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[RP] Allégeances - Liam_de_st_didier - Part. 1 : Haute nobl.

Louis_gauttier
    Béarn hocha la tête aux mots qui confirmaient l'infraction qu'il avait spotted du comte du Languedoc. Par contre, il n'était point le héraut le plus patient de l'hérauderie. Il n'avait pas l'intention d'y passer des heures. Composant avec la mauvaise foi du régnant languedocien, qui mentait au nez à la barbe de tous, il déclara:

    -"Vostre grandeur, la qualité d’acoustique du conselhador de vostre coumtat ne me concerne en rien.
    Ce qui me concerne se trouve ici, en salle du trône, pendant la présente cérémonie d'allégeance.
    Je constate que vous n'avez pas daigner répondre à un serment formulé à l'unisson par un couple de deux nobles qui sont tous les deux vos vassaux.
    Si les serments à l'unisson sont une première au Languedoc, ils se pratiquent et sont valides.
    Je n'ai point l'intention de rester des heures sur ce problème. Soit vous reformulez vostre serment pour apporter une réponse à vostre autre vassale ou soit vous campez sur vos position et vous n'apportez point de réponse.
    Si vous refusez, je considère que vous faites donc un refus de serment, non justifié. Que par la même occasion vous ne traitez point de manière équitable vos vassaux."


    Inutile de négocier, de tergiverser et autres pendant des heures.


conselhador = salle de conseil
Coumtat= comté

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Bentich
Ha il avait bien fait de venir très tôt le Baronciraptor, il en avait pour son argent, si on accepte l'expression

Et toujours vers son filleul et d'autres déjà présent


Le plus marrant dans l'histoire c'est que l'allégeance est acceptée pour les terres de Rochefort d'Oc, de Bagnols et Laudun. Ce qui correspond aux terres cumulées de Malkav et de Meval, donc je ne vois pas vraiment le soucis, a moins évidement qu'on découvre encore un sous sous sous article ecrit si petit que même ceux qui l'ont écrit ne savent plu le lire.
Tout est possible en fait en ce beau pays qui est le mien, oui bon pas vraiment un pays, mais puisque le monde tourne à l'envers, soyons fou

Enfin, vu que de toute façon y a plus de Haute Noblesse présente dans la salle, très troublant ça en fait, certain veulent surement encore jouer avec le règlement, pour changer, mais pas sur que cette fois ça fonctionne


Il avait parlé sans élevé la voix, mais qu'on l'ai entendu ou non jusque devant le trône ça ne lui faisait ni chaud ni froid
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Arcadhias
En attendant le Héraut de tapoter des doigts sur le pupitre, voyant les minutes s'écouler rapidement alors qu'il s'agissait seulement de la seconde allégeance du jour
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Exams > Cours > Travail > Vie privée > Détente > RRs. /!\ À la bourre, je sais, je rattrape ASAP
En grève du HRP. Si vous avez une demande concernant la Hérauderie, c'est en RP, sinon ce ne sera pas répondu.
Liam_de_st_didier
Et Liam de répondre toujours très calmement.

J'ai répondu à l'allégence de Messire Mlakav pour tout les fiefs donc je ne vois pas où je l'ai refusé, pour ceux de Dona Meval et je persiste à dire qu'elle n'a pas ouvert la bouche, donc elle n'a pas pu parler et que me trouvant face à elle j'étais le mieux placer pour le voir et de plus j'ai une excellente vue et ouïe, de plus quand les gens s'adressent à moi, j'ai pour habitude de les regarder.

Donc si vous mettez ma parole en doute alors que vous non plus ne l'avez pas entendu, surtout que là comme par hasard elle daigne parler et Messire Mlakav n'a pas une voix asses forte pour la couvrir, complétement.

Je ne vois pas pourquoi ma parole vaudrait moins que celle de Dona Meval.

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Louis_gauttier
    Conclusion.

    -"Très bien je prends note de vostre refus de serment."

    Une inclinaison de buste et le maréchal d'arme laissa la place pour la suite de la cérémonie.


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Liam_de_st_didier
Je n'ai pas refusé l'allégeance de la Comtesse Meval, dont le fief est celui de Laudun car j'ai dit ceci et comme cela est valable pour l'ensemble du couple et je me susi adressé à la personne qui m'avait parlé :

De plus vous n'avez pas répondu à mes questions, avez vous entendu personnelement le serment de Dona Meval et pourquoi ma parole vaut elle moins que la sienne ?

Je vous trouve Béarn complétement partial, ce qui n'est pas le rôle d'un héraut, surtout sans preuve du serment soit disant fait par Dona Meval, qui je le répéte et serrais prêt à le jurer sur le livre des vertus, n'a pas ouvert la bouche, donc n'a pas pu parler.

J'ai même cru quand Messire Mlakav a prononcé son serment qu'il se prenait pour deux personnes et j'avais préfére ne pas relever, car cela reléverait du sans nom.

Et vu le nombre de nobles présents pour la suite, nous avons tout le temps pour régler cette histoire.

Que Dona Meval prête serment directement de façon a être bien entendu par tout le monde et je l'accepterai comme il se doit, bien que ayant accepter déjà pour tout les fiefs !!!.


Liam_de_st_didier a écrit:
Et de répondre, impassible, avant d'aller aider Mlakav à se relever pour l'accolade vassalique, vu qu'il parlait pour deux, du style femme tais toi, laisse l'homme faire :

Nous entendons votre serment et l'acceptons.

Nous, Liam de St Didier, Comte du Languedoc vous promettons à vous,
Malkav de Vampérià, Comte de Rochefort d'Oc, Comte de Laudun et Baron de Bagnols , protection, justice et subsistance qui est assuré par la conservation de vos terres de Rochefort d'Oc, Laudun et Bagnols.

Voici pour vous ce pot d'argile, contenant un mélange de simples, pour vous rappeler combien ces deux choses sont elles aussi importantes pour la grandeur du Languedoc.

