[RP] Les bains, thermes et massages de Mortagne

[RP ouvert à tous, bien entendu,
je vous demanderais juste de mettre entre parenthèse l'endroit des thermes où vosu vous trouverez,
cela facilitant la compréhension.

Merci et à bientôt.]

[La batisse en rénovation]

Latika avait commencé la rénovation dès qu'elle était arrivée dans cette ville,
elle se rappelait encore s'être fait la réflection...

Mais c'était la première fois qu'elle retournait sur les travaux,
heureusement pour elle, elle avait ou acheter une vielle et grande batisse qui serait facilement rénovable.

Elle avait engagé des ouvriers qui venait de finir une église dans un village non loin,
et ceux ci étaient très efficaces.

Elle s'approcha avec son panier plein de nourriture, et appela les ouvriers pour les faire s'arrêter et manger, elle déposa le panier et pendant que ceux ci se jettaient sur la nourriture,
elle se mit à faire le tour de la batisse.
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[devant et dans la batisse]

Latika passa toute l'après midi à travailler sur le chantiers,
à préparer les panneaux pour les différentes pièces,
à retaper des bancs, des fauteuils,
à aller chercher des serviettes,
à fignoler des décorations...

Il fesait chaud à courrir dans tous les coins,
elle avait relevé sa robe blanche et l'avait noué à sa ceinture,
dévoilant ses fines jambes galbées,
elle se retourna un moment,
le burin qui lui permettait de travailler le bois des pancartes dans une main,
et vit un des ouvriers qui la regardait sans gêne.

Hey toi là-bas,
tu ferais mieux de retourner travailler
si tu ne veux pas que ce que j'ai en main se retrouve entre tes deux yeux!

Autant les plaisirs charnels étaient quelquechose qu'elle appréciait grandement,
autant pendant qu'elle travaillait il n'était question, surtout de façon si rustre.

Elle se coucha le soir, dans l'entrée des thermes, exténuée,
à même le sol, la fatigue ne lui permit pas de se soucier de la dureté du sol.
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[entrée]
Elle fit rentrer les femmes qui étaient venus pour se faire engager dans la grande pièce,
elle choisit les cinq qui semblaient les plus débrouillardes,
renvoyant les autres avec quelques écus pour le déplacement.

Ensuite elle parcourrut la batisse, donnant ses instructions,
expliquant le fonctionnement des differentes salles,
les differentes regles qui régissait l'ensemble et chaque pièce précisement.

L'une des femmes ayant dejà travaillé pour des thermes, elle la nomma superviseur.

Puis les laissant vérifier que tout était prêt,
elle courrut dehors pour retenir deux ouvriers,
elle leur indiqua l'endroit voulu juste derrière la batisse pour contruire une sommaire hutte, elle aurait le temps de l'améliorer plus tard.

Elle les laisse travailler revenant à l'intérieur et appela deux des employées, avec leur aide, elle amena de sa charette tout ce qu'il fallait pour la pièce du fond,
puis les renvoya nettoyer les thermes de toutes les saletes des travaux,
il fallait que tout soit prêt avant d'ouvrir, et tout propre, c'etait necessaire.
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[porte d'entrée]

Elle s'était révéillé, midi étati passée depuis belle lurette,
elle se leva et alla à l'entrée de la batisse.

Elle avait fait deux affiches, une pour l'entrée et une pour afficher dans la ville peut -être si elle osait.

Elle attacha solidement la plus grande afiche dans l'entrée des thermes.




Une grande pancarte en bois sur le haut de la porte indiquait que la batisse contenait les thermes.

Elle s'assit alors à son bureau, rangeant l'autre affiche pour l'instant derrière le bureau, elle se concentra sur le plan des lieux.
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[entrée]

Latika travaillait dur sur son plan depuis pas mal de temps,
une de ses employées vint lui dire qu'elles avaient fini de dessiner les symboles homme et femme sur les portes,
cela suffirait largement, les symboles étaient officiellement mis,
après elle avait donné l'instruction à ses employées de laisser aller les gens.

Latika regarda alors son plan avec satisfaction,
bon c'était pas une oeuvre d'art mais c'était tout à fait suffisant,
elle se leva et alla l'accrocher sous l'affiche d'accueil,
à gauche, face à l'entrée, son bureau étant sur la droite.




A ce moment elle vit entrer une jeune femme qui semblait légèrement perdue.


Bonjour et bienvenue aux thermes.
Dites moi ce qui vous ferait plaisir ou ce dont vous avez besoin.
Si vous voulez aussi simplement visité je me ferais une joie de vous accompagner.
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[entrée]

Tandis qu'elle acceuillait la nouvelle venue, elle vit entrer par la porte Youma,
elle lui sourit, heureuse de le voir.

Bienvenue à vous aussi messire.

Elle lui fit un clin d'oeil.

Dites moi donc ce qui peut vous faire plaisir tous deux,
si vous avez des douleurs, des besoins, ou autre,
je me ferais un plaisir d'y remédier.
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Yama lui fit part de sa requete :

Alors mon cher Yama pour qu'un bon massage soit efficace,
il ne faut pas que les muscles du corps soient trop tendus,
je te propose alors de passer un quart d'heures dans un bain froid,
suivi d'un quart d'heure dans un bain chaud,
ensuite je verrais à te faire une place dans la salle de massage.

Elle rit et lui sourit tendrement.

Pour ce qui est du prix,
pour l'instant il ne s'agira que de deux ecus symboliques,
vous voyez la grande caisse en bois encastrée dans le mur?

Elle leur montra l'endroit du bout du doigt.

Et bien vous déposez deux écus, et vous êtes libre de déambuler dans les thermes.
Seules certaines huiles spéciales pour le massage sont payantes si je dois en utiliser, ce qui n'est pas toujours le cas, j'en ai une de base que je frabrique moi même et qui ne necessite pas d'argent.

Elle se tourna vers la visiteuse, bien silencieuse, depuis l'arrivée de Yama.

Et vous demoiselle que puis je pour vous?

Puis se rémémorant un instant un marché entre Yama et elle,
elle le regarda tout sourire.

Ah et il faudra que tu me dises quand tu veux prendre tes cours de natation?
D'ailleurs je mettrais un panneau, peut etre d'autres desirent apprendre à nager dans cette jolie ville.
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[entrée]

Elle avait donné ses conseils à Yama et regardait à présent la jeune femme qui était arrivée la première et qui semblait dans ses pensées et elle lui chuchota :

Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas, je ne serais pas loin,
conseil, indication, aide, pas de soucis.

Elle lui sourit et se retourna, entendant des pas à la porte.

Tarlina!!!
Bienvenue! Je suis tellement contente de te voir, viens entre!

Tu veux aller dans la piscine, je suppose?
Je te rassure je n'y ai encore noyé personne!

Elle rit et regarda son amie, attendant ses requêtes éventuelles.
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[entrée]

Tout à coup Latika se rappelle qu'elle a oubliée d'accrocher le petit panneau des instructions.

Elle fait signe à Tarlina de la suivre jusqu'à son bureau à quelques metres et jusqu'au mur où elle accroche les deux derniers petits panneaux, completant la demeurre.







Puis elle regarde son amie, prête à lui répondre.
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Tarlina sourrie à latika et avant qu'elle ne prit la parole elle lui montra les consignes pour la piscine.

*blabla*... hum *blabla* .....bla *blabla*......bla ..... ben voyons..


-Heu latika je veux bien mais j'ai juste un probleme moi je nage comment avec un grand drap .....?? Tu n'as encore noyé personne mais là je vais etre la premiere je veux pas barboter mais nagerrrrr ^^

Elle prit la serviette avec elle et se dirigea tranquillement vers le grand bassin.

Whaouu y a de quoi faire de belle brassée ici en effet

Elle regarda le drap et le laissa sur le banc a coté de la serviette, vetue de sa chemise blanche elle entra dans l'eau doucement.

L'eau etait bonne pas trop froide pour ne pas lui glacer le sang , ni trop chaude.

Tarlina était bien, enfin dans de l'eau, elle nagea longtemps jusqu'a oublier le temps qui passait.

Elle a toujours aimé nager et cela lui avait manqué, enfin elle va pouvoir oublier les tracas de tous les jours le temps d'une baignade.

Elle continua de nager en regardant droit devant et soufflant l'air qui entrait dans ses poumons


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Freloon arriva dans la ville suivante,
et entra dans les thermes,
ceux-ci étaient à l'entrée de la ville,
et il aurait bien besoin de détente,
et puis si jamais elle était dans cette ville ou même juste passée,
elle se serait forcément arrêter ici.

Il entra dedans et se dirigea vers les vestaires hommes.
Puis il penetra dans la piscine centrale,
une belle femme nage dans l'eau,
il entre dans la première salle, un homme y est plongé dans l'eau,
et frissonne,
non il fait bien trop froid la dedans pour lui.

Il ressort de la salle et refermant la porte derriere lui, se retourne,
et là il s'arrete.

Venant de sortir de la grande pièce du fond, portant des petits pots dans la main, c'est elle...
il en est sûr,
pas besoin de regarder le dessin griffonnée par son maitre,
il la reconnu au premier coup d'oeil,
elle porte une robe rouge, au decollete plongeant,
s'arretant aux genoux et fendue sur le côté, devoilant de grandes jambes sculptées,
mais c'est son visage qui attire le plus, ses grands yeux or qui semblent briller et dans lequel se reflette l'eau de la piscine,
sa bouche en coeur, ses levres rouges et pulpeuses,
ses longs cheveux noirs qui encadrent ce doux visage,
sa peau si blanche...

Un instant il regrette presque sa mission,
mais reprenant ses esprits,
il rentre à nouveau dans la chambre froide,
le tout étant de ne pas trop se faire remarquer.

[salle de massage]

Latika venait de finir son huile,
et eteignit le feu dans le petit âtre de la pièce.

Puis elle versa l'huile contenue dans la marmite, dans de petits pots,
en rangea la plupart dans l'armoire,
puis en garda deux pour la maison, en stock.

Elle sortit dans la grande salle, et aperçu un homme aux longs cheveux qui rentrait dans le frigidarium,
tiens ça fera de la compagnie à Yama pensa t elle.

Elle traversait la grande salle de la piscine, lorqu'un jeune homme entra dans les thermes.

Il avait le teint plus hâlé qu'avant,
mais elle le reconnut tout de suite,
et posant ses pots sur un banc et courrut vers lui.

Arrivé dans l'entrée, elle lui sauta dans les bras,
il la fit tourner comme avant.

Derval !!! Je ne t'attendais pas de sitôt!
Tu ... tu es seul n'est ce pas?
Je veux dire... si tu es là c'est qu'il n'y a pas de risques...
Je sais c'est fou de vouloir être réunis, mais tu m'as trop manqué,
et puis tu avais disparu de la circulation, ils doivent penser que tu n'es plus de ce monde n'est ce pas!
Oh Derv, je suis tellement contente de te retrouver!
Elle le serra dans ses bras.
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[entrée]

Il la vit courir et la serra dans ses bras aussi fort qu'il le put, mais pas trop fort quand même.

Derval !!! Je ne t'attendais pas de sitôt!
Tu ... tu es seul n'est ce pas?
Je veux dire... si tu es là c'est qu'il n'y a pas de risques...
Je sais c'est fou de vouloir être réunis, mais tu m'as trop manqué,
et puis tu avais disparu de la circulation, ils doivent penser que tu n'es plus de ce monde n'est ce pas!
Oh Derv, je suis tellement contente de te retrouver!

Il lui sourit et lui prit le visage dans les mains.

A ton avis, je serais venu s'il y avait du danger?
Hein? Bécasse va!
Ne t'inquiètes pas! Ils pensent même avoir assisté à mon enterrement!
Tu m'as tellement manqué aussi!

Il rit et la regarda.

Tu es toujours aussi belle toi!
Je me suis toujours demandé comment Falgius avait fait pour t'avoir!

Ah au fait! Euh je suis qui officiellement?

Il sourit et attendit sa réponse, peu après une belle femme rousse s'approcha, elle semblait connaître Lati mais les voyant ensemble, elle
les contourna.

Poucinette, je crois qu'on te cherche!
Tu me présentes?

Itenet avait tout d'abord décidé d'aller rendre visite à Fraxie, histoire de faire plus ample connaissance. Elle s'était renseigné sur l'adresse de sa maison auprès d'un aimable vieillard qui regardait la vie passée devant son banc.

Mais c'est alors qu'elle se rendit compte de l'apparence qu'elle avait. Elle ne pouvait pas rester comme ça c'était impossible, de plus son bien aimé devait arriver rapidement et elle ne pouvait pas le retrouver dans cet état.

Elle se souvint alors des paroles de Dame Latika qu'elle avait rencontré en taverne qui l'inviter à aller visiter ces nouveaux thermes. Mais bien sur elle avait amplement le temps d'aller se détendre aux thermes et d'aller ensuite rendre visite à Fraxie.
Elle se dirigea donc d'un pas plus vif en se souvenant des indications qu'elle avait entendus en taverne.
Elle trouva sans difficulté (chose qui l'étonna d'ailleurs ).

[ entrée ]

Elle entra donc d'un pas décidé et fut étonné de l'impression de tranquillité et de douceur qui émanait de l'endroit.
Elle pris le temps d'admirer le batiment et de lire les panneaux explicatifs, elle ne compris pas vraiment tout.
En se retournant pour avoir des renseignements elle vit dame Latika en discussion avec un homme et décida donc d'attendre tranquillement qu'elle puisse lui expliquer le fonctionnement du bâtiment.
Elle choisit un des tabourets disposés à cet effet et s'abima dans ses pensées

entrée

La vieille femme avait été honoré d'être choisi comme régisseuse,
elle avait déjà travaillé dans des thermes, une bonne partie de sa vie,
ceux ci étaient particulièrement soignés, et d'une grande pureté.
Et elle comptait tout faire pour les maintenir ainsi.

Elle avait une grande estime pour dame Latika qui lui avait donné ce poste d'importance, et comptait ne jamais la decevoir.
Elle avait sous ces ordres quatre femmes, et comptait bien là encore être un bon chef,
il y avait ses deux femmes tout juste plus jeunes qu'elle et très bosseuse, Larun et Vilin,
il y avait cette enfant, une toute jeune femme pas tres jolie et très timide, mais qui avait l'air de bien travailler, ce qui importait pour elle, Pulini;
et enfin cette autre femme, Valou ne l'appreciait pas vraiment, elle semblait plutot paresseuse, comment s'appelait elle deja Vamille ou quelquechose comme ça, elle la surveillerait

Elle passa dans la grande pièce, pour faire son tour général,
elles cinq étaient chargés des bains, des sudatoriums, de la piscine et de l'entretien général de la batisse.
Elle regarda vers l'entrée d'où venait des voix, et aperçu sa patronne entourée de nombreuses personnes.

Et bien elle en attire des gens, ça ne m'etonne pas,
trois jeunes femmes et un bel homme qui devait être le nouveau masseur dont Latika lui avait parlé.

Elle ne s'attarda pas, ayant fort à faire.

[entrée]

Elle vit passer Valou et lui fit un signe de main, elle ne regrettait pas une seule seconde de l'avoir embauchée celle ci fesait un travail admirable et plus encore.

Itenet les rejoignit Tarlina, Derval et elle.
Elle allait lui répondre, quand Derval le fit à sa place,
elle sourit d'acquiescement.

Puis Hamnel entra, elle sourit à la jeune femme et lui fit signe de s'approcher.
Puis Derval lui demanda si il pouvait s'installer chez elle, le temps de se retourner.

Evidement, bétassou!
Si tu veux avoir un peu d'intimité, montes au grenier, il y a une échelle, et tu peux y grimper facilement, tu as ta propre chambre comme ça!
Vas y et fais comme chez toi!

Elle rit et le regarda partir.

Alors mesdames, j'avais pas menti hein! Il est pas mal!
Serieusement vous avez besoin d'autres conseils ou je vous laisse partir à votre détente.

Elle leur sourit, attedant leur réponse à toutes les trois.
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[ Entrée ]

Itenet fut surprise que ce soit le nouvel arrivant qui réponde à ses questions mais ne s'en formalisa pas.

Un grand merci messire pour ses précieux renseignements, je vais donc commencer simplement par la piscine et nous ferons bien par la suite

Itenet sourit à Latika et se dirigea vers l'apodytérium afin de se mettre dans la tenue adéquate pour son bain. Elle se déshabilla et mis ses vetements sur les étagères prévues à cet effet et s'enveloppa du grand drap prévu pour ça puis elle se dirigea vers le bassin. Elle y entra doucement de peur que l'eau ne soit où trop froide ou trop chaude mais ce n'était pas le cas elle était à la température idéale.
Ce bain lui faisait un bien fou, après les fatigues du voyage, prendre le temps de se détendre n'était pas superflu.
Elle en profita pour repenser à son arrivée à Mortagne. Elle sourit se remémorant son arrivée dans la taverne municipale et de sa rencontre avec Fraxie. Cette dernière avait raison pour cette impression bizarre de se connaitre sans s'être jamais vu.
L'eau lui donnait l'impression de la laver de toutes ses fatigues, comme une armure que l'on enlève d'un coup.
Elle resta un long moment dans l'eau dans un état semi-conscient à se ressourcer puis décida de sortir du bain et de se rhabiller.
Les autres salles seront pour un autre jour, elle ne devait plus trainer, elle voulait passer dire bonjour à Fraxie et attendre l'arrivée de Marno.
A cette pensée, une sourire se dessina sur ses lèvres et une douce chaleur l'envahit.
Elle se rhabilla tranquillement, et sortit sans oublier de mettre les écus dans l'urne prévue à cette effet. Elle avait l'impression d'être soudain légère et parti d'un pas alerte vers le quartier des Lys

Servalien entra aux Thermes. Tout le monde en disait tellement de bien qu'il voulait voir ça de plus près. Il paya les 2 écus demandés à l'entrée, lut les instructions qui étaient parfaitement claires.

