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[RP] Ça bouillonne en Gascogne

Max_im_us
A quelques heures d'un nuit de combat, Max_im_us prit sa corne pour souffler un coup, un son lourd s'élevant dans les airs, regardant ensuite son ami et second:


On se revoit à l'aube mon ami.


Souriant pour sortir son épée et attendre l'ennemi...
Elisel
A force de combats dans la neige pour tuer le temps en attendant les combats, la blonde était tombée malade. Excuse toute trouvée pour rester en l'arrière lors des assauts, tandis que la première ligne se ferait charcutée.
Quant à elle, elle restait près des tentes, avec un matériel médical de fortune, pour rafistoler les blessés autant que possible si besoin.
Ses compétences médicales étaient au moins aussi utiles que son épée, voire plus, et elle délaissait son arme dès qu'on la réclamait.

Normalement, la place aurait dû être sûre. Les soldats se déchiquetaient à l'avant, mais l'arrière ne craignait rien. C'est ce qui était communément admis. C'est le conseil que lui avaient donné plusieurs.

Alors pourquoi, pourquoi elle se trouvait allongée dans la neige, avec le côté gauche ensanglanté, du sang plein la bouche, et du mal à respirer ?
Là bas, à l'est, les premiers rayons chassaient les étoiles de la nuit. Les bruits de combats s'estompaient.

Qu'il était clair, le ciel, ce matin...

Et merde...


Ed...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? Par courrier forum svp !
Charly
Derrière les murs, Aie! de Labrit. Au chaud donc.

C'est quand même triste, tous ces cadavres dans la neige.

On dirait des petits coquelicots.

D'habitude, les coquelicots, c'est juste joli, c'est juste une multitude, une myriade de tâches vermeilles, et l'on s'arrête pour les regarder, on les trouve belles, on les admire.
Parfois on court dedans, en rigolant. Par petits groupes. Même seul, parfois.
On y court aussi après les filles: la balade dans ces champs comme emplis de six-cent soixante-six rouge-gorges n'était en fait qu'une banale excuse.
On se couche dedans, on se roule dessus, on s'embrasse timidement.
Il y a de la paille dans ses yeux.
Elle est belle.
Et son chapeau de paille reflète le soleil.

Puis on en reparle le soir lorsqu'on est bien au chaud, lorsqu'on est à l'abri.

Mais nous sommes à Labrit, bien entendu !

Cela n'empêche que c'est fort triste, tout cela.


Il regarda son épée bosselée.

Le forgeron de qui j'ai hérité ce jouet a fait du bon travail.
Kheldar
Difficile pour qui était novice de distinguer amis et ennemis dans la mêlée, surtout lorsque deux armées dont les combattants ne s'était jamais côtoyés faisaient front commun. Au tout début c'était assez simple, les rangs serrés des combattants étaient tournés vers l'ennemi, mais quelques temps après le choc des premières lignes, la mêlée devenait si confuse qu'il était difficile de choisir les têtes sur lesquelles abattre son épée.
Voilà pourquoi il était si important de tenir la ligne, et c'est ce qu'Eddard fit le temps de la bataille. Les sections de commandement étaient bien souvent ciblées par les ennemis, et le colosse eut toutes les peines du monde à se défendre, son épée fut mise à rude épreuve toute la nuit, et un coup d'épée particulièrement puissant la fit se briser. Un des éclats mordit douloureusement sa chair, mais il était toujours apte au combat, et après avoir mit de la distance entre son adversaire et lui d'un coup de bouclier, il avait reprit sa place dans la ligne.

Lorsque vint le signal du repli, il récupéra un corps allié étendu dans la neige et le jeta sur l'une de ses larges épaules avant de reculer face à l'ennemi dans un premier temps pour éviter les surprises, puis dos à l'ennemi une fois hors de portée de flèches ou de carreaux d'arbalète.

Une fois au campement, la première chose qui lui était venu à l'esprit fut de s’enquérir de l'état de ses proches, sa fille Narcysse en tête évidemment. Celle ci avait été secouée, était un peu choquée et tremblante de sa première bataille, mais s'en était sortie indemne. Un grand soulagement pour le Père. Tara était sauve, bien qu'ébranlée d'avoir vu deux des siens être blessés par l'ennemi. Quant à Elisel... Et bien elle pansa sa plaie avec patience et efficacité, comme à son habitude. Des qualités qu'il appréciait chez elle.


Puis vint le second tour. Comme de coutumes les ennemis s'amusaient à provoquer leurs adversaires, plus ou moins intelligemment, en une pâle copie des angevins qui eux, avaient au moins l'originalité pour eux. A côté d'eux les traîtres gascons faisaient bien pâles figure, et le colosse s'ennuya rapidement.

