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[RP] Dix ans - Campement des jouteurs

Guillaume_de_jeneffe
À quelques encablures de la lice des joutes, une large pièce de terre avait été délimitée par des mâts où flottaient, bercés par le vent, des gonfanons aux armes de la Licorne. Des chemins y avaient été tracés par le défilé répété de lourds chevaux de trait guidés, lentement pour être certain que leurs pas s'impriment dans le sol, par deux valets de la Tour Saint-Michel. De vastes abreuvoirs de bois calfeutré avaient été placés aux endroits stratégiques, pour rafraîchir les animaux, ou les esprits trop éthylés de certains participants. Aux angles nord et sud, on pouvait trouver deux petits ateliers ambulants de forgeron, tandis qu'une tente de chirurgiens était dressée au coin oriental. L'accès étaient gardés par quatre paires d'hommes d'armes, une pour chaque entrée, qui avaient pour consigne de laisser passer tous les participants, une liste leur avait été distribuée, et leurs invités. Ce qui voulait dire qu'à peu près tout le monde était le bienvenu. Et que ceux pour qui ce n'était pas le cas... eh bien avait tout loisir de ruser.

Les membres de l'Ordre, jouteurs et autres, passeraient régulièrement dans le campement. Pour y saluer des amis ou patrouiller ? Bonne question...

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]
Jason_ludgaresvissac


Ils n'était pour une fois pas très loin de chez eux, ainsi ils seraient plus vite rentrés. Missives avait été envoyées à Octave pour qu'il le rejoigne avec sa blonde et les chariotes du Vissac avaient pris la rout. Entre les malles d'armures, les lances, les tenues de la Duchesse qui ne se déplaçait jamais sans avoir emporté la moitié de sa garde robe des fois que. Non mais sur ce coup là elle rêvait un peu les joutes n'étaient pas un bal ou un banquet mais que voulez vous c'était ça les femmes. Dans deux autres chariotes Skip avait fait charger des victuailles pour la semaines, point question de se laisser abattre sans compter les boissons.
Il avait chevauché tout du long laissant Hersent dans la voiture avec Laure et Amandine à discuter chiffons. Arrivés sur les lieux quelle ne fut pas sa surprise de ne voir encore aucunes couleurs, on ne peut pas dire que ces joutes avaient attirés les foules à moins que les privilégiés logent ailleurs. Mais bon pas grave, il se présenta aux gardes qui veillaient à l'entrée du campement et ensuite choisit un emplacement.
Il laissa Shame superviser l'installation des tentes pendant qu'il allait consulter le tableau d'affichage et que son épouse et sa suite prenait un peu de repos



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Wendoline



CAMPEMENT DE WENDOLINE DE SISLEY


Elle avait longuement hésité et finalement elle avait fini par écouter la petite voix au fond d'elle.
Se retrouver aux joutes des Chevaliers de la Licorne faisaient remonter les souvenirs mais en mémoire de cet homme qu'elle avait profondément aimé elle espérait faire mieux qu'aux derniers tournois.

Floryan n'était plus... la vie en avait décidé ainsi. Son chagrin l'avait terrassée de longs mois, années.... jusqu'à ce qu'elle rencontre celui qui lui avait donné envie de poursuivre de la plus belle façon qui soit. Aujourd'hui elle était de nouveau heureuse et elle savait que c'est ce qu'il aurait voulu. Un regret, Enguerrand avait lui-même disparu, cet ami qui l'avait réconfortée.

C'est donc accompagnée de son fiancé qu'ils arrivent sur les lieux du campement et installent tout son bardas.

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Bannière en réfection, ou pas...
Elorn



A peine arrivé le jeune Poissy avait confié pour mission à Alfonse d'aller installer sa tente. Pas grand chose pour cette fois pour le baron de Poissy. Il ne joutait pas à cheval mais uniquement à l'épée. Un choix délibéré pour un retour en douceur.

Pendant que son jeune maitre allait s'enquérir des modalités des duels , la tente fut installée, le brasero allumé ... c'est que le blond appréciait un minimum de confort tout de même .. et par les temps qui courrait l'humidité était de la partie.

