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[RP] Les bains, thermes et massages de Mortagne

Latika
[maison]

Elle jette un coup d'oeil en arrière et voit Judas partir,
son coeur se serre et elle soupire,
leur relation, toujours simple et pourtant si entremêlée,
elle ne sait plus que faire, ils se disputent souvent, pas beaucoup d'après Judas, mais beaucoup trop pour elle,
et puis elle a l'impression qu'elle n'a pas d'amie à elle,
toutes ses amies sont devenue des amantes de Judas ou des futures...
Elle ne sait pas comment le prendre, que faire ;
elle ne veut, ne peut plus en parler à Derval,
car il lui a proposé une solution bien trop radicale.

Reprennant ses esprits, elle entre chez elle.

Elle s'arrête net, tombant sur Derval au milieu de la pièce, un sac de voyage posé à côté de lui,
le choc manque de la faire tomber,
elle le regarde bouche bée.

_________________

--Derval


[maison]

Il ne savait que faire, Latika lui avait parlé de ses disputes envers Judas,
de son mal-être, il ne le supportait plus, lui,
il n'avait jamais supporté de la voir triste.

Quand il lui avait proposé la dernière fois de partir quelquepart avec lui,
elle n'avait pas l'air contre,
mais n'arrivait pas à se décider.

Mais là, elle lui avait dit, le matin encore qu'il l'avait ignorée,
il voulait aller parler à cet homme, savoir ce qu'il en pensait lui,
ce qu'il éprouvait,
mais en allant le trouver, alors qu'il savait qu'il avait rendez vous avec Latika juste après, il l'avait vu avec une autre femme, coucher avec celle ci,
puis rejoindre Latika juste après, il ne comprenait pas comment elle pouvait accepter ça, il ne l'acceptait pas.

Il rentra donc, n'ayant pas le temps de parler à Latika, avant qu'il passe tout ce temps ensemble.
Alors il prépara ses affaires, et l'attendit dans l'entrée,
à l'instant où elle entra, elle resta bouche bée.


Ma belle, je sais que c'est un choc, mais je veux plus que tu souffres,
je veux partir, avec toi bien sûr...
Latika
[Maison]

Il lui sembla qu'il se passait des heures pendant lesquels personne ne parla,
puis tout à coup Derval prononça des mots, elle mit du temps avant d'en comprendre tout le sens :


Ma belle, je sais que c'est un choc, mais je veux plus que tu souffres,
je veux partir, avec toi bien sûr...


Quoi? Mais Derv, je ne comprends pas!
Je ne souffres pas! Je ne suis pas malheureuse!
Derval d'où sors tu ça!


Elle comprit en un instant,
elle ferma les yeux et s'approcha tendrement de lui,
elle lui prit la main, et elle l'entraina sur son lit,
s'asseyant à ses côtés, elle le regarda en souriant tristement.


Rien à changer chéri, je n'ai pas changé, Judas n'a pas changé et ce n'est pas ça qui pose problème,
tu n'as pas compris ce que j'ai voulu te dire, je crois que lui non plus d'ailleurs,
ce n'est pas qu'il couche avec d'autre femmes qui me gêne, il a toujours été comme ça, il le sera toujours et je crois que c'est ce que j'aime chez lui, d'une certaine façon,
c'est juste que c'est derniers temps, toutes mes amies finissaient dans son lit, je n'en avais plus juste pour moi, des amies j'entends,
et on arrêtais pas de s'embêter, et on ne fesait plus, ce qui fait qu'on est qui on est...
Mais maintenant tout va bien!


Elle baissa les yeux et lui prit le visage dans les mains, elle déposa ses lèvres sur les siennes tout doucement.

Calme toi s'il te plait...
_________________

Latika
[maison]

Ils avaient parlé encore un peu,
puis ils s'étaient allongés l'un contre l'autre et Derval s'était endormi contre elle,
elle ne savait pas si finalement elle l'avait fait changé d'avis,
elle ne le croyait pas vraiment.

Il était encore tôt et elle se leva et se décida à aller faire un tour.


[retour maison]

Deux bonnes heures s'étaient écoulées et pas n'importe lesquelles,
elle avait aperçu Judas mais comme d'habitude il n'était pas resté longtemps,
mais surtout elle avait parlé longuement avec sa chère amie Lys,
et ce qu'il en était sorti lui restait encore en travers de la gorge,
elle ne savait comment s'habituer à ce dont elle venait de se rendre compte.

Elle entra dans la maison et secoua Derval,
puis s'asseyant sur le bord du lit,
elle le regarda, et lorsqu'elle vit son regard attendri,
elle explosa en sanglot et arriva à lui dire ces quelques mots, résumé de sa discution avec son amie en taverne.


