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[RP] Sacre de Sa Majesté Lemerco de Montfort-Toxandrie

Lallie_ap_maelweg
Habitée par le sens du devoir, elle avait toujours accordé aux cérémonies officielles - qui plus est les intronisations - un caractère obligatoire. Estimant que la solennité de pareils instants ne sauraient être réduite à quelques âmes facilement dénombrables, elle mettait un point d'honneur à être présente un jour comme celui-ci. Certes elle finirait bien par y officier tôt ou tard dans la journée mais la Primatiale était un supplice auquel il fallait pourtant se plier. Alors, docile, elle bougerait le bout des lèvres dans le brouhaha ambiant et donnerait ainsi l'illusion de réciter le crédo quand viendrait le moment de l'auto-flagellation commune. Ils allaient tous expier, tous sans exception, pauvres pêcheurs.

Combien de sacres avait-elle vu ? Et a combien d'entre eux avait-elle participé ? Trop peut-être pour que la mémoire soit encore très exacte et le fil de ses pensées suffisamment sûr. Pourtant, dans l'attelage qui la conduisait, elle songeait encore que quelques quelles années auparavant c'est son mari que l'on célébrait ici, avant que tout s'emmêle et ne devienne plus qu'un souvenir entaché par le sang. Sans cette foutue couronne et le poids des responsabilités, aurait-elle encore un époux ? La question demeura en suspend dans son esprit. Et si ? Elle n'aurait pas supporté son oisiveté, elle n'aurait pas supporté qu'il n'ait aucune ambition ni le courage de les mettre en pratique. C'était le seul chemin, la voie la plus évidente et la plus naturelle, chercha t-elle à se convaincre. Il n'y aurait pas pu avoir d'autres issues pour eux. Mais bientôt le cahotement de la voiture sur le pavé chassa ces pénibles réminiscences : Elle venait de passer les portes de Nantes.

La ville était saturée par la foule et les glorieux équipages bretons et étrangers. Avancer dans une attelage à quatre chevaux devenait quasiment impossible. Le coche fut contraint au stationnement et l'homme qui l'accompagnait suggéra de poursuivre à pied.


- A pied, dit-elle, vous n'y pensez pas !

Ses yeux se posèrent sur la nuée bruyante et le malaise s'installa. Le sacre était le premier grand rassemblement auquel elle assistait depuis plus d'une année. Les régions désertiques de la Valachie lui avaient fait oublier le fourmillement des grandes capitales et toute cette agitation lui causait une inquiétude nouvelle. Comment se frayer un chemin sans risquer le heurt ? Dans son état traverser la foule immense en jouant des coudes pouvait rapidement devenir périlleux.
Elle avait mit un point d'honneur depuis quelques semaines à dissimuler sous les jupons le léger renflement de son giron et masquer la gorge sensiblement gonflée derrière des cols et autres pèlerines. Elle était grosse de ses ébats valaques avec Kermorial mais il était encore trop tôt pour se trahir. Pourtant, si elle voulait gagner la Primatiale avant la nuit, il lui faudrait accepter l'idée d'abandonner la voiture et son confinement. Alors un hochement de tête résignée plus tard, elle était debout sur le pavé entre deux de ses hommes. La longue chevelure laissée lâche n'était qu'une multitudes d'entrelacs et de tresses perlées d'or et sur son front d'albâtre brillait un cercle de bronze. Pour l'occasion et en sa qualité d'officiante, elle avait revêtue la traditionnelle saie immaculée et à sa taille, accroché à la ceinture, la fameuse serpe d'or. Une main crispée sur la fibule à trois corneilles qui retenait la lourde cape de fourrure blanche placée sur ses épaules, elle entreprit son périple, marquant régulièrement l'arrêt, butant quelques fois, avançant toujours à petit pas, l'autre main aux phalanges blanchies tenait fermement le bâton en bois de chêne ciselé qui lui servait alors d'appui. Primatiale fut bientôt en vue. Ce piétinement l'avait fatiguée plus que de raison mais il lui fallait faire bonne figure. Druidesse gravirait seule les marches du parvis, abandonnant à la foule sa garde dévouée sans omettre sur son passage les saluts de rigueur aux visages qui avaient le mérite d'être reconnus. Le siège qui lui était réservé fut bientôt investit, le souffle court.

