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[RP] Allégeances - Liam_de_st_didier - Part. 1 : Haute nobl.

Arcadhias
Cérémonie d'allégeances - 3ème mandat de Liam de Saint Didier, LVIème Comte du Languedoc.

Journée du samedi 13 janvier 1466 - 8h - Passage de de la Haute noblesse


ANNEXE HRP
ATTENTION : NOUVELLES RÈGLES MISES EN PLACE

La cérémonie se déroule sur une journée RP, celle du 13 janvier, du matin (8 heures) jusqu'au soir (18 heures).
Pour permettre une cérémonie plus rapide, 4 sujets seront ouverts.
1 sur la 1ère partie de la cérémonie à destination des primes allégeances et de la Haute noblesse (Comtes) aux heures RP : 8h - 10h
1 sur la 2nde partie de la cérémonie à destination de la Moyenne noblesse (Vicomte/Baron) aux heures RP : 10h - 12h (Vicomtes) et 14h - 16h pour les (Barons)
1 sur la 3ème partie de la cérémonie à destination de la Basse noblesse (seigneurs) aux heures RP : 16h - 18h.
1 sur les allégeances épistolaires, aux heures RP déterminée après la dernière allégeance.

À noter que la présence du personnage noble ne sera attendue que sur la partie le concernant selon son rang, néanmoins il lui est parfaitement loisible de poster sur les autres sujets ouverts pour la cérémonie ; les joueurs étant notamment invités à rendre la cérémonie vivante.

Si la cérémonie ne se termine pas avant les prochaines élections comtales, la 3ème partie sera supposée s'être terminée après minuit -même si le retard porte uniquement sur la 1ère ou la 2ème partie ; et conformément aux règles HRP aucune sanction pour dérogeance ne pourra être prononcée par le Comte, ceci afin d'éviter d'éventuels abus.

Cette journée RP correspondra à une période HRP s'étalant du 13 janvier au 13 février inclus, jusqu'à minuit. À partir de cette date HRP, les portes de la salle seront fermées et votre personnage, ou son allégeance épistolaires, s'ils ne sont pas arrivés à cette date, ne pourront pas y pénétrer. Il sera alors plus de 18 heures en temps RP, et les nobles qui n'ont pas encore prêté allégeance et présent dans la salle pourront néanmoins toujours le faire.

S'agissant des allégeances épistolaires :
Les lettres doivent être datées du jour de l'allégeance, soit le 13 janvier 1466.
Pour éviter toute tricherie ou contestation ou usurpation, l'utilisation de personnages secondaires (PS) est conditionnée à la confirmation du joueur du personnage joué (PJ) concerné qu'il est bien au courant de l'intervention du PS ; la confirmation sera adressée au joueur du héraut par message privé.



convocation a écrit:

    À Vous, membres du ban languedocien
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, dict "Languedoc", Héraut d'Armes royal.

    Adieussiatz !

    Par la présente, annonçons que, le samedi 13 janvier 1466, auront lieu les allégeances envers Sa Grandeur Liam de Saint Didier au Castèl Comtal de Montpelhièr, suite à sa reconnaissance par le nouveau conseil comtal languedocien et à son allégeance acceptée envers Sa Majestée Alvira de la Duranxie, Reyne de France, faisant de lui le LVIème Comte du Languedoc.

    Qu'il soit conséquemment su :
      Que les membres du ban de Languedoc sont invités à renouveler en personne leur propre serment ;
      Que la cérémonie d'allégeance aura lieu en date et lieu indiquée précédemment ;
      Que l'allégeance est obligatoire ;
      Qu'en cas d'incapacité réelle de vous rendre à la cérémonie, vous pouvez formuler vostre allégeance par missive ;

    Pour rappel :
      Votre allégeance doit expressément reconnaître le Comte Liam de Saint Didier comme étant votre Suzerain et lui promettre fidélité, aide et service armée ainsi que conseil (Obsequium, Auxilium, Consilium) ;
      Le serment épistolaire devra être daté, signé et éventuellement scellé du jour de la cérémonie, soit le 13 janvier 1466 ;
      Tout noble ne remplissant pas son devoir dans les temps sera signalé au Comte qui pourra demander la destitution du ou des dérogeants ;
      Le port des armes est obligatoire ;


    Qu'Aristote veille sur Vous,
    Salutations sincères.