J'ai compris Derv, je viens de comprendre...
Je... je sais pas quoi faire...
Tout d'abord, mais ça je le savais, je ne pourrais arrêter de m'énerver, parce que c'est mon égo sur... surdimensionné, qui refuse que cet homme ne soit pas comme les autres envers moi...
et je ne supporterais jamais que lorsque je suis là, en taverne, il "s'amuse" avec d'autre,
autant je continue à dire et j'en suis sûre que j'en ai rien à faire qu'il couche avec d'autres, je fais pareil,
mais quand je suis là, c'est moi, toi tu le fais tellement bien, Yama le fesait tellement bien, Eldra....
Tous sauf lui!
Et j'en suis venue à cette conclusion, mais je me trouve horrible de penser ça...


Elle regarda Derv qui semblait ne pas tout comprendre, et à l'idée de ce qu'elle allait dire, ces pleures redoublèrent.

J'ai été amoureuse de lui, je ne le nie pas,
je ne l'ai jamais aimé, je ne peux plus, mais j'ai été amoureuse,
et maintenant je suis passé à l'opposé,
je crois que je le déteste Derval....
Je hais l'homme dont je porte l'enfant!

Quand je suis avec lui, je ne peux m'empêcher de ne rien dire, et de me forcer à sourire, même si de plus en plus je m'en rend compte, j'ai du mal...
Je ne peux m'empêcher de lui lancer des piques incessantes!
Mais le pire c'est que quand on fait l'amour j'oublie, enfin ça ne dure que le temps où on se donne du plaisir, ça disparait aussi vite que c'est venu!


Reussir à dire la vérité l'avait déchargé d'un poid, et elle ne pouvait plus s'arrêter, elle devait tout lui dire, tout ce qu'elle avait sur le coeur, elle parlait à une vitesse incroyable, et les larmes ne rendaient pas la pronociation très facile.

C'est horrible Derv, mais ma nouvelle vie est là, mes amis, mes amies, mes thermes, tout est là, c'est ici que je me suis reconstruite,
et le seul qui fait que j'ai envie de partir, c'est lui et c'est pour ça que je le déteste!
Je ne peux rester parce que je ne peux plus être près de lui dans ces conditions, je ne serais plus heureuse, libre et insouciante comme avant,
mais je ne veux pas partir!
Je veux... je veux qu'il disparaisse Derval...
Je suis un monstre...
Surtout qu'il y a encore une partie de moi... cette partie de moi qui l'aime encore tellement...


Ayant posé sa main sur son ventre pour la dernière phrase, elle explosa en sanglot et ne put dire un mot de plus, se glissant en boule dans le lit.
Derval la glissa sous les couvertures et se glissa à ses côtés, la prenant dans ses bras en silence.

_________________

--Derval
[Maison]

Elle lui parla longuement et pourtant sa position ne changea pas,
ils s'allongèrent dans le lit
et il s'endormit en la serrant contre lui,
et en lui murmurant :

Je te connais ma belle, je sais quand tu es heureuse ou non...

Il la sentit partir mais il ne dit rien,
il la sentit revenir, le secouer et quand il ouvrit les yeux il vit son visage ravagé par la douleur,
il sentit son coeur se crisper et l'écouta.

Elle parlait vite, en pleure, il avait du mal à tout comprendre,
mais saisissait l'essentiel,
il ne dit rien, s'avouant lui même qu'il était étonné de sa conclusion,
et comme auparavant il la prit juste dans ses bras et la serra longuement jusqu'à ce qu'elle s'endorme,
lui ne put fermer l'oeil.
Latika
[maison]

Au matin elle décida d'aller parler à Judas.
La discution fut rude,
et un grand malaise la prit,
elle tomba dans les pommes,
ils eurent peur que le bébé ne vienne au monde trop tôt,
il restait encore trois petits mois avant qu'il n'arrive,
ils passèrent après un moment très dur, un moment très doux,
concluant que c'était le bébé leur priorité et qu'ils feraient tout pour lui.

Judas la ramena dans ses bras et la posa sur son lit pour qu'elle se repose,
elle lui fit signe qu'il pouvait partir,
et elle resta là allongée, caressant son ventre et lui parlant tout doucement.
Puis elle se mit à chanter tout doucement de petites comptines,
puis Derval vint la rejoindre et posant les mains sur son ventre,
elle sentit le bébé se calmer instantanement.

Elle passa alors les semaines suivantes au calme, sortant très peu,
Judas venant la voir de temps en temps,
le terme approchant doucement mais surement.

