--Derval
[salle de massage]
Trop de choses s'étaient déroulées...
L'arrivée du frère, puis de Yama, cet homme dont Latika lui avait parlé...
Leur départ...
Le rangement de la salle...
Latika qui part retrouver Yama pour comprendre...
Il était heureux d'être là et pourtant au fond de lui, une sourde menace grondait...
Il l'avait toujours, depuis qu'il avait fui avec Falgius et la femme qu'il aimait, à l'époque c'est ce qu'était Latika pour lui, juste la femme qui avait ravi le coeur de son frère d'âme...
Il l'avait rencontré et il avait compris...
Il avait même espéré que ça lui arrive...
tout la période où ils avaient vécus ainsi, il avait appris les massages, la médecine par les mains, lui qui avait toujours vécu de luxe, de savantes phrases, de pensées philosophiques, et de maniement des armes, il apprenait que ces mains pouvaient guérrir, parfois mieux que les remèdes dont on lui avait fait apprendre les recettes à l'étude.
Et puis cette violence qui s'était dechainée...
La mort de son filleul, le hurlement de Latika a la vue du corps de son fils...
Il n'avait jamais autant haï un homme, Noah n'était qu'un enfant, un petit garçon si beau...
Il ravala ses larmes, la suite avait été pire, il avait vu son meilleur ami mourrir, il lui avait promis en secret de veiller sur Latika, il l'avait vu elle, ne pouvoir pleurrer sur le corps de son meilleur ami, c'était trop dur pour elle, il l'avait soulevé, il l'avait mis dans la charette d'un homme qui partait vers le sud, et il avait été provoqué le frère de Latika, lui permettant de s'enfuir, il lui en avait fallu de peu qu'il ne s'en tire, mais il avait réussi à leur faire croire qu'il l'avait eu, il ne pourrait l'oublier...
Il se toucha le bas ventre, sentant sous ses doigts l'endroit où se trouvait sa cicatrice et ses pensées furent interrompies par un doux son à la porte.
Il se passa de l'eau froide sur la tête et alla ouvrir la porte,
il s'arreta devant la jeune femme qui se trouvait derrière la porte.
Il venait de se rappeler trop de choses qui avait mis son esprit à rude esprit et cette jeune femme qui semblait si tranquille, ce petit sourire qu'elle avait eu quand il avait ouvert la porte, il ferma les yeux,
tentant de se concentrer.
Bonjour belle demoiselle, je peux peut-être vous aider?
Un message est cela qui vous amène à moi?
Il sourit tranquillement, lui fesant signe de rentrer dans la pièce.