-C'est pas des flèches ceux là... ils parlent de remparts, de créneaux et de murailles, comme s'ils n'avaient pas conscience d'être dans un simple village, et se croyaient dans une cité fortifiée avec chemin de rondes et tout le toutim Ils n'ont pas compris qu'aucun pan de murailles n'avait été dressé?

Il poursuivit en soupirant, accablé par tant de sottise et d'imagination.

-A moins qu'ils ne prennent le petit muret là bas et l'enclos à chèvres pour de hautes murailles...

Le signal de la charge fut donnée, et les rangs chargèrent de concert pour percuter leurs ennemis. De cette bataille, Eddard ressorti à nouveau indemne, comme la plupart de ses compagnons. Il aida un blessé à se retirer, puis se rendit à sa tente pour s'affaler sur son lit. Il avait lu les premiers rapports, et s'il déplorait la perte de certains de ses camarades, il les savait entre de bonnes mains, apparemment ni sa fille, ni Elisel, ni Tara n'avait été blessée. Alors qu'il dormait du demi sommeil propre aux plus aguerris, il fut éveillé par la visite de la Blanche. C'était devenu un rituel pour ces deux là de se retrouver, même brièvement après chaque bataille.

Il était à présent temps de se mettre en quête des autres... Par curiosité, il feuilleta à nouveau rapidement les rapports, puis pâlit en lisant un nom qui lui était cher.

-Merde...

Paniqué, il se rua vers la tente des soins, laquelle avait subit quelques dégâts. Quelques ennemis avaient du réussir à contourner le gros de l'armée, et le colosse s'en voulait à présent de lui avoir conseillé d'y rester lors des combats.

-Merde! Merde! Ils m'ont bousillé Elisel les salauds!

La belle était étendue sur un lit de fortune, le flanc gauche rougit malgré les bandages qui enserraient sa taille. L'ancien mercenaire combla rapidement la distance les séparant, le visage rendu livide par l'inquiétude, puis lui prit doucement la main. Elle était si froide...

-Elisel... vous m'entendez?

Il songea alors que c'était entièrement sa faute. Elle avait quitté Blois pour le suivre dans ses aventures, lui et lui seul, et il l'avait entraîné dans une bataille qui n'était pas la sienne. Il lui avait promis de magnifiques souvenirs à rapporter à Blois ainsi qu'une aventure palpitante, et il la retrouvait allongée sur un lit de camp, blessée grièvement au flanc. C'était absurde. Et c'était sa faute.

-Elisel... dites quelque chose

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Sloan
[[ côté Bouillonnant entre combat et coups ]]


La première journée de combat c'était passé sans trop de mal pour la demie blonde. Sloan n'avait rien eu, aucune égratignure et elle n'avait fait aucun dégât non plus pour son plus grand regret, elle était resté non loin de la fille d'Eddard pour veiller sur elle et la rassurer le cas échéant car la veille Narcysse lui avait semblée encore plus angoissée qu'elle à l'idée de mener son premier combat.

Sloan était rentrée au campement quand la fin des combats avait été sonné par le capitaine invitant les bouillonnants au repli, la petite aile avait été un peu déçue de cette première bataille, mais sans se doutait que le lendemain serait pire pour elle, elle avait vaqué à s'occuper de sa monture, écrire à son chevalier, et le plus important aiguiser et affûter ses armes et se reposer pour être en forme.

La nuit s'était passé.

Et ce jour la demie blonde était prête au levé du jours et elle avait décidé de foncer dans le tas, ce qui ne dura pas longtemps pour elle. Alors que la cavalière s'élançait avec sa bête, épée vers l'ennemie, une brune croisa sa route et planta un mauvais coup d'épée dans le flan de son cheval et se dernier se cabra ce qui la fit tomber avant qu'Edelweiss ne lui retombe dessus. La jeune femme fut tout d'abord écrasé par le poids de sa monture ce qui lui coupa le souffle un instant et ce dernier l'acheva en voulant se redresser puis qu'il lui écrasa méchamment la jambe gauche en appuyant l'un de ses 4 fers dessus bien comme il faut, au point de fracturer cette dernière au niveau du tibia.

à cet instant Sloan poussa un hurlement perçant de douleur qui se poursuvit dans le temps, douleur qui la fit aussi pleurer un instant tellement elle la sentait, avant de s'évanouir.


'TAIN.... !

