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Info:
Une rencontre opportune !

[RP OUVERT] Un soir en taverne...

Eliette.masurier
Le bâtiment se trouve à l’orée d’une forêt, dans un lieu pouvant mener à tout, comme à nulle part, ainsi situé près d’un minuscule chemin. En poussant la porte, vous découvrirez une grande salle, où se trouvent plusieurs tables accompagnées de leurs chaises. Vers le fond, le comptoir se dresse, opposant une barrière entre les voyageurs et le tavernier, qui prépare des chopines et passe un coup de torchon sur le bois. Les lueurs orangées du crépuscule s’invitent à travers les vitraux des fenêtres, et un feu naissant dans l’âtre laisse présager une douce soirée. Pour le moment, deux ou trois habitués traînent, accoudés au comptoir, mais le tavernier se prépare à accueillir les nouveaux arrivants, car par une si belle soirée, nombreux étaient les voyageurs assoiffés.


Kerns
Une sale journée comme il ne les aime pas, il venait d'en passer une.
Son air grognon, frustré, énervé, sombre, à cogiter sur tout ce qui venait de se passer plus tôt dans la journée, il venait de recevoir les missives de sa sœur sur le fait qu'elle lui avait trouvé une donzelle à engrosser pour qu'elle ponde de futurs héritiers, mais quelle misère !
Il était bien dans la panade ...
Comment arriverait-il à se sortir de ce problème problématique dans sa vie ?
Arriver à assassiner sa future femme avant même qu'il ne l'ait rencontrée ?
Non il n'était pas de ce genre de vilain là.
Envoyer un portrait affreusement affreux de sa personne à la donzelle pour qu'elle soit parfaitement dégouttée de son futur mari ?
Bien compliqué, surtout si elle venait pour la fortune familiale !
Être un affreux grossier bonhomme ?
N'était-ce pas déjà le cas ?

On l'entendait par moment lancer des noms d'oiseau tout en marchant, les passants le regardaient de travers, se demandant ce que ce rustre avait à être si vulgaire en public, s'écartant à chaque fois de son chemin pour ne pas avoir à faire à ce personnage.

Il marcha longuement ainsi, ne sachant pas lui-même où ses pas le menaient, puis arrivé à la sortie de la ville, non loin du bois, il vit une taverne, où il y avait quelque peu de vie.
Sans se poser de question il y pénétra et regarda l'intérieur, pas trop piteux, cela lui convenait, après tout pour une soirée à oublier sa longue journée, que ce soit le dernier trou à rat ou une maison de luxe, il s'en contrefichait royalement !

Il se pointa au bar et héla le tavernier pour lui commander la plus forte des boissons qu'il avait dans ses stock.
Après une fructueuse recherche, le tavernier lui sortit un délicieux wiskey dont il lui servit un doigt.

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Bibliothèque
Eliette.masurier
    Eliette n’allait pas si souvent que cela en taverne, mais si elle devait le faire, elle n’allait quasiment qu’à la taverne près de la forêt. Elle en appréciait le cadre, le calme, et le tavernier, qui lui adressa un grand sourire depuis son comptoir lorsqu’il la vit pénétrer dans son royaume. Elle avait encore une fois noué ses boucles rousses en une natte qui pendouillait sur son épaule droite, et elle portait une simple chemise qui ressemblait à une robe sur elle, et avec un soupir, elle s’avança entre les tables, soulagée d’être dans un lieu où elle n’avait pas à se vêtir inconfortablement. Le Tavernier passa de l’autre côté, attrapa une chaise, et l’installa devant le comptoir avant de retourner à son poste habituel. Lui adressa un sourire chaleureux, la naine se dépêcha de prendre place sur la chaise ainsi offerte après avoir déposé son coussin sur l’assise. Non loin de là, se trouvait un homme, qu’elle salua d’un hochement de tête et d’un sourire avant de se tourner vers le Tavernier.

    — Bonsoir Robert !

    — Comment qu’ça va ma p’tite ‘Liette ? Ch’te fait goûter le p’tit cidre qu’j’ai confectionné c’te semaine ?

    — Allons-y ! Dis donc, c’est un peu vide ce soir, non ?

    Robert répondit tout en fouillant parmi ses bouteilles, un gobelet à la main.

    — Oh t’sais, ça va s’remplir, faut just’leur laisser l’temps ! Allez, tiens !

    Lançant un nouveau sourire, elle attrapa le verre et baissa ses yeux vert d’eau sur le liquide jaune qui flottait à l’intérieur, un sourcil froncé.

    — Tiens, il est plus clair que la dernière fois…

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Pierre...
Ouvert. C'était marqué ouvert. C'était pas banal. Pierre avait toujours considéré qu'une taverne qui n'était pas fermée à clé était ouverte, mais il y avait un panneau, là, à l'entrée. Après tout...

