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Licence primaire de théologie - Séminariste Aconit

L_aconit
Faust Nicolas de Montfort Toxandrie est reçu par la soeur Hecat, Doyenne du séminaire de sens pour passer sa licence primaire de Theologie.


Elle le guide alors dans la cellule d'étude. Une petite pièce avec un bureau et une petite étagère ainsi que le nécessaire pour écrire.

Si vous voulez bien prendre place.
Je vais vous donner la première leçon. Ca se passe comme pour les leçons de la pastorale. Un texte avec des questions auxquelles vous devrez répondre avec vos propres mots sans recopier le texte.
Et si vous avez des questions je suis bien sûr la pour y répondre.


Elle lui sourit et lui donne le parchemin.
Citation:

LE CREDO




A utiliser à toutes les messes et sacrements...


Citation:
•Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

•Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

•Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

•Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

•AMEN



IMPORTANCE DE CE TEXTE:

Le Credo est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre cœur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de croyants aristotéliciens.

Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les aristotéliciens doivent le connaître.

Vous expliquerez le texte comme si vous aviez devant vous un jeune paroissien demandant le baptême et que vous lui donniez un cours de catéchisme.













______


Nicolas travailla dur. Très dur. Ainsi, il prit plusieurs heures pour réfléchir aux enseignements du crédo. Il nota ses idées éparses sur le vélin, les unes après les autres, récitant souvent la prière. Puis, ce n'est que lorsqu'il pensa avoir su mettre en ordre ses enseignements qu'il fit appeler la soeur. Nicolas avait été depuis sa tendre enfance rompu à l'exercice de l'enseignement et avait su tirer de son labeur des expériences certaines. Jeune mais ferru de travail, il avait su trouver ses réponses.


-Soeur Hecat, voilà mes enseignements, ceux que je donnerai à tout fidèle cherchant ses réponses.

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant "
Hum. Bien. Le Crédo dit que Dieu est tout puissant car sans lui rien ne peut exister. Il est la source de toute chose. Le créateur de tout. Avant la création de l'univers rien n'existait, même le vide . Il n'y avait que le néant. Dieu est omnipotent,  omniscient et  omniprésent. Le Très-Haut, de par son statut de divine source de la Création, est infini et éternel. C'est par Lui que tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Il est le premier et le dernier, le début et la fin.

"Créateur du Ciel et de la Terre"
En affirmant que le Très-Haut créa le ciel et la terre, où que nous position notre regard, nous ne pouvons que contempler l’œuvre de notre Dieu. Il s'agit par la désignation du ciel et de la terre, de toute la création visible par l'homme. La création d'ailleurs, désigne il me semble tout, jusqu'à l'homme lui même, et les êtres vivants. Tout ce qui émane aussi du vivant. Les sentiments, les émotions par exemple. Ainsi tout est création de Dieu.


"Des Enfers et du Paradis"
Cette phrase revient sur l'idée que tout est issu de Dieu, et qu'ainsi le Tout-Puissant est également à l’origine du Paradis ET des Enfers. C’est la dimension du monde invisible, par opposition au monde visible qu’est la terre et le ciel dont je parlais tout à l'heure. Les enfers sont en la lune, le paradis en le soleil. Lorsque l'on meurt, l'on prend l'une ou l'autre de ces voies.  Le paradis solaire est le lieu où Aristote et Christos, entourés des archanges et des d’anges ( au nombre de 7, comme les 7 vertus de l'aristotélisme) , accueillent ceux qui auront réussi à vivre une vie exemplaire et, vertueuse. Mais la terre lunaire lunaire attendra les hérétiques, les incroyants et les infidèles qui n’auront pas cru en l’existence de Dieu. On y trouvera aussi 7 créatures démoniaques, pour les sept péchés capitaux.


Juge de notre âme à l'heure de la mort

Le jour de notre mort, nous serons face à Dieu. Dieu nous jugera. Pourtant le Très-Haut nous laisse toujours une chance, une dernière possibilité de nous racheter si jamais nous venions à Le rejoindre plus vite que prévu. En effet, Dieu est tout puissant et nous permet de revenir à la vie si jamais une fois devant lui nous ne nous estimions pas assez vertueux pour mériter le Paradis. Car la mauvaise vie n'offre que la damnation éternelle... Choisir de revenir à la vie, c’est vouloir changer cela et faire acte de repentance en se tournant vers l’aristotélisme.

Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis
Aristote annonça la venue du salut et de la lumière lorsque les hommes s’étaient peu à peu détournés de Dieu. Il posa la première pierre d’un édifice particulier: l’Eglise. Sa raison et ses enseignements ont ouvert le monde sur une nouvelle ère, celle du retour vers le Très-Haut.


Envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Plusieurs éléments composent cela. Des éléments venant de nous même, de notre âme et de notre esprit : la foi, la raison, la compréhension, le savoir et le mysticisme. Aristote touche plus particulièrement notre esprit d'homme, car Dieu se révèle dans ses enseignements, ceux de la Lumière par exemple. La Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité ,  « La foi apporte la vérité, mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison » . La vérité de la Raison et la compréhension furent l’œuvre du philosophe grec Aristote. Elles furent les premiers éléments du sentiment retrouvé de l'homme après la chute du paganisme : la Foi et la conscience de l’existence d’un seul et unique dieu : le Très-Haut.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep

Christos est le messie, guide et reflet du divin. Il a reçu sa vérité divine. Devant le paganisme des hommes Dieu décida qu'il fallait aux hommes le messie annoncé par Aristote. Pour incarner l'amitié vertueuse et rassembler les hommes en leur apportant le divin enseignement. Tel un messager, Chistos alla enseigner à tous, de tous horizons, et compléta le travail déjà accompli par Aristote. Il renforça l'Institution ( celle de l'Eglise) forte, morale et vertueuse telle qu'elle avait été souhaité par Dieu Christos est un lutteur, repoussant sans cesse les vilénies de la bête Sans Nom, pour la foi, la sagesse et la non violence. Il se dressa aussi contre les hommes eux-mêmes qui voulurent l'empêcher de délivrer son message.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

Christos le messager du Très-Haut est indispensable à la compréhension de la foi aristotélicienne. Aristote aura apporté la science , Christos la sagesse et la piété. Voilà pourquoi il nous indique le chemin du Paradis. Par sa doctrine, sa foi et son message par son explication du mysticisme et de la foi. Il a voué sa vie à persuader les hommes. Vie exemplaire qui le mèna tout droit au Paradis solaire.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Christos fut condamné à la croix, en s'offrant lui-même à l’humanité pour réparer les fautes qu’elle avait commises . Ainsi en se sacrifiant Christos apporte le salut et prouve à Dieu que l’on peut offrir, jusqu’à son propre corps, sa propre vie, sans rien attendre en retour et pour le bénéfice des autres.
Le sacrement de l’amitié que nous faisons à chaque office par le pain et le vin est ce symbole.Celui du partage et les liens qui lient ainsi les fidèles de l’Eglise.

Je crois en l'Action Divine

L’Action Divine est l’espoir et la Foi, insufflée par Dieu aux hommes à travers l’Eglise. A vrai à ce sujet là, je ne saurais pas argumenter plus au delà.


En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible

La Sainte Eglise Aristotélicienne est l’union entre les deux enseignements des prophètes Aristote et Christos donnant naissance à la Sainte Institution. Sans eux l’Eglise n’existerait pas. On doit à Christos la création institutionnelle de l’Eglise de Dieu. Aujourd’hui ce sont les évêques qui sont les successeurs des apôtres de Christos, et le premier d’entre eux est le successeur de Titus le Romain, l’évêque de la Ville Eternelle, voilà pourquoi on la nomme « Romaine ». Elle est « Sainte » car Institution de Dieu. Elle est « Une » car les fidèles ne forment qu’une seule et même famille dont le père est le Créateur Lui-même. Elle est donc « Indivisible » car « Une ». Dieu étant Un. Par son statut d’institution de Dieu par laquelle Il fait entendre sa voix, la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin.

En la communion des Saints
L'on symbolise là l’union universelle de l’Eglise à travers le temps, l’univers visible et invisible. On parle aussi ainsi de l’Amitié Aristotélicienne. A côté des fidèles, certains sont devenus saints par leur accession au Paradis solaire. Ce sont les personnes ayant eu une vie plus vertueuse encore que la normale. Ils sont distingués car l’Eglise est certaine qu’ils ont atteint le Soleil sans entraves ni difficultés. Ils sont élevés en modèle de sanctification et intercèdent auprès du Tout-Puissant lorsque les fidèles d’ici bas leur adressent des prières. Mais la communion des Saints ne se limite pas aux défunts, elle englobe l’Eglise Militante et l’Eglise Triomphante. Plus simplement formulé, celle d’ici bas et celle des Cieux, toutes deux rassemblées en une seule et même Eglise pour la plus grande gloire de Dieu.

En la rémission des péchés

Dieu a pensé que l’homme ne serait pas foncièrement mauvais, mais justement qu’il chercherait à se faire pardonner des fautes commises, puisqu’Il a prévu un lieu infiniment plus grand pour les âmes sauvées que pour les âmes damnées. Je parle du soleil, qui est infiniment plus grand que la lune.
Dieu est miséricordieux, il pardonne aux hommes leurs fautes, leurs péchés. A ceux seulement qui croient en cette rémission...  Le pécheur doit ainsi entreprendre cette démarche dans l’optique sincère de se voir lavé du mal commis. Ainsi un fidèle confessé ne sera lavé de ses erreurs par Dieu tout puissant que s'il se présente à lui en total abandon et volonté de se faire absoudre vraiment. Il y a donc la pénitence, qui est un acte visant à renforcer la Foi à travers un sacrifice du corps et de l’esprit et recouvrer pleinement Dieu et la communion des Saints.

En la Vie Eternelle.

Tout homme bon ou mauvais, après sa mort sera confronté au jugement divin qui décidera de son sort pour l’éternité.  Chaque homme jugé indigne du paradis solaire sera affecté à l’un des démons selon le vice vers lequel il aura le plus tendu. Chaque homme vertueux retrouvera Aristote, Christos, Oane, le premier d’entre les humains à avoir compris Dieu, les sept archanges et les myriades d’anges, les saints, nos frères et nos sœurs en l’Eglise. Il y a donc deux possibilités à l'issue d'une vie terrestre... vivre pour l’éternité aux cotés de Dieu la pleine béatitude et l’amour infini ou s'offrir aux démons.

Il lui sourit un peu, ses grands yeux bleus cherchant en leur voisins l'approbation de sa préceptrice.

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
A l'appel du jeune homme elle se leva et s'approcha de lui laissant le livre qu'elle lisait en attendant qu'il prépare sa réponse de côté.
Elle prit alors connaissance des pensées du jeune homme, les lippes s'étirant en un sourire de satisfaction, l'azur bienveillant posé sur le regard de son élève.