On voyait qu'il s'agissait là d'un établissement professionnel, parfaitement au courant des us et coutumes qui régissent ce genre de lieu. Il se dirigea vers l'apodytérium situé à gauche de l'entrée, se déshabilla, fit un tour aux latrines par prudence, et prit une serviette qu'il plaça conformément à la bienséance.

Il repassa par l'entrée et s'avança vers l'intérieur du lieu. Tout de suite il tomba en arrêt devant la splendide piscine centrale. C'était tout à fait ce qui lui convenait. Il faisait encore bien trop froid pour qu'il ait envie du frigidarium. Mais se baigner dans l'eau tiède serait sûrement agréable.

[piscine centrale]

Servalien posa sa serviette, prit un drap qu'il mit du mieux qu'il put, et descendit dans l'eau. Elle était tiède comme prévu et bien agréable pour se détendre après une journée de travail. Par contre, le drap n'était pas très pratique pour nager. Il se dit qu'il y avait sans doute une meilleure manière de l'enrouler autour de son corps. Il y réfléchirait plus tard et profita de ce bain très agréable.
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Nos rêves sont la carte de notre humanité.
Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?

Tarlina restait dans ra reverie un lonf moment et quand elle revient à elle chacun vaquait à ses occupations. Elle se rhabilla aà la hate et rentra chez elle tout en se promettant de revenir faire des longueurs.

Au passage elle vit Latika dans son bureau et la salua de la main.
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[entrée]

En quelques instants, plusieurs actions se deroulerent devant les yeux de Latika,
qui ne releva completement qu'au départ de Tarlina le bout de son nez.

Un homme entra, elle sourit, le vit lire les instructions, et comme il ne demandait rien, espera et supposa qu'il est tout compris, il avait le sourire aux lèvres, et le sourire étant contagieux, Latika l'eut aussi.

Hamnel pendant ce temps était partie se changer, et en se baissant et en tournant la tête, Latika l'aperçu qui nageait, un grand drap autour du corps, celle ci fesait la planche.

Elle sourit en la regardant, se disant qu'elle avait pris un drap trop grand pour sa fine taille et elle se promit de lui montrer comment nouer les petits draps autour de son corps, pour être le plus à l'aise possible.

Puis Tarlina disparu dans les vestiaires et quand elle réapparu elle lui fit un petit signe avant de s'en aller.
Latika lui repondit de la même façon en souriant.

Puis le travail étant fini, elle s'était amusé à faire de petits dessus, elle alla accrocher le petit panneau, en dessous des instructions, juste à côté des prix.



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[entrée]

Latika venait à peine de poser le petit panneau et vérifiait qu'il était droit,
elle se disait qu'elle allait voir si Yama allait bien,
mais c'est alors qu'elle entendit un souffle, des pas et une voix derrière elle.

Elle se retourna aux paroles de l'homme et le vit s'effondrer,
elle courrut et n'eut le temps que de le retenir un peu.

Les habits de l'homme était en lambeaux, et il était bléssé.
Latika le retint et lui parla doucement.

Je suis la personne qui s'occupe de ce lieu.
Qu'est ce qui vous est arrivé?

Elle se mit à prier que Derval arrive et se dit que l'appeler serait plus simple.

Derval! Der!
On va vous aider monsieur, ne vous inquietez pas on va s'occuper de vous.
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Salle de massage

Gulian se remettait de son évanouissement, les voix autour de lui était vagues

Il faut...que je le trouve....je dois trouver mon frère...
C'est de la plus haute importance... mon frère s'appelle Yamakun...

Il reprit un peu ses esprits au fur et à mesure que l'on nettoyait ses blessures. Mais continuer de répéter

Je dois le trouver...au plus vite

Frigidarium

L'homme qui est là lui parle, mais peu lui importe,
il sent sa présence derrière la porte,
la quête est terminée,
il n'a plus qu'à la suivre quelquetemps, être sûre qu'elle en bougera pas,
quand il ira chercher les autres,
suivre et connaitre ses moindres gestes.

L'homme s'en va,
et il sort de ses pensées,
il entre dans l'eau,
elle est froide, peu lui importe.
Il est bien content qu'il n'y ait personne, cette femme et sa beauté ont révéillé l'homme en lui, et enlevant sa serviette, il ne peut le cacher.

L'eau froide lui fait du bien, il s'assoupit,
il entend sa voix, parmi les autres,
puis la porte qui s'ouvre et l'homme qui revient et murmurre quelquechose,
il l'entend se pencher et se rapelle mais trop tard qu'il a déposé le dessin représentant Maria sur le bord,
l'homme prononce un prénom, il bouge un peu essayant de comprendre.

Latika, mais qu'est ce que ce nom...

L'homme a du penser à sa femme, et prononcer son nom, en tout cas il ne doit pas avoir vu le dessin sinon il aurait dit quelquechose.

Il reste encore là un instant, et c'est là qu'elle entre,
elle semble quelque peu affolée,
il ne bouge pas mais tous ses muscles se contractent,
il la regarde partir et elle surprend son regard.

Elle lui dit de s'adresser à elle, si il a besoin de quelquechose.
Les pensées se suivent, et s'assemblent...
Elle travaille ici, ou bien même ceci lui appartient,
ça lui ressemblerait bien...

Il se leve alors, remet sa serviette, récupère le dessin un instant,
sur le dessin le symbole de son clan... il sourit.



Il repart alors vers les vestiaires,
chercher à en apprendre le plus, c'est son travail.....

Servalien vit passer Latika qu'il avait croisée en taverne. C'était donc elle qui dirigeait les thermes! Pour l'instant elle semblait légitimement agitée par l'arrivée de cet homme qui paraissait en bien mauvais état.

Il lui sembla que l'heure n'était plus au délassement et qu'il y avait bien plus urgent à faire. Servalien fit un sourire à Hamnel qui profitait aussi des bienfaits de la piscine et sortit rapidement. Il mit la serviette, posa le drap, et prit le chemin inverse pour aller se rhabiller.

Il y avait suffisamment de monde pour aider le malheureux et il n'était pas nécessaire de s'attarder davantage. Il sortit donc des thermes en se promettant de revenir, et en espérant que ce serait moins agité la prochaine fois.
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Nos rêves sont la carte de notre humanité.
Y a t il en ce monde un être qui ne soit pas en exil?

Fraxie était bien passée devant le somptueux et nouveau bâtiment des thermes entre le dispensaire et la taverne mais entre son travail à la mairie, sa certes voulue mais nouvelle solitude, ses divers déboires et l’enquête qu’elle menait discrètement dans les rues de Mortagne –et qui commençait à porter enfin ses fruits, l’arrivée du livreur et celle maintenant de son parrain et d’Ite…
Et bien jamais elle n’avait eu encore si peu de temps à elle…. et jamais autant besoin de se détendre….

Ce fut donc avec enfin la ferme intention de se préoccuper enfin d’elle et que d’elle, de retrouver quelque salvateur plaisir qu’elle en franchit le seuil….

On ne lui avait pas menti, l’endroit était magnifique…..
L’impression d’espace, la pierre blanche des colonnes, les éclatantes mosaïque, les affilées d’arcades, les quelques voix étouffée résonnant, se mêlant au clapotis de l’eau….
C’était presque comme entrer en une cathédrale..ou non plutôt un temple….un temple qui parlait au corps afin de mieux soulager les âmes...et cette démarche la touchait bien plus que celle des trop spirituelles églises…

Elle n’était guère habituée de ce genre d’endroit mais dame Latika avait bien fait les choses…il y avait là sur divers écriteaux assez d’informations pour ne point s’y sentir trop perdu….
Après quelques instants elle savait fort bien où ses pas la conduirait…vers le caldarium….elle avait besoin de chaleur, de sentir fondre la moindre de ses tensions dans une moiteur épaisse….et puis après..un massage peut être….sentir sur sa peau et le long de son corps des mains expertes et dévouées à son seul bien –être…si elles pouvaient être masculines et le masseur charmant cela serait divin…elle en frémissait d’avance d’impatience…

Elle aperçut la silhouette de Serv qui s’engouffrait dans les vestiaires des hommes trop rapidement pour qu’elle puisse le saluer….ah ça elle n’atait pas le première de Mortagne à venir profiter de la quiétude des lieux…c’était bien…très bien..qu’un tel endroit existe….

Elle passa par le vestiaire des femmes, se dévêtit, se douta bien que les draps laissés là devait servir à se vêtir mais ne sachant comment les nouer pour ne pas s’y sentir empêtrée, garda simplement sa chemise blanche, attrapa une serviette et se dirigea vers le caldarium....

Au fond vers la salle de massage, il semblait y avoir quelque agitation.Au passage dans la piscine centrale elle aperçut Hamnel.. …mais elle ne fit que la saluer d’un sourire amical….
Elle avait envie, besoin d’être seule, de se ressourcer, d’urgence…..

Elle entra dans le caldarium. Il n’y avait personne et elle se dit qu’en cet endroit non-mixte, il n’y aurait nul regard désapprobateur ou au contraire trop scrutateur.
Elle abandonna donc sa chemise qu’elle posa à coté de sa serviette, une courte seconde presque troublée de se sentir ainsi si dénudée dans un lieu encore inconnu et plongea un pied dans l’eau…
Elle était brûlante, brûlante à en lui donner la chair de poule…
Elle s’assit au bord du bassin, laissant ses jambes d’abord s’habituer puis ses cuisses puis lentement se glissa toute entière dans l’eau….

Une bouffée de chaleur l’envahie soudain, presque excessive, son souffle se coupa, une goutte de sueur perla sur son front, mais vite son corps se confondit, s’imprégna, ne fit plus qu’un avec cette eau brûlante, réconfortante…..

Et…

Hummm…

Fermer les yeux….
Se laisser glisser, dériver, flotter….
Sentir chacun de ses muscles se détendre, s’amollir, vaincus par cette chaude torpeur….
Se sentir légère, aérienne et pourtant si charnelle……
le corps comme engourdi et pourtant réceptif comme jamais…..
N’avoir plus de pensées…plus une…..juste …..ressentir……profiter de cette quiétude….rassurante….caressante…enveloppante…..
Soupirer de bonheur…..

Hummmmm…
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L'important est dans ton regard et non dans la chose regardée...

Caldarium

Yama était noyé dans ses pensées

C'est trop d'un coup...tout ça...mais au moins, mon frère est vivant, si...si Latika a un problème j'aurai quelqu'un pour m'aider.

Il se mit à penser au papier qu'il avait vu...il pensait l'avoir pris, mais il se rendit compte qu'il l'avait laissé là bas. Il ne pouvait s'empêcher de penser à ce symbole... à cet homme... à ce dessin...de la femme qu'il aimait.


Pourquoi?

Il tourna la tête et vit ses yeux...ses yeux qui aspirait son âme, son cœur et qui le faisait rêver.

Latika? Que fait tu là? Je...

Il ne savait que dire et la présence de la femme qu'il aimait l'intimidait

[Caldarium]

Le regarde parler, ses yeux sont tristes,
elle le voit se forcer à sourire,
et ses yeux à elle deviennent tristes à leur tour.

Il lui parle de son frère, de son arrivée, des hommes qui la cherchent,
à leur évocation, malgrè l'eau brulante, elle frissonne.

Il lui dit qu'il l'aime, elle le sait, elle le sait plus que tout,
mais justement à cause de cet amour il est prêt à mettre sa vie et celle de son frère en jeu,
et ça Latika ne le permettra pas, jamais,
le sang a déjà coulé pour elle, et ça lui a coûté un coeur...

Elle veut le rassurer, même si depuis ce matin,
en elle une boule s'est formée,
la peur...
mais jamais il ne doit souffrir par sa faute,
alors elle aussi, elle doit faire comme si de rien n'était,
et ça, elle sait très bien le faire,
elle en a l'habitude, il n'y verra rien ou juste une lueur qu'il prendra pour de la peur ou de la tristesse.
Elle lui sourit, ses yeux brillants à nouveau :

Mais non Yama, et oui tu te fais bien trop de soucis à mon égard,
les hommes qui me cherchent comme tu dis,
ne sont pas des brigants,
c'est ce qui les rends si forts, si puissants, si dangereux,
jamais ils ne se serraient attaqué à un pauvre homme seul et sans défense!

Ne t'inquiètes pas va! J'ai changé de nom, j'ai changé de vie,
ils ne peuvent pas me trouver!

Il l'embrasse et elle lui rend son baiser,
passionnée.
L'eau chaude rendant les mouvements comme flou, elle le serre contre elle le plus fort qu'elle peut, elle l'embrasse, et par son baiser tente de le calmer et de le rassurer.
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[caldarium]

Yama sourit à nouveau, et elle se dit que son mensonge était passé, ou du moins qu'il avait été un peu rassuré.

Je sais que tu m'aimes Yama, et c'est bien ce qui me fait peur pour toi.

Il lui demande de lui parler d'elle, et elle se renfrogne,
se glissant à nouveau sur le banc à ses côtés, elle monte ses pieds, dessus, se retrouvant les jambes pliées, appuyées contre la poitrine, les bras les entourant. L'eau chaude glisse le long de son menton.

Rencontrer Derval, il n'y a aucun problème, dès qu'on sortira d'ici.
Pour ce qui est de ma vie d'avant, je sais pas Yama...
Je n'aime pas... je ne devrais pas...
Mais ... d'accord!

Ce que tu peux savoir, c'est que ma vie a très mal commencée,
et mon enfance n'a été faite que de batailles, de fuites, de rage, de haine et de violence.
J'ai fuit tout ça, j'ai fuit ma vie, mon destin tout traçé.
Je me suis engagée dans un chateau, au service d'un seigneur assez dur, mais bon et généreux ;
il n'avait pas de filles, et son fils était parti à la guerre,
il m'a appris tant de choses, la médecine par les mains, les huiles,
il était fasciné par le corps humain, il m'en a appris beaucoup de mystère.

Et un jour son fils est revenu, je m'en rappelle encore,
j'étais partie à cheval dans les bois, et je ne fesais attention à rien, je galopais, tout à coup mon cheval a henni car il s'est retrouvé face au sien et a eu peur, je suis alors tombée à la renverse dans la boue ;
il est descendue de son cheval et m'a tendu la main, s'excusant ;
je ne l'ai même pas regarder, j'étais trop véxée et humiliée, d'un bond j'ai sauté sur mon cheval et je suis partie au galop.

Plus tard dans la soirée, après m'être lavée et habillée d'une belle robe, j'ai été soupé, et c'est là que le seigneur m'a présentée son fils, Falgius, je lui ai fait une belle révérence, ne le reconnaissant pas, et je l'ai trouvé si parfait,
c'est là qu'en souriant il m'a dit qu'il ne savait s'il me préférait si joliment vêtue ou bien pleine de boue.
Et ça a été le début de notre amour.

Elle sourit de toutes ses dents, fermant les yeux pour le revoir.

Mais c'était un seigneur, et officiellement je n'étais qu'une servante, et non une noble.
On s'est opposé à notre amour, à notre union, alors on s'est enfui, avec son meilleur ami Derval, et une amie à moi Losly,
on s'est marié en secret, et on s'est aimé, comme jamais j'avais aimé,
on n'avait beau être au fuite, je n'ai jamais été aussi heureuse,
on a vécu simplement mais c'était tellement beau,
je suis tombée enceinte et nous avons eu un fils Noah,
la vie était tellement belle, on aurait pu vivre ainsi une éternité,
mais mon passé m'a rattrappé.

Les hommes de mon père... que dis-je, de l'homme qui m'a engendré, m'avait suivie depuis le début, ils avaient été là tout le temps où j'étais chez le père de Falgius, mais j'étais sous sa protection alors, cela aurait été trop dangereux de s'attaquer à moi.
Quand nous avons fuit avec Falgius, ils m'ont perdu un temps, le temps où j'ai été la plus heureuse,
mais ils m'ont retrouvé, nous n'avions plus de protection,
nous étions à leur merci.
Noah avait un an, et je pensais malgrè ce qui m'était arrivée, que j'étais la femme la plus heureuse au monde.

Elle grimaça, fermant les yeux, sentant la douleur vive montée, en elle

Et tout a bascule...
Ils ont... ils ont enleve mon fils...
on l'a cher..cherché, ...on a été le chercher...
mon père ... nous a rendu son cadavre...
on a reussi à fuir avec son corps serré contre nous...
on l'a enterré ...et j'ai... j'ai enterré ...la moitié de mon coeur ce jour là....
puis on a voulu se venger... on ... on s'est vengé... de beaucoup...
j'ai... j'ai... tué mon... père...
mais... mais ça n'a pas suffit... mon...mon frere... a pris la releve...
on a compris... trop tard... qu'il... était encore... plus puissant que mon pere...
Falgius a été touché... on a réussi pourtant à fuir..
mais... mais il est ... il est mort... dans mes bras...
il...il m'a fait jurer... de continuer à vivre... de ne pas me...venger...
de leur... survivre à tous les deux...
j'ai donc... enterré mon mari... et j'ai enterré... l'autre partie de mon coeur... avec lui...

Ses dernières paroles étaient à peine audible, entrecoupées de pleures et de soupirs.

Tu veux savoir qui je suis... Yama... je ne suis qu'une fille dangereuse... mes amants le disent souvent... mais ils ne savent pas que sous cette phrase... pleine de desir... se cache en fait ... une verite douloureuse...