Il y avait quelques jours qu'il était sur la route, seul, et qu'il se faisait chier comme un rat mort. Il passait les journées en selle à ruminer contre Isaure qui le baladait comme un p'tit chien à la recherche de son maître, et ça l'éloignait de. Non. Il ne fallait pas y penser. Gy ne lui avait pas répondu, depuis qu'elle lui avait écrit qu'elle s'était fait poignarder par sa nièce et qu'elle était à l'article de la mort. Pierre lutta contre le nœud qui le prenait à la gorge, bouffé par l'inquiétude. Ne pas y penser. Ça voulait rien dire. Elle le faisait marcher. Elle voulait le faire culpabiliser d'avoir foutu le camp. Ne pas y penser.

Il avait besoin d'un putain de coup à boire.
De se poser un putain de moment pour fumer la pipe.
Et d'envoyer le putain de monde paître dans le trou du cul du Sans-nom. Bordel de foutre.

Sans prêter attention à l'ambiance chaleureuse des lieux, ni à ceux qui en profitaient déjà, le taiseux traça jusqu'au comptoir. Un type costaud y sirotait déjà son whisky, et une voix féminine s'élevait d'on-ne-sait-où. Le grand muet parcourut la pièce du regard, vaguement intrigué. Puis il baissa ses mirettes noires d'encre. Plus bas. Encore plus bas. Oh. Il reconnut la donzelle haute comme une pomme et demi rencontrée à Saintes avec le prêtre blondin. Il ne se souvenait plus de son nom. Paupiette, Sariette. Quelque chose comme ça. Peu importe.

Le mercenaire s'en détourna sèchement, sans même la saluer. Désignant une bouteille au tavernier, il fit claquer quelques pièces sur le bois du comptoir. Pas là pour bavasser avec la populace. Il avait autre chose à foutre. Se soûler la gueule et fumer tout ce qu'il pouvait jusqu'à avoir l'impression que le monde était moins con. Voilà. Riche programme.

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Avatar : AaronGriffinArt
Kerns
Plongé dans son verre il broyait nombre d'idées saugrenues pour se sortir de ce pétrin terrible.
Finissant sa rasade, il tendit au tavernier son verre, dans ce geste demandant la petite sœur de la précédente, mais il se mit à hausser les sourcils lorsqu'il vit le tavernier lui tourner le dos pour transporter une chaise, de taille plutôt conséquente, de l'autre côté du bar, non loin de lui d'ailleurs !
Quel fichtre d'imbécile ! Mais pourquoi donc ne pas installer tout le bas peuple autour de lui, pardi !
Un grognement sortit de sa gueule de renfrogné.


— Bonsoir Robert !

Une voix mais pas de silhouette ... Quelle magie étrange était en action ?
Il dévisagea la chaise, se demandant si elle avait été ensorcelée, puis il détourna son regard sur le tavernier, tendant une nouvelle fois son verre, puis ...


— Comment qu’ça va ma p’tite ‘Liette ? Ch’te fait goûter le p’tit cidre qu’j’ai confectionné c’te semaine ?

Non mais voilà qu'il se mettait à parler à la chaise ! Il se dressa sur sa chaise, prêt à attraper au collet le tavernier pour l'engueliarder royalement, jusqu'à ce qu'il voie une ombre grimper et s'installer sur la fameuse chaise qu'il venait d'installer.
Il vit une femme, de proportion mystérieusement petite, mais voluptueuse, une rousseur flamboyante, ça lui piquerait même les yeux, alors lorsqu'elle le salua, il ne lui sortit même pas un grognement en réponse, il avait figé sur cette mini portion, sa cervelle fusionnait comme un moulin en action, et là ... l'idée lumineuse venait de lui éclairer la cervelle.
Il avait devant lui, ou du moins à ses côtés la femme parfaite pour son alibi vis-à-vis de sa situation et de sa sœur, un sourire le dévisagea presque, tendant son verre vide vers la p'tite dame.


Kerns d'Ailhaud, ma dame, pour vous.

Pour vous quoi ... il en avait aucune idée ! Mais il était là et près d'elle, donc l'avenir dirait bien pourquoi il était là pour elle !
Par chance l'entrée d'un homme coupa court à la suite de cette phrase.
Gardant toujours le sourire sur son visage, observant cette demi demoiselle.