_________________

.judas.
Un grand soleil éclairait ce matin ou, comme pratiquement tous les autres, Judas rendait visite à la futur maman. Comme à leurs habitudes, Dervhal et Judas firent en sorte de ne pas se croiser, et Judas trouva Latika seule dans sa chambre.

"Bonjour Mère de toute vie, la nuit t'a été douce?"

Disant cela, il s'assit sur le lit, la gratifia d'un baisé sur le front et ouvrit le petit panier qu'il avait apporté.

Dedans il y avait tout ce dont deux corps en un ont besoins: des fleurs pour l'odeur, des fruits pour le gout un grand verre de lait et...une petite liqueur de prune....

C'est que, ayant ses propres idées sur la formation des enfants, Judas s'était mis en tête que si l'enfant buvait suffisamment d'alcool, il deviendrait grand et fort , comme son papa sommes toute.

Sachant Latika farouchement opposée à ce precepte de famille, Judas se deployait d'inventivité pour bien emballer son intention.

Ce matin là, la-dites liqueur était accompagnée d'un déjeuné divinement équilibré, digne d'une scène paradisiaque de chez Ricoré, lequel était bien sur accompagné de son sourire le plus naturel, à la fois franc et coupable.

"Je deploie une nappe et on va boir...manger sur la pelouse ma Belle?
_________________
Ayez confiance...
Latika
[maison]

Le soleil se leva, la journée promettait d'être chaude,
aussi choisit-elle la nouvelle robe qu'elle avait faite,
celle ci en un tissu blanc très léger, s'attachait en haut par de fines bretelles, le tissu tombant en un très simple mais néanmoins profond décolleté, dévoilant sa poitrine, gonflée par la grossesse,
la robe glissait le long de son ventre, à présent bien bien rond,
et le tissu s'arrêtait au dessus de ses genoux en vagues, dévoilant les jambes qu'elle avait su garder fines.

Elle attacha ses longs cheveux en une queue de cheval haute,
elle mis un peu de rose sur ses joues,
et allait sortir lorsqu'elle vit Judas entrer,
elle lui sourit et rit à sa question.


Très douce! Mais Judas, Mère de toute vie, d'où tu sors ça!

Elle rit, et regarda dans le panier qu'il avait apporté, il avait réussi à y caser une bouteille d'alcool et elle réprima un sourire.

Elle acquiesca à sa délicate attention, et le suivit dehors.
Il dressa une nappe au sol et elle s'y allongea doucement,
son ventre dépassait d'autant plus dans cette position,
et elle se mit à rire
.

Je ne vois plus devant moi quand je suis comme ça!
Vivement qu'il soit l'heure qu'il sorte!
Il ou elle d'ailleurs!
Mais je crois que c'est "il"! Sent comme il bouge!


Elle attrappa la main de Judas et la posa sur son ventre au moment où le bébé donnait un grand cou, ce qui les fit sourire tous les deux.

Bientôt! Bientôt bout d'chou! Tu pourras bientôt voir celui dont tu tapes si souvent les mains!

Elle sourit et ferma les yeux, savourant les rayons du soleil, qui commençaient à colorer sa peau d'une douce teinte dorée, s'alliant parfaitement avec ses yeux or,
elle soupira et humecta ses lèvres, se rapellant qu'elle avait soif,
elle se redressa alors et regarda Judas.


Tu sais ce dont on devrait parler?
Comment on l'appelera?


Elle attrappa une mèche qui glissait devant les yeux de Judas, et la glissa derrière son oreille, avec un petit sourire, s'attendant au pire de ses suggestions.
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Esquimote
[ENTREE]

De retour du lavoir, le regard d'Esquimote fut attirée par la pancarte indiquant des thermes.

Intriguée, et curieuse, elle décida de pousser la porte.

Bonjour, J'ai pour nom Esquimote, j'arrive de Montmirail, votre pancarte m'a attirée l'oeil, nous n'avons pas un tel établissement à Montmirail. J'aurais grand plaisir à visiter vos installations ?
.judas.
[ la maison]

Ils s'installèrent tout deux sous le soleil matinal et dégustèrent tranquillement le petit dejeuner. Judas tenait une forme olympique, aussi ne cacha-t-il pas son enthousiasme lorsque Latika mit sur le tapis le sujet du nom de l'enfant, qui dans l'esprit de l'un comme de l'autre, ne pouvait être qu'un garçon.

