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[RP] La route ? Là où on va on n'a pas besoin... de route(*)

Xandrya


    Tiens tiens, quand on pensait à la gamine on en voyait le bout du nez autrement qu'au fond de la charrette ,ou plutôt on en entendait la voix avant de la voir, que ce soit un rire ou un chant.
    Vu sa répartie quand elle lui agrippa le bras provoquant un regard teinté de surprise et de perplexité chez la rouge, la jeunette avait clairement assisté à sa petite discussion avec la vendeuse de fruits.

    Elle a qu'à faire gaffe à qui elle cause avant de sortir des conneries plus grosse qu'elle, et c'est pas peu dire...
    Mais tu m'espionnes ou quoi nenette ?


    Emboitant le pas d'Anneline en parcourant un peu plus avant la bourgade, les azurés se posaient sur la petite brune agrippée à son bras, étrange sensation, pensée fugace vers une autre jeune fille qui avait à peu près le même âge et bras qui s'extirpe de l'étreinte.

    Demain l'Helvétie, tu te sens prête ? T'as pu te mettre au point pour ton équipe ? Tu te joins au brun et sa blonde ?

    Continuant à avancer dans la ville, la rouquine se rendait compte que le voyage n'avait pas encore vu d'entrainement commun, il faudrait voir à y songer une fois sur la campagne helvète.


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"Toujours là où on ne m'attend pas..."
Anneline
Alors pour l'équipe, je pense qu'il y a ça.

Elle lui tend la missive qu'un jeune homme lui a remis, plus tôt au campement.

Mais voilà, pas eu le temps de dire que les mots et moi... Bref, le coursier était déjà parti, il a juste eu le temps de dire "de la part de Domdom pour la marave".



De Domdom de sa Fee Gourmande
Date d'envoi Le 08 Mars 1466



Objet un plan à trois, ça vous dit ? Expire le 25 Mars 2018


Bonjorn,

Je me suis laissé dire, par une amie commune (la Rouge Sombre, pour ne pas la nommer), que vous étiez à la recherche de partenaires pour un plan à trois à la marave de Morat.
Il se trouve que mon épouse et moi, sommes dans le même cas.
Nous recherchons un acolyte pas trop costaud (2 FC, soit une force comprise entre 51 et 100) , mais hargneux et n'ayant pas peur de coller et recevoir des pains, et surtout, ne crachant pas sur l'olivette et la crapaudine, nos carburants pour la baston.
Merci me tenir au courant si interessée, et si vous entrez dans les prérequis,afin que je lance les inscriptions le plus vite possible.

Bonne journée à vous

Domdom, cueilleur d'étoiles



Anneline, la regarde amusée le temps qu'elle lise la lettre. Elle se gratte le bout du nez qui la chatouille, avec le froid et l'altitude, et patiente se balançant d'un pied à l'autre.

Si c'est bien ça, tu peux lui dire que c'est parfait, J'ai pile poil la forme souhaitée, c'est dire pas trop balèze, mais pas à la ramasse non plus.
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(les dialogues en rouge et noir,décalés vers la droite se déroulent dans la tête d'Anneline qui est Schizo.)

Ici vous pouvez voir un corps nu s'offrant aux vagues (male ou femelle, cochez votre bonne case) sur plage déserte avec un beau soleil couchant,
ou bien un chaton, ou une licorne,
Bref, de la bannière de qualité.
Les plus vicieux d'entre vous peuvent voir un blason que ma poupée n'a pas le droit de porter.
Xandrya


    La réponse de la jeunette fut étonnante au demeurant et la lecture de la missive du brun manque de faire rire la rouquine, sourcil se haussant rien qu'à l'intitulé du courrier, les azurés parcourant l'écrit en revenant sur la gamine de temps à autre, un rictus en coin.

    Ouais dans les grandes lignes c'est l'idée, je lui dirais si je le croise du coup ou je lui écrirais pour toi et lui dirait que c'est bon.
    Il vous inscrira aussitôt arrivé je pense donc surement demain je doute qu'il s'attarde ici de façon on avance on verra bien.
    Après on verra si tu vas plus vers son campement si il décide s'entrainer pour pas avoir trop mal au cul quand je lui tomberais dessus avec le sicilien


    Rire rauque qui s'élève dans les rues d'Annecy en imaginant le résultat que pourrait donner la marave, c'était au petit bonheur la chance, mais si jamais le brun lui en collait une qui la clouait au sol elle risquait d'en entendre parler jusqu'à ce que les poules aient des dents.

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"Toujours là où on ne m'attend pas..."
Anneline
Genève
Il était une fois. Instants de vie.



Réflexion d'une brunette schizo quand elle se rend compte qu'un événement lointain va devenir sous peu réel.
Venue du Languedoc, partie sur un coup de tête, à la demande d'une rouge croisée en taverne, alors qu'elle n'y met pratiquement jamais les pieds.
La route, c'était du normal, elle a toujours voyagé, mais forcément aussi vite, ou aussi loin, mais ça reste dans son domaine. Mais là, c'est tout autre chose, elle est inscrite à cette chose, que l'on parle en veillée avec des grands yeux d'enfant qu'elle aime rester un peu.