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Bibliothèque
Archibald_ravier
Fait chier, fait chier, fait chier !
Il en avait sa claque de marcher dans le froid, de l'aube au crépuscule.
D'interroger tous les putains de passants qu'il voyait.
"Bonjour, est-ce que vous avez croisé une brune au caractère épouvantable nommée Isaure ?"
Toutes les deux lieues.
Il allait finir par passer pour un tordu. un pervers. Un fou.
Il était fou. D'angoisse. De colère aussi.
"Priez pour moi Archibald !"
Mais putain ça ne se faisait pas d'écrire ça et de ne plus donner aucune nouvelle après.
Fait chier, fait chier, fait chier.

Alors quand au bout de la trois millième lieue de la journée (au moins), il vit poindre la lueur d'un feu, l'hypothèse de se réchauffer, celle de se rincer le gosier, d'oublier qu'il était malheureux (on ne laisse pas un soupirant dans l'ignorance, merde ! Sauf si on est mort. Et si elle était morte, hein ? Morte dans un fossé, violée et assassinée comme il ne cessait de lui répéter que ça arriverait si elle persistait à se balader la nuit avec une torche pour seul escorte. Mais non. Non, elle était escortée. Là. Elle ne POUVAIT pas être morte. Il ne l'avait pas encore épousée, elle ne pouvait pas déjà l'enveuver. Elle n'était pas chiante à ce point là ! ) et en colère, et frigorifié, et effrayé comme un garçonnet séparé de sa nourrice.
Et il crevait la dalle, alors il espérait bien qu'on servait un ragout bien chaud dans ce rade de cambrousse.
Il laissa son cheval aux écuries, abandonna le blond qui le suivait avec les chevaux, et poussa brusquement la porte, la laissa claquer derrière lui et alla s'accouder au comptoir près d'un type qui venait d'y claquer des pièces, le bousculant sans même s'en apercevoir.

Ola tavernier ! A boire ! Un truc fort !

Et à manger, un truc chaud. mais après. D'abord, il fallait se noyer un peu dans l'eau de vie.

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Camille.agnes
Camille-Agnès se tenait devant la porte d'une taverne, le ventre noué d'appréhension. C'est qu'il en fallait du courage, pour ... entrer en taverne...?

Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Elle le savait très bien. Son foutu besoin de faire plaisir, de se mouler à ce qu'on demandait d'elle. Aussi était-elle passée de la tutelle de tante Radegonde : "Tenez-vous droite, Camille-Agnès, baissez les yeux, Camille-Agnès, ne parlez point si fort, Camille-Agnès" à celle de sa grande soeur Prinne "Tu es trop guindée, Camille-Agnès, on dirait une plante verte, Camille-Agnès, apprends à t'affirmer, Camille-Agnès" .

Avec un soupir, elle poussa la lourde porte. Allez zou, c'était l'heure de s'affirmer, Camille-Agnès. Et quoi de mieux que d'affronter le monde, le vrai ? Bon, elle avait tout de même choisi la plus reculée des tavernes, histoire de ne croiser personne qu'elle connaisse.... Un rapide coup d'oeil autour de la pièce lui confirma qu'elle était décidément maudite.

Kerns ! Oh non pas lui, pas son frère ! Il allait encore pousser des jurons à n'en plus finir, l'appeler "pintade" ou pire, et certainement boire comme un trou et roter comme un malfrat... Il ne l'avait pas encore vue. Faire demi-tour ? Cela risquait au contraire d'attirer son attention. Prendre une table au fond de la taverne ? Mauvaise idée, le tavernier viendrait la voir pour qu'elle consomme, ou pire, l'invectiverait de derrière son comptoir... Elle l'imaginait déjà, beuglant "ET pour vous ce s'ra quoi, ma p'tite dame?Oui vous la bas, au fond, soyez pas timide !" Après tout c'était peut-être ça, les us et coutumes des tavernes, qu'en savait elle ? Elle n'y avait jamais mis les pieds de sa vie.... Encore plus blanche que son teint naturel, qui l'était déjà pas mal, la grande brune tenta de se faire toute petite et choisit de se cacher... Latéralement. Passant à pas de loup dans le dos du géant malotru dont elle avait le grand malheur de partager le nom de famille, elle fila se coller au comptoir et ne trouva pas meilleure idée pour se cacher que de se faufiler entre deux hommes à l'air pas aimable du tout.


Pardonnez-moi, messieurs, vraiment navrée.... chuchota-t-elle d'un air contrit. Je... sans vouloir vous déranger, puis-je rester cachée là ?

Candide, Camille ? Carrément. Elle est loin, bien loin, d'imaginer que dire qu'on se cache à deux inconnus n'est pas du tout une garantie qu'ils... vous cacheront. Et d'oublier, bien sûr, de passer commande au tavernier.
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Pierre...
Pierre aimait le langage de l'argent, parce qu'on le comprenait tout de suite. Sans avoir à dire un mot (ce dont il était incapable, de toute façon), écrire, ou pire : mimer. On savait tout de suite ce qu'il voulait. Mieux que la parole, comme de la magie. Le grand barbu attrapa donc sa nouvelle amie la bouteille que lui tendait le tavernier tout en bavardant avec la petite boule de femme désormais perchée sur une chaise haute.