Elle avait aussi senti une douleur moindre dans le séant qui l'avait fait grogner en premier lieu car dans sa chute son carquois s'était renversé et l'une de ses flèche avait finit coincé entre deux rochers, Slo avait donc glissé dessus, déchirant ses braies et se griffant légèrement la fesse gauche.

La vénitienne venait d'être conduite dans la tente médicale pour être soignée. Ce qui l'attendait risqué d'être pire en douleur vue l'état de sa jambe. Mais pour le moment c'est une jeune femme inconsciente qui débarqua auprès des médecins.

Alors qu'elle revenait à elle dans un murmure elle laissa echapper trois lettres "Mel..." avant de retourner à l'état d'inconscience tellement la douleur étaient intense, la petite aile risquait d'apprendre la douleur dans les jours à venir.


edit: pour un grand merci à jd Sowelo à qui j'ai demandé de choisir les blessures et les endroits.

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Siegfried_fechter
[Au premier assaut]

Le Prince Iohannes semblait être un homme assez simple dans son approche du commandement ; l’ennemi est en face, nous sommes ici, défoncez-lez. Mais, et c’est une qualité qui lui valait le respect de Siegfried, il menait par l’exemple, se mettre ainsi en danger le temps que la ligne se forme et d’entamer un chant de guerre que le poméranien avait appris au cours de la longue marche jusqu’à Labrit forçait le respect. Le poméranien, engoncé dans sa demi-armure noire, se tenait aux côtés de la comtesse de Lautrec, les mains posées sur la garde d’une flamberge plus grande que lui tandis qu’a son flanc pendait le fourreau de son épée.

Il était calme, d’un de ses calmes qu’on ne retrouve que lors des situations les plus périlleuse, où, par nécessité de survie, l’esprit mets de côté toutes les craintes, toutes les paranoïas, tous les doutes et laisse place à une morbide résignation… Ici, a ce moment, tout ceux qui se tenaient coude à coude avec lui étaient comme ses frères d’armes et l’espace d’un instant seulement. Il voyait les lames de ses anciens camarades se dresser, comme si l’Alten Wolf en personne allait lever la bannière en hurlant la charge. Mais tout cela relevait du passé maintenant, ici, il était avec les chevaliers de bouillons. Sacrée promotion par rapport a un regroupement de lansquenets, en termes de prestige, on fait difficilement mieux qu’un ordre de chevalerie… Bien qu’il ne fût ici qu’en sa vertu de garde du corps de la comtesse de Lautrec, Tara. Il tourna lentement son heaume en sa direction, hochant la tête comme pour lui dire silencieusement qu’il était prêt au combat, prêt à saigner et a faire saigner ses ennemis.

Puis, les tambours se mirent à battre la charge, dans un mouvement balayant la neige, le poméranien avait relevée sa flamberge et marchait aux côtés de ses frères d’armes, aux côtés de la comtesse blanche, ne rompant pas la ligne bien que son sang pulsât dans ses tempes, ses instincts appris après des années de guerre passés aux côtés de ses frères d’armes dans le Saint-Empire lui hurlant ;


« Charge ! Brise la formation ennemie ! »

Siegfried serra les dents, son souffle chaud se condensant entre les fentes de son heaume. Son regard émeraude fixé vers la ligne ennemie qui se rapprochait, sans s’en rendre compte, il avait commencé a courir avec la première ligne et dans un grand cri accompagné du vacarme de l’acier contre la neige, ce fut le fracas, le choc entre les deux armées. Au départ, la ligne tenait bon, mais comme c’était souvent le cas lors des batailles, tous les plans finirent par se dissiper et ne laissèrent place qu’au chaos de la mêlée où son arme démesurée ne pouvait être pleinement utilisée, plus qu’un seul choix : de sa main non directrice, il attrapait le fort de sa flamberge afin de mieux la manier.

Un premier adversaire le prit à part, son harnois encaissait les coups, le poméranien sachant son armure solide : Il l’utilisait aussi offensivement que défensivement. Le temps semblait s’étirer, l’éternité se déroulait devant ses yeux tandis que son corps répondait par automatisme… Dévie, pare, contre-attaque, mais aucun des deux ne semblait prendre le dessus.

C’est alors qu’il vit une forme abattre d’un coup une sœur d’arme, Axelle, il ne réagit pas de suite, l’adrénaline et la confusion du combat ne lui laissant pas le temps de réaliser. La forme meurtrière venait de tourner son attention vers la blanche dame de Lautrec et se dirigeait vers elle.


- Tara ! Il s'écriait.