      Mais tu vas vraiment te battre ?
      Binnnn! Oui, enfin je crois que oui.
      Tu ne vas pas leur faire faux bond.
      Ha ça non, j'aurais trop honte de faire ça.
      Tu vas faire comment alors ?
      J'improviserais, ou bien il me semble que la rouge souhaite organiser des répétitions.
      Des entraînements plutôt?
      Répétition, entraînement, qu'importe le nom, on va faire semblant de se battre.
      Heuu tu crois que Xandrya est femme à faire semblant?
      Bon, on va apprendre quelques trucs, moi j'ai ma botte secrète.
      Tu veux parler de la fuite?
      Tsss.... Ce n'est pas vraiment de la fuite, il faut voir plus cela comme épuiser l'adversaire.
      C'est vrai que pour courir longtemps, tu es douée.
      Voilà, je les épuise et ensuite on fait la bagarre.
      Tu sais quoi? J'ai beau tourner ça dans tous les sens, j'ai du mal à t'y voir.
      Quoi courir devant un danger, je suis championne, souviens toi lors de nos braconnes.
      Oui pour ça, je t'y vois bien, c'est pour le reste.
      Le reste ?
      La bagarre... Tu as tout à apprendre.
      M'oui..... Il faut vite de l'aide.





Xandryaaaaaaaaaaaaa, A l'aide....
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(les dialogues en rouge et noir,décalés vers la droite se déroulent dans la tête d'Anneline qui est Schizo.)

Ici vous pouvez voir un corps nu s'offrant aux vagues (male ou femelle, cochez votre bonne case) sur plage déserte avec un beau soleil couchant,
ou bien un chaton, ou une licorne,
Bref, de la bannière de qualité.
Les plus vicieux d'entre vous peuvent voir un blason que ma poupée n'a pas le droit de porter.
Vasco.
Genève! Chiabrena! Ils étaient à Genève. Le Visconti savait qu’ils devaient passer par Genève. Xand le lui avait dit. Ce voyage, c’était un retour aux sources de cette campagne militaire qui avait marqué son esprit à tout jamais. Ils pensaient qu’ils seraient les premiers à allumer le feu de la guerre. Ils s’étaient trompés. Vous qui lisez, ne pensez pas que les bandes criminalisées qui parcourent le royaume sont composés des êtres les plus perfides qui soient. Ce n’est pas parce que vous portez un tatouage ou que votre corps est criblé de cicatrices que vous êtes le pire des salauds. Et cela le Visconti l’avait appris à ses dépens.

Lorsque Enjoy leur avait dit qu’ils iraient en Franche-Comté, Visconti s’était pris d’une lubie. Comme souvent. La rouge était bien placée pour savoir qu’il agissait ainsi parfois. Une lubie? Quelle lubie? Se faire baptiser. Pour ceux qui connaissent un peu le sicilien, vous saurez que l’homme n’aime pas les choses simples, banales. Le nouveau Spiritu Sanguis avait des envies de grandeur. Il ne prendrait pas n’importe quel prêtre tremblotant pour le forcer à le baptiser. Non, il avait jeté son dévolu sur la figure de proue de l’Aristotélisme dans le coin : Monseigneur Aristokolès de Valyria. Oui, rien que ça: il voulait enlever un prélat et le contraindre par la force à l’accueillir lui, Velasco Visconti fier chevaucheur de la Méditerranée, dans la grande famille des croyants.

Mais les choses ne se déroulèrent pas exactement comme il l’avait prévu. Le fourberie n’était pas l’apanage des brigands mais bien des serviteurs de Dieu. Prétextant des négociations avec les autorités genevoises, l’avoyer avait autorisé la venue du phare de la spiritualité au sein de sa ville. Y aurait-il une négociation entre l’église et les réformés? Que nenni. Aristokolès appliqua les principes de son église à la lettre. Par la fourberie, il s’empara de la ville, il renversa l’avoyer et prit le contrôle de Genève. Négociations avez-vous dit? La parole d’Enjoy Corleone, Zia de la famiglia, valait son pesant d’or. La Spiritu Sanguis semait la mort sur son passage mais lorsqu’un accord était trouvé, elle le respectait. L’Église aristotélicienne n’avait aucun principe. Elle ne respectait même pas ceux du Dieu qu’elle était censée servir.