L'avantage avec les duels c'est que cela ne devrait pas s'éterniser et à moins pour lui de finir à l'infirmerie, il aurait largement le temps de pouvoir aller admirer ses quelques connaissances pendant qu'elles jouteraient et leur rendre visite dans leur campement pour boire un verre ou ripailler.

Un esprit sain dans un corps sain, certes , mais aussi un esprit fort dans un corps repu. C'est qu'il appréciait les bonnes choses de la vie et n'avait pas l'intention de s'en priver .

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Bannière en cours
Sofja
CAMPEMENT ROYAL



    Les tournois de joute demandaient toujours beaucoup d'espace. Ils se déroulaient toujours à l'extérieur du château ou des murailles s'il s'agissait d'une ville. C'était le cas ce jour. Il fallait donc construire un camp provisoire de tentes ou de baraques de planches ou de feuillages pour accueillir les participants qui sont le plus souvent accompagnés d'un écuyer chargé de les aider et du personnel nécessaire. Sans parler de toute la populace comme des marchands, des amuseurs publics, des troubadours...En faite, c'était ça aussi qu'elle aimait. Cette ambiance pleine de vie.

    Fallait l'avouer, il y avait aussi les joutes. A l'époque de son père, la chevalerie avait vraiment une mission politique et religieuse à remplir. De ce fait, les tournois furent de sérieuses écoles de prouesse, où les champions cherchaient avant tout à devenir de forts et adroits hommes de guerre, sans beaucoup se soucier de riches armures, de beaux équipements, ou même l’applaudissement de dames.
    Mais, à ce jour, alors que les rudes combats des puissances féodales eurent cessé, lorsque les croisades et les progrès du luxe eurent contribué à adoucir l’âpreté des mœurs de la noblesse d’Europe, les joutes prirent insensiblement un caractère de magnificence et de galanterie, et se transformèrent en fêtes solennelles soumises à des règlements particuliers, et accompagnées de cérémonies publiques. Le changement avait du bon aux yeux de la Jagellon.

    Mais revenons en au campement. En tant que Dame d'honneur de la Chambre, elle avait prit avec plaisir le commandement de l'installation. C'était une longue période de festivité et il était impensable que les représentants de la couronne soient logés dans un piètre logis. Le luxe était à la rencontre, hors de question de salir l'image royale. Naturellement, chacun disposait de sa propre tente, ainsi plusieurs tentes drapées de fleur de Lys furent hérissées sur le sol Parisien par l'armée des domestiques.





    Le résultat était impressionnant, elle était très satisfaite du résultat. Mission accomplie. Elle entra dans sa propre tente ou son propre personnel installèrent son lit, un fausteuil, une table, une cuve pour les ablutions, un paravent, quelques tapisseries et le foyer pour le feu puisque les nuits étaient fraiches. Dans un coin, son armure était posé sur un mannequin. Elle était réparée, lustrée. Sa jument avaient les meilleurs soins durant toute l'année mais plus particulièrement ces derniers jours. Elle devait être bien échauffée pour les joutes. Et dans un autre coin, ses malles remplies de vêtements et de bijoux. Oui, elle était comme chez elle.

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*Première Dame de la Chambre*
Hersent


Les derniers jours de ce dixième mois de l'année étaient changeants, pluie, vent, éclaircies avec un soleil doux et agréable. La brune duchesse, après moult essais et négociations qui n'en furent pas puisqu'elle parvint à faire embarquer le nombre de malles qu'elle avait décidé d'emporter pour le temps du Pas d'armes chez les Licorneux.

Ce n'est pas de sa faute, à la duchesse si elle ne peut voyager sans un minimum, dict de survie, de bagages à main ou encombrants. Comment un homme, même s'il était élégant et soucieux de sa mise, pouvait-il comprendre le quart de la moitié de ce qui était nécessaire à une Dame digne de ce nom? C'est simple, cela lui était impossible. Le duc en avait pris son parti, après tout il trimbalait bien une cuisine quand la Mesnie voyageait.

