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[RP] Dix ans - Campement des jouteurs

Karyaan


[Coin Oriental - Infirmerie]

Elle sourit légèrement, la Sombre, quand la question tomba comme une évidence, ou un couperet, c'est selon le point de vue où on se place.
Décrochant une petite fiole de sa ceinture, elle fit tomber quelques gouttes d'un liquide transparent fleurant bon la lavande, au creux de sa paume. Puis se frottant les mains comme si elle se les lavait sous l'eau, elle retira délicatement le linge souillé qui fini donc dans les flammes et examina la blessure de non guerre.


Je vous le confirme oui. Ma prime éducation fut celle d'être soigneuse, herboriste. Si vous espérez un diplôme de Belrupt par exemple, pour rester tranquille, navrée, je n'en ai pas. J'ai bien tenté de suivre des cours, mais après deux semaines, le prof venait me demander conseil en privé...

Relevant le museau, elle sourit légèrement puis se redressa.

Oui, j'ai de quoi cautériser, tout comme j'ai de quoi amputer...

Marquant un bref silence histoire de faire planer le doute. Quoi qu'amputer un gras de bide, l'opération serait des plus... cosmique...

Cependant, je vous rassure, on en est loin et vous serez seulement quitte pour une belle petite cicatrice.
Tout d'abord, on va nettoyer ça. Enlever les copeaux de lance qui restent... histoire tout de même que vous ne vous transformiez pas en forêt... imaginez seulement qu'ils reprennent racine...


Ouvrant de grands yeux, théâtrale, amusée. Elle remercia une de ses assistantes qui lui apporta un chaudron de vin bouilli et un tas de linge propre.
Puis, murmurant quelques ordres, elle prit un tissu et le trempa dans le liquide chaud.


Bon, on va commencer. J'ai demandé à ce qu'on vous amène de quoi manger. Quand on perd beaucoup de sang, le corps a besoin d'être nourri.
Ça, c'est du vin qui a été bouilli. C'est mieux que l'eau pour diverses raisons. Rassurez vous, ça ne piquera pas, il n'y a plus d'alcool dedans. Je vais essayer d'être la plus délicate possible. Cependant, ça risque d'être un chouilla douloureux, car va falloir que je nettoie bien et en profondeur afin de m'assurer qu'il n'y a plus de corps étranger.


On vient apporter de la viande séchée, du pain et un grand verre de calva à la blessée, et sans attendre, la Sombre commença à officier le plus doucement possible.
Toute concentrée à sa besogne...


Si vous avez des questions... surtout n'hésitez pas...
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Leonin



CAMPEMENT DE WENDOLINE DE SISLEY


Léonin sursaute, lui aussi il a entendu le nom de Wendy. Au premier abord il n'est pas très sûr de lui, est-ce une personne qui travestit sa voix qui l'appelle, ou plusieurs personnes. Il la suit et voit devant lui un homme, bon, pas si grand que ça, hein, Léonin n'est pas un nain.

Bonjour Messire Elorn ! Je suis Léonin le fiancé de Wendoline.

Il laissa entrer l'homme et il lui proposa de s'installer, encore un nouvel ami de sa belle qu'il ne connaissait pas.

Je suis heureux de faire votre connaissance.
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Arioce
Le choc avait été rude. Et comme souvent, la vue extérieur est toujours plus impressionnant que ce que vie ou ressent la personne en question. Mais pour le coup, mon cœur manqua un petit battement, alors que la jeune femme s’écrasait au sol. Ça devait piquer. Inquiétude naissant d’autant plus, que lorsqu’elle se redressa, elle porta la main à son ventre, main qui s’ensanglanta. La lance ne l’avait pas ratée…
Je tentais de me porter vers elle alors qu’elle quittait la lice direction les tentes un peu plus loin. Gauvin fut le premier à la rattraper, je n’entendis rien de leurs échanges, trop éloigné, mais il fut vite congédié. Elle ne semblait pas avoir besoin plus d’aide que cela apparemment. Je dus éviter, enjamber et bousculer quelques braves personnes, afin de m’extirper de la foule. Malheureusement, arrivé aux abords du campement, aucune trace de la Duchesse qui avait dû s’y enfoncer sans coup férir.
J’avais ma petite idée d’où elle aurait pu se rendre. Je pris donc le chemin du groupe de tente aux couleurs de la Touraine. Mais une fois arrivé, pas d’Alvira. Grommelant, j’errais entre les piques et toiles, à la recherche de la tente médicale. Si elle n’était pas dans celles ducales, c’est qu’elle avait trouvé la tente des toubibs.


