Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Doubles bouchées à la Reyne. Reygalez-vous !

Alvira
Jour important, jour de réunion familial.

Alvira avait passé un temps certains à y penser. Elle trépignait d'impatience retrouvant ainsi sa jeunesse. Son souhait, être entouré de sa famille. Plus tard aurait-elle l'occasion d'en faire autant avec filleuls et vassaux, mais pour l'heure, c'était la Duranxie. Elle s'était habillé d'une robe de Key, cette dernière lui ayant donné ses robes - ce qui avait touché la Tourangelle - elle se faisait un point d'honneur à mettre à l'honneur son amie. Personne ne le verrait sans doute ne connaissant pas la garde robe de celle qui fut sa Reyne, mais Alvira le savait et ça suffisait à réchauffer son coeur. Les couturières avait repris la longueur des jupons pour l'adapter. Pas de couronne et les cheveux libres, la Reyne avait envie de liberté et elle se l'octroyait ce jour-là par des choses plutôt simples.

C'est donc en rouge et noir, qu'elle rejoignit la lieu des retrouvailles.




Quelques instants plus tard...

Alvira était posée sur un fauteuil dans le salon du Louvre en attendant que les membres de sa famille, au sens large, comme sa poitrine, passent le pas de la porte. Les cuisines royales s'étaient affairées pour l'occasion et avait mis les bouchées doubles. Une bouchée pour maman, car il s'agissait là d'un repas de famille de la Reyne. Une bouchée pour Tata, car il fallait des choses délicieuses pour cet événement, telles des bouchées à la reine. Et l'arène du jour serait la salle à manger, où avaient eté disposés autant de couverts qu'il y aurait d'invités. Leur nombre serait du reste tout aussi surprenant que pouvait l'être l'annonce du mariage à venir entre Alvira et son Grand Maître. Bien entendu, il allait sans dire qu'une multitude de boissons alcoolisés orneraient la table, la réputation Duranxie devait se tenir et ce n'était pas ce jour qu'elle serait mise à mal. D'ailleurs, Sa Majesté n'aimait pas répudier la renommée familiale et c'est pourquoi les premiers arrivants allaient pouvoir la trouver un verre d'Armagnac à la main.

_________________
Deedee
    Ni salle du trône aujourd’hui, ni salle du Plaid, la mission était tout autre pour les huissiers. La Reyne recevait dans ses appartements, ils allaient donc devoir accueillir, annoncé et faire entrer. La routine habituelle quoi ! Enfin presque… Pour la petite équipe qu’ils étaient c’était surtout une première.

    Ayant donc quitté le bureau des Huissiers quelque temps plus tôt, Adeline, vêtu de ses atours de cérémonie, arriva devant la porte des appartements et inspecta rapidement les lieux avant de se positionner les mains dans le dos, en attendant son collègue et les premiers invités.

_________________
Christabella
Veille du 8 février 1466, ville du Louvre. Tout le monde dormait tranquillement. Tranquilles, vous dites? Non, car un jeune garçon résistait encore et toujours au sommeil... Tout était nouveau pour le jeune Ascelin. On lui avait dit qu'il verrait la Reyne de France et il (re)découvrait le Louvre avec de grand yeux émerveillés. La décoration, les livres illustrés, les tableaux, les tapisseries brodées... dont celle avec un dragon, subjuguait le petit bonhomme, qui avait couru toute la soirée à pourfendre des dragons imaginaires, au grand Dam de Béatrix qui avait eu peur pour les bibelots qui ornaient la suite.
Avec Bella et Félip, ils s'étaient entraîné à faire une jolie révérence, et avait appris un joli compliment à réciter. Il était tard lorsque le jeune Beauharnais céda enfin au sommeil.

Le lendemain, après une matinée de préparatifs, tout le monde était prêt. Bella avait mis une jolie robe ample bleu outremer, qui laissait entrevoir sa grossesse qui se poursuivait tranquillement. Laissant le loup blanc grogner qu'elle le ruinait en robes et en escarpins assortis, elle lissa ses jupons, satisfaite. Elle s'approcha de Félip, armée d'un peigne.