Vous avez répondu à cette première leçon avec brio. Je vois au travers de votre réponse que vous possédez une grande connaissance de notre religion et êtes très habile pour manier la façon de l'expliquer à autrui. Je vous en félicite.
Nous allons donc poursuivre avec la seconde leçon.


Elle prit un nouveau parchemin et le déposa devant son élève avant de reprendre place un peu plus loin reprenant lecture de son livre pendant qu'il répond aux questions.

Citation:
LA CRÉATION




la Création est la première partie du Livre I, intitulé le Mythe aristotélicien, qui compose le Livre des vertus.
Le Livre de la Création est composé de huit chapitres qui sont :


- I : L'univers
- II : La vie
- III : Les créatures
- IV : Le doute
- V : La réunion
- VI : La question
- VII : L'amour
- VIII : La décision



Citation:
Résumé

A l’origine, seul Dieu existait, le reste n’était que Néant. Dieu décida donc de se faire Créateur afin d’avoir quelque chose à aimer. Il créa donc l’Univers et le Monde. Mais Sa création ne pouvait l’aimer en retour. La vie fut alors inventée, mêlant la matière à l’esprit, une chose où Dieu avait mis le plus de lui : il peut penser et ressentir, donc aimer. L’esprit est une chose supérieure, elle tend à se rapprocher de Dieu.

Toutes les créatures se ventaient chacune d’être la préférée de Dieu. Seule une avait l’impression d’être la lie de la Création : l’espèce humaine. Dieu le vit, et il décida de réunir toute les espèces pour déterminer laquelle serait celle des enfants de Dieu.
Dans une grande plaine, toute la Création fut réunie, et Dieu posa une question…
“Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”.

Le silence lui répondit jusqu’à ce qu’une créature s’avance et dise que selon elle le sens de la vie était la domination du plus fort sur le faible. Mais Dieu, au lieu de la féliciter, se tût.

Alors, il poussa un humain, que l’on disait faible d’esprit, à prendre la parole et à donner sa réponse. Cet homme était Oane et il répondit que le sens de la vie était l’Amour : Dieu aimait sa création et la création devait aimer Dieu. Dieu fit donc des hommes ses enfants, leur esprit devint l’âme et ils reçurent la domination des autres espèces qui perdirent l’usage du langage.

La créature qui avait fait l’apologie de la violence fut, quant à elle, chargé de tenter les hommes par le vice

.








Citation:
Création I : L’univers

Au commencement, il n’y avait que Dieu.

Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement. Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose. Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de tout chose car, lorsque l’on dit de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant, c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.

Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.

Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-même composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toutes choses. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toutes choses, y compris du Néant.

De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action.

Dieu pensa et un point minuscule apparut. Ainsi, par la création de cet unique minuscule point, Il venait de faire disparaître le Néant. Dorénavant, Il serait composé de l’Existence et du vide, mais plus du Néant. Il décida de nommer ce point minuscule “univers” et le fit exploser en une myriade d’étoiles, qui vinrent peupler le vide. Jamais plus, elles ne cessèrent de resplendir au firmament céleste.

Alors Dieu créa les deux mouvements: les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il créa également les quatre éléments. Le plus lourd était la terre. Puis venaient l’eau, le vent et le feu. Il les disposa dans l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. La terre se trouvait donc au centre. Elle fut recouverte par l’eau, elle-même recouverte par l’air. Enfin, le plus léger des éléments, le feu, vint couvrir le tout.

Cette boule de matière, Dieu la nomma Monde. Afin que mouvement se fasse, Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique des éléments. Il plaça le feu au centre de la terre et l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. Dieu se plaisait à voir comment Sa création se mouvait pour correspondre à l’ordre hiérarchique de leur pesanteur.

Spyosu



QUESTIONS


1 ) Qu’est-ce que le Néant ?
2 ) Quels sont les qualificatifs de Dieu donnés par le texte ?
3 ) Que crée Dieu au départ ? Comment nomme-t-il sa première création ?
4 ) Que crée-t-il ensuite ?
5 ) Comment fait-il pour que le mouvement existe ?

Conseil de lecture: La Création.


























_______________________


A la lecture de son texte, Nicolas prit le temps de chercher ses réponses. Puis, dans une réflexion studieuse, répondit à soeur Hecat. Elle était jolie cette soeur. Et elle était douce. Une vertu faite pour les apprentissages.


- Hé bien le Néant, c’est l'absence de l’existence, ou plutôt son impossibilité. Le néant existe par dieu, fait partie de dieu. Dieu est supérieur à tout et donc au néant aussi.Le néant disparaît ou l'existence commence.


Les qualificatifs de dieu dans ce texte sont variés. Dieu est supérieur à tout, n’a pas de commencement ni de fin. Il est l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait. Il est omniscient.  Il est partout, omniprésent.


Dieu créa d'abord un point minuscule, qu'il appela Univers.

Ainsi, l'existence et le vide prirent la place du néant. Dieu créa ensuite les étoiles, les deux mouvements et les quatre éléments.


Pour que le mouvement existe, les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Et s'y rattacheraient les éléments, allant chacun dans un ordre précis, à son mouvement.  Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique de ces éléments. Le feu au centre de la terre, l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Il fit bouger ces éléments dans l'ordre, puis dans le désordre, alternativement, dans un mouvement systématique.
_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Après quelques minutes ou il prit connaissance du texte, elle écouta ensuite avec attention ses réponses, le sourire ne quittant pas ses lèvres.

C'est parfait !
Nous pouvons passer à la troisième leçon.


Elle prit le parchemin et le déposa devant lui reprenant sa place le temps qu'il s'imprègne du texte.

Citation:
La Pré-Histoire




La Pré-Histoire est la deuxième partie du Livre I du Livre des Vertus intitulé Le Mythe Aristotélicien.
Il est subdivisé en 8 chapitres.

I: Oanylone
II: Le travail
III: L'acédie
IV: Les péchés
V: Le roi du péché
VI: La punition
VII: L'exode
VIII: Le paganisme





Citation:
Résumé

Les hommes, devenus les enfants de Dieu, suivent Oane. Celui-ci, qui était considéré comme simple d’esprit, par sa réponse à Dieu est devenu le guide de la communauté. Il la conduit donc dans un endroit où une ville pourra être construite et meurt à l’arrivée, dans l’espoir d’une vie meilleur. Les hommes construisent donc une ville : Oanylone et décide que la tombe de leur guide sera un lieu de recueillement et de prière à Dieu.

Les hommes travaillaient six jours à leur subsistance comme leur avait conseillé Dieu et gardaient le septième pour la prière. Mais il fallut de moins en moins de temps pour travailler et les hommes sombrèrent peu à peu dans l’acédie. Ils paraissaient de plus en plus souvent et même le septième jour au lieu de prier.

Après l’acédie, ce fut d’autres pêchés qui apparurent à la chaîne : la gourmandise, l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure. Cette débauche était encouragée par la Créature Sans Nom qui voulait prouver à Dieu qu’elle avait raison lorsqu’elle affirmait que le fort devait dominer le faible.

Alors Dieu intervint. Il décida de donner une leçon au genre humain. Dans sept jour, il détruira la ville. Tout ceux qui s’y trouveront encore mourraient et seraient envoyés dans la Lune, sauf si ils se repentaient, alors le soleil les accueilleraient.

La plupart quittèrent la ville et se livrèrent au paganisme jusqu’à ce qu’un prophète : Aristote leur arrive.

Les autres se regroupèrent autour de prêcheurs : sept qui prêchaient le vice et la non-puissance de Dieu : Asmodée qui prônait la gourmandise, Azazel la luxure, Belial l’orgueil, Lucifer l’acédie, Belzébuth l’avarice, Léviathan la colère et Satan l’envie. Ceux là allèrent en Enfer et devinrent les démons.

Mais d’autres se regroupèrent autour de sept vertueux et devinrent les anges. Ces sept sont : Gabriel prêchant la tempérance, Georges l’amitié, Michel la justice, Miguaël le don de soi, Galadrielle la conservation, Sylphaël le plaisir et Raphaëlle la conviction.






Citation:
Pré-Histoire I - Oanylone

Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés dune âme, qui serait jugées à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.

Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.

Oane, celui qui avait correctement répondu à Dieu, était maintenant passé du statut simple d’esprit de la communauté à guide de celle-ci. Il ne rechignait pas à la tâche. Il les conduit à travers le monde se trouver un lieu propice à leur épanouissement. Pendant des années, ils traversèrent des déserts, des montagnes et des plaines du monde entier. Oane s’affaiblissait tout au long de ce périple, mais il n’abandonna jamais.

Finalement, le jour vint où ils trouvèrent une vallée propice à leur établissement. Il s'y trouvait un lac, qui semblait foisonnant de poissons. De vastes espaces étaient propices à l’élevage et à la culture. Les forêts environnantes fourniraient du bois. Il y avait même un verger, où poussaient de nombreux arbres fruitiers. La vallée se trouvait au pied d’une montagne, d’où des minéraux, tels que de l’or, du fer ou du charbon, pouvaient être extraits.

Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.

Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservé dans le monde et ait accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

Mais aucun ne comprit l’amour qu’avait Oane pour Dieu lui fasse accepter la mort avec autant de sérénité. Mais personne ne voulait lui faire le moindre reproche, à lui qui avait tant fait pour eux. En hommage à sa vie au service des humains et de Dieu, ils décidèrent de nommer la cité qu’ils allaient construire Oanylone, “la cité d’Oane”.

Spyosu






Questions:



1 )
Citation:
“Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché.”


Pouvez-vous, après avoir lu le texte, m’expliquer cette phrase qui résume une situation ? Pourquoi ceci est-il important dans notre vie ?

2 ) Quel est le rapport existant avec la phrase citée précédente et celle-ci:


Citation:
N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservé dans le monde et ait accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu."

3 )
Citation:
“ Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommé, leur étaient soumises.”

La domination que nous avons sur les autres créatures nous permet elle de les tuer pour notre bon plaisir ? Pourquoi ?

4 ) Dans le texte, les humains commencent à se retrouver autour de la tombe d’Oane afin de prier.
La façon dont est traité Oane ne rappelle-t-elle pas un statut qui est parfois donné aux hommes de nos jours ?
Pouvez-vous expliquer ce statut ?
La façon dont ces hommes et ces femmes se réunissent ne préfigure pas un usage  que nous avons, nous aristotéliciens ?

Lecture conseillée :La Pré-Histoire.

































___________________

Après l'étude nouvelle, Nicolas posa sa main dans sa joue, en proie à quelques intenses réflexions. Il reposa l'écrit et interpella soeur Hecat.

