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Laceter
Quand Maryana passa ses bras autour de son cou et kil vit Maryana si prés de lui, il faillit avoir un malaise...

Quand elle avança ses lévres pour l'embrasser et toucher les siennes, il faillit en tomber à la renverse.

Quand elle se blottit ainsi tout contre lui, il garda les yeux ouverts puis l'embrassa à son tour: il lui prit tout doucement la lévre supérieure pour y gouter, pour la toucher, l'effleurer et la prendre entiére entre ses lévres...

Puis il en fit de même avec la lévre inférieure et prit ensuite ses deux lévres avec les siennes...Ses lévres se pressérent sur les siennes puis elles se firent plus chaudes, suaves et sensuelles... Maryana céda à cette chaleur puis ....

Laceter sentit les formes du corps de Maryana contre lui, il la serra tout contre lui...
Maryana
Je me sentais comme en plein été, un jour de soleil. Même la froideur de mes vêtements humides ne m'importunaient plus. Mais je sentais que je perdais le contrôle de ce qui était en train de se passer.

Je reculai alors mon visage, plongeant mon regard dans celui de Lace, pour qu'il y lise que je ne pouvais m'aventurer là où il semblait vouloir m'emmener. Malgré tout, il me restait quelques bribes de bon sens. J'avais quitté la maison familiale il y avait à peine quelques jours, je ne pouvais renier ce que ma mère avait tenté de m'enseigner et m'abandonner ainsi, de cette manière.

Je souhaitais qu'il comprenne que cette vertu était ma seule richesse en ce monde, et que si je pouvais accepter de chastes et doux baisers, je n'avais plus à offrir. Mes yeux lui demandèrent pardon de l'avoir entraîné bien malgré moi sur cette pente glissante, et telle une petite fille apeurée, je vins chercher dans ses bras le réconfort et la protection que j'étais certaine qu'il m'accorderait.
Laceter
Il n'y avait aucun soucis, Laceter prit maryana dans ses bras et la garda ainsi tout contre lui sans mot dire...

Il la regarda longuement dans les yeux avec un grand sourire lui faisant comprendre qu'elle était en sécurité et que tout allait bien...

Oui, tout allait bien....
Maryana
Il m'avait rassuré, j'avais su lire dans son regard qu'il avait compris. Je n'aurais pas voulu brisé l'instant pour tout l'or du royaume, mais il me fallait tout de même reprendre ma route.

J'avais laissé mon baluchon à la taverne, il me faudrait donc y repasser après pour m'y changer avant d'aller chercher mon cheval et de bondir raisonnablement en selle avant de m'éloigner.

Une partie de moi ne voulait pas partir, mais je ne pouvais déjà arrêter mon voyage à peine entamé.
Laceter
Je l'ai vu sourire, tellement sourire...

je ne t'oublierai jamais Maryana...instant merveilleux, insaissisables et intemporels...

Un voyage t'attend...

je n'oublierai pas ces images, ces gestes...ces mots...

je connais le goût de tes lévres...
Maryana
La pluie semblait se calmer, il ne valait mieux pas attendre qu'elle cesse totalement, nous serions restés coincés la pendant des jours. Je n'étais pas de celles qui laissaient aux hommes miroiter ce qu'elles n'avaient à offrir, pas de celles qui trouvaient coquet de les faire souffrir.

Je n'étais qu'au commencement de ma vie. Je venais d'apprendre qu'il pouvait être doux d'être regardé avec de tels yeux. Apprendre que la jeune femme que je devenais un peu plus chaque jour, de visage, de corps, pouvait retenir l'attention.

Je ne savais pas si mes pas me porteraient à nouveau un jour vers Fougères.


Lace... Tu sais que je dois partir, je te l'ai dit, mon voyage n'est pas terminé. Je n'oublierai jamais cette journée sois en sûr. Je ne peux rien dire sur l'avenir, je ne sais même pas si je reviendrai un jour ici. Nous savons si peu de choses, mais ces souvenirs resteront gravés pour toujours dans ma mémoire.