Vous auriez pu vous coiffer, franchement!

Mais vu le regard de son époux, elle se contenta de le narguer avec le peigne en guise de menace. Ascelin avait lui aussi une jolie tenue de velours damassé noir et bleue. Prenant le bras de Félip, et donnant la main à son fils de l'autre, ils s'avançaient d'un bon pas, en essayant de ne pas se perdre dans le palais. Leur allure avait de l'allure, ça allait sans dire.


A new Royal Family
Une nouvelle famille royale
And a wild nobility
et une noblesse sauvage
We are the family
Nous sommes la famille


No method in our madness
Pas de méthode dans notre folie
Just pride about our maner
Juste la fierté de nos manières
Excessiveness is our banner!
la démesure est notre bannière !


Elle sourit aimablement à l'huissière, ils étaient arrivés. Elle se tourna vers son fils, ajusta son col, se tourna vers sa Blancheur et vérifia si sa mise était parfaite. Alea jacta est.

Vous pouvez annoncer leurs Grandeurs Félip Arthur et Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie - Jauzac, et Ascelin de Beauharnais-Jauzac.

Modifié, kings of the wild frontiers.

_________________
Sarah_de_la_duranxie
Sarah était loin d'avoir l'habitude de se rendre au Louvre. A vrai dire, c'était une première pour elle. Déjà que lors des évènements familiaux, il n'était pas facile de s'y retrouver, elle gageait qu'il y avait des personnes qu'elle n'avait pas encore saluer une fois.
C'est donc avec autant de soin qu'elle choisit une tenue, ni trop ostentatoire, ni trop simple, mais elle tenait à faire honneur à sa visite et pour l'occasion revêtit une robe neuve.
Et puis, c'était la première fois que Vald l'accompagnerait au sein de la famille, la pression était là en sus, elle ne s'y rendait pas seule mais accompagnée et c'était là aussi, quelque chose d'important.




La main posée sur le bras de Vald, elle avisa un garde qui leur indiqua le chemin dans les dédales du Louvre, il était vrai que c'était immense, il aurait fallut une carte au bas mot pour ne pas s'y perdre.
Arrivées devant les appartements, elle inspira et sourit à Vald avant de décliner leur identité.


Mes respects. Nous sommes attendus...Sarah de la Duranxie et Vald de Flaynac, Seigneur de Ste Estephe

_________________
Astian_mathieus
Depuis un moment, le jeune ambassadeur ne savait ou donner de la tête. Quand on n'avait pas besoin de lui en négociateur, on le demandait à l'ambassade pour une réunion. Néanmoins Rome, l'occupais bien plus que la Touraine, bon, il est vrai que son homologue était des plus actives ce qui aidait énormément. La vraie raison ou problème était le nombre assourdissant d'annonce en tout jour.

C'est donc le nez dans des dossiers qu'il arriva au Louvre. Ne fessant attention a ce qui se passait autour de lui, attaché diplomatique avait du, l'accompagner sous peine que le blanc finisse dans un mur. On tourne a droite .. Non à gauche, enfin, on avance sans vraiment regarder ce qui au fond est dommage.
Ne levant pas les yeux, il s'arrêta brusquement alors que l'affaire était de la plus haute importance... La nomination d'un curé perdu dans les bois venant jouer a l'apprenti sorcier... Mais plus encore, il fallait répondre à la femme qu'il comptait épouser, prenant un vélin, il le tendit à son attaché diplomatique pour se tourner vers l'huissier.


Salutation et paix, pouvez vous annoncer son Excellence Astian Mathieus de Castel Vilar ? merci .
_________________
Aur_
    Rue Neuve-Saint-Merri


Dans l'hôtel particulier de son défunt père, Aur méditait sur ce qui avait changé dans sa vie depuis la dernière fois où il y avait séjourné. Le jeune prélat contemplait son reflet dans le miroir du bureau paternel, un des rares meubles encore présent dans ce bâtiment qui avait quasiment été vidé. Il avait presque conclu un accord avec Zoé Lisreux pour lui vendre, voulant se débarrasser des reliques de la mort mystérieuse du paternel.