Son anxiété vaguement rassérénée par le contact du récipient dans sa large paume, le taiseux pianota un instant dessus avant d'en tirer une longue rasade de vin, sans s'encombrer du godet que lui glissait le fameux Robert derrière son comptoir.
Il laissa échapper un grognement quand un type le bouscula en braillant à quelques centimètres de ses oreilles. Un peu de liqueur vermeille éclaboussa le comptoir. Chiasse. Une seconde, une seule seconde de paix relative, et les emmerdeurs se ramenaient déjà. Le muet claqua la langue et lança un coup d’œil torve au gaillard, menace silencieuse de lui casser la bouteille sur la tête s'il en versait encore le contenu ailleurs que dans un gosier. Son gosier, parce qu'il était trop en rogne pour partager.

Pierre en était à se demander s'il était vraiment d'humeur à gaspiller une bouteille de bon vin sur le crâne de quelqu'un, et à se dire que la caboche en question lui paraissait familière, quand il sentit une petite présence se nicher entre l'importun et lui. Le taiseux coula un regard en direction de la donzelle si bien planquée qu'elle en disparaissait presque dans les plis de sa pèlerine à lui.


- Je... sans vouloir vous déranger, puis-je rester cachée là ?

Humpf. Ben voyons.
Entre Gysèle qui se faisait poignarder alors qu'il l'abandonnait pour entrer au service d'Isaure, laquelle se faisait brigander et passer à tabac parce qu'il lui avait fait faux-bond pour veiller à l'escarcelle bien garnie d'un prêtre, le mercenaire commençait à se considérer comme le plus mauvais garde du corps des Royaumes. Les gens étaient décidément plus faciles à planter dans leur sommeil qu'à garder en un seul morceau. Et là maintenant, quoi que soit en train de fuir cette gonzesse-là, c'était pas son problème. Point.

Sans ménagement ni rudesse, le muet chassa la demoiselle de ses basques, comme on envoie promener un insecte qui zonzonne de trop près. Qu'elle aille donc se planquer ailleurs.
Il prit une nouvelle gorgée de vin.

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Avatar : AaronGriffinArt
Lefou
Dans un coin de la taverne, un jeune homme couvert d'un masque couleur rouge vif joue de son instrument.
N'y voyez-là aucun sous-entendu lubrique. Le Fou, car c'était de lui qu'il s'agissait, n'était pas Fou en cette heure trop tardive. Il n'est qu'un ménestrel autorisé à faire la quête de cette façon.
C'est rabaissant tout de même d'etre ménestrel, pensai-je en mon for intérieur. Contrairement à la croyance populaire, le métier de Fou était bien plus satisfaisant que celui de ménestrel. Déjà, car je n'aimais pas trop forcer sur ma voix. Elle était pourtant jolie, ma voix. Mais Diable que les ménestrels étaient chiants avec leur bons airs de poètes, leur thèmes épiques, mélodramatique ou cocasses. Et leur manie de sans cesse tirer leur voix dans les aigus afin d'attirer plus certainement l'oreille du tout venant. Quelle Lourdeur ! Non j'étais bien plus heureux avec mes cabrioles et mes sarcasmes qu'avec leur chansons et leur musicalité. Mais parfois, on a pas le choix ! Ainsi arrêtai-je de me plaindre de mon sort qui me poussait à assumer le rôle d'un saltimbanque et forcai-je un peu la voix afin qu'on remarque plus ma présence.

    - Laissez-moi vous conter, mes chers Amis de Passage
    L'Histoire de Fouquet et de son coeur volage.

Et cette foutue habitude de chanter en vers de douze pieds. Les ménestrels étaient des masochistes, pour sur.
Les doigts effleurent ma petite harpe alors que j'essaye de me souvenir des paroles du Chant de Fouquet, que j'avais appris d'une connaissance, conteuse de récits burlesques et vulgaires.


    - Un si bel avenir lui était destiné.
    Il aurait du vivre bien riche et bien heureux
    Auprès d'une Blonde aux seins lourds et généreux
    Auprès de Sidonie, belle enfant du Boucher.