Son sang ne fit qu’un tour, d’un coup de pieds en plein plastron, il repoussait son adversaire avant de se mettre à courir et d’intercepter le danger qu’il voyait peser sur sa lige. D’un coup d’épaule, il l’arrêtait et se mit entre Tara et son adversaire, les deux mains serrant fermement la poignée de sa flamberge. Le défiant d’approcher. Il se rendit rapidement compte qu’il s’agissait d’une femme qui ne portait pas les couleurs de bouillon ni aucune de celles qu’il avait pu identifier comme étant l’armée de l’usurpateur navarois. Peut-être, se dit-il, qu’il s’agissait simplement d’un civil défendant sa maison, il balaya cette idée et entama le premier assaut avec un estoc qui fut dévié facilement. Elle était mieux équipée que lui pour de tels corps a corps et elle ne le laissait pas couvrir la distance pour utiliser son propre corps comme arme, non. Son adversaire se battait avec sa tête. Les échanges d’armes furent intenses, mais a sens unique. Tout assaut du poméranien était esquivé ou dévié avec un usage savant du bouclier, après un coup dans la neige, la soulevant sous la force de l’impact, il fronça les sourcils en voyant l’ennemie prendre son épée par la lame.

Il écarquilla les yeux en comprenant très bien son intention, un mordhau, la hantise de tout combattant en harnois. C’est dans un geste de panique qu’il tenta de relever sa flamberge, rendue lourde par la fatigue pour intercepter le coup, mais il n’y parvint pas, trop lent. La garde de l’arme venant impacter son casque avec puissance, balayant ses sens comme la tempête couche le blé. Sous la force même de l’impact, son casque s’enfonça entre ses épaules, l’entaillant sur l’arcade sourcilière.

Siegfried titubait, la main droite se posant sur son casque comme pour essayer de le remettre en place, une nausée le pris et quand sa vue lui revint, il ne put que regarder avec horreur tandis que son opposante prenant maintenant son épée en « demi-épée » pour venir enfoncer la pointe de sa lame sous son épaule droite. Sa maille cassa, les anneaux écartés par la finesse de la lame qui pénétra même son gambison avant de venir s’y loger. Les mains du poméranien se posèrent sur le fil de l’épée de son adversaire pour l’empêcher d’entrer plus profondément et de peut-être lui trancher l’artère, ce qui l’aurait tué sur le coup. Il tomba genoux et retira la lame, posant la main sur son épée pour tenter une dernière contre-attaque mais s’effondra, un lourd voile rouge tombé sur ses yeux.

Ce n’est qu’a l’aube qu’il reprit conscience, inspirant profondément, le souffle et le corps tremblant par le froid et l’anémie. Il tenta de lever les deux mains à son casque pour s’en séparer mais ne parvint qu’a lever son bras gauche, il dégagea sa visière avant de tourner la tête sur le côté et de vomir, sa tête lui faisait horriblement mal. Il resombra dans l’inconscience avant d’ouvrir a nouveau les yeux, écarquillés… L’un d’entre eux ne voyait qu’une espèce de tissu rougeâtre, l’autre fixait intensément le tenant central de sa tente de campagne. Il était en vie et tenta de se relever, mais son bras droit ne lui répondait plus, enfin si… Il pouvait serrer les doigts mais se sentait faible, après un effort ultime pour se redresser avec son bras gauche, le poméranien s’effondra a nouveau sur sa couche, sombrant dans l'inconscience.

Il avait survécu, encore une fois et c'était par chance. Il n’était pas si gravement blessé, dans le sens où bien que ses blessures soient sérieuses et handicapantes, il ne lui faudrait que quelques jours de repos et de sérieuses migraines avant d'être de nouveau apte au combat.


Citation:
Duel réalisé avec l'accord du joueur impliqué

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Loyse.
L’ambiance sur le camp était bien loin d’être maussade et la grange d’Eddard mettait encore plus de baume au cœur aux troupes.
Les journées de la brune étaient rythmées par les allées et venues de sa chouette, par la préparation des nuits de combats et la distribution en bonne mère de famille des rations à ses frères d’armes. Le rôle la faisait sourire et à vrai dire en ce moment, tout la faisait sourire.
Les vélins s’accumulaient et chaque jour avait son lot de surprise et de bonheur.
La jeune femme était sur un petit nuage mais en retombait vite quand les deux premières nuits elle le vit tomber.
Impuissante, ne sachant si elle devait exprimer sa colère, sa haine envers ceux qui tentaient de lui arracher, elle était « morte » par deux fois déjà en même temps que lui était au sol.
Sa pudeur l’empêchait de montrer quoique ce soit mais elle revivait chaque jour quand les médecins lui annonçaient son retour ... tiraillée entre le fait qu’elle était heureuse de l’avoir à ses côtés et celui de ne plus vouloir le voir blessé et risquer sa vie.
Les deux premières nuits Loÿse avait su suivre les rangs derrière le Von Frayner se sortant éprouvée mais indemne. Elle n’avait pas fait preuve d’une grande efficacité n’ayant fait aucune victime mais elle avait su occuper quelques uns pendant que les chevaliers les faisaient tomber un à un.