[Coin oriental - Infirmerie]

Je fis donc le tour, et tombais enfin sur le fameux pavillon. D’un pas léger, et sans aucune brusqueries, je passais ma tête puis le reste de mon corps à l’intérieur et souris en voyant Alvira, entre les mains, semblait il, du « boucher », ou plutôt bouchère de l’Ordre.
Je me tins à l’encadrer de la toile, ne voulant pas déranger, ne sachant pas s’il était permis au non blessé de guerre d’y faire entrer, et j'observais.


    - Alors comme ça l’on se fait trouer le ventre. Heureusement que vous avez du bon gras pour amortir l’élan de la pique.

Sourire espiègle, petit ricanant. Rien de mieux que l’humour pour apaiser les douleurs. Et puis, il n'y avait pas grande agitation ni empressement à première vu, donc rien de grave, je supposais.

    - Salutation toubib. Comment est la plaie ?

Finit de plaisanter, place au sérieux un peu. Je posais mon regard sur la jeune femme qui charcutait la Duchesse.
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Alvira
    [Coin Oriental - Infirmerie]

Des études valides et validées, elle n'en demandait peut-être pas autant. Tout ce qu'elle voulait c'est ressortir point trop mal de ce tête à tête délicat. Non pas parce que la compagnie lui était désagréable mais bien parce qu'on allait lui faire le serait. Sans aucun doute. Tout ça, sans vouloir en rajouter des couches. En tout cas, la Duranxie n'avait pas le choix. Des protestations se seraient avérés inutiles, alors contre malchance, puisqu'il fallait faire preuve de bon coeur. C'est causant comme au salon de thé qu'elle enchaina.

Houlà, non me montrez pas votre documentation. Pas sûr que ça me réussise en plus.
Allez, je veux bien vous faire confiance, évitez quelconque amputation, évitez que je m'infecte de la tête aux pieds, et je vous offrirais des beugnons à la crème. Vous m'en direz des nouvelles.


Roulant des yeux à cet échange fort distrayant, Alvira rebondit sur les arbres et les racines.

C'est surtout moi qui prendrais alors racine et mangerais les fleurs justement, par la racine, en mode vers de terre. Mais je suis persuadée que vous tenez à moi même si on se croise à tout casser, que professionnellement. Cela serait un échec, trop cuisant pensez-y !

Ça c'était histoire que l'herboriste n'ait pas l'envie folle de faire quelques expérience avec un futur cadavre qui serait le sien. Se tenant la chemise rosé et marronâtre (ton de couleur que vous avez parfaitement compris même si le terme n'est pas vraiment légal). Hochement de tête, et cette dernière alla se reposer sur la dureté de la table d'examen. Ne regardant pas ce qu'elle trifouillait afin d'éviter toute nausée incontrôlable.

Si j'ai mal et que je vous mords, y a-t-il des effets secondaires notoires ?

Aheum, sauvé, elle allait l'être grâce à l'entrée du Horn.Tiens, tiens il l'avait cherché comme c'était meugnon. Son regard pétilla et c'est un très fin sourire qui se hissa sur les lèvres de la Belette. Ne relevant pas qu'il osait parler de son gras si grâcieux.

Bon gras, bon gras, je ne vous permet pas. Vous ne savez pas si j'en ai d'abord.