C'est un équipage ducal joyeux et joliment paré qui entra sur l'aire réservée au campements des jouteurs.
Le Saint-Ange, qui était loin d'être un saint et un ange, serait des leurs accompagné de sa blonde duchesse. Il y aurait de l'ambiance ce qui était loin de déplaire à Hersent. Cette dernière, malgré ses chutes lors de ses duels, ne se lassait pas des tournois et de leurs ambiances si particulières.
Tandis que Jason chevauchait aux côtés du carrosse, Hersent devisait en compagnie de Laure Victoire et d'Amandine, sa Gouvernante. C'est que la duchesse aimait son confort et était pointilleuse sur la qualité du service et des pièces de linge. Amandine gérait les petites mains pour que la Mesnie vive dans un quotidien de calme, de sérénité et plein d'autres choses encore.

Ils étaient les premiers et purent s'installer en prenant leurs aises. Le voyage, aussi court fut-il, comparé à l'équipée toulousaine, avait rompu la duchesse qui s'empressa de s'étendre sur une méridienne pour se remettre des chaos de la route.
Un thé, des macarons et elle retrouverait de l'énergie.


Edits: coquilles corrigées
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Liz52




La décision avait été prise assez rapidement après une discussion avec Jason tard le soir quand à sa volonté de découvrir les joutes de l'intérieur. Longuement ils avaient échangés sur le sujet et nul doute que le Duc avait voulu tester sa détermination mais elle était sans faille.
Quand la blonde avait décidé quelques chose .... après tout n'était elle pas bretonne !
Malles préparée et charrette attelée, elle avait prit la direction du prochain tournois à savoir celui de La Licorne afin d'y retrouver son mentor.
En effet, ils avaient convenu que Jason allait lui enseigner un peu de cet art car, il était, bien évident que le plus gros se découvrirait lance à la main. Liz aurait pensé que de l'appréhension viendrait la tenailler mais il n'en était rien. Tout sourire elle arriva sur site et chercha les couleurs amies dans la foule qui n’était pas encore là.
Cela lui facilita bien la tâche et sans perdre de temps elle demanda à être reçue par sa Grasce ou du moins qu'on lui signale son arrivée.

Elle avait repéré aussi un autre étendard pas inintéressant en la personne de celui de son grand ami Elorn ! Quelle coïncidence que de le trouver là ! Liz décida qu'elle irait lui rendre une visite surprise un peu plus tard. Là elle se devait de rendre compte à son professeur de son arrivée et non sans joie elle se présenta à l'officier en charge de la sécurité de Jason qui la reconnu.


- Bonjour à vous Messire, pouvez vous faire savoir à Jas... pardon à sa Grasce que Liz... Pardon la Marquise de Malville est arrivée je vous prie ?


L'homme lui sourit amusé de ses maladresses verbales et alla quérir le Duc.
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Melissandre_malemort
CAMPEMENT ROYAL


Mélissandre étant souffrante, elle avait longuement hésité à annuler sa participation aux joutes. Ce ne fut qu'une fois assurée de pouvoir prendre du repos entre deux batailles épiques qu'elle se décida et rejoignit le campement royal, ravie d'y trouver une Sofja affairée.

Rajustant sa coiffe ornée d'une plume, elle sourit à la dame d'honneur royal et commença à musarder dans le campement, cherchant à s'occuper les mains et l'esprit avant les éliminatoires.


Laurevictoire


Oui!!! tout à fait! Effectivement, à n'en pas douter! vous vous demandez quoi? Arthur la crapouille avait raison!!!et oui! chacun avait repris la place qui lui était allouée.! L'homme sur sa monture et les femmes dans le carrosse! La rouquine qui s'inquiétait, lors de leur voyage en Empire, de perdre son emploi était pour l'instant bien rassurée. Mais était elle heureuse pour autant?. je ne saurais vous le dire.

En fait oui, elle était heureuse de retrouver ce moment d'intimité où la duchesse, laure et maintenant Amandine bénéficiaient pour se parler, se confier, pour développer ce respect et cette amitié qui les liaient. Laure adorait se retrouver entre femmes pour discuter de tout et de rien, de la température, des dentelles nouvellement arrivées de Lefkara, des nouvelles fourrures pour le temps froid qui approchait, des récoltes bonnes ou mauvaises sur les terres de la duchesse, du mariage de l'un, de la rupture de l'autre.