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Louis_gauttier
    Béarn écouta le comte du Languedoc avant de répondre:

    -"Vostre grandeur, vos exigences en terme de serment m'importe peu, tout comme vostre opinion à mon égard. Je ne serai pas intervenu si je n'avais point constaté une irrégularité.
    Le serment que vous avez reçu est valide, point. Soit vous reformulez le votre pour inclure sa grandeur Meval dans vostre serment, comme je vous l'ai demandé deux fois déjà. Soit vous persistez et à la fin de la cérémonie je dépose une plainte au tribunal héraldique pour manquement à vos devoirs de suzerain."


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Liam_de_st_didier
Mais si vous l'aviez dit plus tôt que je devais juste rajouter le nom de Dona Meval, tout aurait été bien plus simple.

Par contre pourquoi n'avez vous rien dit au Comte de Rochefort qui m'a insulté à son arrivée et insulté en même temps une autre noble ?

Y aurait il deux poids deux mesures ?


Et de répondre, impassible, avant l'accolade vassalique, n'en pense pas moins de l'attitude des trois personnes.

Nous entendons votre serment et l'acceptons.

Nous, Liam de St Didier, Comte du Languedoc vous promettons à vous, Malkav et Meval de Vampérià, Comte de Rochefort d'Oc, Comte de Laudun et Baron de Bagnols , protection, justice et subsistance qui est assuré par la conservation de vos terres de Rochefort d'Oc, Laudun et Bagnols.

Voici pour vous ce pot d'argile, contenant un mélange de simples, pour vous rappeler combien ces deux choses sont elles aussi importantes pour la grandeur du Languedoc.


Puis de regagner tranquillement son siége avant les suivants qui ne se pressent pas au portillon.
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Arcadhias
Le Héraut de toussoter

- « Bien, si nous pouvons poursuivre..
Votre Grandeur, les nobles présents et hors retraite sont tous passés, manquent pour l'instant la Comte de Pézenas et la Comtesse de Saissac, mais ils ont jusqu'à 10h pour se présenter à vous*
Je vous propose en attendant, de prendre connaissance des allégeances épistolaires de votre haut ban et d'y répondre.
»


* Dans les deux cas ; soit arrivée avant le 13 février inclus dans la salle, soit envoi de l'allégeance épistolaire le 13 février au plus tard


Citation:




    De Moi, Actarius Malzac d'Euphor, Comte du Tournel & Baron de Florac,

    A Vous, Liam de Saint Didier, Comte du Languedoc,


    Salutations !


    Hélas, je ne suis pas en mesure de rejoindre Montpellier pour vous faire allégeance en personne. C'est donc par voie épistolaire que je vous renouvelle mon serment pour les fiefs du Tournel & de Florac, et vous promets, à vous, Liam de Saint Didier, légitime Comte du Languedoc, conseil, aide, service armé & fidélité. Mes meilleurs voeux de réussite et de prospérité vous accompagnent vous et vos conseillers en cette nouvelle année.

    Que le Très-Haut veille sur vous !


    Parce que les écrits, pareils au Phénix, ne meurent pas,
    Je signe et appose mon scel en ce 13 janvier 1466.






Citation:


De Andrea de Mortemart Amnell, Comte de Castelpor, Seigneur de Vaillant
A Liam de Saint Didier, Comte du Languedoc


Citation:



Salutations,

Retenus fort éloigné du Languedoc, nous ne pouvons ce jourd'hui être présent en personne pour les allégeances, se faisant prenons la plume pour faire notre devoir.

Mais avant cela, voici quelques lignes tirées de L’âne d’or d’Apulée.



Citation:
L. APULEII,

MADAURENSIS PLATONICI,

METAMORPHOSEOS :

SIVE

LUSUS ASINI.

LIBER PRIMUS.


Et ego tibi sermone isto Milesio varias fabulas conseram, auresque tuas benivolas, lepido susurro permulceam ; modò si papyrum Ægyptiam argutia Nilotici calami inscriptam, non spreveris inspicere ; et figuras fortunasque hominum in alias imagines conversas, et in se rursùm mutuo nexu refectas ; ut mireris, exordior. Quis ille, paucis.

Hymetos Attica, et Isthmos Ephyrea, et Tenedos Spartiaca, glebæ felices æternum libris felicioribus conditæ, mea vetus prosapia est. Ibi linguam Attidem primis pueritiæ stipendiis merui : mox in urbe Latia advena, studiorum Quiritium indigenum sermonem, ærumnabili labore, nullo magistro præeunte aggressus excolui. Et ecce præfamur veniam, si quid exotici atque forensis sermonis rudis locutor offendero. Jam hæc equidem ipsa vocis immutatio, desultoriæ scientiæ stilo quem accessimus, respondet, fabulam græcam incipimus, Lector, intende, lætaberis.

Thessaliam (nam et illic originis maternæ nostræ fundamenta à Plutarcho illo inclito, ac mox Sexto philosopho, nepote ejus prodita, gloriam nobis faciunt) eam Thessaliam ex negotio petebam. Post ardua montium et lubrica vallium, et roscida cespitum et glebosa camporum emensa ; equo indigena peralbo vehens, jam eo quoque admodùm fesso, ut ipse etiam fatigationem sedentariam incessus vegetatione discuterem, in pedes desilio, equi sudorem fronte curiosè exfrico, aures remulceo, frenos detraho, in gradum lenem sensim proveho, quoad lassitudinis incommodum alvi solitum ac naturale præsidium eliquaret. Ac dùm is jentaculum ambulatorium, prataque præteriens ore in latus detorto pronus affectat, duobus comitibus, qui forte paululùm processerant, tertium me facio. Et, dùm ausculto quid sermonis agitaretur, alter exerto cachinno, parce, inquit, in verba ista hæc tàm absurda, tàmque immania mentiendo. Isto accepto, sititor alioqui novitatis, immò vero, inquam, impertite sermone non quidem curiosum, sed qui velim scire vel cuncta, vel certe plurima : simul jugi, quod insurgimus, asperitudinem fabularum lepida jucunditas levigabit.