Les plans du Visconti avaient donc été bouleversés. Aristokolès s’était barricadé dans Genève avec la lie de la noblesse franc-comtoise qui forniquait entre membres d’une même famille pour mieux accoucher de dégénérés, bossus et autres monstres sans nom. En prétextant amener la paix, Aristokolès avait déclenché les hostilités. Les Septs s’étaient vautrés dans l’infamie en se faisant complices de l’église et Velasco Visconti ouvrit les yeux. L’Église ne valait plus rien. Si elle voulait s’ébattre dans la fange politique comme la noblesse débilitante de Franche-Comté, il n’aurait plus rien à voir avec elle. Sa haine envers les sang-bleus ne fit que croitre. Dieu se transforma en Déos et désormais tous ceux qui portaient un médaillon d’Aristote ne valaient rien à ses yeux. « Valaient rien, Valyria… » . Mots aux consonances similaires. Que la vie est bien faite parfois.

C’était il y a de cela plusieurs années. Visconti avait par la suite quitté la Spiritu Sanguis et désormais il la craignait. En ce matin-là, Genève lui ouvrait ses portes, une ville qu’il n’avait pas pu visiter par le passé, une ville qui réveillait encore un peu plus de vieux démons.

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Xandrya


    Genève, 9 Mars 1466

      L'helvétie, terre promise d'une marave de folie, c'était du moins ce qu'on lui avait dit, ce qu'elle avait lu sur les parchemins croisés lors de son dernier voyage, ce qu'on lui avait aussi narré en long large et travers, un bonne poilade à base de bastonade.
      Mhm...
      Jusque là, la "marrade" elle l'avait plus ou moins cotoyé, mais c'était pas trop de ses habitudes de se saouler la tronche pour débiter des conneries avec Pierre, Paul ou Jacques.
      Fut une époque, lointaine, à son réveil où ce genre de vie avait été la sienne, quelques mois, mais chassez le naturel et il vous reviendra en pleine poire plus vite qu'un crachat de marin ayant mal estimé le sens du vent.
      Alors quand elle avait entendu castagne, vu le calme ambiant en Languedoc la décision n'avait pas été longue à prendre, embarquant un sicilien dans son sillage, condamné volontaire à faire équipe avec elle, et une petite brune chantante dont l'évocation de cette joute à l'ancienne avait fait briller les mirettes.

      Une équipe pour la jeunette trouvée, restait à savoir si elle suivait maintenant le groupe de ceux avec qui elle allait combattre ou rester dans celui de la rouge, la réponse serait sans doute donnée au prochain départ, libre choix lui était offert, et la gamine devait bien se douter que ce serait pas la rouquine qui allait s'en préoccuper.
      En définitive, avec toute la troupe ramassée au fil du chemin, ils arrivaient à cinq mais à combien repartiraient vers Fribourg les paris étaient ouverts : le chaton suivrait-il la balafrée ou la jeunette resterait-elle avec le félidé ?
      Les seuls qui savaient repartir ensemble vers la marave c'était elle et le Visconti, silencieux sicilien depuis que Dié avait été passé, lui qui jacassait toujours et trop, ça faisait des vacances, mais ça en devenait limite inquiétant.

      Les inscriptions attendraient bien trop de monde pour le scribe, pire qu'à la criée au poiscaille, et en parlant de crier d'ailleurs, la voix reconnaissable de la gamine ne trouva rien de mieux que de raisonner à outrance dans les rues de Genève.
      S'il existait encore âme qui vive ignorant qu'elle se trouvait ici c'était un miracle, ni une ni deux la brunette fut chopée et baillonée d'une main sur la bouche pour la faire taire, discrétion et Anneline ça faisait deux.

      Bordel mais t'es tarée de beugler comme ça.... Qu'est-ce qui t'arrive !!!

      Direction une ruelle pour calmer les ardeurs de la gueulue et explication du pourquoi du comment par la brunette en mode panique à la rouquine.

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    "Toujours là où on ne m'attend pas..."
    Vasco.
    Il avait suffit d’un coup d’oeil au Visconti pour comprendre que quelque chose n’allait pas. Le « Xandryaaaaa, A l’aide…. » qui avait résonné sur la place de la ville avait attiré l’attention du marin. Admettez tout de même que cela aurait été un sacré hasard que la Xandrya dont il était question dans l’interjection ne soit pas la rousse qui l’obligeait à porter de lourds sacs de farine sur son dos, lui faisant faire moultes allers et retours entre son moulin et le marché de Carcassonne. Le marin porta immédiatement la main à sa ceinture, s’assurant que le poignard courbe s’y trouvait encore. Il fendit la foule bien plus dense ici que dans n’importe quelle autre ville française et se rapprocha de la rousse et de son nouveau joujou.

    Entre temps, la languedocienne avait disparu avec la brune dans une ruelle attenante à la place. Le Visconti se retourna vers le centre de la place et leva le regard. D’un mouvement circulaire de la tête, il scruta la présence des forces de l’ordre. On avait beau être à Genève, mieux valait prendre ses précautions. Si la tête ne bougeait, les yeux eux s’occupaient de faire le tour de propriétaire. Qu’elle était douce cette sensation de danger, de se retrouver sur le qui-vive à marcher sur des chemins de travers, à sentir de nouveau la révolte gronder en soi. L’illégalité avait une saveur épicée que le Visconti aimait à redécouvrir. Derrière lui, les deux femmes s’expliquaient. La rousse avait ses manières bien à elle pour faire passer le message, le genre de manière et de ton de parole qui avaient amené le sicilien à s’intéresser à elle.