C'était une homme de haute taille, la mine un peu plus masculine qu'autrefois, son visage commençait à s'affirmer au niveau de la mâchoire, donnant cette impression de force qui émanait aussi d'Equemont. Il était mince et cette finesse était renforcée par sa soutane violette, qu'il avait recouverte d'une cape de la même couleur. C'était l'habit qu'il convenait pour un évêque et il ne pouvait pas en faire l'économie. Au fond, il n'aimait pas ces apparats, mais il représentait plus que lui, il était un des plus hauts prélats de France et donc il symbolisait la Sainte Eglise.

D'un geste lent, il mit sur sa tête la calotte puis le chapeau, pour être fin prêt. Il marcherait seul dans la rue, quitte à croiser du monde. De toute façon, il aimait se mêler aux gens pour leur montrer la proximité de l'Eglise. Il prit la route donc du Palais du Louvre en longeant la Seine, et donc en passant devant le Grand Châtelet. Son père avait choisi cet hôtel particulier pour être en proximité de cette bâtisse de justice, mais il se trouvait que finalement, c'était aussi très près du Louvres. Quand il arriva aux portes du palais, les gardes semblaient étonnés de voir un évêque arriver à pieds sans escorte, sans carrosse et même sans monture. Si bien qu'ils eurent une petite hésitation avant de le laisser entrer dans la cour pour lui indiquer le chemin vers les appartements royaux.


Veuillez annoncer Aur du Salar, achevêque d'Auch, je vous prie.

Il fut donc introduit dans la pièce où la Reyne semblait déjà occupée à boire. Il lui accorda un sourire. Avant d'observer les autres convives déjà arrivés. Cela l'amusa de voir Sarah accompagnée d'un homme dont il se doutait qu'il était celui dont elle avait entendu parler. Puis ceux qu'il avait lui-même mariés.
_________________
Louise.beaupierre
Ben voilà le grand jour était arrivé.

la reine avait dit pas de bourriquot. quel deception pour lui .. Donc elle avait pris le carrosse de la famille, elle avait revêtu ses plus beaux atouts, et avait essayé de dompter sa chevelure.

voir la famille était réjouissant, elle se sentait un peu seule en ce moment. Elle essayait de se rappeler le temps ou elle voyait la famille régulièrement, c’était y a tellement longtemps !!!

Elle n"était jamais venue au Louvre, elle etait tellement heureuse de voir ce bâtiment, ce palais devait être majestueux.

Arrivée devant les appartements, elle s'avanca d'un pas, non certain et se présenta d'une voix tremblante.

Bonjour, je suis Louise de Beaupierre, pourriez vous m’annoncer s'il vous plait?
_________________
Lilye
Auparavant il est certain qu'on l'aurait vue en train de tenter de grappiller de la nourriture avant l'heure ou bien de planquer des bouteilles d'alcools sous ses jupons. Dans le meilleur des cas elle aurait passé le quart de la réception à se planquer sous une table pour se goinfrer tranquillement, dans le pire elle ne serait tout simplement pas venue en ayant pris la poudre d'escampette juste avant l'arrivée des invités. A ce jour, ayant bien grandie aussi bien physiquement que mentalement, Lilye se prépare sagement et compte bien profiter de ce rassemblement de la famille pour enfin comprendre ou du moins essayer de savoir qui est qui !


Sa robe bien mise et sa coiffure soignée elle se rendit au salon où elle retrouva sa mère, alors elle lui posa une bise sur une joue puis fit un petit tour sur elle même pour avoir son approbation sur sa tenue.




- Je suis prête et j'ai hâte. Tu es très jolie maman !

Comme si elle pourrait un jour dire le contraire à son sujet.

_________________
Deedee
    A l’arrivée des premiers invités, la Prime Huissière se positionna près de la porte, prête à recevoir et annoncer le flot de convive qui allait se succéder. Derrière elle, dans le salon, la Reyne devait sans doute attendre impatiemment leur arrivée, c’est donc sans attendre, qu’elle fit entrer, les premiers invités, après une légère inclinaison de la tête pour les saluer. Puis, glissant un pas sur le coté, elle annonça d’une voix claire.