At ille qui cœperat, næ, inquit, istud mendacium tàm verum est, quàm si quis velit dicere, magico susurramine amnes agiles reverti, mare pigrum colligari, ventos inanimes expirare, solem inhiberi, lunam despumari, stellas evelli, diem tolli, noctem teneri. Tunc ego in verba fidentior, heus tu, inquam, qui sermonem jeceras priorem, ne pigeat te, vel tædeat reliqua pertexere. Et ad alium : Tu verò crassis auribus, et obstinato corde respuis quæ forsitàn verè perhibeantur. Minùs herculè calles pravissimis opinionibus ea putari mendacia, quæ vel auditu nova, vel visu rudia, vel certè supra captum cogitationis ardua videantur : quæ si paulò accuratiùs exploraris, non modo compertu evidentia, verum etiam factu facilia senties. Ego denique vespera, dùm polentæ caseatæ offulam modico grandiorem in convivas æmulus contruncare gestio, mollitie cibi glutinosi faucibus inhærente, et ima gula spiritum detinente, minimò minus interii. Et tamen Athenis proximè et ante Pœcilen (porticum) isto gemino obtutu circulatorem aspexi equestrem spatham præacutam mucrone infesto devorasse : ac mox eundem, invitamento exiguæ stipis, venatoriam lanceam, quâ parte minatur exitium, in ima viscera condidisse. Et ecce ponè lanceæ ferrum, quà bacillum inversi teli ad occipitium per inguen subit, puer in mollitiem decorus insurgit : inque flexibus tortuosis enervem et exossem saltationem explicat, cum omnium qui aderamus admiratione. Diceres Dei medici baculo, quod ramulis semiamputatis nodosum gerit, serpentem generosum lubricis amplexibus inhærere. Sed iam cedo, tu sodes, qui occæperas, fabulam remetire. Ego tibi solus hîc pro isto credam, et quod ingressui primum fuerit stabulum, prandio participabo. Hæc tibi merces posita est.

At ille : istud quidem quod polliceris, æqui bonique facio ; verum quòd inchoaveram, porrò exordiar. Sed tibi prius solem istum dejerabo videntem Deum, me vera comperta memorare ; nec vos ulterius dubitabitis, si Thessalim proximam civitatem perveneritis, quòd ibidem passim per ora populi sermo jactetur, quæ palàm gesta sunt. Sed ut prius noritis qui sim, et cujatis, et quo quæstu teneam, audite. Æginensis quidem sum Ætneo melle, vel caseo, et hujuscemodi cauponarum mercibus, per Thessaliam, Ætoliam, Bœotiam ultrò citrò discurrens. Comperto itaque, Hypatæ, quæ civitas cunctæ Thessaliæ antepollet, esse caseum recentem, et sciti saporis, admodùm commodo pretio distrahi, festinus adcucurri id omne præstinaturus. Sed, ut fieri assolet, sinistro pede profectum me spes compendii frustrata est. Omne enim pridiè Lupus, negociator magnarius, coëmerat. Ergò, igitur inefficaci celeritate fatigatus, commodum vespera oriente ad balneas processeram.

Ecce Socratem contubernalem meum conspicio ; humi sedebat, scissili palliastro semiamictus, pænè alius, lutore ad miseram maciem deformatus : qualia solent fortunæ decermina stipes in triviis erogare. Hunc talem, quamquam necessarium et summè agnitum, tamen dubia mente propius accessi. Hem, inquam, mi Socrates, quid istud ? quæ facies ? quod flagitium ? At verò domi tuæ jam defletus et conclamatus es. Liberis tuis tutores juridici provincialis decreto dati ; uxor persolutis officiis feralibus, luctu et mærore diutino deformatâ, diffletis pænè ad extremam captivitatem oculis suis, domus infortunium novarum nuptiarum gaudiis à suis sibi parentibus hilarare compellitur. At tu hîc larvale simulacrum cum summo dedecore nostro viseris.

Aristomene, inquit, næ tu fortunarum lubricas ambages, et instabiles incursiones, et reciprocas vicissitudines ignoras ! Et cum dicto sutili centunculo faciem suam, jamdudùm punicantem præ pudore, obtexit ; ità ut ab umbilico pubetenus cetera corporis renudaret. Nec denique perpessus ego tàm miserum ærumnæ spectaculum, injecta manu ut adsurgat enitor. At ille, ut erat capite velato, sine, sine, inquit, fruatur diutius tropæo fortuna, quod fixit ipsa. Effeci sequeretur ; et simul unam è duabus laciniis meis exuo, eumque propere, vestio dicam, an contego ? et illico lavacro trado ; quòd unctui, quòd tersui opus ipse præministro : sordium enormem eluviem operosè effrico : probè curatum ad hospitium, lassus ipse, fatigatum ægerrimè sustinens perduco : lectulo refoveo, cibo satio, poculo mitigo, fabulis permulceo.

Jam ad lubentia proclivis est sermonis et joci, et scitum est cavillum : jam dicacitas tinnula ; cùm ille imò de pectore cruciabilem suspiritum ducens ; dextra sæviente frontem replaudens, me miserum ! infit : qui, dùm voluptatem gladiatorii spectaculi satis famigerabilis consector, in has ærumnas incidi. Nàm ut scis optimè, secundùm quæstum Macedoniam profectus, dùm mense decimo ibidem attentus nummatior revortor ; modicò prius quàm Larissam accederem, per transitum spectaculum obiturus, in quâdam aviâ et lacunosâ convalli à vastissimis latronibus obsessus, atque omnibus privatus tandem evado : et, ut pote ultimè affectus, ad quamdam cauponam Meroën anum, sed admodum scitulam, devorto ; eique causas et peregrinationis diuturnæ, et domuitionis anxiæ, et spoliationis diurnæ aperio ; et dùm miser refero quæ memini, illa me satis quam humanè tractare adorta, cœnæ gratæ atque gratuitæ, ac mox urigine percita, cubili suo applicat. Et statim miser, ut cum illa acquievi, ab unico congressu annosam ac pestilentem contraho ; et ipsas etiam lacinias, quas boni latrones contegendo mihi concesserant, in eam contuli : operulas etiam, quas adhuc vegetus sagariam faciens merebam : quòd me ad istam faciem, quam paulò antè vidisti, bona uxor et mala fortuna perduxit.