La dernière missive reçue, seul lien qu’ils s’autorisaient à avoir pour l’instant, était placée sous sa chemise et bien calée grâce à son plastron. Elle avait un mauvais pressentiment et le Capitaine avait bien insisté sur le jamais deux sans trois. Elle partait ce soir là, la boule au ventre. Elle n’avait pas peur de l’ennemi, juste de devoir supporter encore le fait qu’ils le prennent pour cible.
La bataille faisait rage et les bruits des épées étaient assourdissants. Son regard déviait vers le Capitaine et vers lui de temps à autre ... tout allait bien et elle se découvrait un peu plus chaque fois, pleine de confiance cherchant à frapper l’ennemi en face d’elle quand un coup violent tomba à l’arrière de son crâne puis dans ses jambes la clouant face contre le sol.
Sa tête la faisait souffrir, ses jambes étaient meurtries et un brouhaha insupportable lui fit perdre connaissance, gisant à côté de ses armes.

Après de longues minutes, elle se sentie décoller du sol ne réalisant pas ce qu’il se passait. Semi consciente, elle ouvrait péniblement les yeux ne distinguant pas ceux qui la transportaient ... Ami ... Ennemi elle était dans le doute et la seule chose qui l’importait était de savoir où il était.
Reprenant doucement connaissance, son regard balayait d’un côté à l’autre, à la recherche de son visage. Elle pénétrait dans la tente médicale et fut posée sur un lit de fortune attendant des nouvelles du front.

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Charly
Labrit. Derrière les murs, les murailles, les palissades, les fagots de paille et de bois, les blokhaus, les camps romains retranchés ou autre protection que le lecteur choisira à sa guise, comme le Duc. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on y est au chaud.

Charly sifflotait son deuxième verre de vin chaud, car les fêtes approchaient à grands pas ainsi que l'armée adverse.

Ah ! Les voila ! Voila l'ennemi qui poudroie ma soeur Anne !

Ai-je bien tout le matériel que l'état met à ma disposition ? Voyons voir...mais d'abord mon monocle, car sans lui je ne suis hélas pas z'à même de décocher une flèche dans l'oeil de la menace !

Ah ! Le voici !

Alors alors...mon arc, oui. Les flèches, oui. L'arbalète aussi. Les carreaux de même. Les deux épées, le gourdin, le coutelas pour le saucisson de la pause des combats, le bouclier, la chaîne de vélo, la masse d'armes, le pieu contre les vampires, les éperons d'or, les boulets et surtout, surtout la besace "aveque la vinasse, Té ! Vé ! Peuchère !"

Attendons, attendons.

Je me sens d'humeur à m'envoyer fissa un petit merlot chaud !


Charly sortit la langue pour mieux viser, banda son arc et la flèche s'envola en direction du coeur d'un autre humain.

L'homme, quelle race maudite...dit-il en regardant le projectile atteindre sa cible.
Julien1
L’armée, l’attente, les combats.

Dieu sait que l’écuyer y avait passé du temps, y avait perdu beaucoup, et pas que du temps !

Et pour autant il y retournait avec ardeur, avec foi. La plupart du temps par conviction, pour le moins par loyauté.

Une fois encore il avait suivi le Capitaine, une fois encore, il était heureux de se retrouver avec la famille, au milieu des corbeaux.

Avec l’habitude, il ne frémissait plus trop la veille des assauts. Juste une petite excitation bienvenue pour rompre avec le plat du quotidien.
Pour être honnête, cette fois ci fut bienvenue. En partant il s’était dit qu’il y trouverait peut être une raison de continuer, las qu’il était de sa vie, d’y chercher des raisons de continuer. Ben oui, cette putain d’acédie dont tout le monde parlait avait fini par s’insinuer tout au fond de son âme.

Donner le change ? Il avait essayé, apparemment sans y parvenir vraiment.

Le premier assaut, un vrai flop, l’envie n’y est plus, c’est à peine s’il se défend. Un gros coup venu de nulle part, presque un cadeau…mais non, même la camarde ne veut pas de lui, pas encore.