Mais en même temps, la rouquine dans sa naïveté de jeune fille, ne comprenait pas que déjà, les deux tourtereaux ne souhaitaient plus passer ce temps ensemble à faire ce que les jeunes mariés font cachés derrière les voilettes d'un carrosse. Vous et moi savons très bien que l'on ne peut passer sa vie collée sur l'être aimé! mais notre jeune rouquine, elle, aspire encore à l'amour chevaleresque , Et si le prince charmant arrive sur son cheval blanc, d'après Laure, c'est dans le carrosse qu'il doit être pour déclarer sa flamme enflammée à sa dulcinée.

Mais bon à cheval ou en carrosse, la mesnie devait arrivée et elle arriva. Les femmes arrivèrent un peu après les hommes. Elles purent ainsi profiter des tentes qui étaient déjà montée. La rouquine s'empressa d'ouvrir les malles où les nombreuses tenues de la duchesse étaient entreposées. Car oui, toutes femmes qui se respectent a une tenue appropriée pour chaque occasion et comme les occasions..bah... on ne sait pas à l'avance quelle sera! on prévoit! bref... Laure-Victoire rassurée s'adressa à la duchesse.


Duchesse, vous pourrez porter la robe que vous appréciez tant lors du banquet d'ouverture de ce soir. Le voyage ne l'a pas abîmée. Vous serez resplendissante!

Et la rouquine s'activa à tout installer sous la tente de sa duchesse jusqu'au moment où celle ci mentionna qu'elle souhaitait se reposer. Laure-Victoire après avoir fait une légère révérence se retira de la tente. Elle referma soigneusement les pans et se retourna vers l'intérieur du campement, passant son regard de tente en tente. Il y avait celle du duc à sa droite suivie par celle de Shame tout au bout. D'ailleurs, elle ne l'avait pas encore vu et se demanda s'il devait passer par les éliminatoires où s'il en était absous. À gauche, il y avait la sienne qu'elle partageait maintenant avec Amandine. Au centre, une grande tente commune était dressée dans laquelle tables, chaises, calva et petit feu de bois étaient installés pour le confort de la mesnie. Derrière se trouvaient bien entendu celles du petit personnel qui constituait l'entourage d'un duc et d'une duchesse.

C'est à ce moment là que Laure-Victoire vit arriver la marquise qui lui avait été présenté lors de joute précédente. Elle s’avança joyeusement vers elle pour l'accueillir quant tout à coup elle sursauta lorsque cette dernière failli prénommée sa Grasce. Pour Laure, seul les gens de plus haute extraction pouvaient prénommer autrui. Ainsi, un duc pouvait prénommer une marquise qui prénommait un comte qui prénommait une vicomtesse qui prénommait une baronne qui prénommait le chevalier. Mais l'inverse était à son sens impossible!

Mais Laure se ressaisit rapidement mettant sur le compte de l'excitation la méprise de la marquise. Et oui, la jeune demoiselle de compagnie avait entendu dire, lors des dernières joutes, que celle ci souhaitait si mettre. Laure qui trouvait que c'était un sport trop intense pour elle, trouvait bien courageux et surtout courageuse toutes celles qui souhaitaient le pratiquer. Elle glissa donc ses doigts sur ses jupons afin de les lisser, remet une de ses mèches rebelles dans son chignon sans vraiment y réussir et afficha sur ses lèvres un grand sourire. Elle s'approcha gaiement de la jeune femme.
Je vous souhaite la bienvenue Marquise au campement du duc et de la duchesse de Vissac. À ce que je vois, le duc n'est pas encore revenu du panneau d'affichage et la duchesse se repose. Souhaitez-vous les attendre? si vous le désirez, je vous invite à passer sous la tente commune et prendre place à l'un des fauteuils. Ce sera un plaisir pour moi de vous tenir compagnie en vous offrant un petit verre de calva. Il pourra nous réchauffer l'intérieur pendant que nous nous réchauffons l'extérieur auprès du feu.