      -Leur Grandeurs Félip Arthur et Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie - Jauzac, ainsi que Ascelin de Beauharnais-Jauzac.


    A peine le temps de les regarder entrer qu’un nouveau couple se présenta à son tour. Sans se départir de son sourire, la Normande les salua d’un léger signe de tête et les annonça également.

      -Dame Sarah de la Duranxie et Messire Vald de Flaynac, Seigneur de Ste Estephe.


    Les bruits de pas dans les couloirs du Louvre ne cessaient pas, les Seigneurs de Ste Estephe à peine rentrer qu’un homme se présenta à son tour.
    Lui adressant un sourire courtois, l’huissière le salua et s’écartant de quelque pas, elle annonça d’une voix claire.


      -Son Excellence Astian Mathieus de Castel Vilar


    Puis se fut au tour de l’Archeveque, répétant alors les mêmes gestes que précédemment, la Normande le salua d’un signe de tête, puis annonça, un peu plus fort pour dépasser le brouhaha qui s’installait gaiement dans le salon.

      -Monseigneur Aur du Salar, achevêque d'Auch.


    Suivant de près l’archevêque, c’est une jeune femme qui se présenta cette fois, semblant légèrement intimidée. Adeline lui adressa un sourire bienveillant puis s’écarta légèrement avant d’annoncer.

      -Dame Louise de Beaupierre


    Un autre sourire, un regard vers le couloirs, et la Normande de reprendre place en attendant d’autre invité.

_________________
Gabriell
Gabriell arriva pour une mission toute particulière. Aujourd'hui pas de salle du trône mais une invitation dans les appartements royaux. Et qui dit royaux, dit forcement un peu de protocole et donc la présence des huissiers était requis. Il salua le premier huissier et prit place.
Le blondinet laissa Adeline annoncer les premiers invités qui étaient arrivés en un flot assez important. Galanterie diront certain ....
Restant dans son rôle, il salua les invités comme il se doit. Il aurait le temps de se charger d'annoncer les suivants.

_________________
Earnan..
Le brun avait fait le chemin avec sa meunière d'épouse qui n'était d'ailleurs plus vraiment meunière. Le Louvre ça faisait un bout quand même et il avait bien hésité avant d'impliquer Nienor, en fait il avait bien hésité tout court. Dans la région d'Armagnac, il était connu pour son mépris des règles, des codes et des "on doit faire parce que c'est comme ça". Noble par le sang mais bien loin d'appartenir à ce monde à part qu'était la complexe noblesse.

Oh, il n'était pas ignorant au point de se rebeller bêtement contre tout noble en criant bouh! Mais il préférait régler ses problèmes aux points plutôt qu'aux mots. En somme, la vie était plus simple ainsi et Earnan n'était pas du genre à se compliquer la tâche. Pourquoi apprendre les intitulés, les protocoles ou les marques de respect? On appréciait un homme ou non. Si ça n'était pas le cas, le mépris, l'ignorance ou les poings permettaient de s'assurer que le message était bien passé. Alors pourquoi venir au Louvre, répondre à l'invitation de cette Longue Dame du Grenier Royal?

Un traquenard, c'est un traquenard s'était-il dit. On ne réunissait toute la famille qu'en cas de grande annonce ou de grande décision. Cependant, puisque certains avaient la volonté de venir le chercher dans la cambrousse de Saint-Bertrand il s'était dit que ça ne faisait pas de mal d'aller voir si le Louvre était si impressionnant qu'on le disait. Et.... finalement il l'était par sa grandeur.


-Si j'ai bien compris ce qu'à dit l'autre à la porte, on doit tourner ici et...
Berdol!
jura t-il en découvrant un énième corridor long comme le bras.

Avec un mouvement de tête légèrement agacé, Nienor prit les choses en main et les mena à la salle en question. Néanmoins, elle resta silencieuse devant les portiers richement vêtus et c'est Earnan en simples braies, chemises et mantel doublé de cuir qui prit la parole en montrant une missive bien froissée par son trajet dans une poche.