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Loukia
Ces derniers temps, Lou n'était pas dans son assiette. Exit le cynisme, les sarcasmes, le franc parler, les provocations et l'humour à deux deniers... Elle se contentait d'être polie et d'afficher de temps à autre un sourire forcé qui ne trompait qu'elle. Autant dire que le sacre était le cadet de ses soucis...

Oui mais voilà, elle était rentrée plus tôt que prévu de son séjour en Anjou justement pour y assister ! Toutes ces journées et ces nuits plus qu'ennuyeuses sur les routes pour rien? Non ! C'était impensable pour la brune. Alors même si la jeune femme avait autant envie d'assister à ce genre de cérémonie que de se pendre, il lui fallait prendre sur elle, et aller jusqu'au bout des choses. Et puis l'idée même de décevoir son père lui était insupportable. Lemerco semblait tenir à sa présence, et Loukia tenait plus que tout à lui être agréable.

Sobrement vêtue pour l'occasion elle se rendit donc à la cathédrale où la foule affluait déjà. Quitte à être présente, autant se trouver une place où elle ne raterait pas une miette du sacre. Sans trop prêter attention à ceux qui l'entouraient elle cherchait la place idéale.

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Gwizio
Flâner, trainer, rêvasser... Notre énergumène était encore dans les rues non loin de la cathédrale. Voyant l'attroupement se faire, le Gwiz décida de les rejoindre, entrant dans la bâtisse à la suite d'une foule, notre bret s’installa dans le fond, là où il y avait encore pas mal de places.

Au devant, la noblesse et les personnes importante, plus dans le fond, les autres... Le peuple venue suffisamment tôt pour avoir une place dans la cathédrale. Le fond, peu pratique pour y voir quoi que se soit, ni pour entendre ce qui se disait. La cathédrale était immense et donc le brouhaha de la foule aussi. Il remarquait quelques visages déjà croisé en taverne, et ailleurs pour certains.

L'homme qu'il est, regardait en l'air, les vitraux de la bâtisse ainsi que les sculptures. Il était toujours impressionné par la qualité des détails fourni par les artisans.

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Minette
Apprêtée, sereine, gaie Hermine accompagnée encore....De son oncle , souriait à sa soeur qui , curieuse, scrutait la foule afin de savoir qui viendrait au sacre de Lemerco.
Elle-même hochait de la tête à toutes les personnes qu'elles reconnaissait, souriante et avenante.
Un pacte avait été signé entre le clan des vergers d'Avalon et le "futur sacré" et Hermine se demandait s'il allait le tenir.
Une fois entrée dans l'abbatiale où un froid de canard la saisit, elle prit place , hélas assez loin des premiers rangs réservés aux grands de ce monde et juchée sur ses pointes de pieds, elle cherchait le meilleur angle pour ne rien manquer de l'intrônisation quand :


Citation:
Hersende de Brotel, Marquise de Provence et Diane de Lévignac-Champlecy, Vice-Chancelière du Marquisat de Provence.


D'un geste vif, elle se tourna vers l'huissier et vit la plus belle apparition qu'il puisse y avoir pour elle : sa chère Hersende.
Las, coincées entre son oncle et une dame dont l'embonpoint débordait de tous cotés, elle ne put saluer la marquise mais se promit qu'elle irait la saluer dès que possible.
Annesolenn_wolback
Anne et Wulfaeen, récemment arrivée d'Ecosse, avaient quitté la résidence Wolback au coucher du soleil. Le Chambellan ne voulait pas arriver en retard au sacre et avait ordonné à Robinn, le cocher, de mettre ses chevaux au galop dès qu'ils eurent franchi les portes de la ville.

Ballotées dans le carrosse cahotant sur le chemin creusé d'ornières, les deux femmes avaient échangé peu de mots au cours du voyage. Au petit matin, elle aperçurent enfin les toits de la cité nantaise se profiler à l'horison. Après une courte halte dans une auberge à l'entrée de la ville, pour changer de toilette et arranger leur coiffure, elle prirent le chemin de la cathédrale.