J'espérais qu'il ne m"en voudrait pas de partir, j'étais sincère dans chaque mot que j'avais prononcé, je ne pouvais lui mentir.
Laceter
tout va bien...

merci pour ces instants de bonheur et de joie...

merci pour tout Maryana...


fais attention à toi, et bon voyage...

je t'embrasse de tout mon coeur!!!
Maryana
Je me levais, et partis en courant sous la pluie, j'avais une terrible envie de me retourner, mais je savais qu'il valait mieux éviter, ça rendrait le moment trop difficile. Je craignais que voir son sourire ne me fasse fléchir dans ma décision et je ne devais absolument pas le laisser paraître.

Je repris la route du Troubanou pour y récupérer mon maigre baluchon. Je trouvai un abri, tant de la pluie que des regards indiscrets, et je me changeais, trouvant de quoi me couvrir avant d'aller chercher mon cheval aux écuries et de prendre la route.

_________________
Laceter
Laceter fit un tour au Lac dans la nuit et le froid.
Il avait prévu d'y rester un moment et s'était emmitouflé dans une couverture jusqu'aux oreilles.
Il faisait rudement froid ùais rien n'aurait pu l'en dissuader.
La nature et ses caprices ne lui faisait pas peur!
Au contraire, il avait plus foi en elle qu'en la race humaine...
Le vent, la pluie, la neige, l'orage ou la chaleur, ça, il s'y faisait volontiers et se laissait entrainer sans réfléchir...
Le lac est vraiment magnifique. Il s'arréta devant le scintillement de la lune dans l'eau.
Le noir...Un noir parfait et silencieux...tout se dont il avait besoin en ce moment...oui, c'est divin!
- je t'ai déjà dis, le lac!!!!Tu n'auras ni mon âme ni mon corps!!!
Je ne viens pas te voir pour me foutre en l'air ...
Il ramassa quelques galets puis les fit ricocher sur l'eau. Des ondes en forme de cercles se formaient à chacun des rebonds et s'agrandissaient de plus en plus. Etrange ce phénoméne...
Il s'emmitoufla davantage dans sa couverture...
Il se mit à marcher tout doucement, les mains bien serrées au niveau du cou pour ne pas laisser le froid pénétrer sur son corps.
Ses pieds dans l'herbe semblaient trainer et former des sillons derriére son passage, l'herbe devenait humide et des gouttes perlaient de ces toutes petites herbes sauvages.

Laceter se mit à tousser...De la fumée blanche sortait de sa bouche. Il trouva ça marrant et se mit à souffler en faisant des grimaces...Plus il grimaçait plus de la fumée sortait. Puis il se mit à chanter tout doucement au début puis il éléva un peu la voix pour s'entendre lui-même mais juste ce qu'il faut pour ne pas l'on entende non plus.
Sa chanson disait:

Mon Ange, qu'est-ce que tu attends
Pour partir,
Il est encore temps
J'ai peur de ce que je peux dire
Et je ne sais pas comment me guérir
Je m'en veux tant

Une larme coule sur ce regard blessé
Je n'arrive pas à lire l'insinué
Tes efforts pour me réveiller
Et tes sourires j'ai négligé

Mon Ange, qu'est-ce tu attends
Pour partir
Il est encore temps
J'ai peur de ce que je peux dire
Et je ne sais pas comment me guérir
Je m'en veux tant

Mes paroles et mes gestes ratés
Ont dû ouvrir en toi une plaie
Tes paupiéres délicatement fermées
Me font déjà tout regretter

Mon Ange, qu'est-ce tu attends
Pour partir
Il est encore temps
J'ai peur de ce que je peux dire
Et je ne sais pas comment me guérir
Je m'en veux tant

Oui, c'est bien cette chanson là qu'il aurait aimé ce soir mais non ce ne fut pas celle-là, celle qui se mit à chanter haut et fort dans la nuit fut la suivante:

