montra toute la déco, puis revint sur la maîtresse de cérémonie.
Petits saluts protocolaires aux huissières présentes.

Vos Altesses Royales... Mesdames...

Puis...

Mes frères Gauvin et Kantin, navrée du retard. Kantin, voyez que vous y êtes arrivé. Et je ne doute pas que tout se passera au mieux. On ne doit pas oublier que tout est parti de votre élan et de votre envie. L'Ordre vous doit beaucoup pour le coup.

Lui faisant un clin d’œil.
Enfin son regard glissa vers le reste de l'assemblée, s'arrêtant sur Victoire.

Grand Maître... ravie de vous voir, cela fait tellement longtemps... comment vous portez vous ?
_________________

Après avoir échangé quelques mots avec les membres de la Maison Royale afin de s'assurer que tout était en ordre, que personne n'avait besoin d'elle, à droite ou à gauche. La Jagellon prit quelques minutes pour balayer du regard les personnes présentes. Elle savait que son Oncle était membre de cet ordre, peut être serait il là. Car, elle avait encore reçu une missive concernant la situation de sa tante.

La blondesque reconnut Victoire, elle ira la saluer tout à l'heure et au passage prendre des nouvelles de son fils. Ce saligot était économique sur les lettres. Raaa fiston devient un homme avec les obligations qui vont avec. Du coup, on oublie sa mère. Voilà le résultat de longues heures de travail, à souffrir le martyr. Quant soudain, elle vit l'homme qu'elle cherchait. Elle attrapa le bout de son jupon afin d'éviter de s’exposer comme la risée de la soirée et s'avança vers Walan.


Le bonjour mon Oncle. Comment allez vous ? Je suis heureuse de vous retrouver ce jour.


Ils n'avaient pas eu beaucoup d’occasion de se voir, peut être trois ou quatre fois, alors l'appeler ainsi était bizarre mais d'un autre côté, mettre du protocole au sein de la famille, ça lui brisait le cœur. Alors elle espéra qu'il ne s'offusque pas de cette marque d'affection.

_________________


*Première Dame de la Chambre*

Gagatisait-il, le vieux papy ? Oui, sans doute. Adoptait-il une posture qu'on ne lui connaissait pas, Oui, clairement. S'en souciait-il ? Oui, mais il vivrait avec. Perdait-il conscience du monde qui l'entourait ? Que nenni, paltoquet ! C'est que, comme tout être vivant, le Jeneffe pouvait faire deux choses en même temps. Et même un peu plus mais on ne lui demandait pas ici d'exploit. Et donc, tout en asticotant sa petite-fille, il gardait une oreille et un œil tendus vers le reste de la salle. Assez, en tout cas, pour se rendre compte que sa fille ne réagissait plus – c'était sans doute le manque d'alcool et le trop-plein de bleu – et qu'une question avait été posée qui attendait réponse. Aussi, sans quitter tout à fait sa position d'une élégance toute... autre, il ajouta, à l'attention de la Grande Chambellan : « Plus qu'à nos souhaits, au vrai. Je crois bien que désormais l'Ordre tout entier sera votre débiteur. Et si vous pouviez me donner le nom de la ou des personnes qui sont derrière vos chandelles, je vous devrais une reconnaissance éternelle. »

Ce fut ensuite la nouvelle épousée qui s'avança vers eux.

« Le repos, le repos, fadaises que cela. C'est en se reposant que l'on trépasse. Trouvez-vous plutôt un étalon à débourrer, cela vous réchauffera les muscles et vous rendra en forme, chevalier. Mais je suis heureux de vous revoir, moi aussi. Et encore toutes mes félicitations. Verra-t-on ce jour messire votre mari ? »

Quand Kantin arriva, Guillaume se résolut à se relever tout à fait, tardant toutefois toujours sa main dans celle de sa descendante.

« Mon frère, tout se passe parfaitement. À nous trois d'être à la hauteur, dès demain. La barre a en effet été fixée très haut par ces dames de la Maison royale. »

De loin, il salua la Malemort et la Jagellon qui avaient ensemble fait leur entrée, et de plus près une jeune dame qui semblait bien timide. Elle s'était approchée pourtant, mais il ne parvenait pas à en deviner la raison. Pourtant, il était persuadé de l'avoir déjà rencontrée. Le quand, par contre, restait une question ouverte... Puis, de loin à nouveau, il inclina le chef en direction d'une blonde qui semblait bien énergique. Et enfin, de près – un véritable yoyo cette journée – au couple licorneux. Mais en silence, puisqu'il n'avait eu droit à même pas un mot.
_________________
]