    L’épaule gauche appuyée sur le mur fait de pierres des champs, Velasco Visconti, fier chevaucheur de la Méditerranée sortit une pomme de son sac et se mit à en couper des quartiers avec le poignard qui avait, on ne sait comment, trouvé sa dextre. Après tout, n’était-ce pas le meilleur endroit au cas où il aurait à agir prestement? Ne pas intervenir, rester là, en appui à couvrir ses arrières. La laisser régler seule ce problème qui était le sien. Lui montrer simplement qu’il était là en cas de besoin. S’il ne tenait qu’à lui, il aurait appliqué la technique BLG sans hésitation: lui intimer de fermer la bouche illico. Si celui ne fonctionnait pas rapidement, alors il aurait fallu se résoudre à lui couper la langue. Et si elle se plaignait trop fort encore alors un bon trou dans la gorge aurait sans doute eu raison de son obstination.


    - Fais-vite Xand: ses cris vont finir par me donner envie de pisser.

    Se dit-il à lui-même comme pour forcer un peu la main du destin. N’en doutez point, le Visconti aussi noir soit-il avait le sens de l’humour. Un humour bien particulier aux yeux du commun des mortels je le concède. La chair de la pomme cédait sous ses incisives, était réduite en purée sous la pression de ses molaires. Une goutte de jus vint poindre à la croisée de ses lèvres. Le sicilien la fit disparaître d’un revers de la main et entama le dernier quartier, lame découpant les chairs du végétal aussi facilement que s’il s'était agi d’un abdomen humain.

    Le Visconti n’avait qu’une confiance limitée dans ses compagnons de voyage. Depuis qu’un soulard avait, à lui seul, provoqué le massacre des membres du groupe qu’il appartenait et par les suite des dissensions au sein de celui-ci, l’homme se méfiait de tout et de tous. Il était resté plus de trois ans en retrait du monde des vivants, se terrant pour se faire oublier, vivant d’expédients. Désormais, il ne faisait confiance à personne sauf en la rousse. Anneline était follette. S’il ne tenait qu’à lui, il la trépanerait pour donner sa cervelle à un médecin, au nom du progrès scientifique.

    Un groupe d’indigènes joviaux et bedonnants s’approchait. Qui sait? Peut-être que la halte à Genève pouvait devenir intéressante après tout?

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    Anneline
    Genève suite...


    Elle tente de lui répondre, mais la main qui lui obstrue la bouche rend totalement incompréhensible ce qui de toute façon allait être une phrase peu claire à défaut d'être peu intelligible.
    Elle se laisse guider vers une ruelle, regarde d'un œil méfiant en direction du sicilien qui sort une lame et tout en reprenant le contrôle de sa bouche, explique la raison du cri soudain.


    Que je t'explique ma belle, je viens de me rendre compte que j'ai un grand, très grand besoin de ton incommensurable aide de ta part.

    Elle lui sourit, se met en mode yeux de chaton, embellissant les tournures de phrase. D'un geste délicat elle remonte la mèche de cheveux derrière son oreille, dégageant ses émeraudes qui papillonnent. Il en manque pas tellement pour qu'elle commence à ronronner tout en se frottant sur la rouge. Elle n'est pas dupe, sait que Xandrya, n'est pas genre à se laisser avoir par de tels stratagèmes de séduction, mais elle veut mettre toutes ses chances de son côté. Le sourire, faussement innocent qu'elle lui adresse, le regard brillant de vitalité, les postures du corps, des mains, des épaules ... En un miaulement elle enchaîne.

    S'il te plait, dis oui, dis oui! Dis que tu va me former à l'art de la bagarre. Tu as moins d'une semaine, pour faire de moi une experte.

    Un regard en direction de Velasco, qui se veut rassurant, et elle reprend sa posture "chaton" devant la rouge.


        C'est une tigresse, alors que tu n'es que chaton.
        Justement qui mieux qu'elle peut m'apprendre.
        Le sicilien, qui semble voler tellement il se déplace en toute discrétion.
        C'est sûr, que par rapport à moi, il est discret.
        C'est peut être ça le secret de la marave : Etre discrète!
        Si c'est ça, je ne risque pas gagner...

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    (les dialogues en rouge et noir,décalés vers la droite se déroulent dans la tête d'Anneline qui est Schizo.)

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    Luylia
    [Annecy - 8 Mars]

      La troupe repartirait dans la soirée, encore... Encore une nouvelle destination et peut être la dernière qu'elle partagerait avec son ami, lui si protecteur avec elle, presque comme un frère quand on y pensait... Alors une dernière fois elle irait se promener autour du Lac d'Annecy. Toute cette beauté à admirer, elle ne s'en lassait pas la balafrée. Kel n'était pas là. A vrai dire, après le repas ils étaient partis chacun de leur côté. La Rouge disait qu'il était toujours dans ses pattes mais ce n'était pas vrai.