Quand à mon vrai prénom... il est le rappel de tant de souffrances, que je souhaites que jamais tu ne le prononces...
à ma naissance... ma mère... paix à son âme... m'a donné le nom de ....Maria...

Elle cacha sa tête dans ses genoux, ne pouvant retenir ses pleures,
les larmes salées se mêlant à l'eau chaude du bassin.
_________________

[salle de massage]

Trop de choses s'étaient déroulées...
L'arrivée du frère, puis de Yama, cet homme dont Latika lui avait parlé...
Leur départ...
Le rangement de la salle...
Latika qui part retrouver Yama pour comprendre...

Il était heureux d'être là et pourtant au fond de lui, une sourde menace grondait...
Il l'avait toujours, depuis qu'il avait fui avec Falgius et la femme qu'il aimait, à l'époque c'est ce qu'était Latika pour lui, juste la femme qui avait ravi le coeur de son frère d'âme...

Il l'avait rencontré et il avait compris...
Il avait même espéré que ça lui arrive...
tout la période où ils avaient vécus ainsi, il avait appris les massages, la médecine par les mains, lui qui avait toujours vécu de luxe, de savantes phrases, de pensées philosophiques, et de maniement des armes, il apprenait que ces mains pouvaient guérrir, parfois mieux que les remèdes dont on lui avait fait apprendre les recettes à l'étude.

Et puis cette violence qui s'était dechainée...
La mort de son filleul, le hurlement de Latika a la vue du corps de son fils...
Il n'avait jamais autant haï un homme, Noah n'était qu'un enfant, un petit garçon si beau...

Il ravala ses larmes, la suite avait été pire, il avait vu son meilleur ami mourrir, il lui avait promis en secret de veiller sur Latika, il l'avait vu elle, ne pouvoir pleurrer sur le corps de son meilleur ami, c'était trop dur pour elle, il l'avait soulevé, il l'avait mis dans la charette d'un homme qui partait vers le sud, et il avait été provoqué le frère de Latika, lui permettant de s'enfuir, il lui en avait fallu de peu qu'il ne s'en tire, mais il avait réussi à leur faire croire qu'il l'avait eu, il ne pourrait l'oublier...

Il se toucha le bas ventre, sentant sous ses doigts l'endroit où se trouvait sa cicatrice et ses pensées furent interrompies par un doux son à la porte.

Il se passa de l'eau froide sur la tête et alla ouvrir la porte,
il s'arreta devant la jeune femme qui se trouvait derrière la porte.
Il venait de se rappeler trop de choses qui avait mis son esprit à rude esprit et cette jeune femme qui semblait si tranquille, ce petit sourire qu'elle avait eu quand il avait ouvert la porte, il ferma les yeux,
tentant de se concentrer.

Bonjour belle demoiselle, je peux peut-être vous aider?
Un message est cela qui vous amène à moi?

Il sourit tranquillement, lui fesant signe de rentrer dans la pièce.

[caldarium]

Il était allé dans les vestaires et y avait passé un bon moment,
cherchant le moyen de savoir le plus de choses,
se demandant comment il allait l'attrapper, quand aller chercher ses maitres....

Il se leva en entendant la porte, il fila aux latrines, c'était l'homme de tout à l'heure,
il le suivit et se glissa derriere la porte du Caldarium pour écouter s'il se disait quelquechose,
et grande chance, elle vint, et plus encore elle lui raconta son histoire.

Il ecouta tout et comprit alors que Latika était le nom qu'elle avait pris dans sa fuite.
Il s'assit, cogitant un moment et se rappella que l'homme à qui elle était en train de parler, il avait prononcé ce nom.
Il avait donc vu la photo, il poussa un cri étouffé et sortit en courant, il se changea,
il devait faire plus vite que prévu,
il sortit des thermes à peine habillé en courant.

[salle de massage]

Il la fit entrer dans la salle de massage.
Je suis fort..comment dire…tendue en ce moment….et on m’a vanté les mérites de vos mains…enfin des massages je veux dire…..
Mais je n’en suis guère une habituée je l’avoue….je m’en remet donc à vous…totalement…


Il lui sourit, ses propos désordonnés lui donnant un charme total et le fesant sourir, sentant une petite lueur s'éveiller dans ces yeux en la regardant.

Je dois vous demander, par respect, si cela ne vous dérange si j'enlève ma chemise, il vaut mieux, pour être le plus efficace que je sois totalement libre de mes mouvements.

Elle acquiesca et il retira sa chemise, son corps était parfaitement sculpté, Derval se rappelait les séances où il apprenait les muscles et où Latika s'entrainait à les regarder sur lui, cela le fit rire, que de parties de fous rires en ce temps.

Il lui fit signe avec délicatesse de s'allonger sur la table de massage, et le sourire aux lèvres il lui dit :
Mettez vous le plus à l'aise possible,
je me présente quand même je suis Derval et je suis enchanté,
si vous voulez enlever bien enlevez votre chemise, pour la serviette c'est vous qui voyez...
Je vais allumer les huiles, vous verrez c'est Latika qui les prépare celle là et celle de massage, exquis!

Il se détourna par respect pendant qu'elle se déshabillait et qu'elle s'allongeait sur le ventre, sur la table de massage,
il alluma les petits feux sous les pots en terre, remplis d'huiles essentielles,
il alla fermer le verrou de la porte, c'était rassurant pour les clients de savoir que personne ne rentrerait pendant ce moment de détente.

Il fit glisser le contenu d'un petit pot d'huile de lavande dans une grande assiette et la posa sur la petite table à côté de celle de massage.
Il s'approcha d'elle et ne put qu'admirer ce dos si lisse,
ses mains n'eurent aucun mal, aucune retenue à le rejoindre.

Il passa d'abord de l'huile sur tout son dos,
les huiles commençaient à se diffuser avec la chaleur dans toute la pièce et on aurait pu se croire dans un champs en plein printemps.
Il fit glisser ses mains sur tout son dos étalant l'huile qui fit briller le dos de la jeune femme.

Il commença alors à effecuer une légère pression, et decrivit de grands cercles sur tout son dos,
et des formes géométriques, des 8, des 6, des ronds, des lignes, il parcourrait son dos, alternant vitesse puis lenteur experte.

Il repéra les points douloureux sous ses mains,
et s'attarda dessus, appuyant plus en profondeur, plus fortement mais toujours en douceur sur ses noeuds musculaires,
les sentant fondre sous ses doigts,
à chaque fois cela le fesait sourire, une fois tous les noeuds défait, il refit une série de cercle visant à homogénéiser l'ensemble de la détente.

Votre dos est plus qu'agréable à masser, un vrai plaisir, votre peau est... très douce, et mon massage n'est pas superflu, vous étiez bien tendu belle demoiselle, dont je ne connais même pas le prénom.
murmurra t il pour ne point troubler le calme.

Il passa alors ses mains sur ses épaules, et les massa dans le sens de la longueur, il la sentait se détendre à présent complétement sous ses doigts.
Il essuya ses mains sur la serviette attachée à sa taille,
le massage ayant déjà durer une bonne demi-heure l'huile avait pénétrée la peau veloutée de Fraxie, mais lui les fesant courir sur son corps en avait encore sur les mains.

Il lui souleva alors les cheveux qui tombaient sur sa nuque et s'arrêta un instant, il avait toujours eu une faiblesse pour le cou des femmes,
il s'y attarda du regard une seconde, chaque femme en avait un différent, chacun sa spécialité, comme un caractère, celui semblait tendre comme s'il invitait aux baisers, il ferma les yeux chassant ses pensées, et se concentra sur ses mains.

Il passe alors la pulpe de ses doigts délicatement dans son cou, remontant jusqu'à la racine des cheveux,
puis passa ses mains dans ses cheveux et trouva les points de jonction du crane, y placa ses doitgts et exercant une lègère pression, effectua de petits cercles dessus.

Puis il redescendit dans son cou, sur ses épaules, sur le haut de son dos, dans la jonction des ses omoplates qu'elle avait très fines, sa colonne vertébral, dont il fit plusieurs fois les contours, ses côtes, le milieu de son dos, ses lombaires enfin et remontant d'un très vif jusqu'à ses épaules, il se pencha et murmurra :

Et voilà belle demoiselle, il fait déjà nuit, je continuerais bien mais je dois fermer les thermes...
Je vous conseille une bonne nuit de sommeil, et je vous conseille de revenir bientôt.

Il se retourna en souriant, et rangea toutes les affaires pendant qu'elle se rhabillait, puis il l'accompagna à la porte et lui prit la main pour y déposer un baiser.

Ma dernière phrase était plus une requête qu'un véritable conseil...
Au revoir belle Fraxie, à très bientôt,
en esperant vous avoir été utile et agréable...

Il la regarda s'éloigner, sa démarche chalouppée et élégante lui fit monter d'autres pensées en tête et il sourit.
Fermant les yeux il alla ranger la pièce, puis sortant il ferma la pièce derrière lui,
entendant la voix de Lati derrière la porte du caldarium des hommes, il secoua la tête et se rendant compte qu'il n'y avait plus personne d'autres cria :
Latika je rentre, vous êtes seuls à présent, il n'y a plus que vous deux alors je te dis à toute à l'heure à la maison, ou... à demain.

Il s'éloigna et refermant la porte des thermes derrière lui, rentra dans la petite maison annexe et alla se coucher directement.

Il se contraignit à la laisser seule et partit

J'espère qu'elle fera vite, elle me manque déjà.

Il ne pouvait s'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment.
Il secoua la tête et accéléra le pas, espérant qu'elle le rejoindrait bientôt

Je suis épuisé, il faut que j'arrive à la maison au plus vite.

Il arriva enfin à la maison, ouvrit doucement la porte, s'assit sur une chaise et s'endormit en attendant le retour de celle qu'il aimait

[frigidarium]

Elle ne l'entendit pas arriver, elle avait presque fini son tour, se contentant de ramasser une serviette qui trainait au sol, elle irait la poser dans le panier de linge à laver et rentrerait chez elle, retrouver Yama.

Quand il entra, elle fut etonnée, ne reconnaissant de suite l'homme de tout à l'heure elle lui dit :

Oh je suis désolé monsieur nous sommes fermés.
Oh mais je vous ai vu tout à l'heure vous avez oublié quelquech...

Il commença à ouvrir sa chemise, et pendant une fraction de seconde elle crut qu'il voulait la violer, et elle se dit qu'elle aurait bien la force de le battre, quand elle vit le signe...
sur sa poitrine...
le signe de son père... de son frere...
de leur clan...
le signe qu'elle avait vu graver sur le corps de son fils...
elle hurla...
ses yeux se brouillerent...
ils l'avaient retrouvés....

NOOOOOONNNNN!!!!!!!!!
_________________

Elle poussa un cri, il se boucha un instant les oreilles,
puis se precipita sur elle,
il lui sembla que la porte s'ouvrait mais il ne fesait plus attention,
il bondit sur elle et l'attrappa, ils tomberent tous les deux au sol.

Elle lui envoya un coup de coude dans la machoire et reussit à s'enfuir vers l'autre salle, il la poursuivit de prêt.

Je t'ai trouvé! Tu ne m'échaperas pas!
On t'aura! Si tu crois que tu peux échapper aux serviteurs du grand Cesco, tu te trompes!
Ca ne sert à rien de courrir ma jolie, à rien!

Il la rattrappa alors qu'elle penetrait dans la salle centrale après avoir traverse le tepidarium et le caldarium, il lui attrappa la cheville et la fit tomber violement au sol.

La garce lui fit lacher prise en lui donnant un coup de pied, le temps de se relever elle avait plongée à l'eau,
il regarda le sol et sourit de satisfaction en voyant la marre de sang.

Puis il courrut vers la piscine et la vit au fond,
il la suivait, en courrant le long, elle nageait à une vitesse incroyable,
il la vit émerger à un moment et en profita pour lancer sa dague qui alla se planter dans son épaule,
il la vit faire un soubresault et couler au fond de l'eau,
il se delesta de sa ceinture, et plongea dans l'eau, éclaboussant partout à sa suite.

Il l'attrappa alors qu'elle se trouvait au fond de l'eau et lui attrappa la gorge à deux mains,
quitte à ne pas la ramener, ce qui à présent lui semblait impossible,
autant la tuer, il l'aggrippa plus fort encore et la regarda se débattre.

Comme promis quelques jours plus tôt, Judas était venu aux thermes tenue par Latika, pour y découvrir les plaisirs de l'eau... Plaisirs qui n'étaient pas pour lui une évidence puisqu'il avait déjà par deux fois manqué de ne se noyer, ce qui avait provoqué chez lui une certaine phobie de l'eau profonde...

Il se baladait dans les thermes étrangement vides..Peut être n'avait-il pas bien lu les horaires d'ouvertures...peut lui importait, il comptait bien y trouver Latika, et un peu de tranquillité n'était pas pour lui déplaire..

Judas commença par éviter soigneusement la piscine centrale, la plus profonde, pour ne se concentrer que sur les plus petits bassins. Après tout, il avait tellement de chance en ce moment qu'il n'imaginait pas devoir subir quoique ce soit de déplaisant...

Puis, force étant de constater qu'il ne la voyait nul part, il se résigna et approcha du fameux bassin.
En approchant, il entendit de nombreux bruits qui tranchaient singulièrement avec l'ambiance des bains...des cris...des éclaboussures...

"Oh...elle est peut être occupée avec un client...ou avec un...ami" se dit-il...

Cette réflexion ne l'empêcha pas de continuer vers les bruits, qu'il trouvait de plus en plus étrange...

Et en effet, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit l'eau du bain rougis de sang, et deux formes humaines ondulantes, se débattant au fond de l'eau.

Lorsqu'il reconnu Latika, son sang ne fit qu'un tour et il se précipita sur le bord du bassin le plus proche deux. Sans se poser de questions il plongea les deux pieds en avant, pénétrant dans l'eau avec fracas.

Bien que malhabile, son plongeon avait le bénéfice d'avoir été précis, et se transforma en véritable attaque. Ses deux pieds vinrent percuter le dos de l'agresseur sous marin, le faisant vaciller sous le choc. Puis, se contorsionnant d'instinct, Judas se plaça à sa hauteur et lui saisit les poignets, le forçant à lâcher sa prise sur son amie...

Judas ne savait pas nager, mais qu'importe, de toute façon ses deux mains enserraient les poignets du malfaiteur, lui écartant les bras, libérant ainsi Latika de son joug aquatique...Cependant à coup sur l'homme était plus habile sous l'eau, et la lutte ne faisait que commencer...
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Ayez confiance...

Elle était revenue vers les thermes. Non loin de là, la noiceur l'empechant de bien distinguer les ombres, Hamnel entendit des cris qui la figèrent. Un cri a l'aide et des pas qui fuit.

Devant le batiment, elle vit la porte ouverte en grand, alors que ce lieu devait etre fermé vu l'heure.

Elle entra. Intriguée surtout. Sa curiosité toujours a l'affut.

Sur le coup elle ne vit rien..... sauf que les clapotis de l'eau, attira son regard. Son sang ne fit qu'un tour. L'eau était rouge et elle vit des gens sous l'eau. Elle parvint a distinguer une bagarre qu'elle se jeta a l'eau sans réfléchir après une bonne respiration.

Elle vit deux hommes se battre et....judas aller vers un corps qui semblait inerte. Elle alla vers eux et vit Latika comme sans vie. Son coeur s'affola, mais garda le controle d'elle meme.

Hamnel souleva avec judas le corps de la jeune femme et une fois a sa taille elle fit signe a ce dernier qu'elle montait avec Latika et qu'il aille aider celui qui défendait Latika.

Nageant de ses pieds pour la pousser ver le eau, Hamnel parvint a hiser a la surface le corp inerte et d'une main nagea tant bien que mal vers l'escalier du moins pour parvenir a sortir Latika du danger de l'eau.

Elle avait eut le temps de comprendre qu'elle était en plus gravement blessée a la tete le sang provenant de là.

Prenant une grande respiration elle écouta si Latika respirait encore. Et souffla un soupir de soulagement. Elle respirait. Certes, faiblement, mais elle respirait. Juste plongée dans l'inconscience.

Se levant elle la prit sous les aiselles et vint l'étendre sur la céramique loin du bord de l'eau. Les hommes, remarqua-t-elle se battant toujours.

Devait elle aller les aider ou bien rester près de Latika pour au cas où.... Elle resta près d'elle....Inquiète de son sort. Elle l'aimait cette virulente passionnée.

Allé Latika Réveilles toi! MAIS ALLÉ!!!!!

Elle la gifla doucement sur les deux joues.

ALLÉ RÉVEILLE MA BELLE. RÉVEILLES TOI"

Elle se sentit libérer de ses mains,
cela baissa sa concentration,
elle se sentit flotter seule dans l'eau,
puis des mains qui l'entourent, un bras qui l'emporte,
le contact de l'air, ses narines qui s'ouvrent et aspirent enfin l'air,
et puis une voix, une vois cristalline juste à côté d'elle,

Une voix qu'elle reconnait, Hamnel, mais que fait elle là,
non elle, ils vont lui faire du mal, elle est trop fragile, elle ne veux pas, elle se débat, mais son corps ne répond plus,
elle entend alors une autre voix, Yama, il dit à Hamnel de partir, il a raison c'est bien trop dangereux,
elle l'entend se lever et partir, ça vaut mieux.

Elle entend alors Yama appeler Derval, il est là forcement,
elle l'entends suite parler du medaillon,
le medaillon, il l'a trouvé, il l'a...