- Bien, ce que je peux dire de tout cela c'est que Dieu laisse les hommes choisir d'être vertueux ou d'être vicieux. Dieu accorde aux hommes le choix de prendre le chemin qui fera leur vie, bonne ou mauvaise vie. C'est important, car cela nous rappelle que Dieu n'est pas responsable des actes des hommes, ni de leur choix. Et qu'au jour de leur mort, chacun  récoltera ce qu'il aura semé.

Le rapport entre les deux phrase , c'est bien qu'oane confirme qu'après la mort, l'on accède au paradis SI l'on vit dans la vertu et uniquement à cette condition. Et que dans le cas contraire, il faut redouter vivre avec les démons.

La domination que nous a offert Dieu ne nous permet pas de les tuer pour notre plaisir, sans quoi nous serions comme la beste sans nom: nous accréditerions l'idée que le plus fort doit dominer le plus faible. Dominer les autres  créatures doit servir à subvenir à nos besoins, et non à détruire pour le plaisir ce que nous met à notre disposition Dieu. Tuer une créature qui nous est soumise est un acte d'orgueil, car nous nous considérons en droit de lui ôter la vie sur notre seule volonté et sans autre motif que notre plaisir. Ce serait donc pécher.

Oane est traité comme un prêtre je dirais. Puisque les fidèles se réunissent autour de lui pour écouter sa parole et recevoir ses transmissions. Un prêtre est un homme qui parle au nom de Dieu, et pour qui les croyants ont un grand respect. C'est un sage éclairé.  La façon dont les gens se réunissent autour de lui rappelle la messe, la communion des croyants, l'amitié aristotélicienne.

Est-ce bien cela?
_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle se rapproche et l'écoute à nouveau son sourire ne la quittant pas.

Oui c'est tout à fait cela.
Nous pouvons continuer avec la quatrième leçon.


Elle prend le parchemin correspondant et le déposa devant lui reprenant place et attendant qu'il l'a sollicite à nouveau.

Citation:
L'ÉCLIPSE




L'Eclipse est la troisième partie du Mythe Aristotélicien, elle est subdivisée en 8 chapitres.

I: La lune
II: Le brouillard
III: La plaine
IV: Les galeries
V: Le pic
VI: Le soleil
VII: Le Paradis
VIII: La résurrection



Citation:
Par une belle journée, Sypous se promenait et observa un phénomène étrange. La lune était présente en plein jour : le paradis et l'enfer étaient près l'un de l'autre. Bientot la lune passa même devant le soleil, provocant l'obscurité.
Tandis que Sypous observait avec appréhension ce phénomène, quelque chose d'encore plus étrange arriva. Un arc en ciel de couleur partant de la lune pour arriver jusqu'au pied de Sypous s'était formé. Il monta dessus pour marcher jusqu'à la lune.
Il rencontra les 7 démons les uns après les autres :
- Asmodée, Prince de la Luxure
- Belial, Prince de l’Orgueil
- Satan, Prince de l’Envie
- Léviathan, Prince de la Colère
- Azazel, Prince de la Gourmandise
- Belzébuth, Prince de l’Avarice
- Lucifer, Prince de l’Acédie
Chacun lui expliqua le pêcher qui menait à lui.
Puis il vit sept anges se poser devant lui. Ils l'emmenèrent sur le soleil où il fut accueilli par Aristote et Christos. Puis Dieu lui posa une question : “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples?”
Sypous répondit : “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. Si il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aime, mais c’est également à nous de T’aimer.”
Dieu dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerait toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérite, tu rejoindra les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtra une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”
Sypous choisi la résurection.Dieu dit alors: “Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer.”
“Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire. Ainsi, leur comportement ne change que si la leçon s’est gravée au fond de leur coeur. Mais, afin que tous sachent quel sort terrible les attend si ils se détournent de mon amour, je te laisse exceptionnellement la mémoire. Tu pourra ainsi témoigner de ton périple. Et ton témoignage restera pour les siècles des siècles. Maintenant que tu sais quel tâche Je t’ai confié, retourne à la vie, jusqu’à ce que Je te rappelle pour que tu fasse un nouveau choix.”
Et Sypous se réveilla dans son lit où on lui expliqua que cela faisait 9 jours qu'il était mort.



Citation:
L’éclipse II : Le brouillard

Je marchai donc sur un pont rayé de six couleurs, en destination de la lune, sous un ciel d’encre vide de toute étoile. Le trajet me sembla durer une éternité. Mais, alors que je commençais à désespérer de la distance qui me restait à parcourir, je perdis l’équilibre. En effet, les bandes de couleurs qui constituaient le pont que je traversais se mêlèrent en une seule et unique lumière blanche. Celle-ci, telle de l’eau, s'abattait sur la surface de la lune en une cascade laiteuse. Je m’effondrai pathétiquement au sol et, fortement agacé, me relevai, essuyant la poussière de mes vêtements.

Tout autour de moi, je voyais un brouillard blanchâtre peu engageant. Il faisait chaud et moite au sein de cet air dense et irrespirable. J’essayais d’avancer mais mes mouvements était lents et maladroits, tant le brouillard semblait s’agripper à mon corps. Mes pieds s’enfonçaient dans le sol mou et visqueux. J’en venais à souhaiter que le vent se lève afin de disperser cette gangue crémeuse qui m’entourait. Mais ce lieu me donnait l’impression de ne pas avoir connu la moindre brise depuis la nuit des temps. C’était la même atmosphère moite qui régnait depuis. Je me croyais dans un tombeau.

C’est alors que je sentis une longue langue me lécher le torse. Paralysé par la terreur, je m’immobilisai. Regardant autour de moi, je discernai enfin des formes. Elles étaient innombrables et ressemblaient fort peu à des êtres humains. L’une d’elles, de taille gigantesque se dressa face à moi, et je pus en détailler la laideur. Entièrement nu, ce démon avait une peau lisse, gorgée de sueur, et des jambes arquée, entre lesquels les attributs de la masculinité s’affichaient sans pudeur. Je vis également que sa poitrine portait les attributs de la féminité. J’espérais découvrir un visage humain, mais, à la place, se trouvait une gueule semblable à celle d’un serpent, de laquelle sortait une longue langue dressée vers moi.

Le monstre me dit: “ Je suis Asmodée, Prince de la Luxure. Raphaëlle, Archange de la Conviction, est mon opposée. Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés.” Je ne savais pas quelle réponse donner à une si horrible créature, mais elle n’en attendait pas et s’écarta de mon chemin. C’est alors que je vis un long couloir creusé dans le dense brouillard. Je ne me fis pas prier pour l’emprunter et ainsi échapper à ces bêtes luxurieuses. Le sol était de moins en moins pâteux et devenait de plus en plus sableux. La couleur blanchâtre laissait peu à peu la place à une sombre lueur turquoise.

Au bout d’un temps indéfinissable, j’accédai à une gigantesque grotte. Des piliers titanesques soutenaient sa voûte, que j’avais du mal à discerner, étant donnée sa hauteur. Un lac aux dimensions homériques emplissait les lieux. Son liquide, qu’aucune onde ne venait troubler, irradiait d’une sombre lueur turquoise, colorant ainsi toutes les roches environnantes. Aucune vie ne semblait pouvoir se maintenir en ces lieux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis, parmi les roches qui s’entassaient le long de la berge des formes obscures se lever. Leurs mouvements étaient lents, maladroits, et peu affirmés.

Elles semblaient devoir faire un effort surhumain pour entrer en mouvement. Je les voyais toutes pleurer leur état déliquescent et amorphe. C’est alors qu’une gerbe de liquide turquoise surgit de lac surface du lac. Une énorme créature à la peau écailleuse et à la longue queue de lézard surgit du liquide. Surmontant une mâchoire titanesque, deux petits yeux d’émeraude me fixaient. Elle me dit: “ Je suis Belial, Prince de l’Orgueil. Miguaël, Archange du Don de soi, est mon opposé. Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.”

Sypous



Questions

1 ) Il rencontre les princes-démons sur la Lune.
Est-ce étonnant ? Oui/Non ? Pourquoi ?
2 ) Qui sont les “formes ressemblant fort peu à des êtres humains” et les“formes obscures” ?
3 ) Pourquoi sont-elles a cet endroit-là ? Depuis quand ?
Et pourquoi ne ressemble-t-elle que peu à des êtres humains ?
4 ) Chaque vice est incarné par un prince-démon. Qui sont les princes-démons ?
5 ) Il ne parlent pas de la créature sans nom, pourquoi ?

















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Inlassablement, Nicolas dévorait les textes et prenait plaisir à les décortiquer. En extraire les idées, et y trouver des réponses pour affiner ses connaissances qu'il avait déjà fortement ancrées en lui par son apprentissage avec l'evêque. Le petit érudit avait le gout du travail et ne ménageait pas ses efforts. Disciple depuis toujours, il avait désormais mis ses talents au service de dieu. Et fait d'une bonté certaine et d'une grande sagesse, il travaillait sans relâche.

- Non ce n'est pas étonnant, la lune est le lieu des septs enfers, des septs démons par chacun des sept péchés.

Les formes ne ressemblant que fort peu à des êtres humains sont les Princes démons. Les formes obscures, leurs damnés.

Les formes sont là car elles ont été damnées et envoyées sur la lune au jour de leur jugement par dieu, à cause d'une vie de vice et de péchés. Elle y sont depuis leur mort, et y resteront pour l'éternité. Elle ne ressemblent que peu à des êtres humains car elles sont prisonnières de l'enfer lunaire, et sont dépossédées de toutes les vertus que Dieu a souhaité donner aux hommes. Ce sont des âmes damnées.

Les princes démons sont  Asmodée, Belial, Satan, Léviathan, Azazel, Belzébuth,  Lucifer.

Ils ne parlent pas de la créature sans nom, car elle est envoyée par Dieu pour tenter les hommes et de vit pas sur la lune mais sur terre parmi les hommes il me semble? Et puis la créature est différente des sept princes qui eux, ont un nom.

J'y suis?
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Il marmonne cependant que les pralines de la Saint Noel portant ces noms démoniaques sont d'une douceur infernale...

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Toujours souriante elle prenait plaisir à écouter les réponses du jeune homme. Elle décelait chez lui une certaine passion pour les textes et leur compréhension. Elle se dit que si cela continuait comme ça elle n'aurait rien à lui apprendre. Ca serait l'enseignement le plus reposant qu'elle aurait effectué depuis qu'elle était doyenne.

Vous y êtes totalement oui.
Nous allons donc poursuivre avec la leçon 5.


Elle prit le parchemin correspondant et le déposa à nouveau devant lui.

Citation:
LA FIN DES TEMPS




La Fin des temps est la quatrième et dernière partie du Livre I du Livre des vertus. Elle est composée de 5 chapitres :


- I : Le rêve
- II : Le château
- III : L'église
- IV : Le Jugement Divin
- V : Les questions




Citation:
La Fin des Temps est le récit du songe que Dieu inspira à Ysupso.