Les Ménestrels et leurs histoires.... Au mot "Seins Généreux", les badauds se tournèrent vers moi. Certains s'approchèrent un peu pour mieux écouter le chant du ménestrel masqué qui faisait chanter sa harpe en racontant son histoire. Tant mieux, le Fou ne faisait pas le ménestrel par plaisir, non. Il y avait dans cette foule, un chaland qui l'attirait plus que tous les autres et dont il avait pour mission même d'écouter la conversation. Mais pour se faire, il fallait reprendre son récit et l'enjoindre à s'approcher plus encore. Ainsi égrenai je encore quelques notes à ma harpe, l'air de faire comprendre à mon auditoire que s'ils voulaient connaitre la suite, il fallait pour ce faire que je sente mon public plus proche de moi ! Ah... l'orgueil des ménestrels qui se font mousser!

    - Mais Fouquet, étalon jeune comme fougueux
    Ne pouvait se suffire au sein de cette vache.
    Ah Fouquet ! Que tes passions n'aient été potaches !
    Ah Fouquet ! Que n'avais-tu été si curieux !

Quelles histoires débiles, tout de même, pensai-je, tout en tendant plus l'oreille vers les deux voisins qui avaient justifié que je fasse le chemin jusqu'ici avec ma lyre, à raconter les histoire d'un jeune bourgeois aux inclinaisons particulières. Je saisis quelques mots dans le brouhaha des discussions : "Mardi Prochain. Echange. Cargaison. Quais Sud." C'était plus que je n'en aurais souhaité. Allez, venait l'heure de la conclusion de notre récit. Je poussai ainsi la chansonette plus fort en entamant un crescendo qui rendait les dernières notes de ma chanson si forte qu'elles coupèrent quelques discussions ça et là.
    - Car ce fut ni Louise ni Léa ni Lucie,
    Qui à ses yeux fut plus belle que Sidonie,
    A toutes il manquait, Ce mol Je-ne-sais-Quoi.

    Qu'en vain il chercha, chercha, chercha, Quant Enfin,
    Il trouva ! Ce plaisir singulier et bourrin,
    Qu'on ne trouvait que sous les bas de Nicolas !

Les quelques curieux qui s'étaient approchés de moi pour écouter la fin de mon histoire explosèrent d'un rire soudain qui était surement plus à mettre sur le compte de l'alcool que du caractère hilarant de l'histoire que je venais de conter. Moi, d'ailleurs, je la trouvais plutôt idiote. Mais c'était une histoire qui faisait toujours sensation dans les tavernes des bas-fond telles que celle-ci. Et au vu de la qualité de sa cible, celle-ci faisait mieux l'affaire que les chanson de cour sur les exploits de quelques chevaliers vertueux.

Les deux hommes que j'épiais s'approchèrent de moi. Mon identité était sauve sous mon masque et ils m'offrirent sans me reconnaitre quelques pièces avant de s'en aller d'un rire gras, chacun des deux allant d'un bon mot sur ce maudit Fouquet. La soirée était finie pour moi et je devais rendre mon rapport. Toutefois, je me serai bien laissé tenter par une petite bière avant de rentrer.

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Owenra
    Une soirée sans la Pâle s'annonce. Celle-ci s'en est allée chercher la nièce commune en quelques lieues éloignées. Et la Renarde galeuse broie du noir. Qu'elle déteste être séparée de sa sœur. La couche est toujours froide quand Viperea et Vulpes sont arrachées l'une à l'autre. Aussi le Cadavre sur patte décide de passer sa soirée en taverne et quelle chance pour elle que d'en apercevoir une à la lisière de la forêt qui l'héberge pour la nuit. À petits pas bottés, elle s'en approche. Le son d'une animation certaine s'élève à ses esgourdes. Au moins ne serait-elle pas contrainte à la compagnie du silence. Elle gravit les quelques marches du perron, et, d'une main lourdement gantée, s'empare de la poignée et ouvre le battant de la porte.
    Avant de franchir le seuil, Rouquine bien élevée en apparence, s'essuie le plat des bottes sur la dernière marche car l'humus humide a la fâcheuse habitude de coller aux semelles et de s'attacher sur toute surface. Une fois ceci fait, elle promène ses iris vertes pâles sur l'assemblée. Il y a du monde, bien. Voilà la porte refermée dans le sillage malingre alors que le corps se remet en marche. En toute quiétude, capuche est ôtée et dévoile le visage émacié. Mantel est décroché et rejoint quelques compatriotes sur les crochets plantés à cet effet. Chemise de soie est réajustée tandis que l'Owen' se met en marche jusqu'au comptoir. Elle passe devant un homme masqué contant une histoire. Un instant, elle s'arrête dans sa quête de boisson le temps d'observer et d'écouter le conteur. Sourire en coin aux babines, voilà que le masque l'intrigue. Ceci dit, à la fin du conte et tandis que la plupart de ses voisins rient, elle, s'échappe vers son but premier.