Il osait lui parlait de ses hanches généreuses et de son gros cul. Ami masculin notez donc ce qu'il ne faut surtout pas faire. Évitons la mode Hornéaise, ça tue tout !
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Wendoline


[Coin Oriental - Infirmerie]

Wendoline après les 16e de finales - blessure légère au pied

Campement de la Licorne, c'est indiqué ! Difficilement, boitillant, à force de persévérance elle arrive enfin en vue des licornes flottant au vent.
Ses pensées la ramènent toujours en arrière et elle se tance vertement.
Quelques pas plus tard elle se fait annoncer puis patiente s'appuyant contre un piquet à proximité évitant ainsi de poser le pied à terre. Les voix qui lui parviennent indiquent que déjà le médecin soigne un blessé.

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Bannière en réfection, ou pas...
Gauvin.


[Coin Oriental - Infirmerie]

L'Errant avait fait chercher des linge propre pour la Duchesse quand il l'avait trouvé vers le panneau d'affichage des joutes. Mais elle était repartit et lui avait filé chercher sa soeur d'arme Karyaan. Il la chercha dans la Tours avant de se rappeler qu'elle serait surement dans la tente infirmerie dans le campement plutôt que dans l'infirmerie de la Tours Saint Michel. Ne pas confondre vitesse et précipitation, voilà ce qu'il se répéta sans cesse l'Errant après cette erreur qu'il lui avait fait perdre plusieurs longue minutes.

Il arriva à la tente infirmerie peut après Arioce, il passa par une autre entré et vit La Duchesse examiné par Karyaan, il sourit la Duchesse ne pouvait pas le voir mais il fit un signe de tête à sa soeur d'arme. Gauvin était rassuré et voyant une autre blessée arrivé il prit l'initiative d'allez la voir et d'allé la faire s'allongé sur un autre lit de camp qui attendait des patients dans l'autre partie de la tente. Il alla voir la jeune femme visiblement blessé au pied.

Blessure au pied, vous devriez vous allonger, je vous guide il y a des lits disponible à côté. Il prit le bras du côté blessé de la femme et le passa sur ses épaules l'aidant à marcher sans qu'elle n'ait besoin de s'appuyer sur son pied blessé. Il la guida jusqu'au lit le plus proche ou il l'aida à s'allonger, ou du moins à s’asseoir.

Après sa il demanda à Karyaan si il pouvait lui être utile.


Ma Soeur, puis je t'aider?
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Karyaan


[Coin Oriental - Infirmerie]

Concentrée au nettoyage de la plaie plus impressionnante que gravissime, la Sombre sourit aux réponses de la Duchesse.
De documentation, elle n'avait pas.
Comment expliquer que toutes ses connaissances elle les tient de sa mère, qui les tenait de sa propre mère... long héritage de génération en génération ?
Comment lui expliquer qu'elle vient d'une culture honnis, que par défiance, peur et ignorance, certains de ses représentants étaient jetés au bûcher... ?
Comment ? Et surtout pourquoi prendrait-elle un tel risque ?
Nul besoin de lever le voile sur sa vraie nature. Ses paires licorneux savent ce qu'elle vaut et si elle gère l'infirmerie, c'est qu'à plusieurs reprises, elle a prouvé qu'elle en était plus que capable.

Finissant son nettoyage, elle se redressa et jeta les linges souillés qui finiront au feu plus tard.


Amputer à l'endroit de votre blessure risquerait d'être quelque peu compliqué. Je pense que vous aurez besoin, à l'avenir, du bas de votre corps. Tant qu'à faire hein...
Et puis rassurez vous, c'est plus impressionnant que grave. Chez la femme, cette zone saigne énormément. Bien plus que chez les hommes. Donc normal que vous ayez perdu beaucoup de sang.
Je vais recoudre, vous placer un bandage, vous expliquer comment le changer et vous devrez vous restez allongée au moins jusqu'à ce soir.