Elle le sent l'approcher d'elle, se concentrer, se focaliser sur son corps,
controler son corps,
elle a appris à le faire, depuis qu'elle est toute petite, une arme puissant c'est qu'elle devait être, elle se concentre, entrevoit la lumiere bleue, il reveille un vieil instinct en elle,
elle a peur, peur de le reveiller, peur de ne pas le controler, peur de ne plus se controler, peur de leur faire peur à eux, à ses amis,
peur de leur faire mal dans sa rage,
un combat commence au plus profond d'elle même...

C'est là qu'elle entend le sifflet, il fait hurler les vivants, mais surtout ils les appelent eux... les gressiurs... les monstres de son père comme elle les appelait,
il n'est pas venu seul, bien sûr que non, comme elle a été naive,
le choix est alors fait dans son esprit, elle ne sais combien ils sont, mais elle ne pourra les combattre que si elle redevient elle... enfin l'autre partie d'elle.

Elle se reconcentre alors, et dans un geste violent elle attrappe le medaillon de la main de Yama, et le serre contre elle...
_________________

Une fois de plus elle était partit comme une fléche et sa maitresse arriverait avec un peu de retard. Comme d'hab.

[entrée]

Tysha ne chercha même pas à comprendre, une homme brutalisait une femme. Il n'en fallait pas plus. Elle se jeta sur l'homme et lui planta ses crocs dans le mollet.

Elle était entré au plus profond d'elle même,
s'était rappelé son enfance, elle avait besoin de toute cette haine pour combattre, elle se rappella les scenes.

Je te bats... pour que tu sois plus forte...
Tu as ça en toi ma fille...
Tu vas devenir une arme pour moi...
Mais elle n'a que quatre ans chef...
La ferme... je sais ce que je fais...
J'ai fais de sa mère une femme presque sirène, grâce à mes méthodes...
Je peux faire ce que je veux d'un être humain...

Père, je ne peux pas... ils sont trop rapides
Paaaf
Si tu redis ça, ça sera pire,
Ce sont des biches Maria, ils ne sont pas plus rapides que toi...
Et rappelle toi si tu ne vas pas assez vite, si tu ne les attrappes pas, tu ne mangeras pas!

Mais père c'est un ours, il est trop gros... il va me tuer...
Il te tuera si tu es faible... et dans ce cas, tant pis pour toi...

S'il vous plaît j'ai faim... j'ai tellement faim...
Alors va chasser ma fille...
Mais je n'aime pas ça, chasser juste avec mes mains...
Paaaaaaf

Fermes les yeux.... maintenant ils vont t'attaquer et tu dois savoir quand ils arrivent
Paaaaaaf
Aiiiiiie!!!! Mais père je ne les vois pas, comment savoir où ils sont?
Concentre toi! Tout est question de concentration!

Aiiiiiiiiiiiie! Mais père... pourquoi...
La ferme Maria, ce n'est rien qu'une petite blessure, maintenant concentres toi... concentre toi sur tes battements de coeur...
Ralentis les... Arretes les... Et tu arreteras de saigner!
Une petite blessure, vous m'avez entaillé sur toute la longueur du bras, et si j'arrete mon coeur je vais mourrir...
Paaaaaf
Alors c'est que tu seras faible...

Pourquoi ça père, pourquoi me faire si mal...
Paaaaaf
Parce que c'est comme ça, tu es née pour ça, ta mère était ... spéciale,
et je fais tout pour l'être aussi! Et entre la nourriture et mon éducation, tu vas devenir un soldat d'élite...
Et si je ne veux pas!
Alors je te tuerais, je tuerais tout ceux que tu aimes, tu sais que je le ferais n'est ce pas!

C'est à cause de mes yeux, c'est ça?
Quand je les ai vu la première fois, Maria, j'ai su que je ne te tuerais pas comme je le pensais... ils sont le signe... je ne sais d'où ils te viennent ces yeux... mais alors que tu venais de naitre, rien qu'avec ton regard... tu m'as empeche de te tuer...
Ils ressemblent à ceux des grands fauves, c'est pourquoi tu dois devenir comme eux...
Tu pourrais obliger n'importe qui à faire n'importe quoi... avec ce regard, il faut que tu le travailles...
Ca veut dire quoi c'est le signe?
Tu es fais pour faire le mal Maria, pour tuer comme je te l'ai enseigné, pour te battre, tu feras ma fortune, tu es le mal Maria...
Noooooooooon je refuse!

Regardez moi Maria, mais qu'avez vous fait?
Mes yeux... j'ai essayé de les arracher... je n'ai pas réussi...
Oh mon dieu ma pauvre enfant!
Mais vous ne comprenez pas, ils sont ce que vous êtes Maria
Ils sont ce qui fait que vous pouvez vous battre contre votre père...
Vous êtes la seule à pouvoir nous aider Maria...

Lâchez les... c'est un ordre...
Ah ma tête qu'est ce qu'elle fait à ma tête!
C'est purement scientifique, il suffit juste de la concentration, c'est ce que votre cher maitre m'a appris... c'est drôle non?
Pitié, on les relachera ... mais arretez ça... baissez vos yeux... pitié

Tu vois Maria... ils...ils sont ta force..., à chaque fois que tu douteras de ta force, tu regarderas ça...
Non ne me laissez pas, vous êtes celle qui m'a fait oser fuir, vous m'avez sauvé, s'il vous plait...
Je vais mourrir, alors prenez ce medaillon, il appartenait à votre mère... et rappelez vous qui vous pouvez être...

Elle serra la medaillon contre sa poitrine, et reprit conscience, garda pourtant les yeux fermés, sentant la force la parcourrir,
elle se concentra et repera aux bruits l'emplacement de chacun, la presence de chacun, leurs mouvements...

Elle entendit Yama lui parler et sa dernière phrase sonna comme un coup dans son coeur, elle ouvrit les yeux.
Elle préféra ne pas regarder Yama, de peur de l'effrayer,
ses yeux or semblaient bruler d'un feu ardent, ils étaient durs et cruels,
elle passa le médaillon à son cou, sa machoire contractée, elle poussa un grognement presque animal, où regnait la haine et la colère...

D'un bond elle se releva, et pliant ses genoux, en position d'attaque, elle regarda la scène qui se trouvait devant ses yeux...
_________________

Yama n'avait pas fait attention au premier monstre qui s'était jeté sur Judas et Derval, il était inquiet pour Latika, elle murmurait des choses incompréhensible puis il entendit un cri de bête sauvage, il se tourna et vit cette "chose" tenant une jeune femme au-dessus de sa.

Oh non...pourquoi lui ai-je demandé de partir...?

Soudain, son attention revint vers Latika qui d'un bond c'était relevé et adopter une posture de prédateur.
Il voulu lui parler mais...il était bien trop soucieux de voir la bête courir vers Latika. Soudain, il l'a vit sauter dans les airs...la fixant du regard.
Il ne reprit ses esprits que lorsqu'il sentit une vive douleur dans son mollet puis sans qu'il puisse bouger, il se fit plaquer au sol et sentit que quelqu'un ou quelque chose lui tordait le bras.
Il retient un cri...la douleur était tellement grande...il en avait le souffle coupé.

Comment...vais-je...faire pour....*longue pause*....me sortir de là?!

Il avait l'esprit vague, les idées ne circulaient plus...il ne pouvait plus bouger, ses membres étaient engourdis par la peur...il avait envi de s'enfuir mais son corps refusait.
Soudain, la bête tordit son bras encore plus fort, lui arrachant un cri de douleur qui résonna dans toute la pièce.
Il sentait son bras sur le point de céder...la douleur était si vive qu'il sentait son esprit prêt à s'éteindre, soudain...une image traversa son esprit...le visage de la femme qu'il aimait...

....Lati...ka....

Une violente montée d'adrénaline lui fit oublier tout se qui l'entourait, la douleur, cette bête difforme. Il voulait survivre...il lui avait promis qu'il ne lui arriverait rien.
Il sentit son sang parcourir tout son corps, réveillant son mollet endolori...sa main qui jusque là manquait de sang à cause de la pression qu'exerçait le monstre sur son bras.
Il tenta de se relever mais le monstre l'écrasa au sol.

*bruit étouffé* Tu...ne m'aura pas...je ne vais pas me laisser faire...

Il réessaya de se relever mais la bête força sur son bras, cette fois ci c'était trop, il retomba durement par terre...la bête lâcha son bras, lui mit un coup de pied dans les cotes pour qu'il soit allonger sur le dos, puis approcha son visage du sien.
Yama tressaillit en sentant l'haleine de la bête, sa puait la chair en décomposition. D'un mouvement brusque, il ouvrit les yeux et planta ses deux doigts dans les yeux du monstre, qui poussa un cri déchirant, laissant ainsi la chance à Yama de reculer pour se préparer à affronter ce démon.

666 etait plus remonté que jamais. Si Tysha etaient partit si vite, c'est qu'elle avait sentit une demoiselle en danger.

[entrée]

Les portes exterieur etaient ouvertes, mais celles qui donnaient sur la piscine centrale etaient fermées. 666 vit sa panthere, boitant d'une patte, se raprochée d'elle. Elle enleva le masque qui lui dissimulait le visage, rognant l'une des régles qu'elle s'était elle même imposé. Marre d'etre gentille, la ça allait saigner. Faire du mal à sa panthere la faisait sortir de ses gonds. C'est se qui arriva au portes lorsqu'elle mis un magistral coup de pied dedans. Son épée a la main, qu'elle serait si fort qu'elle aurait pu la déformé, elle se jeta sur le truc vaguement humain qui cherchait a faire du mal a Hamnel.

Il avait à peine eu le temps de reprendre sa respiration que le gressiur l'avait plongé au fond de l'eau, emmenant l'autre homme qui l'avait aidé tout au début.

Il sentit la morsure de ses dents et poussant un cri, il avala de l'eau et sentit ses poumons se gonfler, la douleur failli lui faire tourner de l'oeil.
Dans une poussée d'adrenaline, que connaisse certaines personnes quand la mort est toute proche mais qu'il la refuse...

Il se détacha des dents du monstre, laissant au passage un bout de chair dans sa bouche, le sang qui jaillit lui donna envie de vomir,
il arriva à attrapper le bord de la piscine et commença à se hisser sur le bord, crachant l'eau de ses poumons, essayant de ne pas penser à sa jambe.

Le gressiur lui retint la jambe dans l'eau et le refit plonger, il lui decocha un coup de pied dans la machoire, et se retourna un instant, il vit l'autre homme qui dérivait dans l'eau, la vie semblant s'échapper de lui...

Dans un élan, il remonta sur le bord de la piscine et arriva à s'extirper de la piscine, il reprit quelques instants son souffle, et chercha Latika des yeux.

Il vit de l'autre côté, Yama qui se trouvait non loin d'un gressiur à terre,
il regarda l'eau, l'homme du début, celui du tatouage, avait disparu... mais où était il, il ne l'avait pas vu disparaitre, pensant trop à sa survie.

Il vit alors l'autre homme flotter à la dérive, non loin du gressiur qui semblait vouloir s'interesser à lui, il était trop faible pour retourner dans l'eau.

Il se releva et courrut vers le devant la piscine, il y vit Latika, ... comme transformée, il l'avait déjà vu avant comme ça, quand elle avait tuée son père, mais il ne s'empechait de la regarder avec un melange de crainte et d'admiration dans ses moments, elle était une toute autre femme.

Le gressiur face à elle fit une sorte de rictus, et tandis que derrière celui ci, un femme sembla l'assaillir, et Latika prete à l'attaquer,
le gressiur grogna quelquechose et lança ce qu'il avait dans ses mains vers lui.
Il comprit rapidement que c'était quelqu'un et il se jetta en avant, rattrapant la forme, et tomba à la renverse avec, il amortit sa chute, et sa tête cogna contre le mur, tandis que celle de la jeune femme rebondissait sur son torse.

Ca... ca va? vous allez bien?
Il se rappella alors l'homme dans l'eau...
Lati! Il se noie, dans l'eau! Et le gressiur va le tuer! Saute!

Comment se sent-on quand on survole l'air sans rien pour se retenir tel un singe dans un arbre? Effrayée comme jamais!

Hamnel se vit projeter dans le vide sans rien pour se retrapper. Elle voyait le sol se rapprocher près de la piscine sans trop savoir sur quoi elle allait tomber. L'eau, le plancher ou.... sur l'homme qui.....lui tendait les bras.

Dans d'autres circonstances elle aurait largement sourit a un tel geste de la gente masculine, mais là, tout ce qui lui monta à l'esprit fut de l'inquiète mêlé d'espoir. Allait-il vraiment l'attraper? Meme si elle ne le connaissait pas, elle parvint dans cette chute libre ou l'air sfflait dans ses oreilles à tenter d'éviter du moins, le rebord de la piscine et orienter sa plonge vers l'homme.

La collision fut violente. Moins que le sol entier comme réceptable, mais brutale quand meme et vint un arrêt tout aussi brusque. Où sa tete rebondit sur le torse de l'homme qui lui avait reçu un coup elle en était certaine.

Pendant ce temps elle avait pu apercevoir Latika hésiter en les regardant et tout autant la piscine. Jusqu'au moment où l'homme, son sauveur l'attrapa. Là elle ne vit rien mais entendit un corps se jeter a l'eau suite aux paroles que proférait l'homme à l'intention de Latika.

Lati! Il se noie, dans l'eau! Et le gressiur va le tuer! Saute!

A cet instant ses esprits reprirent leurs places. Elle se leva d'un geste assez brusque qu'elle chancela....Qui allait se noyer? pensa-t-elle au meme instant en voyant Latika surgir de l'eau avec...... JUDAS qui semblait inanimé.

Mon DIEU! s'écria-t-elle d'une faible voix, la peur si encrer en elle qu'elle en avait perdu la voix. Ses yeux sur eux, Hamnel vit la jeune femme pousser sur le torse de ce dernier avant de lui..... donner un étrange baiser qui lui fit sortir l'eau qu'il avait dans les poumons.Voyant tout autant la meme frayeur chez Latika dans les paroles qu'elle prenonçait à Judas.

Respire pensa-t-elle alors. RESPIRE Judas! Respire!!!! Ne nous fais pas ça. Ne me fais pas ça!

Elle aurait dû courir a toutes jambes vers lui, se jeter sur lui, lui donner des coups de poings pour qu'il respire. Mais elle en avait pas le droit. Qu'elle resta là à le fixer dans l'espoir qu'il reprenne vie. Tout en jetant des regards a la dérobée a Latika la remerciant intérieurement de l'avoir sorti de l'eau et surtout de tenter de les sauver tous.

mysterio etait la il avait tous vu il regarder la scène impuissant et dans la minute suivante il avait disparu....

Elle aurait su dire combien de temps que dura ce regard prenant qu'elles eurent toutes les deux. Suspendues entre avant et après, dans un présent qui s'éternisait, Hamnel fini par avancer, sans trop s'attarder sur Derval qui gémissait derrière. En fait, elle était hypnotisée par le regard de Latika. Ce regard d'or qui en imposait.

Elle se retrouva avec la tete de Judas entre les mains, prenant la place qu'avait Latika avant de la lui céder et de la voir rugir envers des inconnus qui venaient de rentrer dans les thermes. Certes, Hamnel ne les avait pas remarqué, cependant, les sens aiguisés de la jeune femme eux les avaient interceptés.

Sa main trembla quand elle la déposa sur la joue froide de Judas. Par la mort,? L'eau? Elle ne savait pas. Pourtant, la mort semblait très bien etre l'oeuvre de la frigidité du corps du jeune homme. Hamnel se mit a caresser les cheveux de Judas, n'entendant pas la colère de Latika. Loin de tout ça. Loin de cet horreur barbare.

Tu me manqueras pauvre idiot. T'etre laissé avoir ainsi.... oui, tu me manqueras... Elle déposa alors un tendre baiser sur chaque oeil.

D'un geste rageur elle essuya les deux larmes qui roulèrent sur ses joues. Qu'elle se leva plus brusquement que désiré en déposant quand meme la tete de son amant sur le sol avec délicatesse. Le regardant pour une dernière fois, elle se détourna. D'un peu elle se serait jetée dessus comme une perdue pour l'intimer d'ouvrir les yeux, de respirer, de..... de....

Son regard a cet instant tomba sur l'homme qui l'avait empeché de se faire atrocement mal en tombant et se secouant tant bien que mal elle alla le rejoindre pour lui venir en aide.

Lui! Il était vivant!. Pas qu'elle avait des intentions quelconque. Le moment n'étant vraiment le bon pour avoir des fantasmes.

Elle prit sa tete avec douceur pour regarder si il n'y avait pas de plaie et rassurer, elle le regarda,

Je vais vous aider a vous levez si vous le voulez.

Hamnel n'eut aucunement le temps d'ajouter ou de dire quoi que ce soit qu'une poigne de fer la prit par un bras et la serra très fort. Une autre main la tira par les cheveux et la traina de force pas loin de Latika qui semblait avoir réussis a vaincre une autre créature monstrueuse.

Regarde ce que j'ai là Latika! Tu aimerais que je lui tranche la gorge ? Un horrible sourire sadique flottait sur les lèvres du moribond.

Hamnel ne vit rien. Ne voyant pas Latika. Mais elle gémissait. Pleurant cette fois par la douleur trop intense par la force bestiale qu'avait l'homme de lui tirer les cheveux et de lui serrer le bras. Elle le sentait broyé sous ses doigts tant que la douleur l'irradiait entièrement.

En fait, elle n'était qu'une poupée géante sans ame pour cet homme qui toutefois semblait jouer sa dernière carte.