Arrivées sur le parvis elles s'aperçurent qu'une foule nombreuse avait déjà commencé à se masser devant le sanctuaire, pendant que nobles et invités étrangers pénétraient dans l'édifice. Penant Wulfaeen par le bras pour ne point la perdre dans la foule, Anne entra dans le Saint Lieu et se dirigea vers les places réservées à la noblesse. Se glissant sans bruit sur un siège tout au bord de l'allée centrale, elle murmura à sa jeune compagne:


Asseyez-vous près de moi. Je serai probablement obligée de quitter ma place au cours de la cérémonie pour accueillir des dignitaires étrangers. Ne bougez pas...

Beaucoup plus bas elle ajouta avec un sourire malicieux:

... et jouissez du spectacle
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Caton.
La route avait pas été longue depuis la Lorraine, il faisait froid, il neigeait, il gelait, il grêlait... La totale quoi! Cependant, les cahots n'avaient pas trop entamés la bonne humeur du brun, lui qui avait l'habitude de se déplacer à pied, dans ses caligulae usagées habituellement, résidu d'une jeunesse sur les chemins avec les frères mineurs franciscains.

Comme à son habitude désormais, il avait fait escale à Loches et Tours, avant d'arriver à Brest pour loger sur place, dans une auberge de bonne réputation qu'il connaissait depuis longtemps. Le brun s'y était pris trop tard pour demander l'asile chez un noble breton, ils avaient du se contenter de l'auberge, mais cela ne le genait point pour sa part.

A sa voisine de carrosse, pour faire la discussion, il déclara


Vous ne connaissez pas la Bretagne je crois? C'est un endroit... à nul autre pareil. Tout y est si sauvage, si spontané, si...si quoi! si vous voulez, je vous ferai visiter avant de repartir. Nous pourrions même envisagé de tirer jusqu'à l'abbaye de la pointe Saint Mathieu!

Un sourire naquit sur ses lèvres. La Bretagne...que de souvenirs... et une teinte de sang en ses veines, car ses père et grands père étaient nés sur cette terre, dans les landes sauvages. Ah oui, tant de souvenirs le rattachaient à cette contrée.


Le peuple, en liesse, bloquait les accès au parvis de la cathédrale. Aussi, à une ruelle de là, dans une venelle déjà pleine de carrosses de tous genres et de toutes tailles, mirent ils pied à terre, le brun aidant sa cavalière du jour à descendre de leur moyen de transport.

L'ascension du parvis se fit doucement, le lorrain prenant le temps d'observer la scène et voir si il reconnaissait des visages. Se retournant vers sa compagne, il lui sourit, heureux d'etre là avec elle, et surtout en admiration devant sa si belle toilette. On aurait dit une déesse antique descendue du ciel pour égayer la journée.
Offrant son bras à la blonde, il se dirigea vers les officiels d'accueil, et préparant un petit carton d'invitation reçu, le brun déclara


Bonjour! Belle journée n'est ce pas?


Son Auguste Excellence Monseigneur Caton d'Acoma, Chambellan de Lorraine, et Sa Grace Elenna Von Stavanger, Duchesse Régnante de Lorraine, mon accompagnatrice.

En attendant de reconnaître quelqu'un, il adressa son plus beau sourire aux présents
Wulfaeen
Wulfaeen avait accompagné Anne peu de temps après son arrivée à la demeure Wolback. Rapidement, on lui avait expliqué qu'il fallait se rendre au sacre du nouveau Grand Duc de Bretagne. La jeune avait quelque pâlit à cette annonce car elle n'avait strictement plus rien à elle hormis les loques de son arrivée. Mais Anne l'avait vite rassurée et avait pourvut à tout en lui disant que les choses s'arrangeraient avec le temps et qu'en attendant, ses besoins seraient pourvus. La jeune fille se sentait dès lors plus que redevable et bien que silencieuse, elle s'était efforcée tout du long du voyage de taire sa douleur et de se conduire selon les préceptes de son sang et son rang, tel que feu son Père lui avait enseigné.