Le géant commençait a trouver ses marques ;rendez vous comptes lui l'homme
du sud déjà quatre fois a Paris ;il avait visité tout les lieus mai sa preference
allait vers les innombrables tavernes
meme si l'on faisait parti d un grand Ordre ,on ne se refait pas ;c' était là son
petit pêché les grosses ripailles et le bon vin le reste suivait normalement

ce grand animal qui distribuait plus facilement des gifles que des compliments
et était plus a l'aise sur un cheval épée a la main a découper du brigand qu 'a faire
des ronds de jambes et autres joyeusetés se sentait mal a l'aise parmi tous ce
beau monde !
car malgré ses 264 livres et son presque deux mètres était d'une timidité maladive
surtout auprès de ces dames et là pour le coup il etait servit

mais devoir oblige il se devait d'être là parmi les siens

c'est canne a la main mantel frappé de l emblème de l'Ordre rutilant comme un
écus neuf aussi beau qu'un cheval de parade qu il se trouva presque au milieu
de tout ce monde un peut pataud !

d'un signe de sa canne il salua le Chevalier Guillaume le seul qu'il reconnu parmi
tout ces gens

il décida de rester un peut avant de quitter le lieu et aller supporter les jeunes gens
dans les différents epreuves

_________________

Quand on lui avait proposé de faire organiser les festivités pour les dix ans de la Licorne par la Maison Royale, elle n'avait pas eu une once d'hésitation et avait accepté.
Puis quand l'invitation à venir fut faite, ce fut la même et les couturières furent mises à contribution. La robe reçue la Reyne fut émerveillée une fois de plus devant le travail accompli.
Alors que ses dames l'avaient habillée, coiffée ...



... elle se prépara à rejoindre Melissandre et Sofja.
Elle arriva devant les jeunes femmes, tenant légèrement le tissu de sa robe. Elle leur sourit.


Bien, je pense que nous pouvons y aller. je suppose que Notre Grand Chambellan a supervisé un travail superbe comme à son habitude.

Elle les suivait un peu en retrait quand elle croisa des regards de visages connus. Elle irait les saluer juste après être allée voir le Grand Chambellan.

Vittoria ... c'est superbe comme toujours, la salle est somptueuse.
_________________

Le vieil homme n'a aucune idée de ce qu'il fait dans la salle. Il espère surement croiser des gens qu'il connait, ou avoir une discussion intéressante avec qui que ce soit, ou tout simplement espionner les plats qui seront proposé. Surement la dernière option. Qui était en charge de la cuisine? Était-ce l'Ordre ou la Bouche Royal? Probablement l'Ordre, la Bouche ne doit pas être capable de tenir un tel événement du début à la fin. Pourquoi? Parce qu'ils ne laissent pas le Chef parler de ses plats! Ils ne laissent pas s'exprimer vraiment le talent des gens.

Il entre donc dans la pièce et se laisse aller à déambuler sans but apparent. Regardant les portraits des anciens Grand-Maître et se dirigeant peu à peu vers l'estrade.

Bien vêtus, comme toujours, ses cheveux blanc luisant d'éclat d'argent dans la lumière des bougies et des candélabres, le vieillard avance d'un pas nonchalant avec sa canne parmi les gens. Il agit en prince, mais n'en est pas un, sinon lorsqu'il est dans une cuisine ou un laboratoire. Il est vêtu comme l'un d'eux aussi, arborant ses décorations et les marques de ses fonctions au seins de l'Église.

En d'autre terme, Skip est à sa place visiblement.

Du regard, il cherche celui qui lui semble être en charge pour faire acte de politesse et offrir une bénédiction. Il est ici en tant que Maistre-Queux de la Mesnie de Vissac, mais il est aussi Archidiacre de Bourges et Diacre Itinérant de la Province de Bourges. Il ne cherche pas à savoir s'il a le droit d'offrir une bénédiction. Il va simplement offrir et si l'offre est accepté, alors il procédera, ni plus, ni moins. Il est ainsi et l'Amitié Aristotélicienne ne souffre d'aucune frontière.

Il fini par voir un homme qu'il reconnait comme étant Guillaume de Jeneffe. Non pas qu'ils ce sont déjà rencontré, Skip en doute, mais du moins il connait le visage et le nom. Et il semble être le centre d'attraction. Sans sourciller, donc, il s'avance vers l'homme en souriant. Arrivé à la hauteur de l'homme, il fait un salut discret à la jeune fille tenant la main du chevalier en se demandant s'il a assez de sucrerie avec lui pour pouvoir en offrir à l'enfant. Surement. Il en a toujours avec lui! Puis il salut enfin le vieil homme.