Se lavant à nouveau les mains, une de ses assistantes lui tendit un petit bol contenant une mixture sentant notamment l'ail. Se penchant à nouveau elle commença à badigeonner la plaie. Continuant sur un ton amusé, histoire de détendre une atmosphère possiblement lourde pour certains.

Rassurez vous je ne vous tartine pas en vue de vous coller au four après. Ce baume va aider vos chairs à cicatriser et surtout, éviter l'infection. On vous en prépare dans un pot, vous pourrez partir avec afin de continuer les soins dans les jours à venir.
Sinon... si je devais tenir aux patients que je soigne pour faire mon devoir... mazette... beaucoup passeraient l'arme à gauche. Et je n'ai pas peur des échecs... même cuisants.
Hum... si vous me mordez, je vous en colle une. Un genre d'anesthésie, voyez ?
Ou alors, mon époux le fera à ma place, il est le seul à avoir l'apanage de croquer mon derme...


Finissant, elle se redressa à nouveau, concluant sa dernière phrase par un clin d’œil, amusée, malicieuse.
C'est à ce moment précis qu'un mâle inconnu passa sa bouille par les pans de la tente. Elle laissa le "couple" échanger des amabilités tout en préparant ce qu'il faut pour faire quelques points de sutures.
Interpellée, elle reporta ses yeux de brume sur le "pas doué avec les femmes" et sourit légèrement.


Le gras a été quelque peu entamé, mais il y avait assez d'épaisseur pour que ça n'ait rien touché de vital. Plus spectaculaire que grave.
Permettez ? Je finis et je vous la laisse.
A moins que vous ayez des envies de vous faire broyer la main, auquel cas, je vous propose d'entrer, de vous asseoir près d'elle et de lui tenir la pogne pendant que je brode son gras du bide.


Silence... osera, n'osera pas ?
C'est que les hommes, c'est courageux, mais faut pas trop trop en demander non plus.
Et c'est au même moment que Wendoline entra clopin clopant. Pas le temps de grogner sur un de ses assistants que Gauvin se pointa et fit ce que toute personne censée aurait du faire de suite.
Elle grogna quand même à l'adresse d'un des molosses qui baissa les yeux, comprenant qu'il n'avait pas réagit assez vite.


Bonjour Wendoline...

Puis à Gauvin

Je veux bien mon Frère. Apparemment, elle a un souci au pieds, interroge la, mais ça ne doit pas être grave, cassé ou fracturé, sinon, elle n'aurait jamais pu arriver jusqu'ici.
Demande à ce qu'on te prépare des tissus humides et froids, pose les dessus pendant que tu l'interroges. N'appuie pas hein...


De nouveau son attention se porta sur Arioce, et elle lui sourit légèrement

Alors jeune homme... avec ou sans vous ?
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Melissandre_malemort
CAMPEMENT ROYAL


- Votre Altesse Royale?

Mélissandre, occupée à aider ses dames à la débarrasser de son armure, releva la tête et sourit au jeune page qui s'était timidement approcher. Voir sa jeune maitresse dans une tenue aussi peu conforme paraissait terriblement gener l'enfant en dépit du sourire rassurant qu'elle arborait.

- Une visite pour vous.

- Ah ! Voila qui est parfait !


La cote de maille glissa sur ses épaules, laissant une fraction de seconde deviner les meurtrissures que la ferraille produisait sur sa peau fragile. Elle se hâta de passer une cotte, fit ceinturer sa taille, glissa un diadème orné d'une lune sur son front et repoussa la tapisserie qui fermait sa tente pour se diriger vers sa jeune invitée.

- Damoiselle, je suis ravie que vous ayez accepté de venir.

A dire vrai, Mélissandre se savait impopulaire dans le sud. Là bas on aimait guère le trop grand royalisme, en témoignait les réactions qui avaient accompagnés son désir d'anoblir deux jeunes béarnais. Perdu entre ceux qui en voulaient trop et qui hantaient le Louvre avec des dents qui raclaient le plancher et les autres qui dardaient sur Paris un regard méfiant, la petite province l'intriguait et sa ravissante advesaire d'autant plus.