Bon, pour les proches, on se fait soigner, on farfouille au fond des fontes pour récupérer épée et bouclier de rechange. Un soupçon d’amour propre qui vous pousse à y retourner, faut pas déconner, pas comme ça hein !

Et puis ce petit courrier tout bête, presque maladroit, timide…mais si joli. La réponse coula de source, guidée par une image. Il n’y croyait pas plus que cela, mais les mots avaient touché, comme le fer, sauf qu’eux étaient allés au cœur, tout droit.
Il ne s’en était même pas encore rendu compte.

Allez, on y retourne, sans y croire beaucoup plus au fond, mais une flamme, toute vacillante encore commençait à le ronger doucement.

Le second assaut ? Que dire, pire, fauché comme un vulgaire épi, et là, la rage, la vraie, celle qui vous met debout plus vite encore, qui vous donne la force d’écrire, de rassurer. Celle qui vous fait à nouveau ressentir la douleur, la vie, celle que subitement l’on a plus envie de perdre.
Guidé par un sourire, un regard, l’ovale parfait d’un visage, Julien s’est fait soigner, s’est fait réarmer, a rejoint les rangs.

Cette bouche dont il ne voyait encore qu’en rêve les lèvres s’animer, lui sourire, lui parler, lui enjoindre de ne pas y aller.
Et bien si, il irait, hors de question de la laisser y aller seule, ne surtout plus vivre avec un regret, plus jamais !

Ironie du sort, putain de sort qui parfois fait mouche, lui aussi, quand tu t’y attends le moins.
Il s’est défendu cette nuit, il y a cru, n’a pas flanché. Il ne l’a pas vue tomber, Dieu merci, pas cette fois ci. Les histoires qui recommencent, les similitudes, les images qui reviennent en boucle…terminé.

Il est parti en courant, comme un fou. Il s’est rué dans la tente médicale, la bouche sèche, le cœur bondissant presque hors de sa poitrine. Impossible qu’elle n’y soit pas !
Elle était là, vivante, à portée de ses mains tremblantes. Son visage n’était pas celui d’une morte, elle n’était pas un rêve, non, pas un rêve. Ce qu’il vit dans les jolis yeux de Loÿse lui rappela la vie, lui confirma qu’il ne venait pas de cauchemarder deux jours durant. Non, il ne rêvait pas.

Pourtant il eut ce besoin si fort de la toucher…si fort de se convaincre que ces quelques feuillets qu’il tenait contre sa poitrine étaient bien de sa main.
Julien avança tel un automate, les yeux rougis, les mains tendues. Il saisit les siennes, si petites et les baisa. Il s’imprégna doucement de leur parfum, comme pour ne plus jamais l’oublier, posant son visage dans les paumes offertes.

Puis enfin, enfin se noya dans ses yeux, éperdument, dans les beaux yeux de Loÿse.

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Loyse.
Elle restait immobile et le fixait un long moment. Serait-ce l'effet du philtre ? N'est elle pas en train de rêver ou d'avoir une hallucination ? La douleur lancinante dans sa tête la faisait douter l'espace de quelques longues secondes puis la chaleur de la peau de Julien entre ses mains la ramena à la réalité et bien au fait qu'il était là, devant elle, bien vivant.
Ses lèvres s'étirent en un grand sourire et elle se redresse péniblement
Sa main caresse sa joue et elle l'observe à la recherche de la moindre blessure qui pourrait être une source d'inquiétude.
Il avait l'air en forme -pas de jamais deux sans trois qui tienne! - hormis peut être l'inquiétude qui se dessinait sur les traits de son visage.


Vous voyez, le Capitaine avait tort.

Elle sourit alors que sa main vient se glisser dans la sienne, les doigts s'entrelaçant et se serrant.

Son visage s'approche alors du sien venant lui murmurer avec un ton légèrement taquin.


J'aurais peut être imaginé mieux comme premier rendez vous mais quel que soit l'endroit ... Je prends.

Puis elle posa ses lèvres sur sa joue timidement et se recula ne le quittant pas du regard. Mon Dieu qu'elle se sentait maladroite ...

Je suis heureuse que vous soyez là.

Elle oubliait l'endroit où ils étaient et les combats de la nuit précédente. Ses doigts se serraient doucement sur les siens alors qu'elle fut sortie de ses pensées par l'arrivée d'un nouveau blessé à ses côtés.
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Kalimalice
[dans la nuit du 15 au 16 decembre ]

Jusque la ,elle s'était fait petite on peut dire même effacée ,le commandeur de l'ordre Souverain de l'Etoile ,tournait viré à la recherche des membres du dit ordre .Finalement se pliant comme tout bon chevalier aux ordres elle se mit a suivre Axelle vielle connaissance .