Vieil homme... C'est vite dit! Aux côtés de Skip, aussi vieux que le Chevalier puisse être, tout le monde semble jeune, et pourtant le vieillard qu'il est semble plus en forme que la majorité des jeunes hommes présent dans la salle et ce, malgré la canne!

Adissiatz Senher Cavalièr. Pardonnez-moi de vous interrompre, mais je cherche à rencontrer l'organisateur de l'événement.

Et comme d'habitude, Skip assume que toute la planète le connait! Il doit se présenter...

Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Je suis Son Excellence Skip Lo Casalièr, Ambassadeur Apostolique en Berry, Archidiacre de Bourges, Seigneur de Counozouls et de Leucate, Maistre-Queux chez Sa Grâce Jason Ludgarès de Vissac, et j'aimerais offrir à l'organisateur de cet événement une Bénédiction pour les participants. Surement que vous pourrez m'aider.

Et de sourire avec bonheur. Le comble de son bonheur serait d'entrer dans l'arène et affronter quelqu'un à l'épée! Il y a si longtemps! Mais non. Il se contentera de cuisiner et de, peut-être, faire une courte bénédiction.
_________________

Guillaume !!! Allez sors de là , tu es superbe crois moi , je le sais , j ai fais faire les tenues !!!

Elle voulait aller au bal , normal à son age mais une jeune fille se devait d'être accompagnée aussi avait elle demandé à son duc favori.

fallait maintenant le décider a aller jusq au lieu dit
_________________

La Maître des cérémonies était sur le qui-vive car avec Melissandre et Sofja, la Reine arrivait. Elle salua d'ailleurs Sofja puis Karyaan avant de s'excuser pour se rapprocher de l'entrée. Lafa arrivait resplendissante dans une robe dorée. Une parure fine, de la prestance. Rebecca s’éclaircit la gorge avant de scander de sa voix chantante aux tonalités méditerranéenne :

Sa Majesté Lafa de Bussac, Reyne de France

Au passage de la Reine, l'Altesse Royale fit une grande révérence, tête basse et la laissa passé devant elle, donnant le ton aux invités qui souhaitaient la saluer avant de se redresser. Elle resta en retrait main jointe devant sa taille, un léger sourire sur les lèvres.
Elle regarda en coin, comme si elle cherchait avis ou approbation de Mélissandre qui aujourd'hui n'avait pas revêtit sa fonction d'huissière mais bien de première dame de la chambre.

Le Chambellan lui avait laissé cet honneur de l'annonce mais çà restait une première pour la jeune Albanaise. Elle pensa à ce moment-là à sa mère, autant ici la situation était exceptionnelle, autant elle ne se voyait pas un jour annoncer en tant que fille, ni Laurent, ni Rebecca Lancaster-Gropaj tour à tour.

Elle recula d'un pas puis dégagea le passage alors que petit à petit le monde affluait autour de Vittoria. Discrète, elle en était amusée et préféra largement rejoindre Sofja, Melissandre, Mary Lisa et Merveylle en toute simplicité, le port altier, fier du travail réaliser par la Maison Royale à ce jour et à la grandeur de l'ordre de la licorne et la Royauté.

Pff...Je n'ai même pas pensé à faire placer des vrais licornes à l'extérieur.

Un petit soupire pensant à voix haute près de ses dames. Un peu dur avec elle même bien que l'idée était quand même un tantinet excentrique. C'est vrai que fixer sur un cheval blanc ou de robe grise une corne taillée aurait pu donner de son effet. Bon au moins, il y avait les chandelles. En parlant de licorne....elle devint un peu plus blême en se rappelant un détail.

Les licooornes maaa nooooo....

Elle fit juste un signe du doigt s'excusant de se retirer une ou deux minutes avant de revenir avec un domestique qui tenait un plateau d'argent recouvert d'un coussin de velours azur. Dessus était déposé une série de pièces artisanales en or pur. Elles avaient pensé avec Vittoria à un présent à offrir à chaque invités et le Chambellan avait fait créer cette série d'insignes :



Grand Maître et votre Majesté, symbole de l'or des Lys et de la Licorne de l'ordre pour graver ce jour dans les cœurs.

Le grand coup de stress, même si les domestiques étaient là, ce n'était pas à eux à offrir le présent. Ce dernier la suivait, la Maître des cérémonies prit l'insigne et le présenta à Guillaume puis la Reine. Il y en avait un pour chaque.

Un sourire au Chambellan à qui elle en offrit un de même en glissant dans l'oreille :

Encore un peu ils étaient oubliés dans l'arrière salle...