      Il faisait un froid mordant. Le matin, Lili en avait joué et avait frôlé de peu d'attraper la crève. Toute guillerette, elle s'enfonça dans la forêt guidée par son envie de découvrir encore et toujours plus, de longues heures durant, elle s'aventura plus profond, grimpant sur les rochers. Son oeil d'ambre s'émerveillait à la vue de chaque fleur d'hiver qu'elle trouvait, insouciante, elle se laissait guider par le chant des rares oiseaux. Ce ne fut que lorsque son ventre cria famine qu'elle se rendit compte qu'elle s'était perdue. Elle n'avait pas suivi les sentiers battus, s'était écartée du chemin et n'avait autour d'elle que des sapins à perte de vue. La nuit allait commencer à tomber. Si elle ne trouvait pas rapidement la bonne direction à prendre, le convoi partirait sans elle. Quelle plaie ! Rien, vraiment rien autour, ni personne... Devait-elle se mettre à crier ? Et si elle faisait une mauvaise rencontre ?

      Son palpitant s'était mit à tambouriner comme un fou dans sa poitrine et elle se mit à courir. Dans son dos, ses couettes rebondissaient comme des serpentins malmenés. Droit devant, elle finirait bien par atterrir quelque part si elle tenait son cap non ? Où qu'elle aille, elle y allait d'un pied ferme. Au bout de quelques minutes, elle aperçu au loin un feu de camp et redoubla ses efforts. Essoufflée, en sueur, pour sûr elle n'avait plus froid, elle arriva jusqu'au feu crépitant. Genoux fléchis, cachottant pour reprendre son souffle à quelques pas du tas de bois brûlant, elle ne releva pas tout de suite la tête, ses nattes retombant de part et d'autre de son visage. Lorsqu'elle leva enfin les yeux pour détailler l'endroit où elle avait arrêté sa course, elle se demanda pourquoi il n'y avait personne autour de ce feu. Quelqu'un avait bien dû l'allumer non ? Désespérée, elle se mit à beugler :


      - Hey Oh ? Y a quelqu'un ?! J'suis perdue... S'vous plait...

      La gamine commençait déjà à voir des larmes pleuvoir sur ses joues et flouter son champ de vision déjà réduit à la base. Lili tourna le museau vers l'endroit où une silhouette encapuchonnée venait de se laisser tomber. A croupi, l'inconnu se releva avec douceur. A travers sa vision floue, dans cet amas de tissus noir, Lili reconnu la lueur argentée d'une dague. Epuisée, elle se laissa tomber à genoux. C'était fini, elle allait mourir là comme une cruche ! Pourquoi avait-il fallu qu'elle n'en fasse qu'à sa tête ?
      Comme pour ne pas l'effrayer, toujours aussi lentement, l'encapuchonné rangea son arme dans son fourreau attaché à sa ceinture. De sa poche elle sortit un mouchoir immaculé brodé d'une lettre que Lili n'arrivait pas à lire. L'inconnu, le lui tendit et s'accroupi à côté d'elle. Main délicatement posée sur son dos, il se mit à murmurer.


      - Respire... Respire... Du calme, tout va bien... Dis moi où tu vas et j'te montrerai où aller.


      Une voix, un murmure doux comme le miel, chaud comme la caresse du soleil, délicat... L'inconnu était "une" inconnue. Lili se calma. Deuxième fois de la journée qu'elle avait fondu en larmes. Finalement, il valait peut être mieux qu'elle ne participe pas si elle était aussi faible. A moins que non justement ce soit ce qui la renforce ? Mouchoir en main, elle s'essuya le visage, sécha ses larmes.

      - A... Annecy.

      Lili tourna la tête vers l'inconnue, mais impossible de distinguer son visage enfoncé sous cette capuche et l'obscurité grossissante. La seule chose frappante qu'elle pu remarquer, ce fut ces beaux cheveux roux, plus foncés que les siens, brillants avec une odeur de savon à la lavande apaisante. L'inconnue se releva et s'éloigna pour prendre une lanterne. Après avoir éteint le feu et rassemblé le peu de ses affaires, elle se mit en marche. Lili lui emboîta le pas, pas très rassurée quand à ce qu'elle était censée faire, mais la flamboyante avait bien dit qu'elle lui dirait où aller non ? Beaucoup de questions affluaient dans sa petite tête à couettes, mais aucune ne parvint à franchir le pas de ses lèvres. Muette, elle n'osa plus briser le silence qui s'était installé. Longtemps elles marchèrent l'une derrière l'autre puis les lumières de la ville finirent par étinceler dans la nuit. Soulagée, couette-couette avança plus vite malgré ses pieds endoloris. Elle reconnaissait les portes de la ville. Dans son élan, elle dépassa l'inconnue, un peu plus tard, lorsqu'elle se retourna, la femme avait disparu, partie on ne sait où. Elle avait tenu sa parole. Lili ne chercha pas plus loin, bien trop pressée de retrouver la chaleur de l'âtre d'une taverne.