Il a bu dans le cours d'un ruisseau
Parcouru les montagnes et le bourg
Il a vu dans vos yeux tant de haine
Qu'il s'est cru, un instant, plus le même

Il a pris des chemins solitaires
Privé d'os comme un chien qui se terre
Il s'est mis à pleurer comme on aime
Continue à prier quand même

{Refrain:}
C'est devant soi qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce que l'on croit
C'est devant soi que je veux vivre
J'ai devant moi beaucoup de vie et de rires
C'est devant soi qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce chemin droit
Il faut me dire quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vie et d'espoir

Il a vu les loups surgir du bois
Suspendu aux branches de vos lois
Il a perdu l'amour, deux étoiles
Qui brillaient dans son coeur qui se voile

Il a compris quand gorge se serre
Que la vie ouvre porte à l'enfer
Mais là-haut, un faucon se déploie
Qui protège son nom, son choix

{Refrain:}
C'est devant soi qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce que l'on croit
C'est devant soi que je veux vivre
J'ai devant moi beaucoup de vie et de rires
C'est devant soi qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce chemin droit
Il faut me dire quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vie et d'espoir

Puis il se mit à en chanter une autre encore plus fort:

De l'eau
D'un geste sans y penser
Sans sol à creuser
Du chaud
Sans braise ni cheminée
Sans arbre à couper
Du facile
Du futile
Sans malheur
Puéril
A chacun son lot de douleurs

Mais toutes les peines
Toutes les haines d'où qu'elles viennent
A quoi servent-elles
Toutes les peines Les fêlures endormies
Oh toutes les peines
Toutes les mêmes éternelles
A quoi riment-elle?
Tout ce qui saigne
Nos infimes agonies

Des jeux
Sur écran
Plat du virtuel
Et des couleurs
Du mieux
De l'argent
Du sucré
Noël à toutes les heures
Champ de mine
On se débine
Jusqu'au jour
Où tout s'écroule
Fragile à ton tour
... ton tour

Mais toutes les peines
Toutes les haines d'où qu'elles viennent
A quoi servent-elles
Toutes les peines
Nos fêlures endormies
Oh toutes les peines
Toutes les mêmes éternelles
A quoi riment-elle ?
Tout ce qui saigne
Ces infimes agonies

Mais toutes ces peines
Ces gangrènes
Lourdes au ciel qui saigne en leur coeur
Donnent-elle à nos paix les valeurs...

Laceter en avait finit avec sa peine, sa douleur et repartit marcher autour du lac en silence cette fois, loin de l'écho de ses chansons où rien ni personne ne répondit à son désarroi et sa détresse!!!!
Maryana
Je n'avais pas pu partir hier soir, c'était trop difficile. J'étais un peu perdue, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Pourquoi ne m'avait on pas préparé à tout ça ? A cette vie ? Ces questions étaient purement rhétoriques, car au fond je savais pourquoi je n'avais pas été préparée à affronter ça... Simplement parce qu'il ne serait jamais venu à l'esprit de ma mère que ma vie serait peut être différente de ce qu'elle avait imaginé pour moi. J'étais sans fortune, et mes parents avaient travaillé dur pour me constituer une dot afin de faire de moi l'épouse d'un gentilhomme. Je savais qu'ils ne souhaitaient que mon bonheur, mais j'aspirais à d'autres horizons. Ma mère avait voulu m'enseigner les bonnes manières, comment tenir une maison, elle avait soigné ma beauté grandissante.

Je déambulais dans Fougères, sans croiser grand monde il fallait bien le reconnaître. J'errais, et mes pas me portèrent vers l'endroit où je m'étais perdue la veille, en agréable compagnie. J'étais perdue dans mes pensées en arrivant sur les lieux, lorsque j'entendis une voix familière.

