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[RP] Le jardin et Le jardin des Simples hostel dieu de Paris
jake
L_aconit
Le vent vient clairsemer les cheveux pâles. Les jardins de l'ostel dieu sont calmes à cette heure ci comme à toute heure. Et au détour d'un moment de promenade, Montfort Toxandrie découvre avec émerveillement des carrés de simples. Bien alignés, mais peu entretenus. Les herbes folles viennent se mêler aux plants autrefois bien ordonnés.
Penché sur les petits talus de marjolaine, Nicolas écrase de ses doigts les branchages pour en extraire dans l'air l'exhalaison significative. Quelques brins sont soigneusement coupés à la petite serpe et rangés dans la gibecière. Ils serviront aux infirmières et medecins de l'ostel. Un plan de saponaire lui, fera le bonheur des lingères.
Le vent, les murmures des bâtiments immenses, rapportent l'histoire de leurs murs. Voilà plusieurs jours qu'il était arrivé. Dans sa petite cellule, la grosse malle avait été posée au pied d'une literie sommaire mais propre. Le jeune prêtre avait délaissé la chambrée pour aller parcourir l'étendu des lieux... Quelle immensité. La chapelle avait été ré ouverte, et c'est ainsi que les jardins s'étaient offerts à lui. Etendus là, comme un appel à venir caresser leurs herbes. Faust Nicolas aimait s'y attarder.
Les yeux balayent à plusieurs reprises les murs qui le séparent de la faculté. A coté, la grand réserve de savoirs est faste et pleine de grandeur.
Délaissant la rangée des herbes aromatiques, Nicolas se dirige vers un épineux buisson de mure afin d'en prélever les baies, tout près du petit muret. Il a poussé, profitant de l'inattention des hommes, envahisseur prolixe et chargé. Les conversations de deux soeurs qui passent derrière la petite frontière de pierre qui sépare le carré de l'allée lui viennent en écho traversant, comme la brise du matin.
La main d'albâtre cueille les baies noires en un va et vient incessant. Il sera bien ici, la moitié de son temps. Lui qui avait redouté la solitude des ordre, s'y trouvait maintenant apprivoisé. Et si cet endroit ne ressemblait pas encore aux carrés impeccables du palais épiscopal de Perigueux, cela ne tarderait pas... Aconit dans son jardin abandonné relève ses manches.
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Penché sur les petits talus de marjolaine, Nicolas écrase de ses doigts les branchages pour en extraire dans l'air l'exhalaison significative. Quelques brins sont soigneusement coupés à la petite serpe et rangés dans la gibecière. Ils serviront aux infirmières et medecins de l'ostel. Un plan de saponaire lui, fera le bonheur des lingères.
Le vent, les murmures des bâtiments immenses, rapportent l'histoire de leurs murs. Voilà plusieurs jours qu'il était arrivé. Dans sa petite cellule, la grosse malle avait été posée au pied d'une literie sommaire mais propre. Le jeune prêtre avait délaissé la chambrée pour aller parcourir l'étendu des lieux... Quelle immensité. La chapelle avait été ré ouverte, et c'est ainsi que les jardins s'étaient offerts à lui. Etendus là, comme un appel à venir caresser leurs herbes. Faust Nicolas aimait s'y attarder.
Les yeux balayent à plusieurs reprises les murs qui le séparent de la faculté. A coté, la grand réserve de savoirs est faste et pleine de grandeur.
Délaissant la rangée des herbes aromatiques, Nicolas se dirige vers un épineux buisson de mure afin d'en prélever les baies, tout près du petit muret. Il a poussé, profitant de l'inattention des hommes, envahisseur prolixe et chargé. Les conversations de deux soeurs qui passent derrière la petite frontière de pierre qui sépare le carré de l'allée lui viennent en écho traversant, comme la brise du matin.
La main d'albâtre cueille les baies noires en un va et vient incessant. Il sera bien ici, la moitié de son temps. Lui qui avait redouté la solitude des ordre, s'y trouvait maintenant apprivoisé. Et si cet endroit ne ressemblait pas encore aux carrés impeccables du palais épiscopal de Perigueux, cela ne tarderait pas... Aconit dans son jardin abandonné relève ses manches.
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- (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
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