    [Genève - 9 Mars]

      A son réveil elle avait trouvé un brin de lavande à côté d'elle. Se disant que ce pouvait être là un cadeau de Kel, elle le fourra dans sa sacoche avec ses autres trouvailles. Genève... Ils étaient enfin à Genève... Les tavernes étaient bondées à lui en donner le tournis. Elle rencontra quelques personnes et même une qui lui proposa une "balade romantique" ! Nan mais vraiment... Comment elle faisait pour toujours avoir ce genre de proposition bizarre ? Si encore ça avait été un homme, hein, éventuellement, faut voir la trogne du type d'abord, mais une femme ? Clairement pas son truc. Bref, elle avait éconduit la demoiselle gentiment.

      Dans la soirée, elle retrouva Kel. Ils ne s'étaient pas beaucoup vu la veille et encore moins dans la journée. Là elle pu lui raconter ses déboires, de ces moments de panique où elle s'était perdue, à ces avances qu'on lui avait faites, en commençant par le brin de lavande qu'elle avait trouvé. Depuis qu'il l'avait vu, il était devenu bizarre, comme malade. Quelque chose qu'il avait mangé qui ne passait pas avait-il dit. Bref, quoi qu'il en soit, la décision était tombée. Il ne continuerait pas le voyage, des choses à faire apparemment et elle avait eu beau poser toutes les questions qu'elle pouvait, il n'avait rien voulu dire. Quelle tête de mule ! Les heures passant, le moment était venu pour elle de reprendre la route. Elle était inquiète de le laisser dans cet état, lui si pâle, si étrange tout à coup mais il était assez grand pour régler ça de son côté n'est ce pas ? Probablement qu'il irait voir un médecin. A vrai dire, elle ne savait pas ce qu'il ferait exactement.

      Il s’inquiétait qu'elle puisse avoir des ennuis ça c'était sûr. Combien de fois avait-il répéter qu'elle devait faire attention dans les jours à venir ? Elle aurait dû compter ça aurait pu être marrant. Du coup il avait décidé de la raccompagner et elle était plutôt ravie de pouvoir profiter encore un peu de sa compagnie alors que ça ressemblait beaucoup à un "Adieu". Serait-il là à son retour ? Nul ne savait. Elle se souvenait parfaitement lui avoir promis un baiser le jour où ils se seraient séparés, mais au lieu d'embrasser ses lèvres, il embrassa son front et finalement, c'était pas plus mal ainsi. Il y avait des gestes, des choses qui pouvaient avoir de lourdes conséquences dans une relation et elle ne souhaitait pas voir leur amitié gâchée par ce genre de chose s'ils n'arrivaient pas à assumer derrière. Lui peut être s'en fichait, mais Lili non.


    [Sur les routes - 10 Mars]

      Le petit groupe avait reprit la route amputé d'un de ses membres. Lili jetait quelques regards en arrière, se demandant ce que Kel allait faire à présent. Un sourire naquit sur ses lèvres. L'aventure continuait. A ses compagnons de route restant, avant qu'ils ne partent chacun de leur côté comme ils en avaient prit l'habitude ces derniers jours, elle déclara :

      - Au fait, j'ai décidé d'ajuster un peu mon nom. Donc je ne veux plus entendre de Lia ou Lilia, désormais, ce sera Lilith ! Parc'que j'aime bien et tant pis si ça a une mauvaise signification !

      Après tout c'était à cause de ça qu'elle avait cherché un autre nom alors qu'elle avait proposé Lilith dès le départ. Là elle s'était enfin décidée à ne pas se faire influencer par quoique ce soit.


    _________________
    Luylia
    [Sur les routes - 11 Mars]

      La destination n'était plus très loin. Lili eut même l'occasion de revoir la rouquine qui la suivait de loin. Après quelques échanges et un capuchon abaissé, elle s'était rendue compte que c'était une amie d'enfance. Cela faisait quelques jours qu'ils avaient quitté Genève. Kel lui manquait. Ce n'était plus pareil sans leurs discussions. Sans plus attendre, elle rédigea un pli à son attention et le fit envoyer à l'auberge de Genève où il était la dernière fois qu'elle l'avait vu.




    Salut !

    J'espère qu'ça va mieux toi. Nous sommes presque à Fribourg, encore une petite journée d'marche. Au fait j'ai r'vu la rouquine, celle qui m'avait aidée quand j'me suis perdue t'sais. En fait j'la connais c'est une amie d'enfance ! On a pas trop parlé, elle est passée en coup d'vent, mais c'est bien elle qui m'avait donné l'brin d'lavande. Elle 'tait venue m'parler en fait cette nuit là mais elle a pas osé, j'dormais toussa... Moi j'pense qu'c'est parce qu'elle t'a vu. Elle est un peu bizarre ma copine, elle supporte pas qu'on la touche, du coup les gars elle les évite, en même temps avec ce soulard d'père qu'elle a eu c'pas étonnant, il faisait fliper l'type, ça donne pas un bon apriori sur les gens quoi.