Laure-Victoire ouvrit un des pans de la tente, attendant de savoir si la marquise allait accepter son invitation.
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⚜ Dame de compagnie de la Reyne Alvira de la Duranxie ⚜
⚜ Dame de l'Estang sur Pallis⚜
Shame


Lui, il s'est jamais senti autant en forme. Un regain de vie depuis que le frais le pousse à s'activer deux ou trois fois plus en cette saison pour ne pas se frigorifier sur place. Tout est plus intense, plus soutenu, plus régulier que l'été. Cette chaleur disparu avait tendance à le faire chercher le sang chaud sans perdre son sang froid. Le sourire jusqu'aux oreilles, avant de venir prendre ses marques comme OR, étant venu, quelques jours plus tôt avec Lionnel et Edouard, tant pis, improvise avec les noms, personne ne lui en tiendra rigueur, pour sillonner, repérer, et connaitre les instructions. En parallèle, il a bien calculé les journées, les épreuves, leurs durées et sa capacité à pouvoir assurer, et tourner, avec ses collègues. Pour ne pas négliger son rôle d'Ecuyer. A la bonheur. Cela devrait pouvoir se goupiller à merveille.

Le plan d'attaque pour la disposition des Tentes au Campement avec Jas, là aussi, allons y du nom au diminutif. Le valet a prit en charge Belphegor, pour l'emmener à son emplacement prévu, le Jeune Ecuyer viendra plus tard, se charger de le mettre en condition pour les éliminatoires, lorsque ses yeux fouillèrent parmi la liste et pu constater que les deux Epoux passeraient par cette option d'ouverture des Joutes.

Il y donne de son aide pour monter les Tentes. Cela lui occupe l'esprit, planté des sardines dans le sol , bon défouloir du marteau dessus quand il songe à certains visages qui viennent embuer sa vision, avec un léger rire, et les yeux plissés au maximum. Non il n'a jamais autant rit que depuis peu. Possible que le recul fait vivre et comprendre que ce qui lui tenait à coeur, au final, n'était pas utile et nécessaire, surtout quand il remarque les autres à sa place. Des fous rires. Franchement. C'est les soirs quand le Jeune Seigneur décompresse de ses journées et responsabilités. Tout défile devant ses yeux, et, serein, détendu, se dit qu'il ne vaudrait mieux pas qu'ils sachent que le Jeune Homme prend tout à la dérision, ce serait pire.

Et les tiges de fer s'enfilent avec les Tissus pour servir d'armature pour maintenir l'équilibre des Tentes, et, d'aimer d'être au milieu, le plus banal possible. Hop là. Hop plus là. Le grand tour de magie. Tu me vois. Tu me vois plus. De temps à autre, ses yeux parcourent les mouvements autour, plus fort que lui. Le plus contradictoire, c'est de surveiller autour de lui sans cesse, comme à l'affût, pour se protéger, alors que lui-même est censé protéger les autres. Parfois qu'il aimerait ne plus avoir cette sensation de regarder derrière lui, derrière son dos, pour se retrouver. Ce qui est fait est fait. pas de retour possible.

Les mains gantées de cuir se frottent. Bah sa Tente tiens. Un moment qu'il ne la montait plus. Il l'aurait presque oubliée. Il fait aller venir la tête à droite à gauche, histoire de trancher. Allez. Il lui reste du temps pour s'aménager son coin. Tout au fond, là bas, parfait. Bien au fond. Il élargit le sourire tel le cancre au fond d'une pièce, celui qui se cache, pour mieux faire ce qu'il veut. Bref.

Shame De Beaumont appréciera un peu de confort pour travailler. Oui, les Joutes, il les a mises de côté pour ne pas se blesser, être avec toutes ses capacités avec sa nouvelle fonction. Pas de repos pour lui, bien au contraire, il doit trimer deux à trois fois pour faire avancer les choses avant que....

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Calico


Campement des Bouillon


Ils arrivèrent 300 et par un prompt renfort....Non sans rire ils n'étaient pas 300 mais ils arrivèrent quand même. Oui les Bouillon étaient dans la place.