Jour après jour l'assaut était donné et les pertes dans les deux camps rejoignaient les tentes infirmeries .

Cette nuit lui avait été fatale à la Cheroy

Elle était la laissée pour morte ,sur le champ de bataille ,lorsque l'affrontement commença elle avait reconnu Gwenhwyvar ,vieille connaissance champenoise et puis les coups furent de plus en plus fort et sa main n'avait plus de force pour répondre a l'attaque .


Le noir ,le noir ,le cheval qui tombe tout qui s’écroule sous ses jambes ,sa tête qui s’écrase dans la boue du champs de bataille.
Rester plus qu'a esperer un bon service infirmier et qu'on la dépose à la tente infirmerie

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Julien1
Le douce caresse d’une main, d’un regard, d’un tendre baiser déposé sur sa joue finirent de rassurer l’écuyer. Mieux encore, la voix de Loÿse vint tinter aux oreilles du brun comme une douce musique à la quelle il répondit dans un grand sourire, à peine plus taquin…mais un brin provocateur.

En effet Loÿse, moi aussi….mais je suis comblé d’y être avec vous….et que vous me donniez l’occasion de vous rappeler votre promesse que jamais vos lèvres ne failliraient dans leur mission envers moi…..sous quelque forme que ce soit avez-vous ajouté…..reprenez moi si je me trompe…

Approchant son visage de celui de la jeune femme, osant à peine dévier d’un cil à la recherche d’une blessure, il passa doucement ses doigts dans la brune chevelure y trouvant une vilaine bosse.

Ouille, encore un lâche qui n’a su qu’attaquer par derrière, venez, rentrons au campement parmi les nôtresdéposant un baiser à la commissure des lèvres qui emplissaient ses rêves des dernières heures il lui souffla….permettez Ma Dame que je vous enlève ?...Il la prit dans ses bras, serrant peut être un peu plus fort que ne l’aurait exigé l’effort de la soulever de son brancard. Julien n’attendit pas de réponse et sortit de la tente avec son si précieux fardeauet souffrez que je ne vous lâche plus, j’y tiens, comme à la prunelle de vos yeux !

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Loyse.
Le rouge montait aux joues de la brunette quand les lèvres du montalbanais se posèrent proches des siennes.
Son coeur s'emballait alors que ses mots la firent sourire. Oui en effet elle en venait à se dire qu'il avait mieux valu qu'il tape derrière sinon elle se demandait dans quel état elle aurait fini.
Elle le regardait fixement avec un sourire qui restait presque figé sur son visage, intimidée jusqu'à ce qu'il lui propose de l'enlever.
La Cetzes n'eut pas le temps de dire ouf qu'elle se retrouvait dans les bras de Julien, son coeur loupant un ou deux battements.
Encore un décollage et la brune se voyait passer sa vie en l'air avec lui ce qui lui tira un sourire en coin, plutôt amusée.
Ne surtout pas révéler ce genre de pensées au risque de passer pour une jeune femme de mauvais genre, Loÿse !
Elle avait retenu un léger rire quand ils sortirent de la tente. Elle ne voyait que lui et n'imaginait pas ce que les autres penseraient.

La souffrance sera terrible alors non ? Mais je dois être un peu masochiste car je ne chercherai point à fuir.

Elle le regardait, ses bras autour de son cou et elle rapprochait peu à peu son visage du sien. Ses lèvres viennent se poser sur les siennes irrémédiablement attirées en un baiser doux et un peu timide.

Elle se recule doucement et baisse les yeux vers sa chemise grimaçant légèrement.

Je pense que je vais passer par ma tente, que je me rende un peu plus présentable, la boue ne me va pas très bien au teint je trouve. Puis si le Capitaine me voit dans cet état il pensera que je suis bonne pour aller panser les chevaux.
Enfin voilà ... Vous ... Enfin ... Hum. Vous m'accompagnez ?


Ses lèvres s'étirent en un sourire un peu gêné, la Cetzes s'étonnait elle-même par moment.
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Julien1
L’enlèvement se passa sans heurts ni résistance. La blessée, légère comme une plume tant elle faisait oublier à son ravisseur la lourdeur de trois nuits abominables le remercia d’un tendre baiser.

Manquant de trébucher, Julien se reprit fièrement. Car bon, un écuyer qui traverse le campement une femme, blessée, certes, dans les bras, personne n’y trouvera rien à redire, mais s’il l’embrasse fiévreusement au vu de tous, ça fera jaser, et il est clair que le Capitaine y trouvera à redire.