Il vit le monde rayonnant dans sa douce tranquilité. Il aperçut les anges et les archanges du Paradis. Puis l’horreur débuta…

Trois jours et trois nuits un terrible orage fit un désastre, puis la température se fit froide. Il neigea et grêla, de nombreux hommes moururent. Puis une accalmie se fit. Les hommes sortirent donc de leurs abris pour courir écouter le duc qui tentait de répondre aux questions qui l’assaillaient. Mais alors la terre se mit à trembler et une tour du château s’effondra écrasant le représentant du pouvoir temporel.

Puis toute la ville s’écrasa… Seule l’église tenait encore et le curé y prêchait le repentir. Les gens l’écoutait mieux qu’à l’accoutumé. C’est alors qu’une tornade s’éleva, balayant le saint édifice, et peu à peu la détruisant, emportant la plupart des hommes s’y étant réfugié. Les quelques survivants virent alors la dernière punition de Dieu…

Tout autour d’eux pris feu. Jusqu’au vent jusqu’alors glacial. Et les hommes prirent feu avec., rien ne resta de leur corps.

Alors Dieu dit à Ysupso pour le rassurer :
“Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aies crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”

Alors de la terre, ceux qui venait de mourir se relevèrent et dans une longue file s’élancèrent vers leur créateur. Alors le monde disparu.

Dieu révéla alors que tout les hommes seraient jugés à leur mort et iraient selon la vie qu’ils ont mené sur le monde, soit en Enfer, soit au Paradis. Il dit aussi que le monde disparaîtra ainsi qu’Il l’a montré à Ysupso si les hommes écoutent encore en trop grand nombre la Créature Sans Nom comme à Oanylone.




Citation:
La fin des temps V: Les questions

Mais nombre de questions n’avaient pas encore trouvé de réponse. Je demandai à Dieu si Il voulait bien éclairer ma lanterne et, dans Sa grande miséricorde, Il accepta.

Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fais des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fais de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d’Aristote et de Christos, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’ils ont tracé. Vous êtes en cour de jugement tout au long de votre vie. Chaque pensée, chaque parole et chaque action influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de votre destination éternelle. Selon que vous avez été vertueux ou pécheur, vous rejoignez les rangs des élus ou des damnés.”

Je Lui demandai ensuite: “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune? Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons?” Il me répondit: “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”

Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Je Lui demandai enfin: “La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu?” Il me répondit: “Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s’abandonnent tant dans le péché qu’ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom. Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre vertu. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant.”

Alors, Dieu me dit que le temps était venu que je retourne chez moi, que mon rêve se finisse, et que je me réveille. Soulagé d’avoir tant appris de Dieu Lui-même, je retournai donc à mon lit douillet, où je me réveillai. Encore troublé par ces révélation, j'entreprit de coucher par écrit ce message de Dieu Lui-même.

Ysupso


QUESTIONS:


1 ) Qu'est-ce qui rentre en compte dans le jugement de Dieu ?
2 ) Que devient notre corps terrestre à notre mort ? Et notre esprit ?
3 ) A quoi sert le baptême ?
4 ) Que risque-t-on si on suit aveuglément la Créature sans Nom ?

Lecture conseillée: La Fin des Temps.















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Un autre jour passa. Nicolas revint, déposant pour la soeur une miche de pain frais et une cruche d'eau claire. Il reprit place à la chaire de l'élève et étudia en silence le texte qu'elle lui apporta. Puis, une fois son travail effectué, il l'appela.

- Ma soeur, dans les jugements de dieu, il rentre en compte l'application des enseignements d’Aristote et de Christos, les pensées, les paroles prononcées et les actions faites durant la vie des hommes.

Le corps de l'homme qui meurt  est abandonné, il obtient un nouveau corps à l’image de son esprit. beaux s'il a été vertueux, laid s'il a péché. L'esprit lui, demeure.

Le baptême permet de rentrer dans la communauté des fidèles et donc dans la communauté de dieu, afin d'avoir le droit d'accéder au paradis . Le baptême permet si l'on est vertueux, de racheter ses péchés au jour du jugement de dieu.

En s'abandonnant aux vices et à la créature sans nom, l'on risque d'être damné et de détruire le monde, car l’avenir du monde ne dépend que de notre vertu... Ma soeur. Pourquoi avoir voulu devenir soeur?

Il la fixa attentivement, de ses billes bleues un peu rêveuses.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Un autre jour, une nouvelle leçon et la Rose Noire d'écouter avec attention son élève, un peu surprise de la question qu'il lui pose une fois ses réponses données. Elle lui sourit avant de répondre.

Et bien c'est arrivé un peu par hasard. Je ne pensais pas me vouer à une vie au service de Dieu à la base, même si je suis d'ascendance noble et issu d'une famille très croyante. Ma ville s'est retrouvée très longtemps sans le moindre clerc et de voir les villageois en demande et privés de sacrements m'a décidé à me mettre au service de l'église afin que la religion retrouve sa place au sein du village.
Et vous qu'est ce qui fait que vous avez souhaité devenir clerc ?


Le temps qu'il lui réponde elle déposa le parchemin de la leçon suivante, n'ayant rien à redire à ses précédentes réponses qui étaient toutes justes.


Citation:
ARISTOTE




L'apport d'Aristote est donné dans le deuxième livre du Livre des Vertus. Cette section comporte trois partie. La Vita raconte sa vie sous forme de dialogues. Le panégyrique rassemble des textes qui précisent certains points de dogme. Quant au siège d'Aornos, les parchemins en sont encore en cours de déchiffrement...




•Livre I : Dialogues -> Quatorze chapitres

•Livre II : Panégyrique -> Quatre chapitres

•Livre III : Récit de Collagène de Mégare -> Trois chapitres

•Livre III : Le siège d'Aornos -> Quatre chapitres

•Récit des derniers jours du Prophète



Citation:
Aristote naquit un jour, en grèce où tous étaient réunis sur l'agora afin de savoir de quel Dieu la comète que les astrologues avaient repérée était le signe. Son père s'étant rendu sur la place, lorsqu'il revint, sa femme avait mis le jour à un enfant. Le père présenta son fils aux puissances célestes, dont il demanda la bénédiction.
Un jour, le jeune Aristote, à peine âgé de cinq ans, se rendit au temple d'Apollon, mais une force l'immobilisa, un éclair vint frapper le temple et une voix résonna dans la tête de l'enfant : "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout". Et l'enfant, bouleversé, s'écroula sur le sol. Ce fut la première apparition de Dieu au prophète.
Plus tard, alors que le roi de Macédoine est mourant, toute la population prie les faux Dieux, et Aristote découvrit à ce moment là qu'il y a une vie après la mort matérielle, il découvre enfin qu'il est inutile de prier plusieurs dieux, et qu'un seul Dieu était suffisant, il fut envoyé ensuite à Athènes, afin d'y rencontrer Platon. Chez Aristote, l'art du syllogisme est inné, ce qui facilita l'apprentissage avec Platon., car tout ce que le maître disait, l'élève l'intégrait.
Puis Aristote quitta son maître, et alla fonder sa propre école, où il éclaira de son savoir les élèves. Il découvrit ensuite que les astres étaient de nature céleste. Pour Aristote, après un rêve d'une cité merveilleuse, décida de partir à la recherche de cette cité, il rejoignit Alexandre, qui écouta le conseil du philosophe et partit à la recherche de la Cité mythique d'Oanylone. Grâce, toujours aux conseils d'Aristote, Alexandre et son armée remportèrent une bataille contre un général perse.
Continuant la campagne, l'armée finit par manquer de vivres, d'eau, et les soldats étaient pris de mal, quand enfin on aperçut une cité, l'état de siège fut déclaré mais une délégation venant de la cité leur demanda d'attendre, leur Manitou avait prophétisé la venue d'Aristote, et voulait qu'il visite la ville. Ce que le prophète fit en disant : La curiosité n'est pas un si mauvais défaut.

Aristote visita donc la cité, divisée en plusieurs parties : La partie A, où habitaient les reclus de la société, la partie B, où habitaient les cultivateurs, la partie C, où habitaient les citoyens soldats, et enfin la partie D, où habitaient les plus riches. Le philosophe fut affligé de ce découpage, les écarts entre les classes étaient pour lui trop importants.







Voici un passage de la vie d'Aristote, il raconte la visite d'Aristote d'une ville nommée Aornos.





Citation:
Le temple du manitou du serpent cosmique était un édifice imposant, dont l’architecture ne tolérait aucune fioriture. Le décorum était d’une simplicité extrême, et se limitait à quelques bas reliefs représentant des épisodes de la vie du serpent cosmique, divinité Assacène. Seul le dôme du temple tranchait avec l’austérité de l’ensemble, chargé qu’il était de pierres précieuses, et tapissé de feuilles d’or. Nous pénétrâmes dans la bâtisse, emboîtant le pas de notre guide, qui nous conduisit à une sorte de guichet, tenu par ce qui semblait être des moines. Ceux-ci nous interrogèrent sur nos identités, nos adresses, nos situations familiales, nos revenus, nos filiations, et plusieurs heures plus tard, nous fûmes enfin autorisés à rencontrer le manitou.

Le manitou du serpent cosmique était un personnage singulier. Nous nous attendions à rencontrer un souverain, splendide dans sa majesté, mais c’est un homme dépourvu de charisme qui nous faisait face. Le manitou était petit, maigre, d’un age plutôt avancé, et portait une ridicule petite moustache. Il nous accueillit froidement en ces termes : « Les étrangers ne sont d’habitude pas bienvenus ici, mais pour vous nous faisons une exception, puisque vous êtes acteurs de la prophétie ». Je brûlais de lui poser la question, mais c’est Aristote qui le fit avant moi : « Mais de quelle prophétie parlez-vous donc ? ». Le manitou lui répondit qu’il avait vu en rêve qu’Aornos serait détruite par des armées venues d’occident, mais qu’un philosophe du nom d’Aristote devait d’abord visiter la cité pour en perpétuer la mémoire dans ses écrits. Aristote affirma que jamais il n’userait de son précieux temps pour écrire deux lignes sur Aornos, « plutôt crever, ou mieux, qu’Aornos sombre dans un total oubli ». Le manitou fut atterré par les paroles du philosophe : « Ah, non, non, non ! Ca non, nous ne pouvons pas être oubliés, enfin ! Nous sommes l’idéal politique ». Aristote pouffa : « Pouah ! Vous plaisantez ? Un idéal, une vaste blague oui : je ne vois ici que péché.

Je ne vois que luxure des hordes d’égarés vautrés dans les abus obscènes des choses de la chair, qui conduisent à l’irrémédiable contamination de l’âme, devenant alors comme un noir paysage peuplé de phantasmes où les corps se mêlent dans des positions indicibles. Ces damnés vont et viennent dans un sinistre ballet, en quête de nouvelles expériences sordides, pour calmer leur appétit féroce qui ne fait qu’aller grandissant. Plus rien n’a d’importance, sinon la satisfaction de leurs bas penchants, et bientôt, les obsessions deviennent si fortes qu’ils sombrent lentement dans une folie noire.

