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[RP] Honneurs Royaux - 01/12/1465 - Episode IV

Elisabeth_stilton
On pouvait difficilement lui reprocher ses retards, elle allaitait à son grand malheur aussi elle était souvent traqué par la gouvernante qui lui apportait un enfant hurlant de faim, la blonde se prêtait malgré tout à l'exercice mais n'était pas ravie du tout. Donc c'est enfin prête et libérée de la charge de nourrir l'héritier de Jmanci que la blonde arriva à la Grosse Tour. La blonde arriva quand Walan mis un genou à terre. Walan, un casse couille de première pour elle à mettre dans la même case que Thibérian et pourtant elle avait appris à supporter le second. Walan, l'époux de Marie Alice, vieille connaissance de la famille puisque sa mère et elle se connaissaient, elle qui était là pour lui faire admettre ses sentiments pour Ulrich de Lasteyrie. Comme quoi une personne peut vous faire replonger dans de lointain souvenir. La blonde ne resta pas à la porte et entra sans déranger la cérémonie, cela ne se fait pas !
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Keyfeya_romanova
C'est vrai que la Souveraine aimait qu'on lui objecte de manière générale, rappelons qu'objecter ne signifie pas envoyer des objets et si elle n'avait pas été toujours d'accord avec la Dauphinois, elle n'en avait pas fait tout un gratin.

Elle avait pu voir durant son règne trois chevaliérisations, la sienne déjà, celle de Sakurahime et celle de Jullien. Aussi fière et droite, elle connaissait un peu le script cette fois. Elle savait que selon les conventions de la Chevalerie, elle pouvait tutoyer à présent.


Walan de Meyrieux, j'ai donc décidé de vous faire Chevalier de France suite à ton travail au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs et en accord avec ton investissement dans l'Ordre de la Licorne.

Nous te laissons prêter serment selon les paroles suivantes, en accord avec ton engagement pour le Royaume de France.

"Moi, Walan de Meyrieux, par ces mots, prête serment envers la Reine de France, Keyfeya de la Serna Romanova, jurant de le servir fidèlement, dans le respect des règles ancestrales de la Chevalerie.

Jamais ne laisserai l'ennemi de mon Royaume et de ses serviteurs et le combattrai sans répit.

Toujours protégerai et aiderai ceux qui seront dans le besoin.

Nul ne pourra, tels les illustres ancêtres de la Chevalerie, me faire quitter ce droit chemin qui sera le mien.

Que nul n'ignore à présent cela, à compter de ce jour et jusqu'à la fin des temps."


Elle jeta un oeil vers le Grand Ecuyer de France, elle lui demanderait de remettre les éperons, elle ferait ça en duo, c'était mieux. Papi Walan avait plus qu'à répéter.
Walan
Bon bah voilà, c'est le moment. "Papi" Walan, titre acquis par sa sagesse et sa mémoire -hem- plus que par son année de naissance -qui n'était pas encore éloignée de plus de quarante ans de l'actuelle-, espérons le, riva son regard gris dans celui de la Souveraine. Gris acier, précisons le, car en l'occurrence il y avait un certain accord avec la froide implacabilité du métal.

Il garda le silence quelques instants. "Juste et ferme en son dessein", disait sa devise. Juste, il tâchait de l'être avec un succès variable. Mais ferme, sa voix ne manqua pas de l'être tandis qu'il répétait les mots qui le liaient, encore un peu plus, à la Couronne.


Moi, Walan de Meyrieux, par ces mots, prête serment envers la Reine de France, Keyfeya de la Serna Romanova, jurant de le servir fidèlement, dans le respect des règles ancestrales de la Chevalerie.

Jamais ne laisserai l'ennemi de mon Royaume et de ses serviteurs et le combattrai sans répit.

Toujours protégerai et aiderai ceux qui seront dans le besoin.

Nul ne pourra, tels les illustres ancêtres de la Chevalerie, me faire quitter ce droit chemin qui sera le mien.

Que nul n'ignore à présent cela, à compter de ce jour et jusqu'à la fin des temps.


Les termes étaient proches de ceux qu'il avait prononcés lorsqu'il avait été fait chevalier de la Licorne. Mais il les avait prononcé avec autant de poids et de conscience de l'engagement qu'il prenait. Tout au long, le regard gris resta levé, sans ciller.

Et quelque part, un minuscule coin de cerveau beaucoup moins révérencieux que le reste se mit à brailler : "allez, envoie la baffe maintenant !"

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(temporaire)
Sakurahime
Un regard encourageant à la Souveraine. Se souvenait-elle de elle qu'elle lui avait elle-même infligée quelques mois auparavant, à la grande stupéfaction d'une grande partie de la foule dont les murmures parfois choqués lui étaient parvenus?

Et oui, être GEF c'est le privilège de pouvoir en coller une au Roy ou à la Reyne sans craindre de perdre sa propre tête. La classe ou presque...

Si elle avait pu lire dans les pensées de Key, elle aurait hoché la tête, honorée par la proposition que la Reyne s'apprétait à lui faire.
Mais elle n'avait pas encore été formulée, aussi se contenta-t-elle d'accentuer sa risette respectueuse.

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Grand Ecuyer de France
Keyfeya_romanova
Y avait un truc super classe dans cette cérémonie, sans savoir pourquoi vraiment la Souveraine l'aimait beaucoup, elle la trouvait honorable et digne. Comme Nous l'avons dit plus tôt, elle en avait vu deux et avait été honorée elle-même lors de son couronnement. Droite comme un I en face du Chevalier Walan, elle répondit.


Par Christos, Saint-Jean, Saint-Georges et Saint Michel, je t'élève ce jour à la dignité de Chevalier!