Pour être franc, les lèvres de Julien ne furent pas revêches à la divine caresse, il ne s’offusqua point, ni ne repoussa l’assaut. Il accueillit le frisson qui lui parcourait l’échine, ainsi que la douce chaleur qui lui baignait le ventre avec un plaisir qu’il pensait dissimulé. Tout au plus eut il du mal à ne pas accélérer le pas quand Loÿse lui suggéra de la raccompagner jusqu’à sa tente. On ne refuse pas à une jeune femme de son rang le besoin irrépressible de ne pas surseoir aux assauts d’une coquetterie qu’elle avait charmante.

Arf, quel perfide et divin piège. Lui qui pensait la tenir en ses bras constatait que c’est bien elle qui le tenait.

Soulevant la toile, il pénétra à l’abri de la tente, puis posa la jeune femme sans pour autant la lâcher. Il eut pu prétexter craindre un malaise pour la tenir ainsi contre lui. Et souriant, il lui rendit enfin son baiser, la serrant plus encore contre son torse.


Il est hors de question Loÿse que nous laissions cette boue vous gâter le teint, et si vous permettez, vous devriez aussi changer cette chemise…il vous faut absolument faire bonne figure devant le Capitaine…vous permettez ?


S’écartant à peine, il entreprit de déboutonner la loque abimée, puis passant pudiquement derrière la jeune femme, fit glisser le vêtement, dévoilant une nuque charmante au velouté de pêche, des épaules frémissantes dont le grain trahissait un léger frisson. Posant ses lèvres en cet endroit, il remonta doucement vers l’oreille à la quelle il glissa dans un souffle.

Changez vous vite avant de prendre froid, vous semblez toute….frissonnante, n’oubliez pas que je me suis engagé à veiller sur votre santé…

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Sloan
[[ campement bouillonnant- chambre froide d'une tente médicale !]]


Un os brisé ? Une articulation démise ?

La cheville de Slo n'était plus dans son axe ça c'était un fait et son Tibia semblait ne pas être en bon état non plus. La jeune femme fut déposé sur une couche de fortune ou les médecins et apprenti médecins s'occupèrent d'elle, alors que la demie blonde était inconsciente. Ce qui n'en fut que plus facile pour eux de tout remettre en place sans trop la faire souffrir.

En premier lieu l'un des médecins présent dans la tente avait palpé la jambe pour en découvrir sommairement les dégâts causé par le cheval. Ensuite la jambe fut bien mise à plat afin de remettre la cheville en place. Dans un geste sec, le médicastre tira sur la cheville de la vénitienne, en la dirigeant vers l’axe de l’os de sa jambe. Sous ses doigts, un léger craquement se fit entendre, puis un hurlement, signale que tout était revenu à sa place sur la jeune fille de nouveau inconsciente.

Heureusement d'ailleurs parce la douleur au moment ou l'homme avait remit sa cheville en place avait fait gronder la pauvre Vicomtesse d'un grognement féroce et blasphémer un juron dans un sursaut avant qu'elle ne perde de nouveau conscience

Un autre fut chargé ensuite de lui appliquer un premier bandage, enduit d’un mélange de camphre et d'une pâte blanchâtre déniché par d'autre en Alexandrie ainsi que d’huile de rosat, qui servirait à réduire l'inflammation et à calmer la douleur, puis une deuxième bande de tissue destinée à maintenir les attelles de bois fin qui avait été disposé le long de la jambe brisé afin qu'elle se répare, et de la cheville remise à sa place. Le tout devait tenir fermement, alors la seconde bande fut serré mais pas trop afin d'entourer le bas de la jambe blessé et le pied, mais sans que le bandage soit trop serré. Enfin, le tout fut recouvert d’un troisième tissu, une longue bande de lin préalablement trempée dans du cérat, mélange d’huile et de cire qui durcirait quelque peu pour maintenir le tout en place pendant les jours qui suivraient.

Sa fesse partiellement abîmée, d'une légère griffure, fut quand à elle soignée avec quelques onguents.

Sloan fut gardé en observation pour la nuit afin d'être sure qu'elle revienne à elle et une partie du lendemain avant d'être reconduite dans sa tente pour libérer la place, mais non sans quelques recommandations elle avait pour ordre de se reposer encore un jour ou deux avant de pouvoir bouger et non sans deux béquilles de bois qui lui furent laissées afin qu'elle n'ait pas à poser le pied au sol.

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