    Arrivée au comptoir, elle note la présence d'hommes de dos et la silhouette d'une... Naine ? Rousse ? La seule naine rousse à sa connaissance est venue au comptoir des usuriers pour lui demander un service une fois, une autre fois, elle accompagnait une sorcière. Curieuse, Renarde approche à l’extrémité du comptoir et s'y accoude. De là prend-elle le temps d'observer les visages des piliers de comptoir. Inconnu. Naine du nom d'Eliette qui arrache un micro sourire aux lèvres de la Rousse. Inconnue qui se fait chasser par un barbu et la mini-scénette la fait ricaner. Un court moment, elle observe le barbu à l'humeur visiblement massacrante. La tête rousse se penche sur l'épaule, éternelle mimique familiale. Peut-être que l'homme chasseur de donzelle lui rappelle quelque chose. Elle porte l'index à sa joue en réfléchissant, léger grattage. Impossible de se remémorer une possible rencontre pour l'heure, aussi abandonne-t-elle. Mais voilà, l'attention se détourne le temps d'interpeller le tavernier en présentant quelques écus qu'elle est allée chercher au fond de sa besace. D'une voix rocailleuse sortie de sa gorge malade, elle demande :


'Soir, file-moi d'l'eau chaude pour une décoction. Pis un verre d'amarante.

    Laissons de côté les beaux mots et les belles tournures de phrases pour ce soir. L'Owen' n'a qu'une hâte, commander ses verres et s'éloigner dans un coin pour poser sa carcasse et s'enfumer. D'ailleurs, elle pose les pièces sur le comptoir et s'en éloigne. Elle repère une table donnant sur la porte et entame la marche pour la rejoindre. Première chaise venue tirée et voilà qu'elle pose enfin son squelette las. La besace quitte l'épaule et s'échoue sur la table avant d'être ouverte puis fouillée sans ménagement. La pipe gravée d'un renard est extraite ainsi que la réserve de résine d'opiacé donné par le médecin de la Cour. L'aiguille plonge à l'intérieur et le travail commence dans le foyer de la futaille maintenu au-dessus de la flamme d'une bougie. Le travail est long et minutieux mais au moins les verres auront le temps de lui parvenir. Elle pourra s'abandonner et oublier ses douleurs. Qu'il est bon d'avoir trouvé cette taverne perdue au milieu de nul part.

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(Possibilité pour les perso's de plus de 30 ans de reconnaître l'Owen' au moyen de son BG de catin, ne pas hésiter à MP si l'envie vous guette)
Archibald_ravier
- Je... sans vouloir vous déranger, puis-je rester cachée là ?

Non !
Il n'a même pas réellement entendu la voix frêle près de lui, mais il se ramasse une donzelle dans le flanc, chassé par son voisin de zinc.


Ailleuh !


Il n'a pas vraiment mal, mais il a envie de râler. Ou d'engueuler quelqu'un. Le regard noir lâche le fond translucide de son verre d'eau de vie et dévie sur sa gauche, tombe en arrêt sur des mèches brunes, lisses, jolies.

Is... Isaure ?


Ah, non, merde. Pas du tout Isaure. C'était officiel, il devenait fou. Elle le paierait.
Du reste, il ne pouvait pas rester là planté comme un cèpe à reluquer le tendron que son voisin venait de lui jeter dans les bras. Et puis, elle n'était ni Isaure, ni blondinet, et si son cœur avait manqué un battement quand il avait cru reconnaitre sa Dulcinée, ce dernier avait vite repris un rythme normal.
D'où diable pouvait bien sortir une gamine aussi chic en plein milieu des bois ? En fuite ? Traquée ?
Le couillon avait bon coeur (d'artichaut) : la bousculant un peu, il la fit passer derrière lui, entre le mur de la taverne et sa cape de voyage sombre, elle devrait pouvoir se planquer.
Il fit un signe au tavernier pour qu'il apporte un verre de plus et le poussa devant la donzelle, y versant de l'eau de vie.
Puis, haussant la voix pour se faire entendre par dessus le chant du ménestrel masqué, il lança sa question habituelle :


Puisqu'vous allez être coincée là un moment mam'zelle, dites moi, en v'nant par ici vous auriez pas vu une femme brune comme vous, avec un caractère d'merde ? S'appelle Isaure. Et elle est vraiment très, très chiante, v'pouvez pas vous tromper.

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Image d'origine
Camille.agnes
Ça va vite. Très vite, trop vite. Un geste et elle se retrouve déséquilibrée. Elle a juste le temps de songer que venir ici était une erreur, qu'elle va finir malmenée comme une gueuse....

Ailleuh !

C'est l'autre. Elle ouvre la bouche pour s'excuser, un réflexe à la con puisqu'elle n'a rien fait au final, quand l'homme la fixe. Alors ben elle le fixe aussi... Brun, yeux clairs, plutôt beau garçon. Nan, surtout va pas penser ça, pauvrette, tu bredouilles devant n'importe quel homme alors un joli, ça va être un bordel monstre....