Pol quidem tu dignus, inquam, es extrema sustinere, si quid est tamen novissimo extremius, qui voluptatem veneream, et scortum scorteum lari et liberis prætulisti. At ille digitum à pollice proximum ori suo admovens ; et in stuporem attonitus, tace, tace, inquit ; et circumspiciens tutamenta sermonis : parce, inquit, in feminam divinam, ne quam tibi lingua intemperante noxam contrahas. Ain tandem ? inquam : potens illa et regina caupona quid mulieris est ? Saga, inquit, et divina, potens cœlum deponere, terram suspendere, fontes durare, montes diluere, manes sublimare, Deos infimare, sidera exstinguere, Tartarum ipsum illuminare. Oro te, inquam, aulæum tragicum dimoveto, et siparium scenicum complicato : et cedo verbis communibus.

Vis, inquit, unum vel alterum, immò plurima ejus audire facta ? nam, ut se ament efflictim non modò incolæ, verùm etiam Indi vel Æthiopes utrique, vel ipsi Antichthones, folia sunt artis, et nugæ meræ. Sed, quòd in conspectu plurium perpetravit, audi.

Amatorem suum, quòd vi aliam temerasset, unico verbo mutavit in feram castorem : quòd ea bestia captivitatis metuens, se ab insequentibus præcisione genitalium liberat ; ut illi quoque simile, quòd Venerem habuit aliam, proveniret. Cauponem quoque vicinum, atque ob id æmulum, deformavit in ranam, et nunc senex ille dolium innatans vini sui adventores pristinos in fece submissus officiosis ronchis raucus appellat. Alium de foro quidem, quòd adversus eam locutus esset, in arietem deformavit, et nunc aries ille causas agit. Eadem amatoris sui uxorem, quòd in eam dicaculè probrum dixerat, in sarcinam prægnationis obsepto utero, et repigrato fœtu, perpetua prægnatione damnavit. Et ut cuncti numerant, octo annorum onere misella illa, velut elephantum paritura, distenditur.

Quæ quum subinde ac multi nocerentur, publicitus indignatio percrebuit, statutum est ut in eam die altera severissimè saxorum jaculationibus vindicaretur ; quod consilium virtutibus cantionum antevortit. Et, ut illa Medea, unius dieculæ à Creonte impetratis induciis, totam domum, filiamque cum ipso sene flammis coronalibus deusserat : sic hæc devotionibus sepulcralibus in scrobem procuratis, ut mihi temulenta narravit proximè, cunctos in suis sibi domibus tanta cantionum violentia clausit ; ut toto biduo non claustra perfringi, non fores evelli, non denique parietes ipsi quiverint perforari : quoad mutua hortatione consonè clamitarent, quàm sanctissimè dejerantes, sese neque ei manus admolituros ; et, si qui aliud cogitarint, salutare laturos subsidium. Sic illa propitiata totam civitatem absolvit. At verò cœtus illius auctorem nocte intempesta, cum totâ domo (id est, parietibus et ipso solo), et omni fundamento, ut erat clausa, ad centesimum lapidem, in aliam civitatem, summo vertice montis exasperati sitam, et ob id ab aquis sterilem, transtulit. Et quoniam densa inhabitantium ædificia locum novo hospiti non dabant, ante portam projecta domo discessit.

Mira, inquam, nec minùs sæva, mi Socrates, memoras. Denique mihi quoque non parvam incussisti sollicitudinem, immò verò formidinem, injecto non scrupulo, sed lancea, ne quo numinis ministerio similiter usa, sermones istos nostros anus illa cognoscat. Itaque maturius quieti nos reponamus, et somno levata lassitudine noctis, anteluciò aufugiamus istinc quàm pote longissimè. Hæc adhuc me suadente, insolita vinolentia ac diurna fatigatione pertentatus bonus Socrates, sopitus jam stertebat altiùs. Ego verò adducta fore pessulisque firmatis, grabatulo etiam pone cardines supposito, et probè aggesto, super eum me recipio. Ac primùm præ metu aliquantisper vigilo, dein circà tertiam fermè vigiliam paululùm conniveo.

Commodum quieveram ; et repentè impulsu majore, quàm ut latrones crederes, januæ reserantur, immò verò fractis et evulsis funditùs cardinibus prosternuntur. Grabatulus alioqui breviculus, et uno pede mutilus ac putris, impetus tanti violentia prosternitur : me quoque evolutum et excussum humi recidens in inversum cooperit ac tegit. Tunc ego sensi naturaliter quosdam affectus in contrarium provenire. Nam ut lacrimæ sæpiculè de gaudio prodeunt, ità et in illo nimio pavore risum nequivi continere, de Aristomene testudo factus.

Ac dùm in infimum dejectus, obliquo aspectu quid rei sit grabatuli solertia munitus opperior : video mulieres duas altioris ætatis. Lucernam lucidam gerebat una, spongiam et nudum gladium altera. Hoc habitu Socratem bene quietum circumstetere. Infit illa cum gladio : hic est, soror Panthia, carus Endymion : hic catamitus meus, qui diebus ac noctibus ætatulam meam illusit. Hic est qui meis amoribus insuperhabitis, non solum me diffamat probris, verùm etiam fugam instruit. At ego scilicet Ulyssei astu deserta, vice Calypsonis æternam solitudinem flebo.