- Demat.
Earnan, Nienor et... Castiel. On a été invités.

_________________

A la guerre comme à la guerre.
Hailey_
Au début, car oui il y a un début à tout, il y a eu une longue et très longue conversation.
Puis il y a eu cette gifle, ensuite des échanges épistolaire en tous genres, parfois tendres parfois moins, souvent inquisiteurs, puis il y a eu la nouvelle rencontre.
Des sourires timides, des rires aux éclats, des larmes aux yeux, des énièmes rencontres toutes aussi agréables les unes après les autres, puis le rapprochement de deux mains, des gestes anodins tactiles, puis il y a eu...
La demande officielle de l'accompagner à un dîner.

Hailey avait refusé catégoriquement, c'était trop tôt, trop rapide pour elle qui sortait d'une longue relation avec un jeune homme.
Elle ne souhaitait pas aller trop vite, puis il lui avait dit la phrase, le mot même "Juste une invitation amicale, vous et moi à un dîner, m'accompagner simplement, rien d'engageant".
Alors sur son minois un large sourit fit son apparition, elle avait accepté, mais elle n'en avait pas demandé davantage, elle avait confiance.

Hailey se préparait tranquillement ce jour là, chantonnant presque du haut de ses vingt six ans un peu comme une jeune jouvencelle éprise d'un homme, puis une autre missive arrivait pour l'informer du lieu et là, elle s'arrête dans son élan.
Euh, on la refait s'il vous plait ! Ce n'était pas prévu comme ça, si?
Au Louvre avec la Reyne? Pardon?
Changement de projet, non elle ne va pas changer d'avis juste de tenue ! Il aurait pu lui dire avant non? Elle aurait.... simplement refusé !!!

Inspiration, Expiration. Hailey avait été Garde Royale - seulement un mois précision - la Reyne ne la connaissait surement pas, au mieux elle l'aurait croisé rapidement. Donc personne ne fera attention à ta petite personne, alors ne change pas de tenue.

Arrivée comme il se devait en temps et en heure, son A.M l'attendait à l'intérieur alors il n'y avait juste à se présenter, attendre l'accord et ensuite.... le retrouver LUI, enfin.

C'est toute de blanche vêtue, comme la neige qui tombait dehors que la Hailey se présente
.

    - Mes Salutations à vous, veuillez annoncer je vous prie, Hailey de Giboint, Dame de Compiac, invitée par Son Excellence Astian Mathieus de Castel Vilar.


Un sourire sur le minois de la Giboint, puis elle le cherche des yeux parmi les invités venant d'un peu partout.



_________________
Lanceline
    « Un repas est insipide, s'il n'est assaisonné d'un brin de folie. »
    Erasme.


Lanceline, quelques jours plus tôt, avait proposé à son visiteur surprise de se présenter avec elle à la cour. Il avait accepté.
Alors, ils s’étaient mis en route le lendemain pour monter sur Paris. Là, ils avaient loué deux chambres, avaient passé le temps qui les séparait du repas royal à flâner dans la capitale. Le jour J, la Blonde s’était levée tôt, avait passé la première partie de la matinée à dessiner, puis s’était préparée pour le repas qui avait lieu le midi.

Ses doigts fins attrapèrent le flacon de parfum à la violette, le dévissèrent et en tamponnèrent son cou, puis l’arrière de ses oreilles, ainsi que ses poignets. Elle était nerveuse, mais l’odeur la calma un peu. Ce n’était pas suffisant, mais elle résista à l’envie de déboucher la fiole qu’elle avait en permanence sur elle. Il serait toujours temps, là-bas, de se servir. Ses mains prirent tant bien que mal la coiffe et elle ramena ses cheveux sur le haut de son crâne pour les y glisser dedans. La Balafrée ferma les yeux quelques instants, puis se leva et sortit pour se diriger vers la porte de son ami, sur laquelle elle frappa quelques coups légers.


- Jean-Jacques, êtes-vous prêt ?