Il allait enfin pouvoir en tuer un, l'homme qui était avec l'autre, il sembalit se noyer, un petit étranglement et il en aurait fini,
c'est la que la femme aux yeux d'or arriva, et le renvoya au milieu de la piscine d'un coup qui lui fit perdre un instant les esprits,
quand il regarda à nouveau, elle avait sorti l'homme de l'eau.

Il nagea jusqu'au bout de la piscine et se posa sur les marches un instant, regardant la scene autour de lui, c'est là qu'il se rendit compte qu'à part son maitre qui avait disparu, ses deux autres acolytes étaient morts, il poussa un grognement féroce, et replongea dans l'eau pour aller attrapper un des hommes qui semblait assomé sur le bord.

Le temps qu'il traverse la piscine à la nage, de nombreuses actions s'étaient écoulées,
la femme aux yeux or hurlaient sur d'autres personnes qui s'en allèrent, il se souleva d'un coup, attaquant l'homme sur le bord, mais alors qu'il l'avait vu il y a peu au bord de la piscine il se sentit tirer vers le bas, replongea dans la piscine.

Dans une rage, il envoya un grand coup de pied, qui atterit dans la ventre de la femme, la femme aux yeux qui brulent, elle sembla sous le choc,
il en profita pour nager plus loin sachant qu'il ne pourrait lutter contre elle sous l'eau, il sauta sur la rive et aperçu une jeune femme blonde, qui s'était penché à nouveau sur l'homme qu'il souhaitait attaquer peu de temps avant.

Il bondit en avant, et attrapant le couteau à sa ceinture, il lui mit sous la gorge, et hurla à Latika qui avait, comme il l'avait prévu déjà repris ses esprits et sauté sur le bord :Regarde ce que j'ai là Latika! Tu aimerais que je lui tranche la gorge ?

La femme sembla surprise et elle sembla ... comme avoir mal... il sourit, accentuant la pression de la lame sur sa gorge.

Elle se prit un coup dans les cotes et en sentant quelques unes craquees, elle ferma les yeux, mais pas longtemps, les rouvrant elle ne vit plus le gressiur mais entendit ses pas sur le bord,
elle sauta sur celui ci et lui fit face,
mais elle reprima un cri.

Il tenait sous sa dague Hamnel dont les yeux étaient agrandis par la peur et la douleur.
Derval se releva mais elle tendit la main :
Non! Derval, va aider Yama dans la pièce à côté je m'en occupes!

Elle le vit s'éloigner, et regarda à nouveau le gressiur, fixant son regard, le sien était rempli d'une haine nouvelle, elle frissonnait de sa force qui la parcourrait, prendre son amie en otage avait la pire chose qu'il pouvait faire, elle l'amait trop, la voir souffrir ainsi, la fit frissonner, et un instant ses yeux croiserent ceux de Hamnel et elle eut peur, elle eut mal...

Elle se reconcentra alors, il était hors de question, hors de question qu'elle meurre bien sûr, Judas avait déjà payé, elle, il ne lui ferait pas de mal :
Lâches la! Je te jure! Lâches là!
Si tu ne le fais pas maintenant, je m'occuperais de toi, je te jure...
Tu me prieras de te tuer, mais je ne le ferais pas...
_________________

Fraxie avait couru comme jamais dans les rues de Mortagne, ses pas résonnant de rues en rues…
Il lui semblait en entendre d’autres derrière elle..peut être Ite qui la suivait..peut être l’écho….elle ne prit même pas le temps de vérifier….

Puis au détour d’une rue, les thermes enfin..
Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait des cris de plus en plus distincts, certains presque inhumains…elle attrapa son couteau et le tint fermement dans sa main….
Les portes en étaient grandes ouvertes, des bruits de lutte résonnaient en ses murs, après quelques pas dans l’entrée, elle aperçut les taches de sang par terre…..son rêve était vrai…..elle frémis quelques secondes…elle n’avait point l’âme d’une guerrière….elle eu peur, oui, un peur affreuse qui lui glaça les entrailles mais qui se mua soudain en primitif instinct de violence quand au milieu des cris, des gémissements, des chocs sur la pierre elle entendit la voix gémissante d’Hamnel.

Elle se rua alors vers la piscine centrale, découvrant l’affreux spectacle des corps sans vie d’immondes créatures, …..Judas gisant livide au bord du bassin et ….. cet « homme » qui était en train de vouloir égorger Hamnel....

Il regardait latika de l’autre coté du bassin…..il lui tournait le dos….il ne l’avait pas vu entrer….

Lâches la! Je te jure! Lâches là!
Si tu ne le fais pas maintenant, je m'occuperais de toi, je te jure...
Tu me prieras de te tuer, mais je ne le ferais pas...

Latika elle, la vit aussitôt …..elle porta immédiatement sur elle son regard….un regard étrangement flamboyant….et lui désigna la porte du sudatorium....

Fraxie compris…..elle s’y précipita….la porte était fermée…..de derrière lui parvenait des gémissements de souffrance étouffés….
La poignée était cassé…..impossible d’ouvrir…..
Elle tenta quelques coups d’épaules….mais la porte ne frémit même pas….. Elle se pencha alors vers elle, regardant de plus près le mécanisme cassé…..elle fit glisser la lame de son couteau le long du chambranle de la porte …la lame forçait un peu…..puis butta …..d’un coup sec elle releva sa lame…..la porte s’ouvrit soudain…

Elle entra vivement dans la pièce et découvrit le corps d’un homme recroquevillé à terre, les deux mains sur le ventre….elle se précipita vers lui, s’agenouilla, découvrit son visage tordu par la douleur …..

Derval c’était lui, son charmant apollon de tout à l’heure, là étendu, gisant, se vidant de son sang …..

Pas de temps à perdre en sourire, elle lui écarta doucement les mains, le rassurant de quelques paroles, pour regarder sa plaie..elle était profonde mais nette…..mais il saignait, il saignait trop…. Elle finit déchirer un pan de sa chemise, la roula et la posa en boule sur la plaie..

Derval, Derval , vous m’entendez ?....ça va aller……vous pouvez appuyer là....le plus fort que vous pouvez…

Elle accompagna ces paroles en posant ses mains sur le tissu....Avec toutes les huiles qu’elle avait aperçues dans la salle de massage il devait bien avoir ici une sorte d’officine ….

Derval…dites moi savez vous où se trouve stocker les huiles et plantes……

Il avait du mal à lui répondre, respirant difficilement….elle lui caressa doucement le front, cherchant à se montrer le plus calme possible....

Salle de massage ?...c’est ça ?
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L'important est dans ton regard et non dans la chose regardée...

Elle revint vite heureusement, rapportant avec elle, une bouffée de chaleur, et d'air frais, il respira à nouveau.
Elle s'occupa de lui, les differents mouvements, les differentes actions étaient flous et mélangées...

Il sentit une grande douleur, il entendit sa douce voix, il ressentit une grande chaleur, il se mordit la lèvre pour ne pas crier...
Elle lui donna à boire, la fraicheur... suivie de la chaleur, tout comme l'effet qu'elle lui fesait...

Elle lui dit que c'était fini... elle prit sa tête sur ses genoux, tenta de le réconforter, déposa un baiser sur son front.
Il sourit et lui prit la main, la posa sur son coeur, il leva les yeux vers elle, et vit des larmes dans ses yeux, il serra la main dans la sienne.

Merci... je ne saurais vous dire... combien votre présence me réconforte...
Je... j'aurais préféré vous revoir dans d'autres circonstances!

Dites ... que se passe t il là bas? Plus de danger, sinon je ne supporterais que vous risquiez quoique ce soit en restant là....

Il la regarda et ses yeux osèrent enfin plonger dans les siens, d’un bleu profond à se perdre, se noyer….il lui sourit et un instant Fraxie oublia et le lieu et sa peur ….il pris sa main et la posa sur son cœur….sous sa paume sa chaleur, de sourds battements…sa main dans la sienne…elle se sentit légèrement rosir…..un bref instant il n’y avait plus que lui….qu’eux….

Merci... je ne saurais vous dire... combien votre présence me réconforte...
Je... j'aurais préféré vous revoir dans d'autres circonstances!

Elle aussi, oui…..

Dites ... que se passe t il là bas? Plus de danger, sinon je ne supporterais que vous risquiez quoique ce soit en restant là....

Ce qui se passe là-bas ?...je ne sais pas….je ne comprends pas ce qui arrive …..

Retombant brutalement sur terre, elle se pencha pour mieux observer ce qui se passait au bord du bassin….Hamnel était à terre, Latika, accroché à la créature semblait prendre le dessus dégageant un aura rageur et guerrier….
Mais combien étaient ils, combien en restaient ils…..elle ne savait pas…..et rester dans cette pièce à l’unique issue pourrait vite se révéler un véritable piège à rat…

Vous pensez pouvoir vous lever…je vous aiderais...il serait préférable de sortir d’ici je crois…..
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L'important est dans ton regard et non dans la chose regardée...

Ouvrir un oeil...puis l'autre...Dieu qu'il était bien dans son rêve.
Tout y paraissait si évident, si calme et reposant. Il avait suivi les lignes de lumières un bon moment, et la musique était divine....

Puis ses pas étaient devenus de plus en plus lourds, et le décors se mit à défiler à l'envers avant qu'enfin...

Ouvrir un oeil....puis l'autre...

Ses sensations corporelles se rappelèrent progressivement à lui ; la froideur du sol, l'humidité de ses vêtements, la douleur de ses muscles...

En ouvrant les yeux, il vit l'eau, calme.
A la voir, il l'a sentait s'infiltrer dans ses poumons, envahir son corps, lui fermer les yeux...
A ce moment précis, Judas n'avait pas la force de se relever, tout juste se redressa-t-il avant de se trainer quelques mètres plus loin;le temps pour lui d'apercevoir Hamnel s'enfuir, et Latika, seule face à une créatur sans nom...

Respirer...se redresser...revivre....puis se relever.
Ses amies avaient encore besoin de lui et seule la mort pouvait le stopper...
_________________
Ayez confiance...

Ce qui se passe là-bas ?...je ne sais pas….je ne comprends pas ce qui arrive …..

Elle se pencha, tentant de voir à travers ce qu'il se passait,
il ne pouvait réfléchir, juste espérer que Latika n'avait rien,
qu'ils allaient tous s'en sortir.

Vous pensez pouvoir vous lever…je vous aiderais...il serait préférable de sortir d’ici je crois…..

Oui je pense que vous avez raison, je vais m'appuyer sur vous...

Il se releva avec difficulté, s'appuyant sur son épaule, mais ne voulant pas appuyer trop fort, réprimant les cris et les grincements de dents,
il ferma les yeux, reprenant ses esprits.

Ils entendirent alors une voix appeler Fraxie, et la jeune fille blonde qu'il avait rattrappé toute à l'heure, passa par la porte du sudatorium,
elle avait l'air d'aller plutôt bien, il s'en trouva quelque peu rassuré.

Il faut... sortir d'ici...

Hamnel passa un bras sous son autre bras, et soutenu par les deux femmes ils sortirent de la pièce suffocante,
l'air de la grande salle lui fit du bien, il découvrit Latika et le dernier gressiur en pleine bataille,
il ne savait que faire, terrible dilemne que celui de vouloir l'aider mais de savoir qu'on rique plus de la gêner...

Ses yeux tombèrent sur le corps sans vie de Judas... sans vie... pas si sûr,
sa poitrine semblait bouger.

Je crois... je crois qu'il est vivant...

Ils s'approcherent tous les trois à grande vitesse, et tandis que Judas ouvrait les yeux, ils entendirent un grand craquement, puis un grand fracas, suivie de peu du cri déchirant de Latika.

Il leva les yeux et la découvrit s'affalant sur le cadavre du dernier gressiur.

Latika!!!!!!!!

Hamnel et Derval qui reprit quelques couleurs à l’air frais, résonnèrent du même cri en voyant Latika s’effondrer sur la créature.
Fraxie elle arrivée tardivement sur les lieux et ne savait combien il en restait, s’apprêtant à voir surgir à tout moment un autre de ces êtres...Elle ne savait pas non plus depuis combien de temps Judas était allongé ainsi apparemment inconscient, mais sans doute bien plus que cela, aux regards stupéfaits que les autres portèrent sur sa poitrine agitée d’un léger souffle….et au souvenir du rêve qu’elle avait fait et qui l’avait conduit ici….

Hamnel était déjà auprès de Latika, Fraxie abandonna le bras de Derval, lui demandant de rester le plus calme possible afin de ne pas trop forcer sur sa blessure, et au prise à l’idée de les mettre vite et tous rapidement à l’abri d’un nouveau danger, elle se pencha au dessus de Judas…il respirait faiblement, les yeux mi-clos, le teint blafard, les lèvres légèrement bleutée….il revenait de loin ne put elle s’empêcher de penser….à moins qu’il y repartait..
Elle l’attrapa par les épaules le secouant légèrement pour le faire réagir, puis lui tapota les joues….il ouvrit les yeux et dans un hoquet recracha un peu d’eau…..

He Judas..c’est pas le moment de faire la sieste lui dit elle en lui souriant rassurée

Elle l’aida à s’asseoir puis lui tendit la main pour l’aider à relever….quand il fut debout, face à elle, chancelant, certes mais bel et bien vivant elle le serra brièvement dans ses bras…

Contente de te revoir parmi nous l’ami...

Puis elle se tourna vers Hamnel pour savoir ce qu’il en était de Latika….
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L'important est dans ton regard et non dans la chose regardée...

Elle fit tourner ses bras autour du cou de l'infâme créature,
elle entendit ses os craqués,
en elle un profond soulagement l'envahit, c'était fini,
enfin du moins les monstres étaient tous morts... ils allaient pouvoir s'en sortir, ils allaient pouvoir...

Un grand bruit, une grande douleur, un cri, son cri...
Ses yeux sont fermés, elle se sent tombée, se sent tirée, elle est etendue, elle ne sait où,
la force la quitte, elle veut se retrouver, redevenir elle.

Elle se concentre, ne plus rien ressentir, elle la sent s'en aller, elle se sent devenir faible,
et c'est là qu'elle comprend que en même temps que sa force la quitte, les douleurs se font plus fortes, elle ressent chacun de ses muscles, chacun de ses os qui a craqué...

Elle serre les dents et reprend vie au moment où elle voit la silhouette de Hamnel s'en allait, elle tourne la tête et aperçoit de l'autre côté de la piscine Judas debout, chancelant devant Fraxie et juste à leur côté Derval,
ils n'avaient pas l'air completement indemne, mais ils étaient vivants.

Elle ferma les yeux.
Il ne manquait que Yama et le chef par qui tout avait commencé, où étaient ils tous les deux?

Elle rouvrit les yeux et tomba sur le regard de Derval, elle lui sourit et ils resterent ainsi un instant.
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Latika senti qu'on s'occupait d'elle,
on lui appliquait des paumades,
elle ouvrit la bouche et aspira un grand bol d'air frais,
elle tenta d'ouvrir les yeux, lutta au début puis doucement, y arriva.

Elle ne comprit pas ce qu'il lui arrivait,
elle entendit la voix de Derval, elle sentit ses bras qui la portait,
elle sentit un lit sous elle, reconnut le sien, elle revit la femme qui était là à son reveil qui se tenait à ses côtés.

Elle vit Derval non loin d'elle, elle arriva à articuler :
Derval où? où sont les autres? qu'est ce qu'il s'est passé?
Tout va bien?
Et où sont Yama et l'autre horrible...

Elle sentit une grande fatigue et referma les yeux, s'endormant alors plus profondement.
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[piscine]

Il vit Judas se reveiller, Fraxie et Hamnel étaient à ses côtés et semblaient plutôt en forme.
Avec Hamnel était arrivée une femme qui s'approcha de Latika,
il emmena tout le monde dehors et les regarda avec reconnaissance.

Merci pour tout, tous les trois, Judas, remet toi vite, et promis plus de bain approvisé, je suppose qu'on vous devra sûrement une explication et nous serons prêt à répondre à la plupart de vos questions, mais plus tard, je pense que l'on a tous besoin de repos et de tranquilité après ce qu'il vient de se passer.

Merci encore, rentrez bien, à très bientôt et dans de meilleures conditions je l'espère bien.

Il les regarda encore avec une certaine reconnaissance, ces gens les avaient aidés sans demander leur reste, sans demander quoique ce soit, et ils avaient risqué leur vie.

Il les regarda s'éloigner tous les trois, et après un instant à reprendre son souffle, il se redirigea vers les thermes, s'approcha de Latika et de la jeune femme, et la prit dans ses bras.

Suivez moi madame, nous allons la déposer dans son lit, loin de cet endroit ça ira mieux!

Il les emmena toutes les deux, et installa Latika dans son lit, et regarda la jeune femme s'occuper encore de Latika.

Celle ci se reveilla, et l'interpella, lui posant de nombreuses questions.
Les autres vont bien ma belle, ils sont rentrés se reposer chez eux, ne t"inquiètes pas, reposes toi!
Quand à Yama et l'autre, je ne sais pas, reposes toi, je promets que je vais m'en occuper!

Puis il sortit en dehors de la maison, et respira un grand coup, Yama devait se débrouiller, il se sentait lâche, mais il n'en avait pas envie, pas envie de se remettre à courrir...

Il se dirigea alors vers les thermes, et y entra, voyant les dégats, il comprit que pour se calmer, rien ne vaudrait de tout remettre en ordre.

Il fit glisser le corps des trois horribles bêtes, et les entassa les uns sur les autres, puis y mit le feu.

Rentrant à nouveau dans les thermes, il ouvrit les vannes de tous les bassins, un changement de toutes ces eaux n'était pas du luxe, et arrangerait tout le monde.