Je ne vois que colère, que des pauvres bougres qui s’abandonnent à leurs penchants primitifs pour lever la voix ou le gourdin contre leurs frères, que des sinistres maraudeurs qui jouissent de la violence de leurs actes malfaisants. Ceux-là, bientôt poussés par leurs pulsions bestiales, ou leurs tendances à la perversité, se repaissent de chair humaine et boivent le sang de leurs victimes, avant de semer la mort, puis de s’oublier à jamais dans une orgie de viscères et d’humeurs répandues.

Je ne vois qu’avarice de ceux qui prétendent commander mais qui ne font qu’exploiter, méprisant des intérêts les plus fondamentaux de leurs sujets, de ceux qui se complaisent dans leur petit confort, méconnaissant des besoins vitaux de leurs frères laborieux, et qui refusent une miche de pain aux bouches affamées. Ceux-là, en vérité, font preuve d’un tel égoïsme, que toute leur substance converge vers un même point central de leur organisme, et qu’ils deviennent ainsi tout rabougris, bossus, et tordus par l’œuvre du temps.

Je ne vois que gourmandise, et extraordinaire opulence des citoyens, qui sont gras d’abuser des choses de la table, rosés de boire trop de vin, et nonchalants de leurs excès de sommeil. Ceux-là verront bientôt leurs langues couvertes de pustules immondes, et gonfleront comme des baudruches, pour ensuite éclater tels des fruits murs dispersant ainsi leurs pauvres chairs aux quatre vents.

Je ne vois qu’orgueil et fatuité des citoyens, qui se réjouissent de la contemplation de leur propre image, et qui se persuadent de vivre dans la perfection physique, morale et politique. Ceux-là deviendront les plus laids, les plus difformes d’entre tous à mesure qu’ils vieilliront ; ils finiront fous de désespoir d’être rendus à l'état de monstruosités rampantes, larves visqueuses qui n’ont plus rien d’humain.

Je ne vois qu’envie des uns pour les choses des autres, ceux d’en bas voulant posséder autant que ceux d’en haut, tels se pourléchant de ce qu’ils pourraient encore tirer de leur prochain, et la chrématistique se faisant l’instrument de ce système pernicieux. Ceux-là aiment trop posséder et posséder autrui, et à se croire trop libres de désirer, ils en deviennent esclaves de leurs désirs, soumis aux moindres aléas de la fortune : leur vie devient un enfer, une quête effrénée et impossible d’un nombre toujours plus grand de choses terrestres.

Et enfin, je ne vois qu’acédie, le pire de tous les vices, s’il en est un, car voilà des citoyens qui au nom d’une obscure prophétie se laissent aller à la contemplation absurde de ce qu’il croient être leur destinée, à savoir disparaître sous les coups du glaive d’Alexandre, des citoyens qui au lieu d’agir, regardent béatement et passivement, des citoyens qui ignorent que l’action est le produit de l’héroïsme, le plus noble véhicule des vertus. Ceux-là, en vérité, ne méritent plus le nom de citoyens, et donc ne méritent plus le nom d’homme, ils sont des légumes ! »

Et Aristote se tût. Le manitou fit des yeux ronds, quant à moi je ne savais que dire après une telle tirade. Le temps fut suspendu, puis le souverain eut soudain une réaction violente. Aristote et moi fûmes expulsés d’Aornos, après avoir été copieusement insultés par le petit roi, qui entrait dans une colère hystérique






Voici un autre passage, où Aristote parle de l'importance de la sociabilité :





Citation:
Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement humain."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Être un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare  



QUESTIONS:

1 ) Pour Aristote, de quel péchés se rendent coupables les plus riches? (Texte 2)
2 ) Pourquoi Aristote ne veut pas écrire sur cette cité? (Texte 2)
3 ) Quand Dieu apparût pour la première fois à Aristote? (Texte 1)
4 ) Pourquoi l'ermite pense-t-il être heureux? (Texte 3)
5 ) Pourquoi l'ermite n'est pas un homme de vertu d'après Aristote? (Texte 3)




































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-Ho.. Moi... J'étais écuyer. Et mon Maitre a fait une vilaine bourde face à l'évêque Lotx. Alors, pour lui éviter la potence, je me suis mis au service de Monseigneur, tel qu'il le désirait. J'ai quitté mon Maitre, et je suis allé vivre au palais épiscopal pour servir l'evêque. Et me voici.

Il hausse un peu l'épaule, de nature parlant peu de sa personne. Il étira un léger sourire et observa le texte. Apres sa lecture, il répondit aux questions à voix haute.

- Les plus riches sont les plus avares, est-ce cela? Mais la question porte à confusion. Il est écrit Quel au singulier et péché(s) au pluriel.

Aristote ne veut pas écrire sur cette cité car elle abrite le vice et les sept péchés capitaux, chacun de ses citoyen pèche et ne mérite pas de faire partie de l'histoire.

Dieu apparut à Aristote pour la première fois lorsqu'il se rendit à 5 ans au tempe d'Apollon.

L'ermite pense être heureux car il dit ne manquer de rien, et n'avoir besoin de personne. Mais Aristote le contredit et lui indique qu'il n'est pas vertueux, car c'est en vivant auprès des autres qu'on le devient. Etre seul ne permet pas de pratiquer la vertu. C'est être centré sur soi, sans possibilité de se mettre au service de l'humanité.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Après réponse à sa question elle écoute à nouveau les réponses de la leçon. Et vient jeté un oeil sur le parchemin prise d'un doute.

Navrée il y a une coquille sur le texte, ceux sont biens les péchés car les plus riches s'adonnent à tous les péchés existants.

Elle se dit qu'il faut qu'elle pense à modifier sur le parchemin originel avant d'écouter le reste des réponses.

Tout est correct nous pouvons passer à la leçon suivante.

Elle dépose alors un nouveau parchemin devant lui.

Citation:

STATUT DE CHRISTOS




Christos est le second prophète. Il suit Aristote chronologiquement mais lui est égal dogmatiquement. Sa vite est contée dans le livre 2 du Livre des Vertus.



Chapitre premier: La nature de Christos


Citation:
Dans son infinité bonté Dieu tout puissant n'a pas voulu que l'homme resta abandonné à lui même...



Aristote, le grand prophète qui eu accès à la révélation divine, avait prédit qu’un homme élu de dieu incarnerait l’amitié vertueuse en vouant sa vie aux autres. « Aimez-vous les uns les autres » allait être sa devise.
En effet, jusqu'à l'arrivée de ce messie, les règles de la "solidarité" seront internes à l'ethnie; au-delà de l'ethnie se trouvent des populations à exploiter.

Cet homme élu de dieu arrivera dans une période de débâcle, manifestera la volonté d'aller "enseigner toutes les nations" et il aura contre lui ceux qui refusent cette vision et il comploteront contre lui jusqu'à vouloir le tuer. L’élu aura le choix entre « rentrer dans les rangs » ou se sacrifier pour montrer à dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.





Chapitre deuxième: les titres de Christos

Citation:
Il est messie, guide et miroir de la divinité.


Chapitre troisième: Le Salut.

Citation:
C'est ainsi que Christos est venu parmi nous, mais la haine qui obscurcit les esprits aveuglat les hommes, et rejettant le message d'amour ils le crucifièrent comme on égorge un agneau sans défense. Lui, aimant jusqu'a la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu.




C'est donc par ce sacrifice que Christos apporta le salut aux hommes, afin qu'ils puissent être sauvés en accomplissant les oeuvres de Dieu, c'est à dire:

L'adhésion à l'Eglise Aristotélicienne qu'il a fondé, la Foi en l'enseignement d'Aristote, et l'union, l'obéissance et l'imitation de Christos, qui est venu sur terre pour donner force et majesté aux enseignements de Dieu consignés dans les livres de la Révélation.



1 ) Qu'incarne Christos ?
2 ) Quels sont les titres donnés à Christos ?
3 ) Qu'a permis le sacrifice de Christos ?
4 ) Que doivent faire les hommes pour être sauvés ?


































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- Tous les péchés. Entendu.

Nicolas continua alors de travailler. Le temps passait sans qu'il ne s'en rende compte. Une autre leçon. D'autres sujets. Il répondit.


- Christos incarne l'amitié vertueuse, on lui donne le statut de messie, de guide, de miroir de dieu.

Le sacrifice de Christos permit le salut des hommes, la possibilité de l'adhésion à l'Eglise Aristotélicienne qu'il a fondé, la Foi en l'enseignement d'Aristote. Il permit aux hommes de l'imiter.

Pour être sauvés, les hommes doivent pratiquer l’amitié parfaite, vertueuse et unitive. Se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour. S'aimer les uns les autres.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Toujours attentive aux réponses qu'elle écoutait satisfaite des réponses, elle le gratifia à nouveau.

C'est tout juste.
Nous pouvons continuer.


Elle dépose alors devant lui le parchemin de la leçon suivante.

Citation:

LA VITA DE CHRISTOS




La Vita de Christos est la seconde partie du Deuxième Livre des Vertus. Elle est composée d'un prologue, de 16 chapitres et d'un épilogue. Ecrite en 87 par Samoht. Celui-ci est l'un des 12 apôtres de Christos.