" Oh j'ai bien réfléchie, j'en ai trouvé pleins!
Zidane, ça fait nerveux mais un nom de champion j'te dis, ou bien Juste, c' est une idée de Rasta, sinon j'en ai d'autres: Hyppolite, Korkmaz, Kurt, DOnald, Highlander, Tomtom comme ça il se perdra jamais, mmm Jesus-Joseph, Odile, Big Mac ou Albator ... "


La liste fut encore longue et éprouvante pour Latika, fort heureusement pour elle, la petite clochette liée à la porte des thermes se mit à teinter. Judas bondit sur ses pieds, soucieux d'éviter tout effort à Latika et fila à grande vitesse vers les thermes, déposant au passage un baisé sur les lèvres de la belle et lui glissant au passage qu'il allait voir qui c'était.


[ les thermes, entrée ]

Essouflé, Judas se planta dans la pièce d'entrée. La demoiselle, puisqu'il s'agissait d'une demoiselle, était déjà entrée, et semblait chercher un guide. Judas, bien que ne travaillant pas ici, examina minutieusement la nouvelle venue et lui déclara dans son plus beau sourire:

" Bienvenue aux thermes demoiselle. Je suis Derval, à votre service.
Bains, massages et encore bien d'autres douceurs vous attendent ici alors dites un mot seulement, et vous verrez tout ce que je peux faire pour vous "


Bien sur le veritable Derval allait forcement arriver, ça se passait toujours comme ça dans les comédies. Mais en attendant, Judas était dans le rôle, et l'accueil de cette voyageuse ne serait pas comme les autres...
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Ayez confiance...
Esquimote
[ENTREE]

Esquimote vit arrivé un jeune homme tout essouflé et se présentant sous le nom de Derval.

Son magnifique sourire la rassura.

Grand merci de votre accueil, Sire Derval.

J'arrive de Montmirail où nous n'avons pas ce genre d'établissement.

Votre pancarte à l'extérieur m'a intriguée, et la curiosité m'a poussée à franchir votre porte.

Ne connaissant pas de Thermes, je me demandais à quoi cela pouvait bien ressembler. J'aurais donc grand plaisir à visiter si cela est possible bien sûr.
.judas.
La jeune femme ne semblait se douter de rien, comment aurait-elle pu de toute façon?

Judas ne se decontenança pas lorsque la demoiselle, charmante, ce qui ne gachait rien, exigea aimablement de visiter les thermes.
Judas lui ouvrit le chemin, marchant à ses cotés et lui indiquant les chemins à prendre.



" Et bien comme vous le voyez, les thermes sont un vaste complexe. On y trouve des bains en tout genre, eau chaude ou froide selon vos désirs; et ici, vos désirs sont rois sachez le.

Disant cela, il montrait à la visiteuse les differents bains, très à l'aise dans son rôle de guide.

" Il y a aussi les massages evidemment. Rien de tel après un bain chaud que de passer entre les mains expertes de nos masseurs...dont je fais partis ajouta-t-il discretement, non sans y joindre un sourire coupable.

Ils s'arretèrent un moment, et Judas désigna les piles de peignoirs qui se presentaient à eux.

"Alors mademoiselle, par quoi aller vous vous laisser tenter? Puisqu'il serait dommage de quitter les lieux sans avoir profité de ses bienfaits...."

Disant cela, il lui tendit un peignoirs à sa taille et lui indiqua une cabine dans laquelle elle pourrait se changer en toute discretion...
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Ayez confiance...
Esquimote
.judas. a écrit:

"Alors mademoiselle, par quoi aller vous vous laisser tenter? Puisqu'il serait dommage de quitter les lieux sans avoir profité de ses bienfaits...."

Disant cela, il lui tendit un peignoirs à sa taille et lui indiqua une cabine dans laquelle elle pourrait se changer en toute discretion...


Décontenancée par les paroles du jeune homme, et le peignoir qu’il lui tendait, l’image de Chapuce fixée dans sa tête, elle se mit à bafouiller.

« euh oui c’est vrai que cela serait dommage, mais je viens déjà de me baigner dans l’eau fraîche de l’étang près de chez Dame Fraxie, et j’attend mon ami, bien qu’un massage, mais je ne sais, Chapuce doit me chercher,

Esquimote ne savait plus que penser. Tenaillée entre l’idée de se détendre ou de chercher Chapuce. Un peu vexée du fait que depuis deux jours elle ne l’avait pas vue, elle décida donc se laisser guider et prit le peignoir.

Euh, vous avez raison, il serait dommage de ne pas profiter de tous ces bienfaits avant de repartir à Montmirail.

Mais je suis novice en la matière, et je ne sais….. Que dois-je faire ?
Latika
[maison]

La clochette de la porte des thermes les interrompit,
elle laissa tout d'abord Judas y aller,
mais le voyant disparaitre au coin du mur,
elle soupira,
par esprit professionnel, et parce que aussi elle n'avait absolument pas confiance en Judas,
elle decida d'aller voir,d'autant qu'il ne revenait pas, il avait donc du faire entrer le ou la nouvel(lle) venu(e).