Il astiqua, nettoya toutes les pièces, rangea les meubles et les serviettes,
il alla mettre dans le feu tous les dechets, et la chaise cassée.

Il remit alors tout en eau, l'eau propre et le nettoyage avait rendu la fraicheur à l'endroit.
Il alla même dehors recherché des fleurs, qu'il mit dans les vases renversés, il alluma alors toutes les coupes d'huiles essentielles, celles ci dégageant une bonne odeur.

Au fur et à mesure que les huiles essentielles se repartissaient dans l'air ambiant, il enlevait et semblait effacer toutes les horreurs qu'il venait de se passer.

Il alla ensuite ramasser les cendres du grand feu, et les enterra au fond d'un grand trou, il s'assit alors au milieu du grand champs d'herbe devant la maison, il savait qu'il devait retourner voir si Latika allait bien, partir à la recherche de Yama et de l'homme par qui tout avait commencé, mais il était fatigué, fatigué de tout ça...

Il s'allongea sur l'herbe, la nuit était tombée depuis bien longtemps, et il ne savait même pas quelle heure il était, il ferma juste les yeux tentant de reprendre ses esprits.

Il ouvre les yeux à nouveau, sur le ciel étoilé.
Il soupire.

Il sourit.
C'est fini, du moins il l'espère.

Il se demande comment ils pourront les remercier.
Il se demande ce qu'ils vont devoir dire.
Il se demande ce qu'ils vont pouvoir dire.

Et puis non, il se dit juste qu'il veut ne plus y penser.
Cela restera dans les mémoires, mais si seulement on pouvait faire comme si rien ne s'était passé.

Il n'a pas entendu la jeune femme partir.
Elle doit être encore avec Lati.
Elle l'aurait appelé s'il y avait besoin.

Il ferme les yeux.
Il se revoit tout jeune, avec Falgius.
Il se revoit en haut des chênes du parc du chateau.
Il se revoit chantonnant à tue tête.

Et là il vit un visage... un joli visage...
Il se dit qu'il devait aller voir comment elle allait...

Il se leva d'un bond, regarda la maisonnette en souriant,
et partit un peu moins sûr de lui vers sa maison à elle.

Latika dormait et Hanna était partie dans ses pensées
Elle sursauta lorsque celle-ci posa sa main sur la sienne.....

Surtout restez tranquille, je suis Hannalin, mais tous mes amis m'appellent Hanna.
N'essayez surtout pas de bouger, vous êtes encore très faible. Je vais rester près de vous jusqu'à ce que vos amis reviennent, je veillerai sur vous, vous pouvez dormir et vous reposer maintenant

Hanna n'avait pas entendu la vieille femme arriver, elle sursauta à nouveau mais se rendit vite compte qu'il n'y avait aucun danger!
Cette jeune femme avait vraiment des amis dévoués, il faudrait qu'elle apprenne à la connaitre dans d'autres circonstances
Latika s'était rendormie, elle semblait apaisée maintenant
Hanna se promit de préserver cet instant de repos
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Un jour, peut être!!!

Elle se reveilla et rencontra la jeune femme qui l'avait aidé.
Elle se sentait reposée et presque sans douleur... presque...

Elle reussit à murmurer :
Enchantée Hanna, j'espère vous revoir dans de meilleures circonstances...
Merci... Merci pour tout...

Elle se rendormit, se reveilla, se rendormit encore...
durant deux jours...
et quand elle se reveilla, elle vit le doux visage de Derval à ses côtés, elle sourit tendrement, et lui prit la main.

Celui ci lui annonça quand allant faire un tour dans le village, il avait appris le départ de Fraxie, elle décida d'y aller.

Derval refusa premierement de la laisser sortir, mais il dut comprendre qu'il n'était pas question de la laisser manquer ce moment.

Il l'aida à s'habiller, elle fit glisser une longue robe blanche, sur son corps encore couvert de bleus et de quelques plaies qui peinaient à s'en aller.

Au moment de partir, Derval ne voulut pas la suivre, elle dut user de tous ces arguments pour le faire venir.
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Jeanne était partit au lavoir avec une pile impressionnante de linge. Tiamarys sourit à sa servante. Elle était heureuse de l'avoir à son service.

Elle sourit tendrement à Paillard.

Dis mon coeur, je suis très tentée par un bon bain chaud...
M'accompagnerais tu aux thermes que nous avons vu en arrivant.
L'idée d'une eau claire, chaude et parfumée glissant sur ma peau m'enivre par avance!
Et puis nous allons avoir du linge propre que Jeanne aura parfumé...Ce serait sacrilège de le porter sur un corps sale.


Elle lui sourit canaille. Elle lui prit la main et l'entraina à sa suite vers la salle des bains...


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A l'accueil des bains

Depuis le temps qu'elle en parlait...Allyxia s'était enfin décidée. Aujourd'hui, elle prendrait le temps pour elle, elle laisserait ses enfants à Melwina, sa bonne amie, et à Adrienne, l'aide de Clody, pour se rendre aux thermes du village dont on lui avait tant vanté les mérites. La salle d'eau de sa sœur n'était certes pas dénudée de confort, mais la rouquine avait toujours eu un faible pour les gigantesques bacs d'eau et ces vapeurs qui donnaient l'impression de se débarrasser de toutes traces de fatigue ainsi que de tout souci.

Après avoir vérifié que sa bourse était bien accrochée à sa ceinture, Allyxia prit rapidement la route qu'on lui avait indiqué, c'est qu'elle n'avait pas non plus toute la journée devant elle, et elle avait hâte de se détendre.
Bien vite, les lieux apparurent à ses yeux, et c'est sans se poser de questions qu'elle poussa les portes qui lui permirent d'accéder à l'intérieur.

Intérieur plutôt coquet au passage. Ne sachant où aller et les thermes changeant de fonctionnement d'un village à l'autre, Ally se dirigea vers là où elle pensait qu'on pourrait rapidement l'aiguiller...mais ne voyant personne venir à elle, elle se permit un petit appel.

Hum, bonjour...il y a quelqu'un ?



edit : précision du lieu où se trouve Allyxia.
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Vous recevez un courrier Rp en Mp ou en Ig de ma part? Vous êtes libre de le publier.

[maison]

Il était rentré plus tôt que Latika, et l'avait entendu rentré au matin, accompagnée...
Il soupira un peu, et descendit de son grenier, sans faire de bruit,
il alla jusqu'aux thermes.

[thermes]

Il dut parler avec Valou pendant de longues minutes, tentant de la rassurer sur l'état de Latika, sur le fait que le danger n'existait plus.
Il n'avait pas revu Yama, mais avait eu de ses nouvelles,
il avait envoyé un message, pour dire qu'il avait eu l'homme, ce Freloon, mais qu'il avait besoin avec tout ça, de s'éloigner.

Une fois Valou rassurée, il alla s'installer dans la salle de massage, et se mit à faire des mélanges d'huile pour les massages, ça le calmait.
Puis il alla verifier qu'il ne manquait rien, nulle part, il était dans les vestaires des hommes, quand il entendit une petite voix appeler.

Il sortit dans l'entrée, et y découvrit une jolie jeune femme qui semblait un peu perdue.

Bonjour et bienvenue aux thermes!
Je peux vous aider peut être ?
Vous avez envie d'un bain, de nager, d'un massage, qu'est ce qui vous ferait plaisir ?

A la Maison


Il est des jours ou on se lève du bon pieds avant même d'avoir sortie la jambe du lit, et pour Judas ce jour-ci en était assurément un.
Livré à sa voracité de si bon matin, c'est avec un sourire des plus sincères qu'il accueillit la princesse des plaisirs lorsque celle-ci pointa son minois hors des couvertures.

La question était indispensable; avait-il bien dormi?

"Non seulement j'ai bien dormi, mais je viens de me perdre dans une réalité plus belle encore que mes rêves "

Judas déposa le baisé d'un homme conquis sur les lèvres de la douce; lui aurait-elle demander de se couper la jambe avant de s'arracher le cœur, il l'aurait fait sans même réfléchir!
Il s'étira, se lova contre elle avant de reprendre ses esprits. Il se leva promptement, en pleine forme, et déambula dans la pièce, à la recherche de ses vêtements...Le hic dans cette histoire, c'est que les vêtements étaient tous restés au lac...

C'est donc dans le dénuement le plus total qu'il se dirigea vers ce qui faisait office de cuisine, et s'empara de quelques condiments, avant de se tourner à nouveau vers Latika et de lui proposer, accompagné de son plus charmant sourire:

"Petit déjeuné au lit pour ma reine d'une nuit? "
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Ayez confiance...

[maison]

"Non seulement j'ai bien dormi, mais je viens de me perdre dans une réalité plus belle encore que mes rêves "

Il l'embrassa et après un bref mais tendre calin, il se leva,
et c'est nu comme un ver qu'il alla chercher à manger à la cuisine,
il ramena quelques ingrédients pour un petit déjeuner fort sympathique!

"Petit déjeuné au lit pour ma reine d'une nuit? "

D'une nuit? Je crois avoir été la reine de plus d'une nuit!

Elle se mit à rire et devant son air géné, elle l'attira à elle, déposant le pateau de victuailles à cote dans le lit, et elle l'embrassa.

Je rigole! Allez viens manger, j'ai une faim d'ogre, et je ne me demande pas pourquoi!
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[maison]


Souriant aux propos de la belle, Judas se réinstalla à ses cotés le temps de partager quelques fruits, allant ça et la de caresses sur ses cuisses nues et de regards qui se voulaient autant charmeur qu'ils étaient charmés.

Il l'embrassa encore, menant l'espace d'une matiné la vie revée du parfait petit couple nageant en plein bonheur, avant de tirer d'un geste le draps qui les recouvrait partiellement.
Il se leva et se l'ajusta au corps, à la manière d'un empereur Romain.

"Que penses-tu de mon nouveaux style? Je vais faire sensation dans Mortagne comme ça.."

Disant cela, Judas termina de se l'accrocher au corps, puis se pencha une dernière fois et vint cueillir les lèvres de la belle de milles nuits^^

Un dernier regard, plein de promesses qui n'avaient de valeur que si on ne leur accordait pas d'importances, et Judas se dirigea vers la porte de la maison, bien decidé à rendre à son coeur et à son corps l'independance qu'ils aimaient tous deux.

"Au revoir joli delice, ne te fais pas trop rare, il y a tant de lieux à Mortagne que nous n'avons pas encore visité "

Sur ces mots, et ne l'arrachant à son regard qu'au tout dernier moment, Judas se glissa dans l'ouverture de la porte et disparu à la vue de Latika....
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Ayez confiance...

[entrée des thermes]

La jeune femme balbutie quelques mots avant de partir

hum..tout compte fait...je crois que je reviendrai..oui, c'est ça, je reviendrai..Et encore désolée de vous avoir fait venir pour rien.

Il la regarde partir sans comprendre, esperant qu'il n'en est pas la cause,
c'est là qu'arrive Latika,
à sa vue, son visage s'illumine et il lui sourit,
elle lui parle avec tendresse, comme à son habitude :

Et bien qu'est ce que tu fais là, comme ça?
Et qui est cette femme qui vient de sortir?
Heho! Derv! Tu m'écoutes quand je te parles?

Bon allez viens je vais te faire un massage,
depuis le départ de tu sais qui, tu es tout tendu!

Il lui sourit et se laisse prendre la main et guider jusqu'à la salle de massage.
Il enlève ses vêtements, comme ailleurs, la voit qui rigole et se rend compte qu'il est nu, il rougit et s'allonge sur la table de massage, et attrappe une serviette et la jette sur lui.

Il soupire et regarde Lati en riant.

Oui bah quoi, je suis ailleurs!
Et oui c'est en rapport avec tu sais qui, j'ai eu tort de m'attacher un peu,
elle est partie et elle m'a dit qu'elle en trouvait déjà d'autres!
Enfin bref, de toute façon, je ne suis pas fait pour aimer,
à part toi!

[salle de massage]

Il se met nu devant elle,
elle rigole,
il lui dit que jamais il ne sera fait pour aimer,
personne sauf elle,
elle sourit et se penche sur le corps nu, lui embrasse le haut de la tête tendrement.

Ne dis pas ça, ne te fermes pas mon coeur!
Promets le moi d'accord?

Puis elle se met à le masser,
elle s'attarde sur son cou et ses épaules qui sont très nouées,
elle fait glisser ses mains sur son dos, libérant les tensions,
le sentant se décontracter sous ses doigts,
elle le laisse ensuite seule dans la salle, l'entendant s'être presque endormi.

Elle sort, va se déshabiller, pose ses affaires dans la salle de massage où Derval dort vraiment maintenant, elle sourit et le laisse.

[piscine]

Elle regarde autour, ne voit personne, fait tomber la serviette qui la cache, et plonge nue dans l'eau de la piscine, sentant toutes ses tensions à elle s'envoler.
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[piscine centrale]

Elle n'entend que des bruits sourds.
Elle a fermé ses yeux et sent l'eau sur ses paupières.

Elle entend des pas, légers, une femme qui s'en va, elle ne cherche pas à savoir qui c'est.

Puis elle entend d'autres pas, qui viennent de derrière, la salle de massage, Derval.

Elle sourit de savoir la tête qu'il va faire quand il va la voir nue, et à son grand étonnement, après un petit moment sans mouvement,
elle entend, ressent un gros spatch, un plongeon.

Elle se retourne, ouvre les yeux, et le voit en boule au fond de l'eau, l'air rieur, qui remonte à la surface, elle nage jusqu'à lui, réapparait à son niveau,
ils émergent en même temps de l'eau, elle l'asperge,
elle rit avec lui, essaie de le couler.
A bout de souffle elle se raccroche à son cou, leurs deux corps nus l'un contre l'autre devrait la gêner mais il n'en est rien.
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[piscine centrale]

Alors qu'il jouait normalement, nus certes, il la repoussa et nagea de l'autre côté de la piscine,
elle le suivit et attendit en silence de comprendre,
il la regarda, referma les yeux à nouveau,
mais que se passait il, est ce qu'il ne se sentait pas bien, mais pourquoi ne disait il rien?

Et c'est là qu'il rouvrit les yeux et s'approchant d'elle, il l'embrassa,
elle goûta au contact de ses lèvres, sans comprendre,
partagea ce baiser sans s'en rendre compte,
elle passa même sa main sur son épaule, savourant le contact.

Avant de prendre conscience de la situation et la main sur son épaule l'aida à le repousser,
d'un saut, elle remonta sur le bord de la piscine et courrut chercher sa serviette, s'y roula en boule et se retourna alors vers lui sans comprendre.

Derv... tu... pourquoi? Mais qu'est ce qui t'as pris?
Tu... tu es le meilleur ami de Falgius, enfin tu étais... enfin je me comprends...
Tu es comme... enfin je sais pas... mais...
On était d'accord pour dire que quand on était... enfin tu sais...
Quand on fait l'amour, c'est nos corps, pas nos têtes, enfin je me comprends... toi aussi j'espere...
Mais là... là c'était toi... là...
Qu'est ce qui s'est passé?
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[piscine centrale]

Il sortit de la piscine et la rejoignit.
Je sais pas, vraiment, je sais pas ce qui m'a pris, pardonnes moi d'accord...
J'ai fait ça comme ça sans réfléchir.

Elle le regarda un peu sceptique au début, puis finit par lui sourrire,
elle se serra dans ses bras, et le regarda partir,
ils feraient sans doute comme si de rien n'était,
mais elle n'était pas prête, elle, d'oublier ce baiser.

Elle se demande si le départ de Fraxie, et le fait qu'ils n'avaient eux même pas fait l'amour ensemble depuis un bail.
Elle revit la première nuit où ils ont fait l'amour, juste après qu'ils se soient retrouvés, après avoir fuit chacun de leurs côtés,
et puis une fuite encore, et puis le voyage vers Mortagne,
leur retrouvaille et leur deuxième nuit en tant qu'amants,
et puis ici, cette troisième nuit avant hier.

Elle ne comprend pas, le revoit s'approchant, mais ils ne sont pas eux, ils ne savent même pas où ils sont, comme à chaque fois, à la limite du réel,d d'ailleurs c'est peut être un rêve... elle est perdue...

[maison]

Elle alla se changer, et vit le petit pot de confiture qui attendait sur la table, cela fesait plusieurs jours qu'elle avait dit qu'elle irait remercier Hannalin, ce qu'elle se décida à faire.
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[thermes]

Il vaqua à ses occupations habituelles, créant de nouvelles huiles essentielles, rangeant un peu partout, acceuillant de nouvelles personnes qu'il ne connaissait pas.

Puis à la fin de la journée, il ferma les portes et se dirigea vers la maison.

[maison]

Il arriva devant la maison, et de loin il vit Latika qui se tenait la tête dans les mains,
il accelera le pas et arriva jusqu'à elle, il s'accroupit et prit son visage dans ses mains et le remonta jusqu'à lui.

Et puce, qu'est ce qui se passe? C'est quoi cette tête?

[maison]

Je... je suis... j'attends... j'attends un enfant...
C'est, c'est qui tu sais le père... je vais aller lui dire...
Il faut que je le previenne...

Bien sûr qu'il savait qui était le père,
malgrè toutes les médisances que les gens pouvaient dire à son sujet, Latika aimait séduire mais elle n'avait pas tant d'amants que ça ;
eux deux ils avaient fait l'amour avant hier, et Yama avait disparu depuis des mois,
et donc depuis plusieurs mois Lati n'avait pour amant que cet homme,
alors bien sûr qu'à l'instant où elle avait dit qu'elle était enceinte, il avait su que c'était Judas le père.