Citation:
Suite à un songe dans lequel elle vit Aristote, Maria se retrouva enceinte de Jeshua. Mais le fait que Jeshua soit le prochain Messie arriva aux oreilles du roi de Judée qui envoya ses hommes pour le tuer. Maria et Giosep s'enfuirent en Chypre et échappèrent au massacre. Là, afin de protéger leur enfant, ils lui donnèrent le nom de Christos. A la mort du roi de Judée ils revinrent à Nazareth. Christos y passa une enfance tranquille, élevé dans les preceptes d'Aristote dans lesquels il excellait.
A l'age adulte, il partit sur les routes. Sur son chemin il convainquit bon nombre de personnes de suivre les préceptes d'Aristote. Mais, à un moment, il éprouva le besoin de se retrouver seul. Sa retraite spirituelle dura 40 jours, qu'il passa dans le désert tenté par la Créature Sans Nom à chacun de ses pas. Il sortit de retraite lorsque cette dernière se rendit compte que ses tentations étaient vaines.
Après sa retraite, Christos retourna en ville et démontra aux villageois que même les prêtres étaient tombés dans le vice. En se soulevant contre des païens voulant sacrifier un mouton, Christos trouva 12 hommes qui voulaient le défendre et qui devinrent ses apôtres.
Christos et ses compagnons répandaient la bonne nouvelle de village en village. Il fit des miracles comme faire boire un vagabond dans ses mains, l'eau apparaissant lorsqu'il formait une coupe. Ils se dirigèrent vers Jérusalem. Lorsqu'ils y arrivèrent, Christos s'installa au milieu du marché bruyant et, parlant d'une voix calme et sans crier, il réussit à faire le silence autour de lui pour que tout le monde l'écoute. Tous venaient l'écouter, si bien que la ville se retrouva bloquée. Il leur expliqua que ce qui manquait à cette ville c'était l'humanité et qu'il fallait que les gens apprennent à reformer une communauté soudée.
Lorsque la foule se fut dissipée, les gardes romains arrivèrent. Ils étaient venus l'arrêter pour avoir troubler l'ordre public. Mais, à la surprise générale un centurion romain s'agenouilla devant lui pour lui demander de faire partie de la communauté des personnes qui le suivent. Alors, Christos mouilla le visage du centurion de l'eau de la fontaine en l'absolvant de ses péchés. Puis, il fit de même à ses apôtres.
Au lendemain de cette journée, l'un des apôtres, Daju quitta la table, furieux, corrompu par la Créature Sans Nom. Plutard, il revint accompagné des gardes qui venaient arrêter Christos pour complot.
Dans un premier temps, Pierre Ponce condamna Christos au bannissement. Mais, ce dernier répliqua que dans n'importe quelle ville il ferait la même chose qu'ici ; ce qui conduisit Pierre Ponce à le condamner à être supplicié puis crucifié. Durant tout son supplice il ne poussa pas un cri. Il pria tout au long de cette journée horrible. Il mourut au soir, et fut emporté par les anges.




Citation:
Chapitre 8 :


Ah, mes enfants, ce que nous dit alors Christos nous illumina ! Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire.

" Mes amis, nous dit-il, ne vous méprenez pas ! Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseigné Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne.

Ceux qui cèdent trop vites aux tentations des péchés, ceux qui ne connaissent pas la vertu, ceux-là finiront dans la souffrance et la solitude de l’enfer.
Ceux qui cèdent à la voix mielleuse du péché, qui sont séduits par son discours, ceux-là iront l’accompagner dans les ténèbres.
Ceux qui, enfin, se passent de l’amour de Dieu et des Hommes, qui se réfugient dans leur seul égoïsme, ceux là termineront dans l’abime infernale.

Aussi, prenez garde, mes frères, soyez attentifs et vigilent ! Car nul ne le connaît, le jour où les prophéties se réaliseront. Nul ne le connaît, le jour de la fin des temps. "

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêt à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacré parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seul, raisonner seul, manger seul, marcher seul, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez vous dans l’amour de vous même.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Et nous, ses amis, écoutions et approuvions Christos. Nous étions désormais douze pour le suivre. Les six femmes se nommaient Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia et Uriana. Les six hommes se nommaient Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht, votre serviteur.



QUESTIONS:

1 ) Que faut-il faire, selon Christos, pour ne pas être condamné et se retrouver en Enfer ?
2 ) Qu'exige Christos à ceux qui souhaitent se joindre à lui et servir l'Eglise ?
3 ) Le service de l'Eglise est-il une sinecure ?
4 ) Quel est l'avantage de vivre en communauté selon Christos ?

Lecture conseillée : La Vita de Christos















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Il se gratouilla l'oreille.

- Ma soeur, Selon Christos, pour ne pas aller en enfer, Il faut vivre dans l'amitié,  ne pas céder vite au péché,  ne pas se passer de l'amour de dieu.

Christos exige afin de le suivre et de servir l'église d'avoir  beaucoup d’amour dans le cœur et de partager un peu de  temps et de biens le plus de temps possible. Pour servir l'église, d'être prêt à lui donner priorité.Prendre de la distance par rapport aux biens,au travail et de quitter sa famille. De préférer la simplicité de l'instruction. De privilégier le bien collectif.

Le service de l'église n’apparaît alors pas du tout comme une sinécure.

Mais Christos dit que l'avantage de vivre en communauté avec les fidèles, est de ne jamais être seul si l'on tombe, et de toujours trouver la main d'un frère pour se relever d'une épreuve.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle sourit de plus belle, les réponses étant encore juste.

C'est exactement cela.
Nous pouvons continuer.


Elle dépose le parchemin de la leçon suivante devant lui.

Citation:

VERTUS ET ARCHANGES





Avant même d'étudier les Archanges, il convient de maîtriser les notions de bien, de mal, de péché et de vertu. Celles ci sont abordées dans le Livre 4 intitulé "Doctrines, sacrements et prières de l'Eglise Aristotélicienne".




Citation:
Vertus et péchés
Considérations générales

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.





A chaque vertu correspond un vice :




Citation:
Vertus et péchés  
Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.




Les Archanges sont des êtres à part. Nés humains, ils ont mené une vie de sainteté et furent récompensés par Dieu en étant élevés au statut d'archanges. Chacun d'entre eux représente l'une des vertus cardinales.


Ils sont racontés dans le livre 3 du Livre des Vertus.



QUESTIONS:


1 ) Les humains sont ils des êtres sociaux ? Explicitez.
2 ) Que est le péché absolu ?
3 ) Peut on atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus ?
Comme dit précédemment, la perfection n'existe pas, nous essayons de l'atteindre , nous tendons vers elle sans jamais l'atteindre. seul Dieu est parfait.
4 ) Définissez brièvement les différentes vertus.






























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Etudiant le texte nouveau, il se gratta la joue.

- Les humains sont bien des êtres sociaux, ils vivent en communauté, et donc en accord avec leur nature de composants de Dieu. Le péché absolu c'est la négation totale de la nature de Dieu. Puisque Dieu est en nous et que nous sommes en Dieu. Ce serait nous nier nous même.

Il est impossible d'atteindre cette perfection de vertu, seulement d'y tendre, de s'y rapprocher. Penser que nous sommes parfaits dans l'une ou l'autre des sept vertu est péché d'orgueil. seul Dieu est parfait. Je crains que la réponse ait été oubliée suite à la question, non?

Il sourit.

- Si je devais définir brièvement les vertus. Je dirais que l'amitié est la faculté d'être tourné vers les autres. La conservation est la faculté de subvenir à ses propres besoins, les plus vitaux. Le don de soi est la faculté de se sacrifier pour autrui, pour une unité, et de laisser au second plan ses propres intérêts. Je dirais que la tempérance est la faculté d'être modéré dans sa vie et compréhensif envers les autres, que la justice est la faculté d'être magnanime, de reconnaître en les autres leur valeur et leurs intérêts. Le plaisir est la faculté d'entretenir son propre bonheur au travers des besoins quotidiens.  Et pour finir je dirais que la conviction est la foi en un meilleur avenir en toute conscience des besoins de l'humanité pour prospérer dans le bien.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle écoute à nouveau les réponses. Un peu confuse quand arrive la réponse de la troisième question.

Ah oui en effet, je ne m'en étais pas rendu compte. Merci de me l'avoir signalé.
Si non c'est tout bon nous pouvons poursuivre.


Elle dépose le parchemin de la leçon suivante après avoir regardé si il n'y avait pas une coquille ou une réponse que son prédécesseur aurait oublié de retirer.

Citation:
LES SAINTS




Les Saints sont des humains qui se sont distingué par une vie pieuse, une grande sagesse et une mise en pratique quotidienne des sept vertus théologales. Leur vie est relatée dans le livre des Hagiographies du Livre des Vertus

La sainteté est définie par le point 0.1 du Livre Préliminaire du droit Canon intitulé : Le dogme Aristotélicien.

Le dogme Aristotélicien a écrit:


Citation:
Article 12: Les saints étant les défunts aristotéliciens dont la vie fut exemplaire, tous les aristotéliciens se doivent de les honorer et de s’inspirer d’eux dans leur propre vie spirituelle.

Article 13: Pour qu’une personne soit déclarée sainte, il faut qu’elle soit morte, qu’elle ait vécu en modèle de vertu, que son hagiographie ait été rédigée, et validée par la Curie puis par les fidèles.

Article 14: Une hagiographie étant un texte sacré, toute critique ou remise en cause de ceux-ci est un acte d'hétérodoxie.





Il y a trois types de saints :
- les apôtres : les 12 hommes et femmes qui suivirent Christos
- les anciens : canonisés avant l'ère du Renouveau de la Foi
- les modernes : canonisés depuis l'ère du Renouveau de la Foi



QUESTIONS

1 ) Expliquez l'action de saint benoît?
2 ) Quel saint développe la nécessité pour la Cité de s'occuper des enfants ?
3 ) Pourquoi Horace est-il devenu le saint patron des archivistes ?















__________

Étudiant les nouveaux écrits il fronça légèrement les sourcils

- Mais ma sœur. Il n'y a pas de texte. Du moins je ne vois rien qui relate de st Benoît.

Il la regarda.

___________

Elle lui sourit avant de prendre la parole.

En fait dans la première phrase on vous dit que la vie des hommes saints est relaté dans le livre des vertus. Vous devez donc cherchez les réponses en vous aidant du livre.

Elle se dirige vers une petite étagère et en retire un livre qu'elle dépose devant lui.

Voilà qui devrait vous aider.

___________

- ha parfait ! Des recherches. J'aime beaucoup cela. Voyons voir...

Il commença à étudier les textes avec attention, se grignotant un ongle.

- St benoit à fondé l'abbaye bénédictine et ses préceptes , c'est cela? Et de mémoire, c'est st Nicolas, ami des petits enfants qui a emis la nécessité de s'occuper des enfants. Est cela sœur Hecat?

Il pencha le nez sur le vélin.

- Horace à été appelé à prendre la suite du "benêt" et à dû réorganiser la paroisse. Il a ainsi créé les "registres d'Horace " qui ont rapidement été connus et ont pris de l'ampleur. Voilà ma sœur, telles sont mes réponses.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle sourit de plus belle devant l'enthousiasme du jeune homme.

C'est bien cela.
Vos réponses sont exactes.
Nous pouvons passer à la leçon suivante.


Elle dépose un nouveau parchemin devant son élève.

Citation:
DROIT CANON



Le Droit Canon est l'ensemble des textes qui définissent le rôle, la structure et le fonctionnement de l'Eglise Aristotélicienne. Il émane du Dogme dont il est la concrétisation, la réalisation pour le bien des fidèles.

Il comporte toute une série de notions générales qu'il faut connaître avant d'aller plus loin :

L'Eglise distingue les charges et les statuts. Une charge est une fonction, un poste que l'on occupe au sein de l'Eglise. Un statut est une qualité propre à la personne et en vertu de laquelle elle peut accéder à certaines charges.

Il existe deux natures au sein des éléments du Droit Canon, la nature Res Parendo et la natue In Gratebus (HRP : RP et IG). Les deux sont en relation sans se mélanger.

Le Droit Canon est géré par un "groupe de travail" spécifique, sous la responsabilité directe de la Curie.