Rédigé et scellé le douzième jour du mois de janvier mil-quatre-cent soixante-six à Montpellier,



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Arcadhias

CÉRÉMONIE DU 13 JANVIER 1466 - LANGUEDOC


Citation:
Légende :
- Noir : Noble actif
- Brun : Retraite spirituelle
- Or : Disparition
- Gris : Mort ou introuvable

- ▲ : Noble présent
- ► : Noble ayant envoyé une allégeance épistolaire
- ✓ : Allégeance acceptée
- x : Noble ayant reçu un rappel (le 30.01)
- x : Noble dérogeant / allégeance refusée

- Magenta : Régnant(e) & son époux(se)


Citation:
Comtes & Comtesses :
  • ✓ ► Actarius Malzac d'Euphor & Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg
    [Actarius (14.01) & Ingeburge (14.01)]
    Comtes du Tournel et Barons de Florac

  • ✓ ► Andrea de Mortemart Amnell
    [Andrea. (14.01)]
    Comte de Castelpor

  • x ▲ Bbred de Lortz
    [Bbred (30.01)]
    Comte de Pézenas, Baron du Pouget

  • ✓ ► Castelreng du Cougain
    [Castelreng (14.01)]
    Comtes de Joucou

  • x ✓ ▲ Cebyss de la Roseraie
    [Cebyss (30.01)]
    Comtesse de Saissac, Baronne de Pons de Thomières

  • x Enric Artús Tomas Cano d'Alveirny
    [Enric (12.11.65)]
    Comte de Corbières

  • ✓ ▲ Isabeau-Anne de Noùmerchat
    [Enduril (14.01)]
    Comtesse du Razès en Limouxin, Baronne de Ganges

  • x Klanacier
    [Klanacier (04.08.65)]
    Comte de Minerve

  • x Magalona Eufrasia d'Alanha
    [Magalona_Eufrasia (23.12.65)]
    Comtesse du Gévaudan, Baronne d'Alaigne, Dame de Cazels

  • ✓ ▲ Malkav & Meval de Vamperià
    [Malkav (14.01) & Meval (14.01)]
    Comtes de Rochefort d’Oc et de Laudun, Barons de Bagnols

  • x Nepher Sonozoa
    [Nepher (17.11.65)]
    Comte de Melgueil


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Arcadhias
13 janvier 1466 - 7h30

Les préparatifs se terminent avant le début de la cérémonie, et il nouvelle technique d'approche sera employée pour celle-ci ; plus efficace, plus rapide.
Wait and see.
La salle du trône venait d'être richement décorée et enluminée pour l'occasion, les portes pouvaient alors s'ouvrir et laisser entrer les premiers arrivants.

Cérémonie divisée en plusieurs parties donc, la première consacrée à la Haute noblesse ainsi qu'aux éventuelles primes allégeances -aucune pour cette fois- et la journée irait en dégressif.
Si tout se passe bien, tous les comtes seront passés avant 10 heures, et une petite pause pourra être faite, profitable à chacun, avant de reprendre à son issue, pour la moyenne noblesse, à savoir les vicomtes et barons.
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Enduril
[La veille, Hôtel particulier des Noùmerchats]

Hé bhé ! Ca va être coton ça encore !

C'est la première pensée qui lui vient à la lecture de la convocation pour la cérémonie d'allégeances. Et bien sûr il fallait qu'elle soit appelée à l'aube, la seconde aube, la première est au levé du soleil, la seconde est entre Prime et Tierce, à ne pas confondre avec l'aube du "Disciplus Simplex" qui elle se situe en général entre Sexte et Vigiles.