Arrivées sur le parvis, elle fut heureuse d'être conduite à l'intérieur de ce grand lieu sacré. Wulfaeen ne le connaissait pas cet endroit mais elle sentait instinctivement l'importance que tous lui donnait, le sacré qui s'en dégageait. Par les Anciens Dieux et le Très Haut l'intérieur en était plus qu'impressionnant. Anne les dirigea vers les sièges de la noblesse. Wulfaeen s'assit près d'elle, toujours droite, digne, racée. Wolback d'Escosse représentés dans toutes leurs splendeurs. Dernière vivante. Elle inspira afin de taire le tumulte de ses pensées et eut un léger sourire en entendant Anne lui parler.


Asseyez-vous près de moi. Je serai probablement obligée de quitter ma place au cours de la cérémonie pour accueillir des dignitaires étrangers. Ne bougez pas...

Surtout à la mention : ... et jouissez du spectacle

La jeune adolescente de seize ans reporta son attention sur les nouveaux invités. Elle voulait faire honneur à sa famille, tel était son crédo.
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In Defens / La Mort plutôt que la Souillure

Wulfaeen Orion de Wolback
Louve Chasseresse
Cantemago
Que de monde pour la cérémonie ! Ils avaient eu la bonne idée d'organiser des jeux, cela devait probablement contribuer à la popularité de l'événement pensa Cante. C'était la première fois qu'il assistait au Sacre du Grand Duc. De fait, le cartomancien n'était "breton" que depuis un an, et l'an dernier, il ignorait encore à quoi le poste correspondait. Cette fois-ci c'était différent. Puis les occasions de sortir était peu nombreuses il fallait bien avouer aussi. Il cherchait une chevelure rousse, qu'il ne tarda pas à trouver, avec joie. Ensemble, ils affrontaient ainsi le froid en attendant que le Grand Duc se montre... pour un discours probablement.

Cante avait été cherché du vin chaud. Il tendit une tasse à Liza, après quoi il l'enlaça un moment.

Avec ça, l'attente sera moins longue...
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L_aconit
Il rejoignit avec une discrétion innée la foule qui progressait vers la cathédrale, se faufilant, courant d'air léger entre les silhouettes de la procession. Voilà. Il y était. Le sacre, la cathédrale, toutes les lieues avalées avec l'émissaire de son père avait enfin abouties: il était là. Les bleus pensifs cherchèrent des visages connus, comme le lui avait dit Marwenn nulle trace du Prince, nulle part il ne vit Alessia, encore moins encore les Cerbères. Le visage d'albâtre et les cheveux clairs ceints d'un fin diadème amenèrent au Sacre le souvenir fantomatique de feue sa mère. Ce soir, en Faust Nicolas, Pelotine était présente. Derrière chacun de ses gestes, sous la blondeur cérusée de ses crins, et dans le marbre de sa peau. Et dans la soie de sa tenue aussi bleue que ses yeux et que les embruns de la Bretagne, le corps mince et androgyne du fils prodigue apparut comme un soleil timide de fin d'hiver.

Le jeune homme se fraya un chemin dans la masse, fendant son épaisseur d'un pas tranquille, main fermement refermée sur celle de Salomon, son neveu. Le petit oblat ne le quittait pas d'une semelle, consigne avait été donnée de ne parler à personne et de se tenir tranquille... C'est qu'un fils de Traitre, d'ancien Grand Duc de succroit, n'était pas à perdre dans la mouvance du peuple breton. Lorsqu'il aperçut Lallie, il marqua un temps d'arrêt. La prestance et le charisme qui se dégageait d'elle l'impressionna une seconde fois, et ses atours d'ovate lui rendant un peu la chaleur qu'elle peinait à offrir reçurent toute l'attention Aconitienne, jusqu'à ce qu'une personne ne brise son vis à vis. Se penchant sur le garçonnet il murmura:


- Venez... Allons trouver Marwenn.