Elle se leva avec quelques efforts, plia un peu la nappe, pour ne pas qu'elle s'envole, et se dirigea vers les thermes.
Mais que pouvait-il bien faire, il n'y connaissait rien, pourquoi restait il aussi longtemps?

Une pensée traversa son esprit et elle crispa la machoire et accelera le pas,
il n'oserait tout de même pas, si c'est une femme, lui mentir pour la draguer,
bien sur que si pensa t elle aussi tôt!
Mais pas sur mon terrain, pas dans mes thermes quand même!


[thermes]

Elle penetra dans ceux ci,
et entendant des voix dans le vestiaire, elle s'arrêta et écouta, son sang ne fit qu'un tour,
si il avait le culot de faire ce qu'elle n'osait à peine penser tellement c'était ...
Elle ne trouvait pas de mots, lorsqu'il se proposa comme masseur, elle serra les dents,
elle entendit la jeune femme repondre, celle ci semblait elle même mal à l'aise par le culot et le rentre-dedans non dissumulé que lui fesait Judas,
et elle ne savait même pas à quel point ce qu'il fesait était mesquin.

Elle ouvrit la porte, essayant de ne pas la claquer et esquissant un sourire, elle regarda la jeune femme.

Enchantée, je suis la responsable des termes, je vais m'occuper de vous dans un instant.
Je suis contente que vous soyez là, nous nous étions vu en taverne n'est ce pas?
Je vais vous demander juste une seconde.


Parler à la femme la calma un peu, en effet envers elle, elle n'avait que d'agréales pensées et d'agréables attentions.
Elle se tourna alors vers Judas et sans qu'elle essaie de le controler, ses yeux se mettant à briller de colere,
elle lui parla, elle tenta de controler sa voix, et y arriva à sa grande surprise.
Elle en fut contente car elle ne voulait pas effrayer la nouvelle venue.


Judas, est ce que je peux te parler dehors et maintenant!
Sa voix ne sonnait pourtant pas comme une question et il la suivit dehors.
Elle se retourna un instant et souriantà nouveau, s'adressa à la jeune femme.

Je vous laisse passer le peignoir, je me joignerais à vous après si vous le voulez bien.
Elle sourit une derniere fois à l'acquiescement de la femme et ferma la porte, elle sortit alors des thermes pour eviter que la femme l'entende, Judas la suivait.

Elle se retourna alors et plus énervée que jamais,
elle le regarda, pleine de colère et de la haine qu'elle essayait pourtant de controler.

Va t'en Judas, rentre chez toi!
Tu as interet... non rien... laisse tomber!
Mais je te jure, reprends ton panier, ta nappe et ta saleté de bouteille d'alcool et dégage!
Je veux plus te voir, c'est compris!
En tout cas, pas tant que à chaque fois que je te verrais, j'aurais juste envie de te claquer!
Alors VA T'EN !!!


Elle avait sans pouvoir le retenir, crier la dernière phrase,
et sans laisser le temps à Judas de répliquer,
celui ci qui d'ailleurs comme d'habitude, ne devait surement pas savoir ce qu'il avait fait de mal, ce qui l'enervait elle encore plus,
une larme commençant à couler sur sa joue, qu'elle essuya rapidement,
elle rerentra dans les termes,
allant directement chercher son propre peignoir dans la salle de massage,
avant de rejoindre la jeune femme qui l'attendait surement.

_________________

Esquimote
[ENTREE . THERMES . VESTIAIRE]

Ayant pris le peignoir, Esquimote s'apprêtait à suivre le jeune homme quand une femme très aimable se présenta comme la responsable de l'Etablissement.

Effectivement elle l'avait rencontrée la veille à la taverne.

Malgré son sourire et sa gentillesse à son égard, Esquimote sentit un feu couver près d'éclater en apercevant ses yeux briller de colère en s'adressant à Judas. Elle lui enjoignit de sortir immédiatement et le suivi.

Des éclats de voix indistincts parvenaient aux oreilles d'Esquimote, ce qui accrue son mal aise.

Se retrouvant seule, un peignoir à la main, abandonnée par Chapuce, la panique l'a prit soudainement. Elle ne savait trop où Judas l'avait emmenée il y avait bien les cabines, mais où se trouvait donc la sortie, elle n'avait pas pris le temps de regarder le plan à l'entrée.

Elle posa le peignoir et s'enfuit en courant se promettant de revenir présenter ses excuses à la propriétaire plus tard.
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