Et en général, à cette heure, elle est occupée à sa pause boisson chaude, confortablement installée auprès du feu de la bibliothèque, se donnant le courage d'affronter sa journée de labeur.

Au lieu de ça, elle va devoir se lever plus tôt afin de revêtir les lourds vêtements de cérémonie qu'elle se doit de porter pour l'occasion.

[Toujours au même endroit, jour de la cérémonie, vers 6h00]

L'occasion en effet de sortir les velours, les soies et les brocards, mais aussi d'ouvrir le coffre à bijoux, celui bien dissimulé dans le mur de sa chambre, sous les yeux éblouis d'Esperança qui se débrouillait toujours pour être présente et tenter de plonger ses menottes dans le coffre de bois de rose et tenter de sortir de leurs bourses de satin les joyaux précieux de sa mère.

Elle aussi avait commencé à assimiler l'apprentissage maternel. Les riches étoffes et les ornements de vêtements sont un investissement, d'ailleurs, sa mère lui avait déjà expliqué que toutes ces tenues étaient un investissement dont elle et ses frères hériteraient un jour. De même une femme avisée se devait de savoir investir son capital dans quelque chose de facilement transportable et monnayable, et surtout de valeur, c'est à dire en pierres précieuses. Et un bijou avec une pierre de belle facture devait passer avant un quelconque colifichet, joli, certes, mais de valeur bien moindre.

Le petit visage auréolé de boucles brunes s'épanouit et un rire perlé tombe des lèvres carmine de l'enfant tandis qu'elle frappe dans ses mains en voyant apparaitre une parure d'émeraudes de belles tailles.

Enduril lève le collier et laisse la lumière qui tombe de la fenêtre jouer sur les éclats des pierres qui brillent de mille feux, puis, pour le plus grand plaisir de l'enfant, le lui pose sur la tête comme pour la ceindre d'une couronne, puis s'incline devant elle.

Je m'incline devant vous, Votre Altesse Esperança, Princesse de mon coeur.

Et un nouvel éclat de rire sort de la bouche de l'enfant tandis que sa mère plonge dans une révérence profonde et fait mine de tomber.

Elle prend alors l'enfant dans ses bras, la serre contre son coeur, rattrape le collier alors qu'il glisse de sa tête et le repose dans le coffret, puis elle la porte à bout de bras avant de tourbillonner dans un envol de robes et de jupons.

Légèrement étourdie, elle pose la petite sur la table où sont disposés ses objets de toilettes. Elle prend place sur un carreau de tapisserie et laisse sa tête aux mains experte d'une domestique qui brosse longuement sa chevelure brune, parsemée d'un peu plus de fils d'argents encore éparses. Ses cheveux sont tressés, tordus, piqués d'épingles et ornés d'émeraudes qui scintillent et mettent en valeur la coiffe délicate qui est posée crânement sur sa tête.

Vient ensuite le cérémonial des jupons posés au sol qu'elle enjambe et sont remontés le long de son corps et resserrés à la taille par des cordons. Les jambes sont gainées de soie au lieu de la laine habituelle et les rubans brodés de ses jarretières les fixent juste sous le genou pour ne pas la gêner et éviter de trop la serrer pour qu'ils ne puissent glisser.

Enfin, la lourde robe de brocard d'un vert olive, rebrodée de fils d'or et de délicates fleurs de violette aux pétales d'améthystes.

Un manteau de cour donc la traine se déroule sur le sol, un voile de poudre et un soupçon de parfum, la voilà prête sous le regard ébloui de la petite.

Avec un sourire, sa mère lui applique une touche de parfum derrière les oreilles.

Voilà, ma chérie, toi aussi tu sens bon ! Et regarde !

Elle emmène l'enfant près d'un coffre de cèdre qu'elle ouvre, prend un paquet emballé dans de l'étoffe, en écarte les plis qui laissent apparaitre une robe de fillette, du bleu azur conforme à son sexe, mais d'un velours de ce bleu que l'on appelle royal, et ornée de dentelles blanches et or.