- Comme vous l'avez sans doute vu, j'ai hélas été battue au tour suivant. Je n'ai jamais été bonne jouteuse, j'en ai peur. J'ai eu beaucoup de chance que vous ayez été encore moins chanceuse que moi ! Comment puis je vous appeller?
Leonin


[Coin Oriental - Infirmerie]

Accompagnant la seule et unique, sa fiancée, Wendoline

Léonin venait à peine de descendre des gradins après le combat épique entre elle et son adversaire dont il avait déjà oublié le nom. Pendant quelques secondes, il l'avait perdue et malgré sa blessure, elle avait disparu. Il regardait à droite et à gauche mais aucune trace de la belle.
Alors il décida qu'elle n'avait pu prendre qu'un seul chemin : celui de l'infirmerie. Il avança vers celle-ci, se demandant quand même au bout d'un moment si Wendoline ne se trouvait pas derrière lui, tant elle avait pu parcourir un chemin long. Même avec une cheville douloureuse, elle avait réussi à faire un long parcours et Léonin était à la fois impressionné et à la fois ronchon. Elle aurait pu l'attendre, il l'aurait aidée cette chipie. Oui, c'était comme ça qu'il l'appellerait chaque fois qu'elle lui ferait un tel coup.

Devant l'infirmerie, il regarde autour de lui. Personne en vue, enfin, pas de Wendoline en tout cas. Il entre et que voit t-il, sa chère et tendre brune.


Et bien, ma Wendy ... Pas trop mal ? Tu aurais dû m'attendre, je t'aurais aidée ...
Trêve de reproches, ce n'est pas le moment et il n'en a de toutes façons pas envie.
J'espère que ça ne sera rien.

Il lui prend la main et alors qu'un premier visiteur vient la voir et vérifier comment elle va, il attend la suite.
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Elorn
[quote="Wendoline"]



CAMPEMENT DE WENDOLINE DE SISLEY


Il sourit quand enfin il la voit apparaitre. C'est pas que mais un instant il s'était demandé s'il s'était trompé d'endroit. A son invitation il entre dans la tente et se retrouve face à celui dont Wendy lui avait parlé dans sa lettre.

Ravi de vous rencontrer Messire Léonin. Je vois que Wendoline est sous bonne garde. Allez vous jouter vous aussi ? Notre amie commune est une redoutable jouteuse si mes souvenirs sont bons!
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Bannière en cours
Arioce
Réponse donnée par l’infirmière chevalier, j’entrais un peu plus dans la tente et posais mon regard sur la Duchesse. C’est que c’est un animal particulièrement féroce, surtout blessée. Je me devais donc d’approcher prudemment et de rester vigilent, si je ne voulais pas être mordu.

    - Pourquoi pas oui. Mais pas sans l’accord de l’intéressée.

Va-t-elle oser dire oui, ou plutôt jouer la dure, la forte, et refuser mon aide, ce qui serait tout à fait compréhensible. Cependant, entant qu’ami particulièrement proche, j’espérais qu’elle accepte. Je suis là pour ça, soutenir dans les moments difficiles, de douleur.
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Wendoline


[Coin Oriental - Infirmerie]

Bonjour Karyaan

Le sourire est doux malgré la douleur. Revoir un visage ami, les années ont passé, elle se retrouve à des joutes organisées par l'Ordre Royal de la Licorne et blessée. Finalement elle aurait mieux fait de s'abstenir pour ne pas raviver une période douloureuse.
A écouter les conciliabules, elle comprend qu'elle va être prise en charge.

Et c'est la voix de son Léo qui la sort de ses pensées. Quel bonheur de l'avoir rencontré !


Oh, je ne voulais pas t'inquiéter, je ne pense pas que ce soit sérieux, peut-être juste une entorse. Le médecin est une licorneuse que j'ai connu par le passé.