Et porrecta dextera, meque Panthiæ suæ demonstrato, at hic, inquit, bonus consiliator Aristomenes, qui fugæ hujus auctor fuit, et nunc morti proximus, jam humi prostratus grabatulo succubans jacet, et hæc omnia conspicit, impunè se relaturum meas contumelias putat. Faxo eum serò, immò statim, immò verò jam nunc, ut et præcedentis dicacitatis, et instantis curiositatis pœniteat.

Hæc ego ut accepi, sudore frigido miser perfluo, tremore viscera quatior ; ut grabatulus etiam succussus et inquietus super dorsum meum palpitando saltaret. At bona Panthia, quin igitur, inquit, soror hunc primum bacchatim discerpimus, vel membris ejus distinatis, virilia desecamus ? Ad hæc Meroe, sic enim reapse nomen ejus, tunc fabulis Socratis convenire sentiebam : Immò, ait, supersit hic saltem, qui miselli hujus corpus parva contumulet humo. Et capite Socratis in alterum dimoto latus, per jugulum sinistrum capulotenus gladium totum ei demergit, et sanguinis eruptionem vasculo admoto excipit diligenter, ut nulla stilla compareret usquam. Hæc ego meis oculis aspexi.

Nam etiam, ne quid demutaret credo à victimæ religione, immissa dextra per vulnus illud ad viscera penitus, cor miseri contubernalis mei Meroe bona scrutata protulit : cum ille impetu teli præsecata gula, vocem, immò stridorem incertum per vulnus effunderet, et spiritum rebulliret.

Quòd vulnus, quâ maximè patebat, spongia offulciens Panthia : Heus tu, inquit, spongia, cave in mari nata, per fluvium transeas. His editis, ab imò remoto grabatulo, varicus super faciem meam residentes vesicam exonerant, quoad me urinæ spurcissimæ madore perluerent.

Commodùm limen evaserant, et fores ad pristinum statum (integræ) resurgent : cardines ad foramina resident, postes ad repagula redeunt, ad claustra pessuli recurrunt. At ego, ut eram etiamnum humi projectus, inanimis, nudus, et frigidus, et lotio perlitus, quasi recens utero matris editus, immò verò semimortuus, verùm etiam ipse mihi supervivens et postumus, vel certè destinatæ jam cruci candidatus : Quid, inquam, de me fiet, ubi iste jugulatus manè paruerit ? Cui videbor verisimilia dicere, proferens vera ? Proclamares saltem suppetiatum, si resistere vir tantus mulieri nequibas. Sub oculis tuis homo jugulatur, et siles ? Cur autem te simile latrocinium non peremit ? Cur sæva crudelitas, vel propter indicium sceleris, arbitro pepercit ? Ergò, quoniam evasisti mortem, nunc illò redi.

Hæc identidem mecum replicabam : et nox ibat in diem. Optimum itaque factum visum est anteluculò furtim evadere, et viam, licet trepido vestigio, capessere. Sumo sarcinulam meam, et subdita clave pessulos reduco. At illæ probæ et fideles januæ, quæ sua sponte deseratæ nocte fuerant, vix tandem et ægerrimè tunc clavis suæ crebra immissione patefiunt. Et, heus tu, ubi es ? inquam, valvas stabuli absolve : anteluciò volo ire. Janitor ponè stabuli ostium humi cubitans, et jam nunc semisomnus, quid tu, inquit, ignoras latronibus infestari vias, qui hoc noctis iter incipis ? Hem, et si tu, alicujus facinoris tibi conscius scilicet, mori cupis, nos cucurbitæ caput, non habemus, ut pro te moriamur. Non longè, inquam, lux abest, et præterea, quid viatori de summa pauperie latrones auferre possunt ? An ignoras inepte, nudum nec à decem palæstritis despoliari posse ? Ad hæc ille marcidus et semisopitus, in alterum latus evolutus : Undè autem, inquit, scio, an convennone illo tuo, cum quo serò deverteras, jugulato, fugæ mandes præsidium ? Illud horæ memini me, terra dehiscente, ima Tartara, inque his canem Cerberum prorsus esurientem mei prospexisse. Ac recordabar profectò, bonam Meroen non misericordia jugulo meo pepercisse, sed sævitia cruci me reservasse.

In cubiculum itaque reversus, de genere tumultuario mortis mecum deliberabam. Sed cùm nullum alium telum mortiferum fortuna, quàm solum mihi grabatulum subministraret : Jam jam grabatule, inquam, animo meo carissime, qui mecum tot ærumnas exanclasti, conscius et arbiter quæ nocte gesta sunt, quem solum in meo reatu testem innocentiæ citare possum : tu mihi ad inferos festinanti subministra telum salutare. Et cum dicto restim, qua erat intextus, aggredior expedire : ac tigillo quod fenestræ subditum altrinsecus prominebat injecta atque obducta parte funiculi, et altera firmiter in nodum coacta : ascenso grabatulo, ad exitium sublimatus, immisso capite laqueum induo. Sed dum pede altero fulcimentum, quo sustinebar, repello, ut ponderis deductu restis ad ingluviem adstricta spiritus officia discluderet, repentè putris alioquin et vetus funis dirumpitur. Atque ego de alto decidens, Socratem, (nam juxtà me jacebat,) superruo, cumque eo in terram devolvor.

Et ecce in ipso momento janitor introrumpit, exsertè clamitans : Ubi es tu qui altâ nocte immodicè festinabas, et nunc stertis involutus ? Ad hæc, nescio an casu nostro, an illius absono clamore experrectus Socrates, exurgit prior : et, næ, inquit, meritò stabularios hos omnes hospites detestantur. Nam iste curiosus dum importunè irrumpit, credo studio rapiendi aliquid, clamore vasto, marcidum alioquin me altissimo somno excussit. Emergo lætus atque alacer, insperato gaudio perfusus : et, ecce (inquam,) janitor fidelissime, comes et pater meus, et frater meus quem, nocte ebrius occisum à me calumniabaris. Et cum dicto Socratem deosculabar amplexus. At ille, olore alioqui spurcissimi humoris perfusus quo me Lamiæ illæ infecerant, vehementer aspernatur. Apage te, inquit, fœtorem extremæ latrinæ, et causas cœpit hujus oloris comiter inquirere. At ego miser, adficto ex tempore absurdo joco, in alium sermonem intentionem ejus denuò derivo : et, injecta dextra, Quin imus, inquam, et itineris matutini gratiam carpimus ? Sumo sarcinulam : et pretio mansionis stabulario persoluto, capessimus viam.