DANS TON CUL!!!!!

On aurait pu croire que déjà la Sauterelle arrivait de mauvaise humeur comme bien souvent mais ce n'était pas le cas. Elle répondait simplement à la question "comment elle s'appelle déjà ton armée?".
La Sauterelle était la quintesse de la grâce et de la féminité et le nom donné à son armée en était la digne représentation.

Une fois qu'elle avait répondu à la question, elle regarda les seviteurs et palefreniers.


Montez les tentes et arrangez le campement pour qu'il soit le plus confortable possible. Si j'ai pas un minimum de confort, je ne suis qu'à 50% de mes capacités.

Elle se mit à rire. Comme si elle, le soudard avait besoin de luxe.

Non je déconne. Mais ne bâclez pas tout de même sinon je vous fait taillader les tendons.

Reine de la torture, elle savait que même avec des tendons sectionnés, on pouvait toujours travailler. Bon certes, on boitillait un peu ensuite mais on pouvait quand même bosser.

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Leonin



CAMPEMENT DE WENDOLINE DE SISLEY


Léonin s'était laissé entraîner à de nouvelles joutes. Mais à nouveau, il ne se pouvait pas y participer. Oui, les nobles Impériaux étaient encore exclus et une fois de plus, il n'aurait accès qu'aux gradins. Pourtant, il voulait impérativement y être. Il n'était là que pour accompagner et soutenir sa fiancée.

Il la suivait, l'accompagnait dans cet endroit qu'il n'avait appris le nom qu'il y a seulement quelques mois, lorsqu'il avait rencontré Wendoline. Il la regardait, pendant le voyage et il avait bien remarqué qu'il y avait un soucis, qu'elle avait ce petit regard avec une ombre de tristesse. Il se demandait un peu ce qu'il lui arrivait, à quoi elle pensait, mais pour le moment il préférait ne pas lui en parler, lui poser la question.

Arrivé à destination, il se penche vers elle pour l'embrasser tendrement avant de l'aider à installer son campement.


Dis-moi, j'espère que cette fois-ci tu dépassera les éliminatoires, hein ?
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Hersent


Alors qu'elle prenait quelque repos, le temps que son époux se renseigne sur leurs passages aux éliminatoires ou pas, phase qu'elle exécrait par-dessus tout, c'était quitte ou double, elle discutait avec Laure sur les tenues qu'elle pourrait porter.
Au début, elle n'y prit garde car banquet il y aurait, c'est évident avec un Vissac épris des bonnes choses, des bons vins et alcools. C'est lorsqu'elle entendit "d'ouverture de ce soir" que la brune Duchesse tiqua et dit en souriant à Laure:


Laure Victoire, il y a certes un banquet d'ouverture pour célébrer l'ouverture des joutes de la Licorne ce soir. Or, un autre banquet, plus important aura lieu au même moment. Elle laissa planer le suspense. Ici même, avec des amis et des connaissances. Ce sera un banquet "off" - vous savez comme au Festival d'Avignon où se tient le Festival et le "Off" - au cours duquel je compte bien vêtir la robe que vous me suggérez. Je tiens à être resplendissante pour notre noble compagnie.

Elle libéra Laure Victoire de ses obligations qui sortit pour rejoindre la tente qu'elle partageait avec Amandine. Shame devait être dans le coin... elle entendait des voix dont une féminine autre que celle de Laure. Un sourire amusé étira les lèvres de la duduche. Les esprits chagrins s'en donneraient à coeur joie, grand bien leur fasse, elle était au-dessus de cela.
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Elorn



Laissant Alfonse s'occuper du reste et après s'être enquit de ce qu'il y avait à savoir pour son combat à venir, il retourna au campement. Cette fois par contre il ne se dirigea pas vers sa tente mais celle d'une amie rencontré lors de son passage qu'il qualifiait de désastreux à la Garde Royale.
Enfin , pas si désastreux que ça puisqu'il en était repartie riche d'une amitié.