Et là sans avoir le temps de crier "chouquette au foie gras " sa main était partie spontanément, rapide comme l'éclair elle avait heurté la joue du Pair avec la même force que si Walan lui avait mis la main aux fesses dans un couloir du Louvre. Bon sans doute qu'en ce cas, elle l'aurait poursuivi en beuglant avec une branche de céleri à la main. Mais elle avait juste planté son regard dans celui de Walan pour poursuivre, ne s'attardant pas sur les conséquences de la gifle magistrale qu'elle venait de lui flanquer.

C'était peut être symbolique mais il fallait mettre un peu d'ardeur.


La gifle que tu viens de recevoir est la dernière que tu accepteras sans répliquer.

Désormais entre tes mains repose de la défense de l'Honneur de la Chevalerie et celle ci est placée sous ta bienveillante protection.


Puis elle se tourna vers Sakurahime pour désigner les éperons qui devait être remis au nouveau chevalier.

Madame le Grand, me feriez vous le privilège de remettre à Walan de Meyrieux ses éperons.

Elle inclina doucement la tête vers le Grand Ecuyer et revint à l'honoré du jour.

Levez vous Chevalier, et faites face avec Honneur, Justice et Probité au reste du monde!

Tadam ! C'était presque aussi classe que " Luc , je suis ton père !"
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Sakurahime
Il est difficile de s'empêcher de faire le parallèle avec sa propre expérience, son vécu propre, tout comme il vain de vouloir à tout pris tenter d'endiguer le flot des souvenirs qui vous assaille.
Cette cérémonie elle l'avait vécu il y avait quelques mois, avec un regard tout particulier dans la mesure où elle s'était déroulée sous les yeux de son suzerain, adoubé le même jour pour les mêmes raisons, avec sa suzeraine en officiante.
Elle n'aurait pu rêver mieux et plus personnel comme cérémonie, lourde de symboles, de significations, que sans doute celui peu averti qui regardait cela d'un oeil distrait verrait comme violente et archaïque.
Il n'en était rien. L'opposé en était la définition.

Sans repos était calme, serein. On ne parvient pas à un tel résultat sans acquérir une certaine sagesse, une quiétude affirmée, une tranquillité indéniable.
Rien ne trahissait un quelconque émoi mais elle savait que pour ceux pour qui Chevalerie avait encore un sens, cette cérémonie prenait au coeur et aux tripes. Elle vous vrille l'âme et plante en vous les racines de son souvenir éternel. Et elle mettait au défi quiconque de lui affirmer le contraire!

Elle ne cilla pas non plus lorsque la Souveraine lui proposa de remettre les éperons, mais un sourire sincère naquit sur ses lèvres ourlées.


Ce serait un honneur Majesté.

Et c'était vrai.
Le Grand Ecuyer qu'elle était ne pouvait qu'apprécier ce geste, l'implication que lui offrait Keyfeya en la faisant entrer dans le cercle lumineux de la scène se jouant devant elle.

Elle se saisit donc des éperons d'or qu'un page lui présenta et s'agenouilla auprès du Licorneux pour les fixer l'un après l'autre.
D'aucun y verraient un certain signe religieux, ces génuflexions et posent agenouillées.
Il ne pourrait être plus dans le vrai... on entre en Chevalerie comme on entre en religion.

Quelques battements de cils plus tard et c'était terminé. Un nouveau Chevalier de France était né, et rejoignait le cercle très restreint des doubles chevaliers d'OR et de France.


Chevalier, toutes mes félicitations.

Et un sourire en prime.
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Grand Ecuyer de France
Walan
Mais c'est qu'elle avait de la poigne, la Reyne !
Alors qu'il en était encore à "digérer" le serment qu'il venait de prononcer, à gérer les diverses émotions en train de surgir en lui tandis qu'il réalisait à quel point les choses devenaient concrètes -"réagir avec sa tête plutôt que ses tripes" était aussi un adage qu'il tâchait d'appliquer en tout temps-, voilà qu'il se prenait une main royale dans la figure.
S'il connaissait la coutume -même si elle n'avait pas cours à la Licorne- et n'en était pas à son premier coup au visage, il ne s'attendait pas à ce qu'autant d'ardeur soit déployée pour la respecter. D'où une exclamation de réaction relativement peu .. chevaleresque, quoique contenue du mieux possible :


Grmbl de grumf !

Fut contenu de même le geste instinctif de sa main gauche, qui avait commencé à se lever non pas pour répliquer, mais pour se masser à l'endroit de l'impact. Seuls quelques mouvements de mâchoire trahirent les quelques tentatives du brun d'encaisser le choc a posteriori, tandis qu'une belle tache rouge commençait à apparaître sur son visage. De quoi remettre les idées en place rapidement : "on t'as fait chevalier, mais prends ça pour pas chopper la grosse tête, et défile devant tout le monde avec la moité de la face en feu ".

Le chevalier se releva, toujours avec cette précaution au niveau de la hanche, tandis qu'il laissait Sakurahime lui fixer ses éperons. Cette fois, c'est son peu de goût à voir d'autres s'agenouiller à ses pieds qu'il tâcha de réprimer, pour mieux laisser la solennité du moment le saisir et le souvenir de l'événement se graver en lui -ce que la gifle, avouons le, avait déjà sacrément bien réussi à faire-. Finalement, il répondit simplement aux deux femmes, un très, très fugace relèvement du coin des lèvres pouvant passer pour un sourire fissurant brièvement son visage cérémonieux.


Merci, chevaliers

Il lui semblait plus convenable, pour l'occasion, d'insister d'avantage sur l'union entre pairs adoubés que sur la qualité de souveraine de l'adoubeuse ... mais il reviendrait sans doute bien vite aux "majesté" et autres prédicats habituels.
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(temporaire)
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