Is... Isaure ?

A peine le temps d'esquisser un non de la tête, que le regard de l'homme semble perdre un peu de son lustre. Apparemment il a compris que non, et il est déçu que non. Et la bouscule. Décidément ! Deux fois en quinze secondes ! Est-il bien raisonnable d'être déçu au point de la bousculer ? Tous les hommes sont-ils donc des brutes ? Ah, non, la voilà à l'abri relatif d'un mur et d'une cape, avec un verre devant le nez.


Merci...?

Un peu éberluée, elle regarde son sauveur-bousculeur en clignant des yeux comme une bécasse.

Puisqu'vous allez être coincée là un moment mam'zelle, dites moi, en v'nant par ici vous auriez pas vu une femme brune comme vous, avec un caractère d'merde ? S'appelle Isaure. Et elle est vraiment très, très chiante, v'pouvez pas vous tromper.

De caractère de merde, elle ne connaît que son frère. De chiante, elle ne connaît que la tante Radegonde. Dommage, il a l'air gentil cet homme, elle aurait bien voulu l'aider. Elle voudrait lui répondre, mais n'ose parler trop fort de peur que l'odieux frère ne repère sa voix. Mais avec la musique à fond... Alors, démontrant bien à quel point elle est ignorante de la gente masculine, l'ingénue se penche un peu à son oreille.


Navrée, vraiment... Je ... je ne connais pas d'Isaure. Je ne connais pas.. pas grand monde à vrai dire.

Décidément, soit le monde est fou, soit la Tante Radegonde ne lui a raconté que des foutaises. Entre Prinne qui lui dit qu'une noble peut jurer et tirer à l'arc, et la façon dont cet homme semble chercher une jeune fille ni douce, ni sage, ni effacée... On dirait bien que tout ce qu'on lui a enseigné pendant sept ans ne vaut rien. Au diable la bienséance, il faut qu'elle comprenne.

P..ermettez, mais p...pourquoi la cherchez-vous si elle a si mauvais caractère...?
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Eliette.masurier
    Eliette, en attrapant le verre que lui tendait Robert, remarqua à peine le léger redressement de l’homme à ses côtés, occupée à sentir les effluves du cidre qu'elle devait goûter.

    — Kerns d’Ailhaud, ma dame, pour vous.

    Du coin de l’œil elle aperçu une silhouette qu’elle connaissait s’approcher du comptoir. Elle s’apprêtait à saluer le muet qu’elle avait rencontré une autre fois, dans une autre taverne, mais s’il eut l’air de la reconnaître, il eut un comportement si rustre qu’elle se contenta d’hausser un sourcil. Que lui est-il arrivé entre temps pour qu’il soit de si mauvaise humeur ?. Elle hésita à peine une seconde à l’interpeller, mais décida que faire attendre plus longtemps le sieur qui venait de lui adresser la parole serait inconvenant, alors elle reporta son attention sur ce dernier. Ses yeux vert d’eau allèrent rapidement du verre au visage qui lui faisait face, et son haussement de sourcil alla en s’accentuant.

    Même ainsi, assis, il était aisé de deviner que cet homme était bien plus grand qu’elle. Beaucoup, beaucoup, plus grand. Et, tout en observant ce visage à moitié mangé par la barbe et entouré de cheveux, Eliette tournait en boucle dans sa tête une seule et unique pensée. Pourquoi me tend-t-il un verre vide ?. Reprenant légèrement contenance, elle finit par lui adresser un de ses francs sourires dont elle avait le secret.

    — Eliette Masurier, Sire.

    De ses petits doigts, elle tapota rapidement le bois du comptoir avant de tendre une main dans sa direction. Habituellement, elle saluait les personnes qu’elle ne connaissait pas d’une petite inclinaison du buste, voir d’une courbette, mais pour faire cela elle devrait descendre de sa chaise alors que c’était toujours une plaie de retourner s’assoir après coup. Une autre fois, dans une autre taverne, l’Aconit lui avait serré la main en guise de salut, elle espérait que ce n’était pas un geste insultant. Peut-être me prend-il pour une employée de Robert ?. Elle fronça très légèrement les sourcils, se disant qu’elle était idiote. Non, il ne la prenait certainement pas pour une employée, sinon il n’aurait pas pris la peine de s’intéresser à elle. Les hommes se retournaient rarement sur elle pour sa beauté, ils ne voyaient en elle qu’une naine, et qui accorderait son attention à une naine, hein ? Elle décida qu’il ne souhaitait pas lui donner son verre, surtout car personne n’offrirait un verre vide à quelqu’un, et de sa main libre, celle qu’elle ne tendait pas dans sa direction, elle attira l’attention de Robert afin qu’il remplisse le verre du sieur. Autour d’eux, la taverne se remplissait peu à peu, les conversations fusaient, et dans un coin, un ménestrel chantait. Cette soirée avait tout pour être bonne.