La pression était montée jour après jour. A chaque réveil, il se demandait pourquoi il avait accepté. Continuellement la même question et, à chaque fois, la même réponse. Il avait beau se dire que ça ne servait à rien de se mettre martel en tête, c'était toujours le même refrain. Il avait beau se torturer l'esprit, le temps passait et vint le moment où plus aucun retour n'était possible. Au moment de se préparer, il avisa la tenue offerte par Lanceline. Il se passa machinalement la main dans les cheveux, les plaquant vers l'arrière avec quelques gouttes d'eau. Il n'y avait plus qu'à.

Jean-Jacques enfila chaque pièce de vêtement lentement, comme s'il pouvait, par ce biais, retarder l'inéluctable. C'en était presque pathétique. Il avait l'honneur de manger à la table de la reine et il parvenait encore à faire la fine bouche. Il se demanda à quelle sauce il serait mangé. Il en souriait presque. Sans doute pour se détendre, il se mit à imaginer le repas tout en jeux de mots plus stupides les uns que les autres. Il se souvint alors d'une technique qu'il avait entendu il ne savait plus où. Un jour, on lui avait conseillé d'imaginer l'assemblée totalement nue afin de faire partir la pression. Il fronça un sourcil avant de secouer la tête. Il ajouta pour lui- même.


- On va éviter.

Ce fut à ce moment qu'on frappa à la porte, libération d'une folie qui semblait vouloir le faire tourner en bourrique avant l'heure. Il prit une profonde inspiration, réajusta son col, sa coiffure, puis ouvrit la porte en tâchant d'offrir à Lanceline son sourire le moins crispé.

- Je suis prêt.

Ses yeux noisettes s’éclairèrent un peu lorsque le panneau de bois s’effaça pour laisser apparaître Lacire. Elle lui fit un sourire et inclina un peu la tête.

- L’ensemble vous va bien.

Elle lui présenta son bras, et ensemble, ils partirent pour le Louvre. Pendant le trajet, ses doigts se serrèrent sur le bras de son cavalier sans qu’elle s’en rende compte. Tout en elle était tourné vers cette peur de rechuter. Elle l’avait en permanence, mais maintenant l’angoisse étreignait son bas-ventre sans qu’elle ne puisse la contrôler, et à grand-peine elle arrivait seulement à ne pas la laisser éclater au grand jour.

La main libre de la Blonde s’était enfouie dans une petite poche de la robe et triturait la clef qui ne la quittait pour ainsi dire jamais. Arrivés à destination, elle se pencha vers le peintre et lui murmura.


- Tout se passera bien, vous verrez.

Qui cherchait-elle le plus à rassurer, lui, ou elle ?

Le compliment de Laceline fut accompagné d'un sourire moins crispé. Il se souvint de l'invitation. C'eut le mérite de lui enlever un poids. Il accompagnait son amie. Il n'avait rien à vendre. Certes il devait se tenir en gentilhomme et faire honneur à l'événement. Ca, il savait faire. On lui avait appris, depuis son plus âge, les règles de bonne conduite. Pour autant, il se sentait comme un artiste avant une représentation. Il connaissait tout par cœur mais il n'était pas à l'abri d'un oubli, d'une maladresse. Il fallait se mettre dans le bain et ce moment était idéal pour accentuer un peu un semblant de détente.

- Je vous remercie. Vous êtes rayonnante. Une chose est sûre, je ne vous ferai pas d'ombre Votre Altesse.

Il aurait pu dire ex-duduche mais la décompression aurait probablement été trop brutale. Mieux valait éviter la rupture d'anévrisme. Le parcours se passa dans un silence relatif. Quelques banalités d'usage virevoltaient, çà et là, amenant avec elles un peu du vain espoir que les cœurs battraient moins à tout rompre. Arrivés sur place, toutes les bonnes résolutions volèrent en éclat. A peine eut-il posé le pied sur le sol de la cour royale que Jean-Jacques fut pris d'une violente envie de se rendre aux commodités. Il dut prendre sur lui pour ne pas fuir à toutes jambes. Une profonde inspiration salvatrice plus tard, il se tourna vers Lanceline et lui tendit la main afin de l'aider à descendre à son tour. Probablement pas plus rassuré qu'elle, il lui adressa malgré tout un hochement de tête empli de conviction.