S'amusant à faire changer la tonalité de sa voix à chaque fois qu'il prononçait son prénom , il l'appela plusieurs fois en arrivant en espérant ainsi la faire apparaitre


Wendy ? un ton grave, Weeeenddyyyy? le ton légèrement nasillard à présent, Wendy? un peu plus haut perché que sa voix normale , Wendoline de Sisley mais où donc vous cachez vous! le ton se fait faussement agacé, et le grand breton .. non pas qu'il soit anglois mais grand pour un breton , croisa les bras sur sa poitrine en plein milieu du bazard wendolinesque en fronçant les sourcils
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Bannière en cours
Skip_lo_casalier


Alors que les tentes sont érigées, Skip lui, tenant sa canne, donne les instructions pour que la cuisine soit installée. Le tout est fait sous forme de comptoir de service où les domestiques pourront prendre les plats préparés et les distribuer aux Seigneurs et Dames de la mesnie. Une table à l'écart servira pour les-dits domestiques qui ne mangeront pas pire que leurs maîtres, ça Skip le promet.

Et c'est ainsi que commence le premier voyage du tout nouveau Maistre-Queux de la Maison de Vissac.

On lui laisse l'honneur d'allumer le feu sous le grand chaudrons contenant l'eau. Ceci est un acte de magie! Pensez-y bien. À partir de rien, d'un simple frottement du pouce sur une pièce de métal frottant contre une pierre à feu et d'un peu de combustible, une flamme jailli et enfle. La chaleur est la bienvenue et rapidement le bois prend feu. Dans au plus une heure, il y aura de l'eau chaude pour tout le monde dans le campement. Très utile pour les bains et la cuisson.

Et le menu lui? Voyons-voir. Juste avant d'arrivé, Skip est passé par le poissonnier pour récupérer du poisson. Le choix n'était pas fameux, mais il saura bien s'en accommoder. Sans compter les belles pièces de viandes qu'il à emporté, d'autres qu'il a prise chez le boucher, juste à côté du poissonnier.

Donc, au menu, il y aura de la lotte et des filet de brochet salé. Il devra les dessaler un peu avant la cuisson, mais ce n'est qu'un petit désagrément. Il y aura aussi du porc et du boeuf. Le cerf étant réservé à la noblesse, il n'en avait pas trouvé de frai, mais il avait avec lui deux bon cuissots vieillis à souhait. Côté légumes, il n'a rien trouvé de frai, du coup, il s'était rabattue sur des lentilles et des noix. Impossible de faire la route avec des légumes frais, pas en cette saison et pas aussi haut dans le nord. Par contre, pour les fruits, ils sont servit! Pomme à profusion, poire aussi, sans compter les fromages qui ne manque pas. Skip avait tenu à acheter local pour être certain de la qualité et de la fraîcheur des produits. Et il en avait fait de belle trouvaille.

Du coup, de tous les campements, même de celui royal, personne ne mangera mieux que ceux qui mangerons chez Jason. Skip s'en fait la promesse! Il en fera verdir de jalousie tout le monde, c'en est certain.

Et comme il n'est rien de mieux que de préparer tout de suite le premier repas, dès que l'eau commence à fumer, il en prend une petite quantité dans un chaudron plus petit qu'il pend au dessus des flammes. Il y fait tomber un bouquet garni et les lentilles, de l'ail aussi et un bel oignon avec la peau qu'il a simplement tranché en deux. L'odeur se répandra rapidement à tous les autres campements. Toujours sur les même flammes, Skip accroche sa première pièce de viande. Une large bavette de boeuf farcie avec des herbes et un filet de porc, le tout arrosé généreusement de cidre. Les pommes seront grillé au dernier moment.

Alors que le tout commence à cuire, Skip recule et regarde son oeuvre en souriant. Préparer un repas est un acte métaphysique pour lui. C'est prendre tout ce que le Très-Haut à créé de meilleur et le transformer pour en transcender l'état et en faire quelque chose d'encore meilleur, presque divin. Les fumets qui s'échappe vers le Soleil sont une offrande à celui qui a créé le Monde. Le vieil homme sourit et ne pense à aucun de ses soucis. Il est en communion avec le Très-Haut et, comme l'alchimiste transforme le plomb en or, la magie de la cuisine opère une transmutation des aliments.

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