QUESTION

Comment percevez-vous la différence entre le Droit Canon et le Dogme ?



__________


Il plancha sur le nouveau contenu. Son sourire s'étira. En voilà une question... Il leva les bleus sur la soeur.


- Ce n'est pas une question facile !

Je dirais que le droit canon émane du dogme . Il défini la structure, la hiérarchie le fonctionnement et le rôle de l'église Aristotélicienne , tandis que le dogme est l'ensemble du livre des vertus, du livre des hagiographies , les écrits des saints, les thématiques et les doctrines de l'église, en somme l'histoire et le contenu de l'église.
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle sourit de nouveau.

En effet c'est une question qui n'est pas très facile mais vous avez su y répondre toute fois correctement. Moi je le dis de cette manière la "le Dogme représente les préceptes des Prophètes et autres textes qui nous apportent le savoir sur la Vraie Foi, alors que le Droit Canon représente les textes qui règlent le fonctionnement de l’Église en tant que l'institution qui garde la Vraie Foi." Mais ça revient au même.

Nous pouvons donc poursuivre. Vous verrez que plus on va avancer dans les leçons et plus les questions seront complexes.


Elle dépose la nouvelle leçon devant lui.

Citation:
LA HIÉRARCHIE ET LE DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF DE L'ÉGLISE




Voici une synthèse, basée sur des extraits du droit canon de notre Eglise, qui présente la hiérarchie.

Lisez la attentivement ce texte, préambule du livre 2 du Canon, consacré au clergé séculier.



Citation:
Canon, livre 2.1.
La Sainte Église de Dieu fut instituée par l'accord commun des héritiers d'Aristote et des disciples de Christos. Ces sages, conscients de la faiblesse humaine, voulurent que les enseignements des élus de Dieu soient transmis par des hommes qui garderaient intact le dépôt de la sagesse et de la révélation.

Dans ce but, l'Eglise, afin d'accomplir au mieux sa mission divine, a décidé d'instituer des règles claires et précises, permettant ainsi l'efficace développement de son activité salvatrice. Ainsi une entorse à cette charte pourrait mettre en péril l'Eglise même, dans son fonctionnement et dans sa sainteté. C'est pourquoi nous maudissons ceux qui, dans leur fol orgueil, auraient l'audace d'y contrevenir et de mépriser les lois divines de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Pour protéger nos valeurs, Titus et les premiers évêques ont défini qu’il y aurait un clergé faisant partie de la vie de la cité et attaché autant au temporel qu’au spirituel et il décida que ce serait le clergé « In sécula seculorum ».
Il portera le nom de clergé séculier et sera dirigé par les prélats de l’Eglise.
Au départ il n’y avait que le Saint-Père, ses conseillers à Rome et les évêques pour diriger des régions épiscopales en Occident et en Orient. Au fil du temps et de l’évolution de l’Église dans les royaumes, les conseillers pontificaux devinrent les ministres de Rome et pour se différencier revêtirent le pourpre en l’honneur du sang versé par les fondateurs de l’Église.
Les évêques gardèrent la couleur verte pour représenter la couleur de l’émeraude, l’émeraude étant le signe de ralliement des premiers prêtres aristotélicien.
Le noir fut choisi pour le bas clergé, car cette teinte ou contre-couleur qui se veut funèbre, est vue comme l'initiation à la spiritualité par la mort symbolique.





Pour mieux comprendre le découpage administratif, voici l'introduction à la présentation du clergé diocésain.



Citation:
Canon, livre 2.3.
Diocèse (Du grec "diokésis")
Le diocèse c'est « la portion du peuple de la Création confiée à un évêque pour qu'il en soit le guide religieux avec la coopération de ses clercs.».


Par définition un diocèse regroupe un certain nombre de paroisses.

Province ecclésiastique : groupe de diocèses dépendant d'un même archevêché métropolitain.

Province religieuse: Aussi appelée primatie, c'est l'ensemble des diocèses d’une zone géodogmatique placées sous l'autorité d'un Primat. En général les provinces religieuses suivent des frontières administratives.

Actuellement, les primaties reconnues par l'Eglise Aristotéliciennes sont les suivantes :

- Primatie d'Aragón
- Primatie de Castilla y León
- Primatie de France
- Primatie du Saint Empire Romain Germanique
- Primatie des Alpes Occidentales
- Primatie England
- Primatie eus Breizh
- Primatie Portugal
- Primatie Scotland

QUESTION

Maintenant, à l'aide de cartes appartenant à la bibliothèque de l'archidiocèse, dites-moi dans quels paroisse, diocèse, province ecclésiastique et primatie vous êtes.






























_______________

Nicolas qui avait développé au fil des année l'amour de la lecture et des études répondit du tac au tac:

- Je suis de la paroisse de Périgueux, dans le diocèse de Périgueux, dans la province de Bordeaux et primatie de France ma soeur.

En effet, le jeune homme connaissait cela. Une réponse facile, au moins !


- Monseigneur me l'a enseigné.

Il s'empourpra un peu de son emportement.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle sourit.

C'est une bonne chose qu'il l'ait fait. C'est très utile de connaître cela.  

Puis elle dépose un nouveau parchemin devant lui.

Citation:
LE GOUVERNEMENT DE L'ÉGLISE




Le livre 2.2 du Droit canon concerne Rome. Il sert de base à cette partie du cours qui le reprend en le simplifiant dans un but pédagogique. Ce cours s'appuie aussi sur les livres 4 (Justice) et 5 (Congrégations)

Organisation générale du gouvernement de l'église

Rome est le siège du gouvernement de l’Eglise Universelle.

Dans l'exercice de son pouvoir suprême, plénier et immédiat sur l'Eglise universelle, le Souverain Pontife s'appuie sur la Curie et sur les Congrégations.

La Curie comprend le Collège des cardinaux et le secrétariat pontifical.

Les cinq Congrégations sont:

- la Congrégation du Saint-Office
- la Congrégation pour la Diffusion de la Foi
- la Congrégation des Affaires du Siècle
- la Congrégation de la Sainte Inquisition
- la Congrégation des Saintes-Armées

Les Consistoires pontificaux (dits aussi conciles géodogmatiques) sont définis par regroupement linguistique et dirigé par un triumvirat constitué de 3 prélats portant le titre de cardinal:
- Le cardinal "Romain", il siège également à la Curie romaine et doit être bilingue francophone.
- Le cardinal "Chamberlain"
- Le cardinal "Primat" (dans les Consistoires il n'y a pas d'évèque Primat)
C’est la Curie Romaine qui accorde ou pas le droit à la création d'un consistoire pontifical.

La Curie peut accorder, ou pas, le droit d'assemblée aux évêques et autres prélats d'un regroupement de diocèses d'une même zone politique (d'une même province religieuse). Ils constituent alors une assemblée épiscopale. Elle est dirigée par un évêque Primat.

Les charges de la Curie

Le Pape

Il est l’autorité supérieure de l’Église et préside la Curie.

Le pape en temps que représentant direct de l’Église Universelle possède tout les pouvoirs cumulés des autres clercs.
Il peut éditer des bulles papales qui sont au-dessus de toutes les autres lois de l’Église.

Le collège des cardinaux

Le camerlingue: il est le représentant direct de la Curie, il peut parler en son nom et n’a de compte à rendre qu’au Saint-Père et au collège des cardinaux romains; il est élu par les cardinaux romains et suffragants parmi les cardinaux romains pour six mois maximum selon les règles définies par la curie elle-même.
Le camerlingue cumule les droits réservés aux cardinaux romains en plus des siens propres.
Le Camerlingue en l'absence du pape et du connétable désigne le chef suprême des Saintes Armés.
Le Camerlingue nomme l'archidiacre de Rome et détermine ses missions.

Le Cardinal connétable : il est désigné par le collège des cardinaux romains et suffragants; il est responsable de la défense de Rome et de la sécurité des clercs et prélats de l'Eglise Aristotélicienne. Il assure le commandement de toutes les forces rattachées à l'Eglise.
Le connétable cumule les droits réservés aux cardinaux romains en plus des siens propres.
Le connétable dirige et supervise l'ensemble de la Congrégation des Saintes Armées.

L'Archidiacre de Rome: il est désigné par le camerlingue.
L’archidiacre de Rome cumule les droits réservés aux cardinaux romains en plus des siens propres
En cas de disparition ou de démission du camerlingue, l'archidiacre veillera avec le collège à lancer dès que possible l'élection pour un nouveau camerlingue.

Les Cardinaux Romains: ils sont désignés par le collège des cardinaux ou directement par le Pape; ils sont membres de la Curie.

Les Cardinaux Suffragants: ils sont désignés par le collège des cardinaux ou directement par le Pape; ils sont membres d’un concile géodogmatique et membres consultants de la Curie .
Ils ne peuvent exercer leur autorité de cardinal que pour la zone géodogmatique dont ils dépendent, ils ont un accès consultatif au collège des cardinaux romain.

Les Cardinaux émérites: ils doivent avoir été cardinal romain ou suffragant de façon correcte et régulière plus de 6 mois; ils sont confirmés par la Curie pour une période de 6 mois; ils sont membres consultants de la Curie.
Ils ne possèdent plus que les droits relatifs à une autre charge éventuelle mais gardent un siège consultatif à la curie et peuvent célébrer tous les sacrements de l’Église aristotélicienne.

Les congrégations

La Congrégation du Saint-Office

Sous la direction d'un Cardinal chancelier, elle est en charge du dogme. Les Théologues lui sont rattachés. Elle assure en particulier la traduction des parties encore méconnues du Livre des vertus. Elle reçoit et corrige éventuellement puis soumet à validation tout nouveau texte doctrinal et en particulier les hagiographies (vies des saints).


La Congrégation pour la Diffusion de la Foi

Sous la direction d'un Cardinal chancelier, elle est en charge de la diffusion de la foi aristotélicienne. Lui sont rattachés:
* la Préfecture à l'enseignement aristotélicien qui organise le séminaire de Rome, organise et contrôle l'ensemble des séminaires primaires, encadre l'enseignement pastoral, propose aux Assemblées Episcopales qui en font la demande des clercs formés à la charge d’épiscopat.
* les Missionnaires qui sillonnent le monde pour soutenir la foi des croyants partout où le manque de clercs se fait trop sentir.
* les Pélerinages
* Les Exorcistes qui, réunis au sein de la Confrérie des exorcistes, s'occupent des affaires de possession.

Elle est chargée du lien entre la Curie et les Ordres religieux.
Elle assure le suivi et validation des dossiers de chapelle pour les paroisses non communautaires (hors OMR) et tient le registre des chapelles.


La Congrégation des Affaires du Siècle

Sous la direction du Cardinal Préfet, elle assure la gestion de la politique et de la diplomatie de l'église. Elle nomme et réunit les nonces et les ambassadeurs apostoliques. Chaque duché ou comté se voit affecter un nonce (ou un ambassadeur).