Aliquantum processeramus, et jam jubaris exortu cuncta collustrantur, et ego curiosè sedulò arbitrabar jugulum comitis, quâ parte gladium delapsum videram, et mecum : Vesane, aio, quin poculis et vino sepultus extrema somniasti. Ecce Socrates integer, sanus, incolumis, ubi vulnus ? spongia ubi ? postremo cicatrix tàm alta, tàm recens ? Et ad illum, næ meritò, inquam, medici fidi cibo et crapula distentos scæva et gravia somniare autumant. Mihi denique, quòd poculis vespera minùs temperavi, nox acerba diras et truces imagines obtulit ; ut adhuc me credam cruore humano aspersum, atque impiatum.

Ad hæc ille subridens, at tu, inquit, non sanguine sed lotio perfusus es, verumtamen et ipse per somnium jugulari visus sum mihi. Nam et jugulum istum dolui, et cor ipsum mihi avelli putavi : et nunc etiam spiritu deficior, et genua quatior, et gradu titubo, et aliquid cibatus refovendo spiritu desidero. En, inquit, paratum tibi (adest) jentaculum. Et cum dicto manticam meam humero exuo ; caseum cum pane properè ei porrigo : et juxtà platanum istam resideamus ; aio. Quo facto, et ipse aliquid indidem sumo. Eumque avidè esitantem aspiciens aliquanto intentiore acie, atque pallore buxeo deficientem video. Sic denique eum vitalis color turbaverat, ut mihi præ metu nocturnas etiam furias illas imaginanti, frustulum panis, quod primum sumpseram, quamvis admodùm modicum, mediis faucibus inhæreret, ac neque deorsum demeare, neque sursum remeare posset. Nam et crebritas ipsa commeantium metum mihi cumulabat. Quis enim de duobus comitum alterum sine alterius noxa peremptum crederet ? Verùm ille, ut satis detruncaverat cibum, sitire impatienter cœperat. Nam et optimi casei bonam partem avidè devoraverat, et haud ità longè radices platani lenis fluvius in speciem placidæ paludis ignavus ibat, argento vel vitro æmulus in colorem. En, inquam, explere latice fontis lacteo. Adsurgit : et opertus palliolo in pleniorem ripæ marginem, complicitus in genua appronat se, avidus adfectans poculum.

Nec dum satis extremis labiis summum aquæ rorem attigerat, et jugulo ejus vulnus dehiscit in profundum patorem : et illa spongia repentè de eo devolvitur, eamque parvus admodùm comitatur cruor. Denique corpus exanimatum in flumen penè cernuat, nisi altero ego ejus pede retento, vix et ægrè ad ripam superiorem attraxi ; ubi defletum pro tempore comitem misellum arenosa humo in amnis vicinia sempiterna contexi. Ipse trepidus, et eximiè metuens mihi, per diversas et avias solitudines aufugi : et quasi conscius mihi cædis humanæ, relicta patria et lare, ultroneum exilium amplexus, nunc Ætoliam, novo contracto matrimonio, colo. Hæc Aristomenes.

At ille comes ejus, qui statim initio obstinatâ incredulitate sermonem ejus respuebat ; nihil, inquit, hac fabula fabulosius, nihil isto mendacio absurdius. Et ad me conversus, tu autem, inquit, vir, ut habitus et habitudo demonstrant, ornatus, accedis huic fabulæ ? Ego verò, inquam, nihil impossibile arbitror : sed utcunque fata decreverunt, ità cuncta mortalibus provenire. Nam et mihi, et tibi, et cunctis hominibus multa usu venire mira, et pænè infecta, quæ tamen ignaro relata fidem perdant. Sed ego huic et credo hercules, et gratas gratias memini, quod lepidæ fabulæ festivitate nos avocavit ; asperam denique ac prolixam viam sine labore et tædio evasi. Quo beneficio etiam illum vectorem meum credo lætari, sine fatigatione sui me usque ad istam civitatis portam, non dorso illius, sed meis auribus pervecto.

Is finis nobis et sermonis et itineris communis fuit. Nam comites utrique ad villulas proximas lævorsum abiere. Ego verò quod primùm ingressu stabulum conspicatus sum, accessi, et de quâdam anu cauponâ illico percontor : Estne, inquam, Hypata hæc civitas ? annuit. Nostine Milonem quendam è primoribus ? arrisit. Et verè, inquit, istic primus perhibetur Milo, qui extrà urbem totam, et pomerium colit. Remoto, inquam, joco, parens optima, dic oro, cujatis sit, et quibus diversetur ædibus. Videsne, inquit, extremas fenestras, quæ foris urbem prospiciunt, et altrinsecus fores proximum respicientes angiportum ? inibi iste Milo diversatur, ampliter nummatus, et longè opulentus : verùm extremæ avaritiæ, et sordis infimæ, infamis homo ; fœnus denique copiosum sub arrabone auri et argenti crebiter exercens ; exiguo lare inclusus, et erugini semper intentus ; cum uxore etiam calamitatis suæ comite habitat. Neque præter unicam pascit ancillulam, et habitu mendico semper incedit.