    Sinon, j'me suis inscrite au tournoi ça y est ! Hâte d'y être pour voir tout ça. Y a personne sur les routes alors c'est un peu nul. J'irai p'têt ramasser les plantes avec Lia ma copine si j'arrive à la choper vu qu'elle reste loin des gens et qu'elle disparait tout l'temps.

    Soigne toi bien

    Lilith


      Ce pli, il ne le recevrait pas puisqu'il était déjà partit. La tenancière de l'auberge le conserverait peut être quelques temps, puis lorsque l'envie lui prendrait de faire du ménage, elle s'en servirait probablement pour attiser le feu de l'âtre. Oh il n'y avait pas d'information capitale sur Lilith dans ce pli, rien de vraiment digne d'intérêt, ce n'était donc pas dramatique, néanmoins peut être qu'à travers les lignes, de subtiles détails auraient pu tout changer. Sauf que dans la vraie vie, les choses ne se passaient pas toujours comme on aurait pu l'espérer et par exemple, les couples n'arrivaient pas toujours à temps à l'aéroport pour empêcher l'autre de partir. Alors de même, ce pli là ne parviendrait jamais aux mains de son destinataire...


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    Xandrya


      Genève, suite


      Anneline a écrit:
      Que je t'explique ma belle, je viens de me rendre compte que j'ai un grand, très grand besoin de ton incommensurable aide de ta part.

      S'il te plait, dis oui, dis oui! Dis que tu va me former à l'art de la bagarre. Tu as moins d'une semaine, pour faire de moi une experte.


        Le regard azuré de la rouge s'était porté avec une lueur différente sur la gamine, certains noms affectueux n'étant pas à utiliser avec elle "ma belle" en faisait parti, mais ça la jeunette ne pouvait en avoir connaissance même si déjà une fois auparavant la mâchoire s'était crispée à ce sobriquet.
        Pourquoi ? Ca semblait si "anodin" en soi, mais seule l'ébène avait eu ce droit accordé et la disparition de son amie depuis de longs mois ne lui donnait aucune envie de se voir nommer ainsi, ne sachant aucunement ce qui lui était arrivée. Mais si un jour trahison devait être connue de la rouquine, assurément cet adjectif la concernant serait littéralement banni et synonyme de mort pour qui le prononcerait.
        Pour l'heure la jeunette échappa à ce funeste présage, mais la requête demandait un minimum de réflexion, et à cet instant dans la tête de Xandrya une phrase tournait en boucle : "la tuer ou lui enseigner ?"

        Moule le ton et ramène tes fesses, j'y penserais

        Un mouvement de tête pour lui indiquer de la suivre et un sicilien récupéré au passage d'une épaule bousculée dans un rictus provocateur.

        Bouge ton cul Visconti

        Départ en prévision, Lilia et Kelevra croisés en taverne et un de moins pour partir, mais la route se poursuivrait de façon avec ou sans lui.


      Entre Genève et Fribourg, 10-11 mars 1466

        La balafrée semblait ailleurs et l'ombre qui les suivait depuis Genève semblait en avoir après elle, se tenant en retrait, mais tant qu'elle ne venait pas foutre le bordel dans le convoi, Xandrya n'irait pas lui chercher querelle, la rouquine aillant d'autres chats à fouetter avec la petite brune.
        Sa requête l'avait travaillé, lui apprendre à se battre, mais quelle idée aussi d'aller dans ce genre d'endroit quand on ne sait pas cogner franchement, la décision à prendre la laissait perplexe.
        Lui apprendre à écrire et lire avait été plus ou moins évoqué au départ de Carca mais finalement chacun à ses occupations ce n'était pas forcément du domaine du possible.

        Partager son savoir avec elle revenait à fournir des armes à une adversaire potentielle et dans le même temps la rouge n'allait pas la laisser se faire détruire le portrait non plus, surtout avec l'équipe qu'elle s'était dégotée.
        Velasco et elle devraient s'entrainer de toute façon, se mettre au point, alors Xandrya prit une décision, s'arrangeant pour chopper la gamine au feu précédent Fribourg.

        Anneline...
        T'auras qu'à venir t'entrainer avec nous, mais je saurais pas "t'apprendre" en une semaine faut pas rêver et je dois moi me mettre au point avec le sicilien, donc... ce sera sur le tas, à la dure, pas de dentelle, pas de crème... toute façon je sais pas faire.
        Si tu croises Lilith, l'offre est bonne pour elle aussi si elle veut.