Tiens, ma chérie, à toi de te faire belle, tu viens avec moi.

Et c'est avec des cris de ravissements que la petite se laisse dévêtir, puis revêtir de ses nouveaux atours. Ses cheveux sont dissimulés sous un béguin de dentelle blanche et une chaude cape en fourrure vient l'envelopper à l'instar de celle qui est posée au même moment sur les épaules maternelle.

Direction la voiture familiale, la belle, celle ornée de boiseries d'ébènes. Elle regarde avec des yeux rond un détail qu'elle n'avait encore jamais vu sur sa mère.

A un baudrier rebrodé d'un entrelacs de bogues de châtaigne est suspendue une épée dont la garde est finement ouvragée d'une guirlande végétale et le pommeau d'une tête de dragon à la bouche ouverte comme se refermant sur une perle de diamant de la taille d'une belle noisette et dont les yeux d'émeraude semblent jeter des éclairs de défit au monde. Quitte à suivre les recommandations, autant les avoir suivi aussi au pied de la lettre.

Et c'est sous l'escorte menée par un Capitaine de la garde qui ne semble pas en mener large sur sa selle.

Le trajet est vivement mené, le marchepied déployé et des mains tendues pour les aider à descendre. Et c'est toujours entourée qu'elle pénètre dans la salle tout juste ouverte, un de ses laquais allant annoncer son arrivée.

Un regard alentour et une petite moue. Elle aurait dû passer comme d'habitude acheter un cornet d'oublies, car pour l'instant, rien à se mettre sous la dent et sous celle de l'enfant qu'il va falloir trouver à occuper, à moins de passer rapidement. Et déjà, commencer par se pencher vers la petite et...

Tiens-toi bien, ma chérie et n'oublie pas qui nous sommes, qui tu es. Un jour, toi aussi tu seras à cette place, à prêter allégeance pour les titres que tu auras gagné à la sueur de ton front, pas comme tant d'autres. Et tu fera la fierté de ta race du sang riche qui coule dans tes veines.

Les concepts de l'honneur, du sang, de la race, elle les entend encore et encore depuis sa naissance et elle en est abreuvée et nourrie. Même si elle ne comprend pas tout, elle sait que c'est important, qu'elle n'est pas comme les enfants des métayers ou des artisans de la ville. Non, elle est issue d'une caste, même si parfois elle a entendu certain la qualifier de bâtarde, ce qui faisait en général naître des éclairs dans les yeux de sa mère. Heureusement, son frère Gabrièl lui avait montré ce que c'était. Une jolie épée. Et ceux qui voudraient un jour s'en prendre à sa famille, ça serait à elle de faire l'épée et de tous les tuer.

La guerre est aussi dans son sang, elle sait qu'elle est née pour ça, pour diriger et pour se battre, mais aussi pour les jolis vêtements, les bijoux, les belles cérémonie et qu'elle doit apprendre et faire ce qu'on lui demande. Elle aura le temps de redevenir une fillette en rentrant, quand elle se gausserait de son frère pour avoir accompagné seule sa mère.
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Liam_de_st_didier
Et Liam qui c'était levé, avant que l'aube ne blanchisse la campagne, arriva dans la salle des allégeances.

Il salua le héraut et vérifia que tout soit en place, comme il avait été demandé.

Bonjour Languedoc, comment allez vous ?

Puis il attendit les nobles, du Comté.
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Louis_gauttier
    Une nouvelle cérémonie en Languedoc. Béarn se présenta en salle du trône pour venir rejoindre Languedoc. Il salua le Régnant et la Comtesse qui était présente.

    -"Adisiatz."