Sa main saisit alors la sienne. Plus que jamais elle a besoin de sa présence.
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Bannière en réfection, ou pas...
Cooky
CAMPEMENT ROYAL


L'attente ne fut pas bien longue avant qu’apparaisse son hôtesse du moment. Elle se sentait un brin nerveuse, peu habituée à ces entrevues post-joutes, aussi amicaux soient-ils. Habituellement, elle quittait les lieux sitôt sa défaite avérée, ce qui était bien trop souvent expédié en un temps record d'ailleurs. Mais puisque pour cette fois elle était accompagnée d'autres béarnais, elle ne pouvait décemment pas n'en faire qu'à sa tête et filer à l'anglaise. Et puisque l'invitation donnée avait semblé sincère et amicale, elle n'avait donc aucune raison de la refuser, quoi qu'elle ait pu chercher à argumenter face à son intendant.

Alle rejoignit ainsi la princesse, s'inclinant en une révérence polie devant elle avant de lui sourire.


Votre invitation était fort aimable Votre Altesse, il m'a semblé plus convenable de l'accepter.
Et... je dois dire qu'elle m'a aussi beaucoup intriguée.


Elle se mordit la lèvre, soucieuse de ne pas se montrer trop bavarde sans y être invitée. Elle n'était rien ni personne ici mais il s'agissait de ne pas se faire remarquer pour bavardage intempestif pour autant.

Appelez moi Cooky si vous le voulez bien, ou par mon prénom, Calypso si vous préférez.
Rares sont ceux qui m'appellent autrement et cela me convient tout à fait.
J'étais dans les tribunes pour le second tour en effet, je suis bien aise de voir qu'au moins vous n'avez pas été blessée.
Nous faisons souvent face à d'excellents adversaires dans ces tournois, il n'est pas aisé de gagner ses duels.
J'aime à croire que nous progressons malgré tout au fil des échanges, qu'au moins cela nous serve d'expérience.
Même s'il est vexant de finir dans le sable la plupart du temps !


Elle souriait à ces mots, songeant aux nombreux hématomes ainsi récoltés. Ils devaient être fous de revenir pourtant à chaque fois malgré les blessures parfois fort douloureuses.
Puis le coffret de bois qu'elle tenait entre ses mains se rappela à son bon souvenir et elle le tendit à la jeune princesse avec un doux sourire.


J'allais oublier... tenez, je me suis permise de vous apporter ceci.
Ce n'est pas grand chose mais... vous avez parlé d'une tournée de prune alors je me suis dit que je pouvais à tout le moins apporter de quoi grignoter avec.
Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui ait confectionné ces biscuits aux amandes et au citron !
J'en serais bien incapable et ma cuisinière le fait mille fois mieux que moi.

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Alvira
    [Coin Oriental - Infirmerie]

Rhoooo, pas possible cette bonne femme, dur comme du cuir, m'enfin, même pas elle lui laisserait lui mordre un bout de gras pour extérioriser sa douleur. Enfer, enfer ! Pas damnation parce qu'elle adore ça la Monstralvinette !
Soupirant exagérément, la Duchesse regardait Karyaan relevant la tête comme une autruche sortant sa caboche du sol.
What ?


Mais mais mais... Pas même un petit peu ? Quel dommage !
Votre mari n'est pas prêteur, je vous ferais pas de mal hein vous avez l'air costaud, pas vraiment envie de me faire dégommer la tronche. M'enfin, suivant comment tournent les choses une anesthésie sera peut-être la bienvenue. Promis, j'ai pas la titisse !

Nous verrons !


Heiiiiin ? Horn voulait lui tenir la dextre ? Rhoooo, qu'il était mignon, enfin tout de même, se faire des papouilles en public c'était pas vraiment ce que la Duranxie avait prévu au programme, non mais sérieux.

Je vais m'en sortir, la ma dame a dit que c'était rien de grave, merci de votre sollicitude Arioce, mais je suis grande !