        C'était à prendre ou à laisser, la flamboyante n'avait pas le temps de faire dans la fioriture, elle aurait pu car quoi qu'elle en dise, apprendre avec patience elle savait faire, mais hé, le temps ne serait pas son allié et... c'est qu'elle avait une réputation à garder la rouquine.
        Alors pourquoi le proposer à la balafrée également si de temps elle manquerait, plusieurs raisons, les gamines pourraient s'affronter entre elles en reproduisant les conseils, moins de blessures risquées, et puis... sans savoir pour quelles raisons, la petite brune semblait s'attacher à elle, lui porter une affection certaine, ou une sorte d'admiration.
        L'incendiaire n'avait pas trop su déterminer quoi exactement, ni pourquoi, mais ça... la rouge n'en voulait pas... tant pour elle que pour la gosse.

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      "Toujours là où on ne m'attend pas..."
      Xandrya


        Fribourg, 13 Mars 1466


          Routes enneigées et autres joyeusetés suisses, le grand nord pour une sudiste languedocienne, il allait falloir se réchauffer et quoi de mieux qu'une bonne baston pour ça, et fallait pas se leurrer si la rouquine était dans le coin c'était pas pour autre chose que ça.
          Le scribe semblait un poil moins débordé qu'à leur arrivée à Genève quelques jours plus tôt à moins que ce ne soit la permanence de Fribourg qui soit plus calme, ça restait une énigme dont l'incendiaire n'avait strictement rien à foutre.
          Formulaire d'inscription chopé pour y annoter deux noms pas besoin de blabla et autres fanfaronnades.
          Un vieil adage prétendait que c'était ceux qui en parlait le moins qui en faisait le plus, certes cela ne se rapportait pas à l'éclatage de tronche façon puzzle à l'ancienne, mais en règle général dans ce cadre les grandes gueules terminaient souvent le nez de traviole et quelques chicots en moins.
          Morceau de bois à la pointe noircie au feu et le parchemin fut gratté de quelques lettres pour valider leur participation au tournoi Helvétique.




            Equipe participant au tournoi helvétique de l'an 1466

            L'Incendiaire et Le Sicilien (10 FC)

            Xandrya (5FC)
            Velasco Visconti (5FC IG =Vasco.)



          Morceau de vélin rendu au scribe en prenant un règlement, le parcourant rapidement de ses bleutés avant de l'enfouir dans sa besace et de retourner en campement pour sans doute entamer quelques mises au point avec le sicilien.

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        "Toujours là où on ne m'attend pas..."
        Anneline
        Fribourg
        A laver la teste d'un asne on y perd sa lessive*



        La grande lessive avant la marave, la route fut longue, plus de deux semaines de voyage, il y a même eu un événement neigeux qui les a coincé une journée de plus en pleine campagne. Mais le groupe parti de Carcassonne est enfin arrivée à destination, enfin presque, mais c'est tout comme.
        Pour l'instant, ce n'est pas encore le lieu de la bagarre, de la marave, c'est villégiature helvète pour quelques jours, le temps de s'habituer à l'air alpin, à la nourriture locale et de prendre soin d'eux même pour le groupe.

        Et dans ces soins il y a la lessive. Est-ce un moyen détourné de la part de la brunette d'échapper à cette réalité qui se fait de plus en plus proche : La marave, c'est en fin de semaine. Ce n'est plus cette chose assez vague, qui appartenait au futur lointain. Non, ça prend forme, ça devient concret.

        Anneline passe voir tous ces compagnons de route pour leur prendre ce qu'ils souhaitent laver.


            Au moins ça va te faire un peu les bras.
            J'ai un peu de biscoteau, mais c'est vrai ça va me faire du bien.
            Ca été une belle route pour venir ici.
            Oui, riche en rencontre, grâce à la Rouge.



        Le plein fait elle trouve une place au lavoir, cherchant avec peu de conviction l'endroit où elle se mouillera le moins en tapant le linge.

            Imagines que c'est un adversaire en face. Frappes fort!
            Oui, mais non... Tu sais que nous pouvons tomber en face de Xand et du sicilien.
            Hannn, mince je n'y avais pas songer.
            Voilà, je ne sais pas comment je réagirais si c'était le cas.
            Réfléchis moins ma belle, mais frappes quand même, le linge lui il aime ça.
            Moi, c'est sûr, je ne suis pas un linge.



        Mission loupée de se changer les idées, cette marave est trop proche pour l'instant, c'est à peine si elle profite du paysage.
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        .

        (les dialogues en rouge et noir,décalés vers la droite se déroulent dans la tête d'Anneline qui est Schizo.)

        Ici vous pouvez voir un corps nu s'offrant aux vagues (male ou femelle, cochez votre bonne case) sur plage déserte avec un beau soleil couchant,
        ou bien un chaton, ou une licorne,
        Bref, de la bannière de qualité.
        Les plus vicieux d'entre vous peuvent voir un blason que ma poupée n'a pas le droit de porter.
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