Ad hæc ego risu subjicio : benignè, inquam, et prospicuè Demeas meus in me consuluit, qui peregrinantem tali viro conciliavit, in cujus hospitio nec fumi, nec nidoris nebulam vererer. Et cum dicto modicò secus progressus, ostium accedo, et januam firmiter oppessulatam pulsare vocaliter incipio. Tandem adolescentula quædam procedens, heus tu, inquit, qui tàm fortiter fores verberasti, sub quâ specie mutuari cupis ? An tu solus ignoras, præter aurum argentumque nullum nos pignus admittere ? Meliora, inquam, ominare : et potius responde, an intra ædes herum tuum offendam ? Planè, inquit, sed quæ causa quæstionis hujus ? Litteras ei à Corinthio Demea scriptas ad eum reddo. Dùm annuntio, inquit, hæc, ibidem me operitor. Et cum dicto rursum foribus oppessulatis, se intrò capessit. Modicò deinde regressa, patefactis foribus, rogat te, inquit. Intuli me, eumque accubantem exiguo admodùm grabatulo, et commodum cænare incipientem invenio. Assidebat pedes uxor, et mensa vacua posita, cujus monstratu. En, inquit, hospitium. Benè, ego : et illico ei litteras Demeæ trado. Quibus properiter lectis, amo, inquit, meum Demeam, qui mihi tantùm conciliavit hospitem. Et cum dicto jubet uxorem decedere, utque in ejus locum assideam jubet ; meque etiam nunc verecundia contantem arrepta lacinia detrahens, adside, inquit, istic : nam præ metu latronum nulla sessibula, ac ne sufficientem supellectilem parare nobis licet. Feci.

Et sic : Ego te, inquit, etiam de ista corporis speciosâ habitudine, de que hâc virginali prorsus verecundiâ, generosâ stirpe proditum, et rectè conjicerem, sed et meus Demeas eadem litteris pronuntiat. Ergò brevitatem gurgustioli nostri ne spernas peto. Erit tibi adjacens et ecce illud cubiculum, honestum receptaculum ; fac libenter deversêris in nostro ; et tibi specimen gloriosum arrogaris, si contentus lare parvulo, Thesæi illius cognominis patris tui virtutes æmulaveris, qui non est aspernatus Hecales anus hospitium tenuè. Et vocata ancillula : Fotis, inquit, sarcinulas hospitis susceptas cum fide conde in illud cubiculum : ac simul è promptuario oleum unctui, lintea tersui, et cætera huc eidem usui profer ocyter : et hospitem meum produc ad proximas balneas : satis arduo itinere atque prolixo fatigatus est.

His ego auditis, mores atque parsimoniam ratiocinans Milonis, volensque me artius ei conciliare : Nihil, inquam, rerum istarum, quæ itineris ubique nos comitantur, indigemus, sed et balneas facilè percontabimur. Planè quod est mihi summè præcipuum equo, qui me strenuè pervexit, fœnum atque ordeum, acceptis istis nummulis, tu Fotis emito.

His actis et rebus meis in illo cubiculo conditis, pergens ipse ad balneas, ut prius aliquid nobis cibatui prospicerem, forum cupedinis peto ; inque eo piscatum opiparem expositum video. Et percontato pretio, quòd centum nummis indicaret aspernatus, viginti denariis præstinavi. Inde me commodùm egredientem continuatur Pytheas, condiscipulus apud Athenas Atticas meus ; qui me post aliquam multum temporis amanter agnitum invadit, amplexusque ac comiter deosculatus : Mi Luci, ait, sat pol diù est quòd intervisimus te. At hercules exinde cùm à magistro digressi sumus. Quæ autem tibi causa peregrinationis hujus ? Crastino die scies, inquam. Sed quid istud ? voti gaudeo, nam et lixas, et virgas, et habitum prorsus magistratui congruentem in te video. Annonam curamus, ait, et ædilem gerimus ; et, si quid obsonare cupis, utique commodabimus. Abnuebam, quippè qui jam cœnæ affatim piscatus prospexeramus.

Sed enim Pytheas, visa sportula, succussisque in aspectum planiorem piscibus, at has quisquilias quanti parasti ? Vix, inquam, piscatori extorsimus accipere viginti denarios. Quo audito, statim arreptâ dextrâ postliminiò me in forum cupedinis reducens : Et à quo, inquit, istorum nugamenta hæc comparasti ? Demonstro seniculum in angulo sedentem, quem confestim pro ædilitatis imperio voce asperrima increpans, inquit. Tàm jam nec amicis quidem nostris ! vel omninò ullis hospitibus parcitis, qui tàm magnis pretiis pisces frivolos indicatis, et florem Thessaliæ regionis ad instar solitudinis et scopuli, edulium caritate deducitis ? Sed non impunè, jam enim faxo scias, quemadmodum sub nostro magisterio mali debeant coerceri. Et profusa in medium sportula, jubet officialem suum insuper pisces inscendere, ac pedibus suis totos obterere. Quâ contentus morum severitudine, meus Pytheas, ac mihi ut abirem suadens : Sufficit mihi, ô Luci, inquit, seniculi tanta hæc contumelia. His actis, consternatus ac prorsus obstupidus, ad balneas me refero, prudentis condiscipuli valido consilio et nummis simul privatus et cœna ; lautusque ad hospitium Milonis, ac dehinc cubiculum, me reporto.

Et ecce Fotis ancilla, rogat te, inquit, hospes. At ego jam indè Milonis abstinentiæ cognitor, excusavi comiter : quòd viæ vexationem non cibo sed somno censerem diluendam. Isto accepto pergit ipse, et injecta dextra, clementer me trahere adoritur. Ac dum contor, dum modestè renitor, non prius, inquit, discedam quàm me sequaris. Et dictum jurejurando secutus, jam obstinationi suæ me ingratis obedientem perducit ad illum suum grabatulum ; et residenti, quàm salve agit, inquit, Demeas noster ? quid uxor ? quid liberi ? quid vernaculi ? narro singula. Percontatur accuratius causas etiam peregrinationis meæ : quas ubi probè protuli, jam et de patriâ nostrâ, et ejus primoribus, ac denique de ipso præside scrupulosissimè explorans : ubi me post itineris tàm sævi vexationem, sentit fabularum quoque serie fatigatum, in verba media somnolentum desinere, ac nequidquam defectum jam incerta verborum salebra balbutire, tandem patitur cubitum concedere. Evasi aliquando rancidi senis loquax et famelicum convivium, somno, non cibo gravatus : cænatus solis fabulis, et in cubiculum reversus, exoptatæ me quieti reddidi.