La Congrégation de la Sainte Inquisition

Sous la direction des Cardinaux Inquisiteurs, elle organise la justice de l'église.

La justice ordinaire est composée:
* à Rome de la Haute cour de justice ecclésiastique
* à Rome de du Tribunal pontifical (la Rote)
* dans les diocèses ou les archidiocèses des Officialités

La justice d'exception est le fait du Tribunal de l'inquisition.


La Congrégation des Saintes-Armées
Sous la direction du Cardinal Connétable, elle coordonne les Saintes Armées. Celles ci sont constituées des Ordres militaires religieux (OMR) et de la Garde.

La Garde est présente :
* à Rome : c'est la Garde Pontificale Romaine
* dans les archidiocèse : ce sont les gardes épiscopales, sous la responsabilité du Vidame.


Les grandes divisions administratives

Province religieuse (aussi appelée primatie) : c'est l'ensemble des diocèses d’une zone géodogmatique placées sous l'autorité d'un Primat. En général les provinces religieuses suivent des frontières administratives.

Actuellement, les primaties reconnues par l'Eglise Aristotéliciennes sont les suivantes :

- Primatie d'Aragón
- Primatie de Castilla y León
- Primatie de France
- Primatie du Saint Empire Romain Germanique
- Primatie des Alpes Occidentales
- Primatie England
- Primatie eus Breizh
- Primatie Portugal
- Primatie Scotland


L'église dans une province religieuse est dirigée par une assemblée épiscopale.
Chaque assemblée dispose de ses propres statuts. Ceux de la province de France sont rangés à Rome.

C'est l'assemblée épiscopale qui nomme les évêques et archevêques de sa province.

l'Evêque Primat est à la tête de l'assemblée épiscopale (sauf le cas particulier de la présence d'un Consistoire car alors c'est un cardinal primat, membre du consistoire qui remplace l'évêque primat)

Il doit être avoir été évêque de façon correcte et régulière plus de 3 mois; il est désigné par son assemblé selon les règles établies par cette assemblée; il est intronisé par le camerlingue ou l’archidiacre de Rome.

L‘évêque Primat est au nom de son assemblée le supérieur hiérarchique directe de tout les évêques dépendant de sa primatie.
Dans l’hypothèse où le primat prend ses décisions seul, le concile épiscopal a la faculté de le dénoncer a posteriori, et de substituer à la décrétale du primat la sienne propre, sur demande d’un de ses membres.

Le primat garde ses responsabilités au niveau de sa province (s'il est archevêque) ou de son diocèse.

QUESTIONS:

1 ) Quelle est la plus haute instance de notre église, sous la Présidence du Pape ?
2 ) La Curie nomme-t-elle les évêques ? si non, qui le fait ?
3 ) Qu'est ce qu'une Province Religieuse ?
4 ) Qu'est ce qu'une Assemblée épiscopale ?
Localement (dans votre diocèse ou archidiocèse) ?
5 ) Quelle instance rend la justice (de l'église) ordinaire ?
6 ) Qui est le représentant de la diplomatie ?
7 ) Qui dirige la garde épiscopale ?



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En effet, tout se corsait. Mais l'étude était particulièrement interessante pour le petit érudit.

- Je dirais que le camerlingue est au dessous du pape?

Et que la curie ne désigne pas les évêques, c'est l'assemblée épiscopale qui nomme les évêques.

Une province religieuse est l'ensemble des diocèses d’une zone géodogmatique placées sous l'autorité d'un Primat.

Une assemblée épiscopale est une assemblée d'eveques et d'archevêques, dont l'Evêque Primat qui est à sa tête .

c'est la Congrégation de la Sainte Inquisition qui rend la justice de l'église.

Le nonce représente la diplomatie

et le connétable diocésain dirige l'armée épiscopale. Cela je le sais bien, c'est mon rôle en Périgord.
_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
L_aconit
Elle sourit écoutant les réponses puis intervint pour la correction.

En fait le camerlingue est bien en dessous du pape mais la plus haute instance est la curie.
Pour le reste c'est exact.


Elle dépose alors un nouveau parchemin devant le jeune homme.

Citation:
CLERGÉ RÉGULIER




Il faut distinguer deux Eglises à travers les fondation de Christos et des premiers Aristotéliciens : L'Eglise séculière, composées de clercs et qui vit avec son siècle c'est à dire en relation avec les laïcs (Que nous aborderons dans le cours suivant) et l'Eglise régulière composées de moines (qui peuvent aussi être clercs) vivant en communautés et régis par des règles.

Le clergé régulier rassemble donc les clercs qui vivent selon une règle monastique. On les appelle plus simplement des moines.



Citation:
Livre 3 : L'Eglise régulière:
Le Statut des moines

§1: Un moine est un homme engagé dans un monastère (codé).
Il peut donc être niveau 1, 2 ou 3. Il n'est plus considéré comme laïc.

§2 Pour être moine il faut être accepté par un abbé dans un monastère (codé) et vivre sous l'autorité d'une rêgle validée par l'abbé, Rome ou un diocèse, qui dirigera son comportement dans la vie de tous les jours.

§3: Une fois rentré dans le monastère le statut de moine s'applique, l'abbé vérifiera que les moines respectent bien les devoirs imposés par l'Eglise, mais aussi par la règle du monastère.

§4 Contrairement au clerc qui choisissent cette voie pour la vie, le choix d'être moine n'est pas définitif.

§5 En cas de non respect des devoirs du moine, ou de la règle du monastère, l'abbé peut sortir un moine du monastère et donc lui retirer le statut de moine.

§6 Le moine doit respecter ces règles pour appartenir à l'Eglise Aristotélicienne RP :

- Le moine ne peut être membre d'une organisation hérétique.
-Le moine reconnait et applique le dogme Aristotélicien.
-Le moine reconnait et respecte le droit canon Aristotélicien.
-Le mariage d'un moine est impossible, celui ci ou celle ci reserve son amour exclusif à Dieu.
-Le moine peut, à la différence du clerc, porter les armes, la règle d'un monastère peut donc inclure des faits militaires.
-Le respect de la hiérarchie doit être assumé par tous les moines. Le supérieur d'un moine est l'abbé.
-Comme pour les règles élémentaires des RRs. Aucuns clônes avérés dans les magistères ne sera accepté parmis les moines.
-Le monastère est totalement indépendant des seigneurs laïcs, aucune interférence ne peut avoir lieu. Is ne sont liés que par un éventuel concordat ou des contrats de commerce.
-Les trois lieux officiels où les moines peuvent s'organiser et effectuer des cérémonies sont :
1) Rome
2) Le forum officiel
3) Le forum du monstère
-Le moine qui est clerc (car le moine peut être niveau 3 voie de l'Eglise donc clerc) a les mêmes devoirs que les clercs (en plus de ceux ci)





Les ordres regroupent en communauté des aristotéliciens de tous horizons, on y retrouve des laïcs, des clercs ou des moines qui propagent leurs valeurs et les valeurs de l'Eglise à travers les royaumes.





Citation:
Le Statut des moines

§1: Le but des ordres est RP, il doit absolument promouvoir et défendre la foi et l'Eglise Aristotélicienne.

§2 : Les ordres RP rattaché à Rome doivent absolument se ranger à ces conditions :

-Tous les membres doivent être aristotéliciens, ils ont donc les mêmes devoir, droits et comportements à arborer.
-Le responsable de l'ordre doit être un pieux aristotélicien.
-Le fondement même de la règle doit être basée sur la religion aristotélicienne et doit être en accord avec le dogme et le droit canon.
-L'ordre doit distinguer clairement les groupes entres les laïcs, les moines et les clercs. Des statuts à part se doivent d'êtres créés au sein de l'ordre.
-L'ordre ne doit pas être une organisation criminelle, reconnue comme telle par la justice laïque.
-L'intégration d'un membre (laïc, moine ou clerc) dans deux ordres religieux différents est impossible.
Par contre, un membre d'un ordre religieux peut être membre d'un ordre militaire (Tout en sachant que le clerc ne peut user des armes)

§3 : Des relations entre les ordres [RP] et l'Eglise séculière :

Toutes les structures des ordres rattachés au Vatican, à savoir, chaque commanderie, chaque monastère, chaque abbaye, chaque couvent sont sous l'autorité de l'archévêque métropolitain de l'archidiocèse, relais de la curie et du Pape.
Les pouvoirs de l'archévêque se limitent à :
-Accepter ou non l'installation d'un ordre et la fondation d'une structure dans leur domaine juridique.
-Exercer un contrôle sur les ordres installés dans sa province. En cas de non respect des ordres de la curie, du droit canon ou du dogme, celui ci peut appeler l'inquisition.
Les actions militaires des ordres militaires demandés par le Pape et la curie ne dépendent que de ceux ci et non de l'évêque. Même si celui ci par coopération et par confiance peut servir de relais.[/td][/tr][/table]

§4: Des règles spéciales s'appliquent aux ordres militaires :

Lors d'une mission désignée par le Pape (par la curie, donc après un vote à l'unanimité), ils sont soumis à l'autorité du Pape et de la curie, et doivent s'y tenir.

Dans ce cas, l'ordre doit affirmer et montrer la primauté de sa loyauté au Pape, et non à son souverain.
Un seul serment est autorisé, celui envers le Pape.

2) En dehors des missions pontificales et épiscopales, ils restent totalement indépendants.

3) Etant un Ordre militaire et religieux, ils se doivent de distinguer très clairement le temporel du spirituel.
Les clercs de l'aile religieuse ne pourront pas participer au domaine de la guerre, ils devront rester uniquement dans leurs obligations spirituelles.
Seuls les laïcs et les moines pourront porter les armes.


QUESTIONS:

1 ) Qui dirige le monastère ?
2 ) L'engagement du moine est il définitif ?
3 ) Quelle est la différence principale entre un Ordre et un Ordre Militaro-Religieux ?
4 ) A qui les ordres militaro religieux prêtent ils allégeance ?

Bibliographie: L'église régulière



















__________

- La curie. Bien. La curie.


Il enregistra soigneusement la correction. Apres étude du texte nouveau et de cette dimension de l'église qui lui était encore méconnue, Nicolas proposa ses réponses à Hecat.

- C'est un abbé qui dirige un monastère, et entrer dans un monastère comme moine n'est pas définitif.

La différence entre un ordre militaire et religieux, c'est que l'un regroupe  laïcs, clercs ou moines indifféremment tandis que l'autre ne peut pas comporter de clercs. Et c'est aussi que l'un peut etre appelé par le pape à combattre, pas l'autre.

Les ordres militaro religieux prêtent allégeance  exclusivement au pape. .J'ai bon? Ha... Et pourriez-vous me montrer le livre du droit canon ma sœur? Je ne l'ai pas.
_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
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