Il le savait bien, grande, chiante, il en avait parfaitement conscience, ou alors il était foldingo. En tout les cas, le sourire qu'elle lui fit par la suite se voulant rassurant malgré des paroles dites sur le ton de la plaisanterie. Reposant sa tête une nouvelle fois sur la table, Alvira indiqua à sa sauveuse qu'elle était prête. Collant ses mains le long de son corps, elle tenait la table, prête à l'empoigner au besoin.
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Karyaan
Toutes mes excuses pour le temps de réponse, j'ai eu une semaine assez compliquée et chargée.
Pardon, pardon, pardon...




[Coin Oriental - Infirmerie]

L'infirmière chevalier n'en était pas tout à fait une. Plutôt une soigneuse Cavalier. L'honneur chevaleresque lui ayant été refusé pour le moment pour des raisons diverses et avariées. Mais bast', là n'était pas vraiment le propos.
Elle sourit à Wendoline laissée entre les mains de Gauvin, puis reporta son attention sur le galant qui demandait permission...
Faute !
Elle en sourit en coin, la Sombre, parce qu'elle savait exactement ce que sa patiente allait répondre. Si elle était du même acabit qu'elle... le genre femme forte qui en impose et qui ne se laisse pas démonter... alors forcément...


(...) merci de votre sollicitude Arioce, mais je suis grande !

Et BIM... ça, c'est fait !
Elle due limite se mordre l'intérieur de la joue, la Sorcière, pour éviter de sourire amusée.
Ben oui, les mâles croient qu'il faut demander l'accord...
Elle que beaucoup imaginent intouchable, plus dure que le marbre et incassable. Un seul avait compris comment la faire plier. Et ce n'était certainement pas avec des politesses et des demandes d'assentiment que son fou avait réussi à l'avoir. Un seul avait véritablement réussi à la dompter... et elle s'était mariée avec... ou presque...
Fichus papiers !
Fichue hérauderie plus prompte à sanctionner qu'à faire son boulot qui permet d'avancer !
Bref... de nouveau l'auteur dérive et ça n'a aucun intérêt.


Non, non, pas même un petit peu.
Mon époux est du genre génocidaire quand quelqu'un à l'audace de m'approcher d'un peu trop près à son goût.
Pas prêteur est un doux euphémisme.


Marquant une brève pause, elle prit alors l'aiguille triangulaire en main, arborant un fil de lin ciré, puis elle reportant ses yeux de brume sur la future torturée.

Pas d'anesthésie puisque vous êtes grande. Vous devrez serrer les dents à défaut de lui broyer la main.
Prête ?


Et elle n'attendit pas la réponse que déjà la pointe de l'aiguille piquait la chair tuméfiée pour recommencer de l'autre côté de la plaie et ainsi, refermer l'ouverture un peu trop béante pour être laissée aux quatre vents.
Prenant son temps... comment ça elle est sadique ? Mépodutou... ou si peu... après tout, elle est grande la Duduche nan ? C'est elle qui l'a dit !
Donc, prenant son temps la Sombre, elle referme petit à petit la blessure sans pour autant serrer les points entre eux. Laissant alors assez d'espace pour agir sur la plaie afin de la sonder et agir s'il le fallait. Permettant également aux onguents d'être efficaces mais aussi et surtout, pour s'assurer que toute suppuration serait évacuée sans difficulté.
Ça serait dommage une gangrène à cet endroit là, tout de même...
D'une longueur de dix centimètres, tout de même, ce n'est pas moins d'une quinzaine de points qu'elle fera en prenant touuuuuuuuuuuuuuut son temps.

Ben quoi ?
Elle a dit que la plaie n'était pas grave, donc il n'y a pas d'urgence à refermer.
Elle peut bien s'amuser un chouilla la Sombre tout de même. Faut bien qu'il y ait des compensations à cette pratique ingrate.


Ça va ?
Vous tenez bon ?

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