Elle, elle n’avait pas relevé le « Altesse ». Vestige d’une époque disparue, qu’elle n’avait jamais réclamé et dont elle se moquait éperdument, si cela la faisait grincer des dents ouvertement, maintenant, elle tentait de prendre sur elle.

Lorsqu’elle arriva face à la première huissière et son collègue, elle inclina la tête pour les saluer.


- Lou bonjorn. Lanceline de Valdesti, Dame de Laguian et de Massat, accompagnée de Jean-Jacques Lacire.

Sa main froissa un peu la robe violette qu’elle portait, mais elle arriva tout de même à sourire comme si de rien était. Alors que la porte s’ouvrait, elle tourna son regard vers l’homme se trouvant à ses côtés. Promis, si ça va pas, on se casse.

Pour l'occasion, ils avaient décidé d'assortir leur couleur. Par acquis de conscience, Jean-Jacques ajusta à nouveau le col de sa tenue qui n'avait pourtant pas bougé d'un pouce. Sa tenue était plus sobre mais elle correspondait à sa condition sociale.

- Son cavalier.

Il crut bon d'ajouter cette précision. Il aurait pu dire qu'il n'était qu'un ami mais ce simple mot pouvait être sujet à interprétation. Il privilégia la maladresse d'un cavalier, des fois qu'il y aurait un bal à la suite du repas. Il baissa les yeux vers le pied qui franchit le seuil de la porte. Lorsqu'il releva le regard, il avait revêtu un masque et une démarche assurés.
_________________
Astian_mathieus
Avançant sans vraiment reflechir, le blanc se prit une colonne et sursauta, le fou, il avait perdue la tête . Pourquoi n'avait point attendu sa douce ? La femme qui fessait battre son cœur ? Après tout, elle n'était pas la en amie... C'est que le blanc avait monté un plan, une stratégie digne des plus grands héros de guerre, la présenter à sa famille afin d'examiner leur réaction.
Voyant la belle au loin , l'ambassadeur jeta les dossiers dans un coin et marcha au pas de course vers son aimée . S'inclinant devant elle, il déposa un baiser sur sa main et lui sourit en grand

Vous êtes resplendissante

Lui souriant, le blanc se tourna vers l'huissier

Vous n'avez rien vu non ? On l'a refait dans les règles de l'art et cette fois en compagnie de la bonne personne ?

Et d'offrir son bras à Hailey

_________________
Gabriell
Le défilé des invité continua, le blond, vêtu de ses atours de second huissier royal, le salua en s'inclinant légèrement.
Il entra la salle où déjà pas mal de monde était présent, il s'inclina devant la Reyne.


Bonjour Votre Majesté.

Puis comme il était pas là pour faire tapisserie, il annonça les invités en les laissant passer ceci fait.

Messire Earnan, Dame Nienor et Castiel

A peine ressorti que se présenta une dame, il lui sourit, lui rendant ses salutations, puis Son exxcellence Astian Mathieus, il leur sourit, un clin d'oeil complice il lui répondit sur le ton tout bas.

Non non, on a rien vu ... Venez ....

Il lança un regard à Adeline, je vais le faire, comme ça ni, vu, ni connu, je t'embrouille et comme précédemment alla annoncer.

Son Excellence Astian Mathieus de Castel Vilar accompagné de Hailey de Giboint, Dame de Compiac.

Retour devant les portes, à surveiller les allées et venues, quand arriva un autre couple. Il leur rendit leur bonjour, inclina légèrement la tête, puis s'engoufrant de nouveau dans la salle, Gabriell annonça clairement.

Lanceline de Valdesti, Dame de Laguian et de Massat, accompagnée par Messire Jean-Jacques Lacire.

Il les laissa entrer, un sourire aux lèvres puis retour à sa place attendant les prochains invités.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)