    Avant de souffler à voix basse à Languedoc:

    -"Une bouteille de patxaran et un ballotin de foi gras qu'elle se finira dans les délais. "

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Arcadhias
13 janvier 1466 - 08h00

Fatalement, dès lors que des tranches horaires sont prévues pour que le ban ne se déplace pas en même temps, la salle du trône se retrouve exceptionnellement vide pour un jour de cérémonie après l'ouverture des portes !
    - « Adieussiatz vostre Grandeur. Nous allons bien mercè et vous même ?
    Compte tenu des difficultés rencontrées la dernière fois, nous avons mis un place un nouveau système de passage. Si celui-ci ne vous permet plus, je le conviens, de choisir véritablement l'ordre de passage des nobles selon leur rang, il vous est toujours possible de les appeler soit par ordre d'arrivée, soit par ordre alphabétique.
    Néanmoins compte tenu des arrivées parfois aléatoires, je recommande toujours le premier.

    Bonjorn Béarn ! J'espère bien que nous finirons à temps !
    Honnêtement, si ce n'est pas le cas, je suis à court d'idées..         »

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Louis_gauttier
    Béarn secoue la tête amusé.

    -"Allons ne soyez pas défaitiste Languedoc. Il n'y a point de raison que ça ne fonctionne pas."

    Une tape dans le dos plus tard et Béarn se retrouvait un peu plus loin pour laisser un peu d'air à Languedoc. Il s'arma d'une plume et d'un vélin pour rédiger les minutes de la cérémonie.

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Arcadhias
Un seul membre de la Haute noblesse venait d'arriver. Et bien, ça commençait mal.
    - « Votre Grandeur, si vous êtes prêt, nous pouvons commencer en faisant passer la Comtesse du Razès en Limouxin qui vient d'arriver.
    Les autres suivront. Je l'espère.         »

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Liam_de_st_didier
Et Liam de répondre.

Je suis prêt.
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Arcadhias
    - « Membres de la haute noblesse du Languedoc, vous êtes aujourd'hui réunis afin de prêter serment devant Sa Grandeur Liam de Saint Didier, élu par les urnes et nommé cinquante-sixième Comte du Languedoc par Sa très aristotélicienne Majesté la Reyne. »
Bon, sauf que là tout de suite, y'en a qu'une sur les treize nobles et consorts. Sans commentaire.
    - « Que s'avance et ploie le genou devant Sa Grandeur, Sa Grandeur Isabeau Anne de Noùmerchat, pour les terres du Razès en Limouxin et de Ganges ! »

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Enduril
Elle avait vu le Coms entrer dans la salle et se diriger aussitôt vers le héraut et l'entretenir. Regard autour d'elle pour vérifier, des fois qu'un pilier ait poussé, pile devant elle, la dissimulant. Ah non, rien. Son regard fait le tour de la salle pour jauger la foule qui s'y presse. En dehors des deux hommes, il n'y a que sa fille et elle. Elle fait le compte sur ses doigts de qui n'est plus en Languedoc, qui doit encore et toujours être en retraite. Ah bah il en reste qui doivent être bien présents. Et quoi de mieux que de venir de bonne heure, avant de commencer la journée de travail ? Elle hausse les épaules et salue en retour le maréchal d'armes qui vient d'arriver.

L'attente se poursuit et la fillette de son côté a vite fait le tour des travaux d'embellissements de la pièce. Une bonne chose, à défaut du prestige, au moins la salle de plaid était bichonnée et le Languedoc le valait bien.

Une bonne chose, elle peut faire les cent pas pour se dégourdir les jambes sans se heurter à qui que ce soit.

Enfin, sans doute las d'attendre encore, la voilà appelée. Elle hausse un sourcil devant la formulation. Et oui, voilà que maintenant, il semblait que soit devenu obligatoire le fait de ployer le genou. Et puis quoi encore ? D'abord ça, c'est si elle veut, naméo ! Les précédents sont là rendant caduque cette formulation. Coutume, quand tu nous tiens...

Elle s'avance, la petite main d'Esperança serrée dans la sienne jusqu'à arriver devant le régnant où elle l'a lâche tandis que mère et fille plongent ensemble dans une révérence des plus protocolaires et des plus synchronisées, preuve d'un entrainement à deux qui a porté ses fruits.