Elle prit un peu de rouge au joue avant de continuer à faire le tour des différents convives. Répétant le même laïus avec quelques mots de différence mais pour signifier simplement que c'était un présent symbolique offert à chacun. L'insigne ayant été conçus pour parer un vêtement autant qu'une arme, armure voir en décoration quelconque. Bref, aux choix de son détenteur.

Elle fit le tour auprès de toutes les personnes présentent personnellement avant de diriger les domestiques en relais devant l'entrée pour présenter le plateau avec un insigne pour chaque nouvelle entrée dans la salle.
_________________

Les invités et membres de l'Ordre faisaient doucement leur entrée dans la salle et la Comtesse était ravie de voir l'émerveillement sur les visages qui défilaient.
Un parmi eux ne lui était pas inconnu et c'est tout simplement, qu'elle salua la Comtesse Karyaan :

Bonjour Votre Grandeur et merci pour ces mots. Voyez comme les derniers documents que vous m'avez fournis ont été d'une aide précieuse.

La Comtesse montra à son tour la rangée des portraits des Grands Maitres de la Licorne et souhaita de bonnes festivités à Karyaan avant que celle-ci aille saluer d'autres convives.

Revenue auprès du Chevalier Guillaume, Vittoria sourit à son appréciation de la décoration de la salle et plus particulièrement des chandelles. Quelle idée Rebecca avait eu là ! Et le Grand Chambellan ne s'attribuant ni le travail ni les idées des autres, montra volontairement, mais discrètement, du doigt, son maitre des cérémonies :

Il s'agit de la jeune princesse que vous voyez là. Rebecca Laurentia Lancaster Stew...

Mais si Vittoria avait pour habitude d'avoir une bonne mémoire des noms, celui-là lui en faisant voir de toutes les couleurs, ainsi elle opta simplement :

...hm... mon maitre des cérémonies ! Elle est à l'office depuis quelques temps et c'est à elle que vous devez cette douce excentricité des chandelles en corne de licorne. Nous les avons fait sculptés par un maitre artisan de Paris. D'ailleurs, nous en avons beaucoup encore dans des caisses. Si nous ne les utilisons pas toutes ce soir, nous vous les laisserons en guise de souvenir de ces festivités.

Le Grand Chambellan ponctua sa phrase d'un large sourire. C'était fou le succès de ces chandelles.
C'est alors que Mélissandre et Sofja firent leur entrée, ce qui annonçait l'arrivée de la reyne. La souveraine ne tarda pas à passer les portes de la grande salle, toujours resplendissante tandis que Rebecca l'annonça.
Le Grand Chambellan s'inclina respectueusement devant la reyne qui la saluait et la complimentait sur la salle.
Les mots, aussi simples puissent-ils être, provoquèrent une sorte de petite chaleur au creux de Vittoria.

Je remercie grandement Sa Majesté pour ce compliment.

La Comtesse était fière de ses officiers et elle ne manqua pas de leur adresser un regard à chacune pour les remercier de leur implication.

Rebecca prit le relais rapidement et présenta les insignes d'or spécialement crées pour l'occasion. Cependant une seule petite chose piqua Vittoria et se rapprocha discrètement de son maitre des cérémonies, pour lui murmurer :

Le Chevalier Guillaume n'est pas le Grand Maitre.

Une petite erreur qu'il fallut corriger pour éviter toute confusion par la suite.
_________________

La Reyne entrait et tous s'inclinèrent avec la déférence due à son rang. La Sombre ne dérogea pas à la règle, non pas par protocole. L'Histoire sait qu'elle ne s'incline devant un Monarque que par réel respect, ou sous le joug d'une menace envers ses proches. Et pour le coup, c'est par sincère respect qu'elle courba l'échine devant celle qui portait cette Couronne à qui elle a donné sa vie.

Les portraits oui, ce face à face entre ceux qui ont régné et ceux qui ont fait de l'Ordre l'un des plus puissants de France. Oh oui, la Maison Royale avait bien travaillé, malgré le peu de temps que les licorneux leur avaient honteusement laissé.
Il en manquait pas mal des membres de l'Ordre justement, et ça navrait le cœur de ceux qui étaient présents. Mais c'était ainsi.
En parlant de frère, elle sourit à l'arrivée du plus colossal d'entre eux.
Elle arqua un sourcil, cependant, à la vue de la canne, penchant la tête de côté, elle s'approcha et alors que le maître de cérémonie officiait, la Sombre murmura à son à la Montagne.