Si mon premier réflexe eut été de le rejoindre, en entendant ses mots, je m'abstins. Silencieuse j'écoutais. Et plus j'écoutais ces mots, plus les larmes me venaient aux yeux. Je savais qu'ils étaient destinés à une autre. J'avais le souffle coupé. Tant de tristesse. Tant de peine. Sans doute ne pouvais je pas comprendre, à l'aube de mes premiers émois j'étais tout juste.

Je reculais, espérant qu'il n'aurait pas remarqué ma présence, indiscrète.

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Laceter
Laceter continua à marcher lentement dans l'herbe, puis il se trouva un grand tronc d'arbre pour s'appuyer contre et se laisser tomber et s'allonger.

Me emmitouflé dans la couverture, il resta ainsi dans l'humidité de l'herbe et de la nuit...

La couverture jusqu'en haut de la tête, il attendit patiemment que le sommeil l'emporte...
Maryana
Il semblait vouloir s'endormir. J'hésitais entre signaler ma présence et le convaincre de dormir plutôt dans un endroit plus chaleureux où il ne risquait pas d'attraper la mort, et le fait de me retirer silencieusement. Je ne savais que faire.

Je reculais, le regard rivé sur lui, l'herbe couvrait le bruit de mes pas.

Ce que je n'avais pas prévu, c'était cette racine très mal placée dans laquelle mes pieds se prirent. Je tombais lourdement sur le sol, me mordant la lèvre pour étouffer un petit cri de douleur.

Je guettais un mouvement de sa part. M'avait il entendu ?

Je restais assise sur le sol, massant ma cheville endolorie, maudissant la nature qui pour une fois m'avait fait défaut.

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Laceter
Il y eut comme un bruit soudain...
Laceter sursauta et se releva d'un bond dans sa couverture...
Le froid disparu aussitôt...
Dans le noir de la nuit, il eût du mal à voir quoique ce soit....
Pourtant, il vit une forme accroupie sur elle-même...
Au début, il fait un pas en arriére car il eut peur puis il s'approcha petit à petit...
Il marchait comme un voleur qui voulait échapper à la police puis à la lueur de la lune, il apercevit une femme qui se tenait la cheville...
On aurait dit un animal sauvage blessé, elle regardait partout apeurée ne pouvant que de déplacer tout doucement:
- n'ayez pas peur, s'il vous plait...Je ne vous veux aucun mal...
Laceter s'approche avec précaution vers la femme puis :
- Maryana...C'est vous, Maryana ?
Maryana
Pour la discrétion c'était raté. J'essayais de retrouver un semblant de dignité, mais dans ma position, cheville découverte, cheveux emmêlés sur mon visage, je ne devais plus ressembler à grand chose.

Il m'avait entendu, c'était à parier. Ma cheville me faisait souffrir.


Laceter a écrit:
Maryana, c'est vous ?


J'essayais de dégager mes cheveux, d'un air aussi naturel que possible. Tentant même d'effacer la douleur pour esquisser un sourire.

Oui... murmurais je.

Rougissant.

Je ne voulais pas vous réveiller, mais en essayant de ne pas faire de bruit je me suis pris les pieds dans une racine et me voilà bien embêtée. Excusez moi de vous avoir dérangé dans vos voca... euh... dans vos rêveries...

Pourvu qu'il n'ait pas compris, qu'il ne croit pas que je l'espionnais.
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Laceter
Comment se fait-il que vous soyez ici, Maryana ?

Laceter se pencha de suite sur la cheville de la jeune femme, il lui sourit puis lui prit la main doucement pour l'enlever de sa cheville et regarder:

- hum, je vois...rien de grave mais à mon avis, il va vous falloir les soins d'une experte pour ce type de blessure!

Laceter la regarda longuement avec un grand sourire et ses yeux tout fatigués de ses émotions de la journée:

- je vous propose de vous porter jusqu'au troubanou où Nanou va s'occuper de cette cheville: c'est une bonne infirmiére....Qu'en dites-vous ?
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