Elles se redressent et l'enfant reste à sa place, tel qu'on lui a enseigné, pendant que sa mère avance d'un pas et ploie le genou, joignant ses mains devant elle. Les papotages éventuels, ça sera pour après. Elle est curieuse quant à ces décorations...
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Liam_de_st_didier
Et voilà le tour de la Comtessa et Liam de lui poser la question rituelle et de faire un sourire à l'enfant.

Enduril, voulez vous tout à fait être notre femme ?
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Enduril
Le silence est tel dans la salle presque vide qu'on entend le bruit de respiration du peu de personnes présentes.
La moindre arrivée dans la salle y tonnerait tel un coup de canon et la personne ne pourrait passer inapperçue.

Et c'est là qu'une idée lui traverse l'esprit. Et si, par le plus grand des hasards, les personnes convoquées à la même heure qu'elle, l'ayant vu arriver, avait décidé d'attendre son départ pour être certains de ne pas avoir à la saluer ? C'était une supposition plus agréable que celle qui consisterait à se présenter tard pour faire trainer la cérémonie et la rendre invalide, ou même que sa présence serve d'excuse pour justement faire trainer la dite cérémonie.

Elle retient une grimace à ces idées stupides qui viennent lui traverser l'esprit. Personne ne pourrait être assez tordu en dehors d'elle pour l'avoir pensé, non ? Mais bon, grande langue comme elle a la réputation de l'être, mais surtout pour à la fois satisfaire une curiosité et prendre la température des lieux, si personne n'arrive, elle profitera que le régnant n'a rien d'autre à faire qu'à attendre pour lui parler de tout ça, les yeux dans les yeux. Après tout, tant qu'il n'y avait personne, elle pourrait rester jusqu'à l'heure de passage des Vicomtes si elle en avait envie.

La voix du coms résonne, paraissant de fait plus forte qu'à l'ordinaire.

Une profonde inspiration et à nouveau le serment de son engagement envers le Languedoc va être prononcé. Elle retient un sourire à l'évocation d'une conversation qu'elle avait tenu il y a peu sur les présents symbolisant le fief, moyen de subsistance et le fait que le régnant, parfois, offrait un anneau, voire même un gant ce qui était bien plus personnel. Le rire était venu à imaginer un régnant "offrant" à chaque vassal une pièce de son habillement comme gage et à combien de vassaux il pourrait faire une telle offrande avant de se retrouver nu comme au premier instant de sa vie.

Non, ne pas penser à ça ! Si elle s'imagine Liam dans le plus simple appareil, c'en est fichu du serment, elle ne pourra pas parler sans rire avant au moins une paire d'heure. Alors elle prend sur elle, mais ne peut empêcher ses yeux de pétiller de malice en prononçant.

Moi, Enduril de Noùmerchat, vous reconnais vous, Liam de Saint-Didier, comme légitime Coms de Lengadòc. A ce titre, je renouvelle devant vous ce jour le serment qui me lie envers le Languedoc et vous promet pour la durée de votre règne, Obsequium, Auxilium et Consilium.

Voilà, on dit jamais deux sans trois, elle l'a fait !
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Liam_de_st_didier
Liam trouve la salle bien vide, il se demande ce qui fait que les nobles de haut rang ne soient pas encore présents en dehors de la Comtessa et de répondre avant d'aller aider Enduril à se relever pour l'accolade vassalique :

Nous entendons votre serment et l'acceptons.

Nous, Liam de St Didier, Comte du Languedoc vous promettons à vous, Enduril de Noùmerchat, Comtesse du Razès en Limouxin et Baronne de Ganges , protection, justice et subsistance qui est assuré par la conservation de vos terres du Razès en Limouxin et de Ganges.

Voici pour vous ce pot d'argile, contenant un mélange de simples, pour vous rappeler combien ces deux choses sont elles aussi importantes pour la grandeur du Languedoc.
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