Que t'est-il arrivé mon frère ?
Tu as fait une mauvaise rencontre dans un énième bouge ?
Si tu veux, j'y jeterais un coup d’œil à Ryes, je n'aime pas te savoir clopin clopant.

Lui faisant un clin d’œil, elle reporta son regard vers le trio, Reyne, Grand Chambellan et Chevalier Papy qu'elle salua d'un léger signe de tête, vu qu'elle n'avait pu le faire avant, étant donné qu'il poupougnait son héritière.
Penchant la tête de côté, elle sourit à l'attention. Une broche d'or... non décidément, cette Maison Royale sous gestion Farnezze est juste... Parfaite !
_________________

- Eh bien, je dois dire que cette idée est brillante, et que votre offre est acceptée avec toute ma reconnaissance, répondit-il à la Grande Ordonnatrice de la journée, tout en gravant dans sa mémoire la première partie du nom de la jeune fille qui, il y avait quelques minutes encore, lui était inconnu.

Vint ensuite le roc de Ryes, comme il se le surnommait en privé. Le géant Boucanier avait donc pu faire le chemin depuis son agité Rouergue pour être des leurs. Une bonne nouvelle que voila. Sauf sans doute pour les boissons mais après tout n'était-on pas précisément ici pour faire bombance, pour mieux affronter l'hiver qui s'annonçait par touches ? L'homme, hélas, ne s'avança pas alors que le chevalier était pris au milieu d'un maelström et d'interpellations en tous genres. Et la moindre ne fut pas celle qui réveilla à ses oreilles cette chantante langue d'oc, le ramenant des dizaines d'années plus tôt, en une baronnie où un tournoi lui avait, à l'époque, offert des éperons d'or. Il les gardait toujours en Marchiennes, reliques d'une époque révolue et d'une estime forgée malgré les distances. L'homme était plus vieux que lui – et rien que pour cela la journée méritait d'être vécue – mais dégageait une énergie et une conviction peu communes. En entendant son nom, le cerveau flamand noua plusieurs fils d'informations qui pendaient alors, comme indépendants les uns des autres.

« Sire Lo Casalier », et sa rugueuse intonation d'homme du Nord ne fut sans doute pas sans un peu écorcher ces mots, « c'est un plaisir et un honneur de vous accueillir ce jour. N'étiez-vous pas, de son vivant, de la mesnie de Cristol de Siarr ? » Si du moins ses souvenirs collectés lors de sa période Licorne n'étaient pas erronés. « A ce titre, vous serez toujours le plus que bienvenu chez moi ou auprès des miens. Mais pour répondre à votre question, je dois vous dire que tout le mérite de l'organisation de ce bal revient tout entier à la Maison royale, et à la Grande Chambellan, la comtesse Vittoria Farnezze, ici présente fit-il en présentant les deux personnes. « Cela étant, je ne peux que vous prévenir que seront sans doute présents en ces murs de honteux hérétiques », il avait ajouté cela avec une pointe d'amusement dans la voix car s'il était lui-même un fidèle aristotélicien, il tenait à ce que cela ne soit pas une condition pour rejoindre son Ordre. Un lointain héritage des Cathares et Phookaïstes, sans doute... « Aussi devrez-vous peut-être, comment dire, discriminer cette bénédiction. »

S'avança alors la reyne – oui j'ai un peu forcé l'espace-temps, mais j'assume –, annoncée comme il se devait. Guillaume s'inclina donc en sa direction. Puis se permit d'intervenir dans la conversation, ou plus exactement de se présenter, maintenant qu'il ne risquait pas d'interrompre les échanges entre la souveraine et la Farnezze.

« Votre Majesté, Guillaume de Jeneffe, Chevalier de l'Ordre royal de la Licorne. C'est un honneur pour nous tous de vous voir présente ce jour. Je ne sais comment vous en remercier. »

Mais les choses ne s'arrêtèrent pas là, car déjà la Lancaster faisait sa réapparition. Diable, si son cœur tient jusqu'à la fin de la journée, c'est un miracle. Cela faisait une éternité qu'il n'avait plus de la sorte été sollicité. Et quelle réapparition. Il eut voulu, courtoisie et vassalité oblige, laisser l'honneur à la reyne de recevoir le bijou la première, mais c'est lui qui le reçut. Il l'accepta avec un grand sourire, n'eut pas à préciser qu'il n'était plus le Grand Maître de l'Ordre – il remercia d'un sourire Vittoria de la rectification – et put se « contenter » de dire : « Princesse, vous nous gâtez, c'est un bien trop beau présent. Mais je ne l'oublierai pas. Il ornera ma cape dès demain ».
_________________
]