Nous espérons que ces quelques lignes vous auront été agréables, et que vous aurez été touché par la beauté de ce premier livre.

Ainsi !

Par la présente, nous vous reconnaissons, Vous, Liam de Saint Didier, Comte du Languedoc par la grâce des urnes et la reconnaissance de Sa Majesté la Reyne de France, Alvira de la Duranxie, vous promettons obsequium, auxilium et consilium pour la durée de votre mandat.

Que le Très Haut vous garde.


Le treize janvier mil quatre cent soixante six à Vendôme,
Andrea de Mortemart Amnell
















Citation:
De Castelreng du Cougain Date d'envoi Le 16 Janvier 1466 à 19h22
Objet Re: Allégeance Expire le 04 Février 2018 De Nous, Castelreng du Cougain, Comte de Joucou, Vicomte de Lugny en Arconce, Baron d'Azay le Rideau, Seigneur de Cordes, Salives,Marseillan et la ferrière-Larçon
A Vous,Arcadhias de Vaudalm, dict "Languedoc", Héraut d'Armes royal.

Etant dans l'impossibilité de nous rendre en Languedoc pour faire allégeances, car nous sommes en passe de devenir à nouveau Duc de Touraine, veuillez trouver celles-ci joint à ce courrier.

Vous souhaitant bonne réception et également une belle et bonne année 1466
Bien cordialement,
S G Castelreng du Cougain.


De Nous, Castelreng du Cougain, Comte de Joucou
A Vous, Liam de St Didier, Comte de Languedoc,

Salutations et Paix

Nous trouvons à l'heure actuelle au Conseil Ducal de Touraine où nous résidons, il nous sera donc impossible d'être présent afin de faire, de vive voix, allégeances. Aussi prenons nous la plume pour faire notre devoir.

Par la présente, nous vous reconnaissons, Vous, Liam de St Didier, Comte du Languedoc par la grâce des urnes et la reconnaissance Royale.
Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium), le temps que durera votre mandat.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Très Haut.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir,
Nous Comte de Joucou , datons, paraphons et scellons ce courrier.

Ce 13 de Janvier 1466 à Tours

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En grève du HRP. Si vous avez une demande concernant la Hérauderie, c'est en RP, sinon ce ne sera pas répondu.
Louis_gauttier
    Simplement.

    -"C'est ece que je demandais par "reformuler vostre serment".
    Pour le cas concernant l'insulte, j'ai prit note de l'incident comme vous l'avez demandez. Mais vous avez également déclaré ne pas porter plainte pour ce potentiel parjure. A moins, que c'était vostre façon de nous demander de manière implicite, de demander à sa Grandeur Malkav de s'excuser pour ses dérapages de langues?
    Je ne fonctionne pas à l'implicite, en fait.
    Vous avez peut être changé d'avis entre temps?"

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Liam_de_st_didier
Et de répondre à Béarn toujours aussi calmement :

Désolé je n'avais pas compris comment vous désiriez que je reformule mon serment, j'avais compris autre chose.

Et oui je pensais que même sans vouloir porter plainte, car cela n'en vaut pas la peine, vous lui demanderiez de s'excuser.


Puis de répondre à Languedoc :

Oui nous pouvons poursuivre et je prends bone note de ce que vous venez d'annoncer popur le Comte de Pézenas et la Comtesse de Saissac.

Je vais en profiter pour répondre aux allégeances épistolaires.


Et de prendre sa plume pour rédiger les courriers.
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Louis_gauttier
    La situation semblait progresser et le boxon se calmer. Bon fallait pas se mentir Béarn ne pouvait pas deviner certaines attentes si elles n'étaient pas formulées. Mais, avec de la bonne volonté on peut arriver à bout de tout.

    -"Très bien vostre Gandeur."


    Il se tourna donc vers le Comte Rochefort d’Oc et donc sorti l'explication.

    -"Vostre Grandeur Malakav, pour rappel, l'Obsequium est un terme latin qui englobe diverses notions en francoys. C'est à la fois la fidélité, le respect, l'obéissance et la déférence que vous devez à vostre Suzerain. De part l'obsequium, vous vous engagez à ne jamais lui nuire, que ce soit par les mots ou les actes. Vous devez être pour lui un soutien.
    Hélas, de part vos propos, vous avez tendance à aller l'encontre de tout ceci et de vous parjurez par rapport à la promesse que vous venez de réitérer.
    Aussi des excuses envers sa Grandeur sont attendues."


    Nouveau drama en perspective?

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Arcadhias
Round 2. Le Héraut de ranger ses lettres un instant et de se remettre à son pupitre, prêt à assister à la nouvelle scène
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Bentich
Sourit aux dénouement, mais se dit que l'acte deux de ce drame Languedocien va être succulent.
Et toujours en discussions avec les gens qui l'entourent


Ha ba on est parti sur une pente glissante là, enfin vu qu'il ne manque que Cebyss et Bbred et qu'on a du temps encore....

Après ça sera aux vicomtes et aux barons, et je gage que ça ira plus vite

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Louis_gauttier
    Le pire c'est qu'il y aura un acte 3 après : l'excuse du régnant auprès du vassal pour l'avoir envoyé bouler pour gatouiller avec l'enfant de sa grandeur Enduril. C'était sportif les allégeances au Languedoc et la première fois qu'il voyait autant d'infractions en un espace de temps aussi court. Le point positif, grâce à cette cérémonie il venait de trouver une source d'inspiration extraordinaire pour le prochain examen héraldique et sa cérémonie du chaos. Et son petit doigt lui disait qu'il était pas sortit du sable.

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