    — Pour moi ?

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Pierre...
Désormais débarrassé de ce qu'il considérait comme une nuisance potentielle, Pierre promena son regard et ses oreilles en sirotant son vin. Le masque du ménestrel qui emplissait la salle de ses vers ne lui inspirait pas confiance. On avait quelque chose à cacher, lorsqu'on avançait masqué, et ça n'était jamais innocent. Cela pouvait se révéler dangereux, ou rémunérateur. Il le suivit des yeux, méfiant.

Ce faisant, les mirettes couleur d'encre du taiseux accrochèrent une tignasse fauve au comptoir, et son cœur manqua un battement. Mais non. Ça ne pouvait pas être Gy, morte ou agonisante dans les bras de son incestueux mari. Il se demanda un instant s'il reverrait un jour sa rousse, et combien de temps il continuerait à la chercher des yeux, comme ce soir, dans les tavernes. Cette rouquine-là ne ressemblait en rien à l'impertinente galante, pourtant. Un peu plus âgée, le teint blafard et les joues émaciées, elle avait quelque chose d'à la fois féroce et éteint, comme une bête sauvage mais fatiguée, acculée, et qui se demande si elle va mordre une dernière fois. Elle avait quelque chose de familier. Le muet s'en agaça. C'était la deuxième personne ici qui lui rappelait quelqu'un sans réussir à la remettre, et ça commençait à taper sur ses nerfs déjà à vif comme une plaie sur laquelle on a frotté du sel.
La voyant se poser à une table à l'écart, et sortir une pipe, Pierre esquissa un geste pour la rejoindre. Il tirerait peut-être au clair du pourquoi le museau vulpesque lui semblait familier, et le chanvre était après tout la prochaine étape de sa soirée.

Mais une phrase de son agaçant voisin, qui avait pris la fugitive sous son aile (ou sa cape, en tout cas) le fit sursauter, et s'étouffer avec une gorgée de son vin.


… vous auriez pas vu une femme brune comme vous, avec un caractère d'merde ? S'appelle Isaure. Et elle est vraiment très, très chiante, v'pouvez pas vous tromper.

L'échalas barbu toussa bruyamment et, faute de mieux dans son emportement, saisit le gaillard au collet. Il le considéra un instant, regard noir par-dessous des sourcils si froncés qu'on aurait cru qu'ils allaient rentrer en collision. Oui ! Mais oui, il remettait cette caboche-là ! C'était le godelureau qui regardait Isaure avec des yeux de crapaud mort d'amour, la fois où il l'avait rencontrée ! Se rendant compte de sa pogne serrée sur le col du type, il lâcha prise et fouilla frénétiquement dans sa poche pour y trouver une missive au pif que lui avait écrite sa future employeuse, estampillée du sceau bleu à l'éléphant, qu'il colla sous le nez du jeune homme.

Moi aussi, j'la cherche. Mais j'sais où chercher.

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Avatar : AaronGriffinArt
Eleonore_
Flanquée de Marguerite, la pauvre fille qu'elle se traînait toujours comme alibi quand elle voulait aller écouter les adultes en taverne, Eléonore entra de ce pas léger et plein d'innocence qu'on a à neuf ans.

Damoiselle, je ne suis pas sûre...
Mais si Marguerite, regarde y a de la jolie musique !

Elle ne remarque pas qu'un homme en attrape un autre par le col au comptoir. Elle n'a aucune idée du danger, cette enfant. Et plantant la pauvre jeune fille clairement plus capable qu'elle de ressentir une peur saine et salvatrice, l'enfant s'avance, des étoiles dans les yeux, pour écouter la jolie musique de l'homme masqué. C'est une jolie histoire, peut-être, mais elle a raté le début. Dommage, les gens rient... Oh mais c'est déjà fini ! Elle cherche des yeux Marguerite pour lui demander le plus innocemment et le plus fort du monde...

Pourquoi il préfère Nicolas, Fouquet ?

Marguerite, affolée et rouge pivoine, tente de la prendre par la manche, mais l'enfant reste prostrée. Comme dans les contes de fées, elle vient de voir un truc gé-nial. Une naine qui parle avec un géant. Alors ça, c'est trop classe.

Oh regarde, Marguerite, le géant et la n....

Elle ne finira pas cette phrase là, car Marguerite, le Très Haut la bénisse, vient de lui plaquer d'autorité sa main sur la bouche.


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