Mais il ne savait pas ce qui le gênait le plus,
savoir qu'elle attendait un autre enfant,
savoir qu'elle allait devenir si vulnérable,
ou savoir que c'était lui le père, cet homme qui prenait tout à la légère,
est ce qu'il saurait être là pour elle,
lui, il serait là bien sûr, mais ça ne serait pas pareil.

Mais du coup cela changeait tout,
l'idée de peut être rejoindre Fraxie,
même s'il ne se sentait pas le courage,
avec Latika enceinte puis mère, c'était tout bonnement impossible.

Pendant que toutes ces idées lui traversaient l'esprit,
Latika s'était levé, plusieurs minutes après avait réapparu, s'était éloignée dans la rue et était revenue s'assoir près de lui.

Il la regarda tendrement, et la prit dans ses bras.
Tu sais que je serais là, toujours, hein?

[maison]

Derval la regarda avec tendresse, puis il la prit dans ses bras, lui disant qu'il serait toujours là pour elle.

Oui je le sais, et c'est très important pour moi tu le sais.
Et je sais que tu feras un parrain extraordinaire, comme pour Noah!

Elle lui sourit, tandis que ces yeux à lui s'illuminaient, puis elle le laissa aller se coucher, preferant elle, regarder un peu les étoiles avant d'aller dormir.

Elle s'assit à la nuit tombante, dans l'herbe et regarda le ciel, la main sur le ventre, ça c'est sûr qu'il n'était pas attendu ce petit, mais à y voir maintenant, elle ne changerait son état pour rien au monde.

Elle rentra pour se coucher et c'est là qu'il arriva, plus rapide que prévu,
il s'approcha d'elle, le sourire aux lèvres et sans un mot et mit ses bras autour d'elle, la serrant contre son torse.

"C'est un garçon, à mon avis j'sais faire que des garçons..."

Elle sourit et le regarda avec tendresse.

Moi aussi je sais faire que des garçons, alors...

Elle rit doucement et plaça ses bras autour de son cou pour le regarder.

Est ce que ça te fait aussi peur que moi?
Tu sais je suis désolé de t'embarquer dans une aventure comme ça,
mais je crois que si c'était à refaire, je le referais...

Elle sourit et approcha son visage du sien.
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[maison]

"Peur? Pas du tout tu sais, je suis sans peur et sans reproche... "

Elle rit et lui rendit son baiser avec tendresse,
ils allèrent se coucher, mais le sommeil n'eut pas raison d'eux,
ils parlèrent presque toute la nuit,
de ce qu'ils voulaient pour l'enfant,
de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils avaient été et de ce qu'ils seront l'un pour l'autre, à présent et à jamais.

Ils parlèrent même de prénom, Latika étouffait ses rires pour ne pas réveiller Derval qui dormait au dessus, et lorsque les noms étaient trop incongrus, un long baiser suffisait à faire taire quelques instants Judas.

Ils évoquèrent surtout ce qu'ils voulaient tous les deux, pour que tout se passe pour le mieux, ce qu'ils aimaient l'un chez l'autre, outre l'attirance physique, c'était cette liberté, cette légéreté qui leur était propre, qui leur apportait tant d'agrément mais aussi tant de jugements.

Elle savait que pour elle, le fait d'être enceinte changerait tout, car à part les hommes qui partageaient déjà sa vie, elle n'en laisserait plus rentrer, du moins très difficilement, elle continuerait de séduire, bien sûr c'était sa nature, mais le jeu serait déjà plus retenu.

Quand à lui, jamais elle ne lui dirais d'arrêter d'être qui il était, le fait d'avoir un enfant les lier à jamais, mais ne les bridait pas pour autant.
Elle l'avait déjà vu de nombreuses fois avec d'autres femmes, et cela ne la touchait pas, ou plus du moins. Oh bien sûr elle continuerait d'être possessive quand elle était avec lui, mais il semblait s'y habituer.

Elle sourit à ses pensées, et le sommeil commençant à faire son oeuvre, elle se glissa tout contre lui, posa la main de Judas sur son ventre, déposa un plus vif baiser sur ses lèvres, et glissant sa tête contre son épaule, ferma les yeux, impatiente de voir l'avenir...
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Judas, qui avait pris ce matin le chemin de la mine, s'était finalement arreté en route pour s'offrir une journée de congé, pour le plaisir de resté allonger au soleil, près de l'eau.

Ainsi lorsqu'il revint le soir chez Latika, qui voulait lui avait-elle dit, lui montrer quelque chose d'important, Judas pris l'air du travailleur accablé de fatigue, dans l'unique but qu'elle s'occupe de lui

Elle lui déposa un baisé avant de lui tendre la lettre de Fraxie, qu'il lut le sourire aux lèvres; des nouvelles d'une si chère amie ne pouvaient que le rejouir mais bientôt, Judas releva le menton de observa Latika.

Il s'approcha, lui reservant le regard qui jusqu'ici, lui avait permis de la charmer, tourna autours d'elle avant de s'arreter derrière et de lui sussurer:

"Alors? C'est quoi la surprise aujourd'hui ma jolie?"
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Ayez confiance...

Lorsqu'à l'aide de gestes doux, Latika lui banda les yeux, Judas envisagea immediatement toutes les possibilités qui s'offraient à eux, et cette perspective l'enchantait.

Puis elle le guida, il marchait lentement, se laissant guider pas sa belle compagne. Lorsqu'ils entrèrent dans les thermes, Judas frissonna.
Il reconnut immediatement l'odeur de l'eau, son bruit calme et sa main se ressera instinctivement sur celle de Latika.

L'espace d'une seconde il s'imagina de nouveau propulsé dans cette eau hostile, et cette pensée le mis mal à l'aise.

Mais lorsqu'ils arrivèrent dans la salle de massage, les odeurs d'huile lui eveillèrent l'esprit, et Judas compris enfin quelle était le surprise. Un large sourire naquit sur son visage: Qu'avait donc-t-il fait au ciel pour meriter tant de charmantes attentions?

Il prit place, se laissant guider avec ravissement et lorsqu'elle lui ota le bandeau, il decouvrit l'endroit, auquel il accorda beaucoup moins d'attention qu'à la propriétaire des lieux, magnifique de simplicité dans son grand drap. Un regard brulant pour elle, puis il s'abandonna à ses mains expertes.

Toutes les tensions de son corps furent vaincus une à une sous l'assault delicats des doigts de fée de la belle masseuse. L'esprit de Judas flottait dans la pièce, paisible, serein et en même temps que tout son corps, c'est ses pensées qui se clarifièrent. Il était bien, elle était parfaite, et après un long soupire, il pris la parole, laissant son inconscient s'exprimer pour lui.

"mmmm....En fait j'en veux trois...3 bébés tu peux faire ça pour moi? Et on leur apprendra à nager..."

Sitot ces mots dis, il se laissa de nouveau aller aux delices qu'elle lui reservait, conquis par son savoir faire...
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Ayez confiance...

[maison]

Elle lui avait rappelé Noah, son rôle de parrain,
elle lui avait ouvert une porte pour plus tard, lui avait parlé d'être le parrain de son enfant à venir,
et c'est donc le coeur en paix et le sourire aux lèvres qu'il s'endormit.

Le lendemain et les jours suivants, il ne vit que peu Latika, celle ci passait du temps avec Judas, et même si une pointe de jalousie le parcourrait, il était heureux que celui ci s'engage et soit là pour elle.

Il les vit partir tous les deux, Judas les yeux bandés vers la salle de massage,
il secoua la tête en riant, la veille, Latika avait essayé d'aller chercher des orties comme Fraxie lui avait recommandé, mais elle était revenue, une moue aux lèvres,
avec seulement quelques petites pousses et des piqures partout,
alors il alla en chercher pour elle.

Le couple ne revenant pas, il les déposa sur le buffet et alla se coucher, demain il irait se promener, se changer les idées, changer...

[piscine centrale]

Un bruit qui la sort de son état de sommeil,
un mouvement dans l'eau,
elle ouvre les yeux, se redresse et le voit, l'eau lui arrivant à la taille,
le visage rouge et le souffle court,
elle se demande ce qui l'a mis dans cet état là et lui sourit doucement.
Il lui sourit en retour :
"Alors....Tu m'apprends à nager?"

Elle le regarde étonnée, puis son doux visage se fend d'un grand sourire.
C'est vrai? Tu veux?

Elle s'approche de lui assez rapidement et pose ses doigts mouillés sur ses lèvres.
Non ne réponds pas, j'ai trop peur que tu changes d'avis!

Elle sourit et lui prend les mains dans les siennes et se tenant devant lui, reculant tout doucement,
ils ont à présent de l'eau jusqu'au milieu du torse, la poitrine de Latika juste à la surface.

L'important c'est qu'il faut se sentir bien, sentir l'eau sur chaque parcelle de ton corps, savoir faire corps avec elle, la voir comme un élément de grâce et non une gêne autour de toi.
Apprends à bouger avec elle, apprends la vitesse de tes mouvements qui n'est pas la même, apprends à te sentir à l'aise.

Elle ferme les yeux, l'invitant à faire de même, puis lachant une de ses mains, elle tourne autour de lui, fait glisser de l'eau sur ses épaules, l'invite à avancer les yeux fermés.

Les odeurs, le calme, le silence, cette complicité qui les liait, les éléments étaint propices pour un moment plein de douceur et presque de magie dans l'air...

Elle sentit Judas qui se détendait peu à peu, il bougeait plus facilement dans l'eau, oser lâcher sa main et avancer jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au cou.

Elle sourit, les rapprocha du bord, et là, le regardant avec un sourire malicieux, elle prit une grande bouffée d'air et plongea sous l'eau,
elle n'eut le temps que de voir ses yeux qui semblaient ne pas comprendre.

Elle attendit, sachant qu'au bout d'un moment il se demanderait pourquoi elle ne remontait pas,
elle ouvrit les yeux, les jambes de Judas étaient juste devant elle,
elle avait tourné autour de lui tellement rapidement qu'il ne semblait s'en être aperçu, elle le vit se pencher et de ses bras palper l'eau devant lui.

Elle le vit s'accroupir, toucher le fond de ses doigts, et commencer tout doucement à mettre la tête dans l'eau, alors tout doucement elle retourna autour de lui pour se placer face à lui.

A sa deuxième tentative de la tête sous l'eau, il tomba donc nez à nez avec lui et elle lui sourit, posant une main sur sa joue.
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[piscine centrale]

Ils remontèrent à la surface,
dans les yeux de Judas elle perçu une lueur qui ne fesait aucun doute,
et auquelles ses pensées répondirent,
elle lui apprendrait bientôt à rester de plus en plus longtemps sous l'eau, à être de plus en plus à l'aise,
et alors ils pourront partager de nombreux plaisirs, sans rapport avec la nage dans la piscine...

Il posa ses mains sur ses hanches
"Eh...tu es ma boué de sauvetage toi..."
puis déposa un baiser au coin de ses lèvres
"Alors? La suite de la leçon?....

Elle lui sourit et se retourna.
Pour aujourd'hui, je pense que ça suffit,
il ne faut pas en faire trop trop, et puis si je veux être sûr de te garder comme élève il vaut mieux que j'en garde pour la suite non?

Elle lui sourit et l'embrassa, le repoussant tout doucement vers les marches, elle le forca à s'assoir sur l'avant dernière, l'eau lui arrivait juste au dessus de la taille,
elle glissa sur l'eau jusqu'à lui, celle ci la portant encore et elle lui murmura :
Et je crois qu'un vieux proverbe a dit : Après l'effort...

Elle lui fit un clin d'oeil et posant ses deux mains sur ses cuisses, telle une sirène elle émergea de l'eau, se hissant jusqu'à ses lèvres pour un baiser qu'il n'était pas prêt d'oublier...
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Ils partagèrent un long moment dans l'eau,
leurs deux corps mêlés portés par l'eau,
leur ébat fut passionné mais tendre, calmé par la douceur du lieu.

Ce fut elle qui après avoir passé quelques temps dans ces bras,
se leva et sortit de l'eau,
elle alla se draper dans sa tunique,
et déposant un léger baiser sur ses lèvres encore mouillés,
elle l'invita à sortir par la petite porte de la salle de massage, celle de l'entrée étant fermée.

Elle referma la porte derrière elle, et se tournant vers Judas qui finissait de nouer ses braies, ce qui la fit sourire, elle lui dit en souriant.

Bon, moi je vais me rentrer chez moi...
Je pense qu'après ce bon massage et ce petit passage dans l'eau, tu vas faire un gros dodo dans ton lit, n'est ce pas?

Elle lui sourit et sentant l'air froid glisser sur sa peau, en frissonnant, elle fit courrir son doigt sur sa joue, et avec un sourire courrut vers sa maison pour se blottir au chaud.
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[maison]

Elle jette un coup d'oeil en arrière et voit Judas partir,
son coeur se serre et elle soupire,
leur relation, toujours simple et pourtant si entremêlée,
elle ne sait plus que faire, ils se disputent souvent, pas beaucoup d'après Judas, mais beaucoup trop pour elle,
et puis elle a l'impression qu'elle n'a pas d'amie à elle,
toutes ses amies sont devenue des amantes de Judas ou des futures...
Elle ne sait pas comment le prendre, que faire ;
elle ne veut, ne peut plus en parler à Derval,
car il lui a proposé une solution bien trop radicale.

Reprennant ses esprits, elle entre chez elle.

Elle s'arrête net, tombant sur Derval au milieu de la pièce, un sac de voyage posé à côté de lui,
le choc manque de la faire tomber,
elle le regarde bouche bée.
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[Maison]

Il lui sembla qu'il se passait des heures pendant lesquels personne ne parla,
puis tout à coup Derval prononça des mots, elle mit du temps avant d'en comprendre tout le sens :

Ma belle, je sais que c'est un choc, mais je veux plus que tu souffres,
je veux partir, avec toi bien sûr...

Quoi? Mais Derv, je ne comprends pas!
Je ne souffres pas! Je ne suis pas malheureuse!
Derval d'où sors tu ça!

Elle comprit en un instant,
elle ferma les yeux et s'approcha tendrement de lui,
elle lui prit la main, et elle l'entraina sur son lit,
s'asseyant à ses côtés, elle le regarda en souriant tristement.

Rien à changer chéri, je n'ai pas changé, Judas n'a pas changé et ce n'est pas ça qui pose problème,
tu n'as pas compris ce que j'ai voulu te dire, je crois que lui non plus d'ailleurs,
ce n'est pas qu'il couche avec d'autre femmes qui me gêne, il a toujours été comme ça, il le sera toujours et je crois que c'est ce que j'aime chez lui, d'une certaine façon,
c'est juste que c'est derniers temps, toutes mes amies finissaient dans son lit, je n'en avais plus juste pour moi, des amies j'entends,
et on arrêtais pas de s'embêter, et on ne fesait plus, ce qui fait qu'on est qui on est...
Mais maintenant tout va bien!

Elle baissa les yeux et lui prit le visage dans les mains, elle déposa ses lèvres sur les siennes tout doucement.

Calme toi s'il te plait...
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[Maison]

Elle lui parla longuement et pourtant sa position ne changea pas,
ils s'allongèrent dans le lit
et il s'endormit en la serrant contre lui,
et en lui murmurant :
Je te connais ma belle, je sais quand tu es heureuse ou non...

Il la sentit partir mais il ne dit rien,
il la sentit revenir, le secouer et quand il ouvrit les yeux il vit son visage ravagé par la douleur,
il sentit son coeur se crisper et l'écouta.

Elle parlait vite, en pleure, il avait du mal à tout comprendre,
mais saisissait l'essentiel,
il ne dit rien, s'avouant lui même qu'il était étonné de sa conclusion,
et comme auparavant il la prit juste dans ses bras et la serra longuement jusqu'à ce qu'elle s'endorme,
lui ne put fermer l'oeil.

Un grand soleil éclairait ce matin ou, comme pratiquement tous les autres, Judas rendait visite à la futur maman. Comme à leurs habitudes, Dervhal et Judas firent en sorte de ne pas se croiser, et Judas trouva Latika seule dans sa chambre.

"Bonjour Mère de toute vie, la nuit t'a été douce?"

Disant cela, il s'assit sur le lit, la gratifia d'un baisé sur le front et ouvrit le petit panier qu'il avait apporté.

Dedans il y avait tout ce dont deux corps en un ont besoins: des fleurs pour l'odeur, des fruits pour le gout un grand verre de lait et...une petite liqueur de prune....

C'est que, ayant ses propres idées sur la formation des enfants, Judas s'était mis en tête que si l'enfant buvait suffisamment d'alcool, il deviendrait grand et fort , comme son papa sommes toute.

Sachant Latika farouchement opposée à ce precepte de famille, Judas se deployait d'inventivité pour bien emballer son intention.

Ce matin là, la-dites liqueur était accompagnée d'un déjeuné divinement équilibré, digne d'une scène paradisiaque de chez Ricoré, lequel était bien sur accompagné de son sourire le plus naturel, à la fois franc et coupable.

"Je deploie une nappe et on va boir...manger sur la pelouse ma Belle?
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Ayez confiance...

[ENTREE]

De retour du lavoir, le regard d'Esquimote fut attirée par la pancarte indiquant des thermes.

Intriguée, et curieuse, elle décida de pousser la porte.

Bonjour, J'ai pour nom Esquimote, j'arrive de Montmirail, votre pancarte m'a attirée l'oeil, nous n'avons pas un tel établissement à Montmirail. J'aurais grand plaisir à visiter vos installations ?

[ENTREE]

Esquimote vit arrivé un jeune homme tout essouflé et se présentant sous le nom de Derval.

Son magnifique sourire la rassura.

Grand merci de votre accueil, Sire Derval.

J'arrive de Montmirail où nous n'avons pas ce genre d'établissement.

Votre pancarte à l'extérieur m'a intriguée, et la curiosité m'a poussée à franchir votre porte.

Ne connaissant pas de Thermes, je me demandais à quoi cela pouvait bien ressembler. J'aurais donc grand plaisir à visiter si cela est possible bien sûr.

Décontenancée par les paroles du jeune homme, et le peignoir qu’il lui tendait, l’image de Chapuce fixée dans sa tête, elle se mit à bafouiller.

« euh oui c’est vrai que cela serait dommage, mais je viens déjà de me baigner dans l’eau fraîche de l’étang près de chez Dame Fraxie, et j’attend mon ami, bien qu’un massage, mais je ne sais, Chapuce doit me chercher,

Esquimote ne savait plus que penser. Tenaillée entre l’idée de se détendre ou de chercher Chapuce. Un peu vexée du fait que depuis deux jours elle ne l’avait pas vue, elle décida donc se laisser guider et prit le peignoir.

Euh, vous avez raison, il serait dommage de ne pas profiter de tous ces bienfaits avant de repartir à Montmirail.

Mais je suis novice en la matière, et je ne sais….. Que dois-je faire ?

[ENTREE . THERMES . VESTIAIRE]

Ayant pris le peignoir, Esquimote s'apprêtait à suivre le jeune homme quand une femme très aimable se présenta comme la responsable de l'Etablissement.

Effectivement elle l'avait rencontrée la veille à la taverne.

Malgré son sourire et sa gentillesse à son égard, Esquimote sentit un feu couver près d'éclater en apercevant ses yeux briller de colère en s'adressant à Judas. Elle lui enjoignit de sortir immédiatement et le suivi.

Des éclats de voix indistincts parvenaient aux oreilles d'Esquimote, ce qui accrue son mal aise.

Se retrouvant seule, un peignoir à la main, abandonnée par Chapuce, la panique l'a prit soudainement. Elle ne savait trop où Judas l'avait emmenée il y avait bien les cabines, mais où se trouvait donc la sortie, elle n'avait pas pris le temps de regarder le plan à l'entrée.

Elle posa le peignoir et s'enfuit en courant se promettant de revenir présenter ses excuses à la propriétaire plus tard.

[thermes]

Ces derniers temps, Derval passait ses nuits à veiller sur le sommeil de Latika,
et ses jours à rattrapper son sommeil, et à travailler un peu aux thermes.

Il entra dans ceux ci et trouva Latika au milieu de la piscine, en pleurres, et son coeur se brisa, et sa decision fut prise.

Il s'approcha et se glissa près d'elle, la prit dans ses bras et alors qu'elle allait parler, il lui mit un doigt sur les levres et la regarde droit dans les yeux.

Je te previens je m'en vais et je t'emmene avec moi!
Bien sur tu peux encore dire non, mais je sais que tu es malheureuse,
alors laisse moi t'emmener avec moi!
Moi je te previens de toute façon je m'en vais, j'en peux plus de voir ça...

Il l'embrassa sans qu'elle réagisse, ce qu'il prit comme une bonne chose, elle refechissait à tout ça.
Il se leva et vit Judas qui était toujours devant la porte, il se retint d'aller lui exploser la tête tout de suite, il s'approcha de lui et soupirant pour tenter de ne pas crier.

Je... je l'emmene avec moi!Je supporte plus de... de ce que tu fais d'elle.
Moi je m'en vais et elle me suivra, tu n'es tellement un moins que rien...
Tu la détruis et moi je l'aime et il est hors de question que je continue à voir ça et dans la mesure du possible à te laisser le faire!
Moi je peux plus te voir, je ne comprends meme pas comment elle a pu...

Latika était arrivée. Il savait qu'elle arriverait, elle ne l'aurait jamais laissé seul s'occuper de client, n'aurait pas eu confiance; et pourtant il se debrouillait pas mal!

Lorsqu'elle le prit à part, il vit tout de suite dans ses yeux la colère, la souffrance....Le joyeux imbécile en perdit immédiatement son sourire d'enfant effronté, et ressentit la peine de celle qu'il avait si souvent serré contre lui...

Lorsqu'elle lui intima l'ordre de partir, il resta planté, ressassant ce qui venait de se passer...evidemment planter une femme, enceinte qui plus est, en plein rendez-vous, pour aller s'occuper d'une autre...sans parler du fait qu'il s'était fais passer pour le propriétaire....Il méritait bien qu'on écrive sur sa tombe ou partout ailleurs "ci-git un crétin"....mais pourtant...

Judas n'arrivait pas à comprendre les réactions qu'elle avait pour lui. Pourquoi et comment avait-elle pu s'attacher à lui de cette façon, et pourquoi était-il incapable de s'en rendre compte, ni de l'assumer?


C'est sur ces interogations que Derval surgit, car il surgit. (effet dramatique eh )

Il écouta sans réagir sa juste colère ; ne répondit rien. Il n'avait rien à répondre à cet homme, n'avait jamais demandé à répondre de quoi que ce soit, et pourtant il ne pouvait pas la laisser partir.

Alors il réagit.
D'un coup il entra, ecartant Derval sur le passage et couru jusqu'à Latika. Il n'osa pas lui prendre la main, mais il la regarda franchement, comme il l'avait toujours fait.


"Latika, ne pars pas. Ignore moi, deteste moi, détruit moi s'il le faut, mais reste....Car je veux être là le jour ou ton coeur me pardonnera et si tu t'en vas, cet enfant lui, ne me le pardonnera jamais..."
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Ayez confiance...

Il avait écouté tous ses mots, sans broncher. La porte s'était refermée.
Le regard glaciale que lui lançait Derval lui interdisait d'insister. A quoi bon de toute façon.

Elle avait raison sur toute la ligne et sa colère était juste. Une fois encore, il n'avait pensé qu'à lui, qu'à s'amuser, ignorant totalement la souffrance qu'il pouvait provoquer et cette fois, tout semblait irréversible.

Judas s'appuya contre la porte un instant, comme pour reprendre ses esprits. Il lui semblait ressentir la peine de Latika, et pour une fois dans sa vie, il s'en voulait vraiment.

Soudain lucide et clairevoyant, Judas compris alors qu'il était l'unique source de malheur dans sa vie et que Derval avait raison...Il fallait qu'elle le quitte pour de bon, qu'il ne puisse plus la faire souffrir. Aussi se pencha-t-il contre la porte et lui murmura:

"....Latika...tu as raison...Je ne vaux pas grand chose et je n'en ai pas la prétention...Je ne serais jamais celui que tu attends et je ne crois pas qu'on puisse faire pire père que moi....malgré ça... il prit sa respiration, les mots lui semblaient tous vains et futiles, ...non rien...si tu n'as pas la force de me pardonner, j'espere que tu auras celle de m'oublier."


Puis il s'en fut, non points comme il était venu, mais pour une fois touché, presqu'abattu. Il passa comme une ombre devant derval et quitta les thermes. En ces lieux il avait vécu tellement de chose avec elle, tellement fortes qu'il savait au fond de lui que lui comme elle, aucun ne pourrait oublier.
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Ayez confiance...

[Maison]

Tout était prêt,
elle ferma la maison à clef, et mit la clef sous le petit pot derrière les fleurs qui bordait le mur.

Elle s'approcha alors des thermes, entra à l'intérieur,
l'air frais la surprit et elle frissonna,
elle alla dans la salle de massage, et ecrivit un mot pour Valou,
où elle lui laissait la charge des thermes, elle savait que celle ci se débrouillerait parfaitement bien.

Elle posa la papier sur la table de l'entrée,
et alors que son coeur se serra, elle ferma la porte des thermes,
peut etre pour la derniere fois,
elle la ferma à clef et alla mettre celle ci avec la clef de sa maison, sous le petit pot, Valou saurait où la trouver.

Avant de reposer le pot sur le clefs, elle les observa un instant,
ces deux clefs représentait sa vie ici, et elle les laissait sous ce petit pot,
elle n'avait plus de larme pour pleurrer,
et pourtant son coeur se sentait rempli de tristesse.

Elle s'approcha de la charette où Derval attachait leurs chevaux,
et elle mit sa longue cape rouge sur ses épaules, et malgré la chaleur encore présente à cette heure du soir,
elle mit la capuche comme pour se cacher le visage, pour ne pas qu'il voit sa peine.

Et c'est ainsi qu'ils partirent, elle lui fit juste signe de s'arrêter chez Fraxie, en même temps que le mot pour Valou, elle en avait fait un pour elle,
et enfin au lac, pour un dernier au revoir à ce village, qui l'avait vu renaitre et qui la voyait partir aujourd'hui...
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[vestiaires puis piscine]

Sadnezz entra dans les thermes de Mortagne, son bambin au bras. Ricks lui avait parlé de ce lieu et le découvrir aujourd'hui était une expérience des plus plaisante. L'enfantement fut difficile et long, mettre au monde ses jumeaux avait été une bien rude épreuve pour son corps autrefois parfaitement proportionné. Bien sur, elle sentait qu'elle retrouverait vite sa vigueur d'antan mais en attendant, son dos était endolori, des jambes lourdes, et son esprit des plus fatigué. Une fois quelques ecus déboursés elle entra dans les vestiaires où elle déposa ses affaires, et se dévêtit. Elle s'enveloppa dans une serviette immaculée et détacha ses cheveux. Son fils jouait deja dans une flaque d'eau, cette journée aux terme semblait être une bonne idée pour toute la famille. Elle l'attira à elle et le déshabilla puis lui murmura quelque chose dans le creux de l'oreille. Avec toute la beauté de son innocence et son visage aux délicieuses rondeurs de l'enfance il se laissa faire sans broncher, plutôt pressé d'aller se baigner.

J'espère que ton père nous rejoindra avec Emy, un petit bain en famille fera du bien a tout le monde.

Elle prit sa petite main dans la sienne et ils partirent explorer les thermes. Ils y avait differentes salles, parfois occupées. Mais ce qui attirait bien plus le petit garçon était la grande piscine centrale, qui avait l'air d'accueillir une eau tiède et douce. Sad se laissa tirer jusqu'au bord de l'eau.
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Anto aperçu au loin ca sœurette chérie et son papa d'amour , alors il leva les mains et les agita dans tout les sens ( de gauche a droite , en rond en zig zag , de toutes les façons possibles ) !

" Emy !!!!!!!! Papaaaaaa !!!! On est lààààààà !!! youhouuuuu ! A droite ! Non a gauche !!!!! Ici !! youhouuuu ! "

Un fois Ricks (papa) et émy ( ma jumelle) arrivé prés d'anto , tout le monde s'embrassa et se câlina tout en souriant de se voir tout les 4 au milieux de cette immense bassin bleu a patauger et ou tant de gens réunit trouvent leur bonheur et un peu de fraicheur , de rire et de joie a s'éclabousser les un et les autres !

Alors que Sad ( ma maman) parler avec Ricks(papa) , les yeux d'anto se fixèrent sur cette immense colonne qui se dressait là , en bout de piscine , avec en son sommet une petite planche s'avançant dans le grand vide !

Pour anto c'était evident !!!!

" Je veux gravir cette colonne !!!!!"

Alors anto se tourna vers sa soeur chérie et lui chuchota a l'oreille :

"Regarde émy tu vois cette colonne qui nous fait face ! Je vais la gravir pour toi ma sœurette ! Comme un grand chevalier !!!"

Anto s'élança a travers la piscine !

Premier périple , nager encore et encore pour atteindre l'autre rive en évitant d'être submerger par tout ces gens qui se déambule autour de lui!

Ouff !!! Anto vient d'éviter d'être écrasé par un énorme garçon aux cheveux roux !

il se retourne vers sa sœur et leva les main pour montrer que tout allé bien !

Le voila au pied de l'immense tourelle blanche !!!

" Oulalalala !! Aristote aide moi hein , maman m'a dit que tu es gentil et que tu aide les bons alors donne moi un petit coup de pouce !! "

Anto s'aventura dans l'escalier en colimaçon en jettant des regard a sa famille chérie , il grimpa , grimpa et grimpa encore !!!

Arrivé au sommet !!!!!

" Ouawwwwwww !! Je suis le ROI DU MONDE !!!!!!!!! Oula c'est haut ....!"

Rassemblant tout son courage , regardant toute sa famille qui le regarder en bas alors qu'il se trouver au sommet de la colonne ....ANTO SAUTA !!!!

" OUAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!! MAMAANNNNNN PAAAAPAAAA EMMYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!! YEAAAAAAHHHHHHH !!!"

PLOUFFFFFFFFFFFFF PLOUFFFFFFFFFFFFFFFFF

Anto ressortit de l'eau en vaillant petit garçon !!!!! Tout fier de son petit exploit , il venait de vaincre la grande colonne blanche qui avait oser faire peur a sa sœurette chérie ....

Arrivé au prés de sa sœur il la câlina et dit en souriant :

" Tu vois émy , je serai toujours là pour te défendre même contre les plus grands .... "
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Médecin-Chirurgien du Dispensaire des Thermes d'Angers .
Porte Parole Municipal d'Angers.

" Emy !!!!!!!! Papaaaaaa !!!! On est lààààààà !!! youhouuuuu ! A droite ! Non a gauche !!!!! Ici !! youhouuuu ! "

Sadnezz vit avec plaisir Ricks les rejoindre, Emy avec lui. Serrée contre son papa, La petite Brune ouvrait de grand yeux dont on ne savais pas s'il s'agissait de peur ou d'émerveillement. Rien à voir avec Anto qui lui, faisait des galipettes en tout genre, éclaboussant partout sans se soucier du reste. Ricks déposa un baiser sur ses lèvres et mettant Emy à l'eau. Sad s'assit sur le rebord de la piscine et posa sa tête contre l'épaule de son homme, observant les enfants chahuter, dans la joyeuse cacophonie de l'instant. Massant une de ses chevilles, elle ne remarqua pas qu'Anto s'était éloigné du bord. Ricks lui murmura:

"Tu n'as pas peur d'amener les enfants ici ? Je ne parle pas des possibilités multiples de noyades, glissades et autres mais tu ne sais pas ce qui est arrivé ici ? Des démons ont débarqué, il y a même eu deux morts. Bon je te l'accorde, rien de très folichon ... surtout quand on connait Laéti"

Sad se redressa et fit des yeux ronds à son félin amour. Des démons? des morts? Elle qui pensait passer une journée des plus apaisante icelieu. Quand aux noyades et autres glissades impromptues, on pouvait dire que Ricks avait le chic pour rassurer. Sad machinalement posa son regard sur les petits.... enfin LA petite. Elle se redressa à demi recherchant l'intrépide blondinet qui n'était plus dans son champs de vision.

- Ricks....

Pas le temps de finir sa phrase, un lointain et résonnant
" OUAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!! MAMAANNNNNN PAAAAPAAAA EMMYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!! YEAAAAAAHHHHHHH !!!"
se fit entendre, suivit d'un grand PLOUFFFFFFFFFFFFF

Sad eut à peine le temps de voir la petite frimousse blonde s'immerger. Elle bondit, jurant en italien, et vociférant des "porco dio!" à qui voulait bien les ouïre. Ce petit était d'un téméraire... Un de ces jours il se ferait mal, tres mal même! En attendant c'est sa mère qui avait envie de lui faire mal, une fessée n'a jamais tué personne... Non une fessée décidément, elle ne pourrait pas. Prenant son air le plus grave elle le prit par le bras, l'enlevant ainsi à sa soeur et le ramena au bord. Là, elle l'assit à coté de son père et se mettant à sa hauteur le pointant d'un doigt pseudo menaçant ....

- Non mais ça va pas la tête?! refait ça une fois et tu vas voir tes fesses! ton père te donnera la féssée de ta vie! reste un peu là pour te calmer va.

Satisfaite de son semblant d'autorité, se retournant , elle lança à Emy:

- Ne t'avise pas de refaire les bêtises de ton frère!
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La journée s'écoulait doucement, Sadnezz se décida enfin a se baigner vraiment, se délasser dans les eaux enchanteresses des lieux. Voila ce qu'il manquait à Angers, avec un petit peu moins de rigidité en prime. Il n'en fallait pas beaucoup aux étrangers pour apprécier une ville inconnue... Pour la brune, cette ville avait donc deux atouts majeurs: les thermes et son marché. Haaan son marché.... Il la laissait songeuse...

Elle se laissa glisser dans la tièdeur de l'eau, et fit quelques brassées, Pour finalement s'immobiliser en planche. Détente garantie. Au loin elle sourit de voir son fils dans une drôle de position. Son père avait-il un don pour inventer des positions? Sad pouffa silencieusement à l'idée. L'autorité et elle... ça faisait trois. Son enfance propre ne fut presque pas moulée dans l'autorité, dure pour la "petite ortie" qui avait grandit dans les bêtises de ses grands cousins de comprendre le sens des corrections en tout genre. Elle croyait au pouvoir de la culpabilisation, du silence.

Elle passa ses mains sur son visage et ramena sa brune chevelure en arrière. Que cette journée était douce... Apres quelques dernières brassées, elle retrouva sa place sur le bord. Ricks la rejoint, et lui murmura:

"Tu sais qu'il y a un salon de massage ici, si cela te dit"

L'idée avait de quoi séduire, surtout si les mains masseuses etaient les siennes... Elle sourit en regardant l'autre bout des thermes.

- J'ai cru voir ça oui... Si tu te fais masseur je veux bien me laisser tenter...

Elle regarda ses douces prunelles félines et s'approchant imperceptiblement vint déposer ses lèvres sur son épaule sans le lâcher du regard.


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