L'émissaire en vue, il finit par parvenir à la rejoindre et ne dit mot, ventre noué d'assister à cet événement qui n'avait rien de banal pour ses dix huit jeunes années. Voir son père recevoir la Bretagne était étrange et fascinant à la fois, une pensée pour Dana s'égara tandis qu'il prit l'enfant sur ses épaules, le protégeant des mouvements et des courants. La dernière lettre de sa soeur résonnait encore dans son esprit.

    "Prenez soin de mon fils. Prenez soin de lui comme s'il était le votre, ou tout du moins un être que vous aimez plus que votre propre carcasse.
    Saluez aussi votre père pour moi, il m'arrive de croire - parfois - qu'il me manque. Peut-être que cette vérité existe un peu ?

    Avec le coeur, et surtout la plume,
    Dôn. "


La route depuis la France Profonde avait été longue, il observa ainsi dans une attente muette les prélats et les clercs, et se fit une réflexion prémonitoire: Un jour lui aussi, officierait ainsi dans Notre Dame de Paris.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
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Elorya
La blousse et son Duc de mari, sont en route pour la cathédrale de Nantes. Elle ne retient qu'avec difficulté un fou rire en y pensant. Ce n'est pas la première fois et pourtant, l'idée l'amuse toujours autant : Naoned à Nantes, on peut dire ce qu'on veut, ça la fait rire.

Elle aurait aimé s'y rendre à cheval, surtout qu'elle avait appris à chevaucher depuis peu. Mais le froid et la crainte pour sa grossesse avaient eu raison de son enthousiasme.
Pelotée contre Nao dans le véhicule, sous une montagne de manteau et couvertures, la blousse frigorifiée somnole sur le chemin entre deux cahots de la route.

Fort heureusement ils arrivent vite. A peine sortie, Elorya plisse le nez devant l'air froid et ressert son manteau sur ses épaules. S'il y a bien une chose qu'elle regrettait sur l'élection de Lemerco, c'était bien qu'elle n'ait pas eu lieu l'été.

Arrivés à la cathédrale, la blousse salue les connaissances d'un signe de tête puis, apercevant le Grad Duc, file le rejoindre.
Il allait être très sollicité aujourd'hui encore donc elle ne s'attarde pas, esquisse une révérence et file à l'intérieur de l'édifice, laissant son époux avec son père. Peut être auraient-ils des choses à se dire.

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..emmy.
Elle s'était absentée pour voir quelques diplomates mais pour rien au monde elle ne pouvait pas s'abstenir d'assister au sacre, déjà en tant que Baronne , de Consul de Bretagne et tante du Prélat de Bretagne Cathelinéau.

Bien sur , elle avait donné les invitations mais certains n'avaient pas répondu, c'est leur droit après tout.

Le temps était si mauvais qu'elle dut se changer dans une auberge à l'entrée de la ville pour être décente et revêtir sa plus belle tenue après un brin de toilette.

En fait en entrant dans la cathédrale après s'être signée, elle ne savait pas quelle place prendre et se laissa guider pas loin de son amie Anne ,qu'elle salue d'un petit signe de tête le sourire aux lèvres.

En prenant place, elle voit Tuatha...Lallie..Elorya et d'autres..qu'elle salue...son regard se pose sur son neveu qui aura peut être besoin d'elle en tant que Diacre.

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Ambassadrice de Bretagne en Guyenne
Consul des Provinces Françaises
Hersende.
Hersende vit arriver devant elle la flamboyante Tuatha, toujours aussi ravissante, qui l'accueillit ainsi que Diane.

Ah Tuatha, quel plaisir de vous revoir, pour une fois en terre bretonne! Le voyage a été un peu long, et surtout pluvieux, mais en bonne compagnie
- elle désignait la Vice-Chancelière - on ne voit pas le temps passer. Nous avons trouvé une auberge fort confortable dans le centre de Nantes.

Je me doute que vous devez être fort occupée, mais j'espère que nous aurons le temps de bavarder davantage après la cérémonie. Je meurs d'envie de connaître votre fils!


Puis les deux Provençales suivirent Tuatha qui les conduisit jusqu'aux bancs qui leur étaient destinés.
Diane..
La Bretagne... Diane n'y était plus retournée depuis la mort de Pierre, il y a de cela de nombreuses années et angoissait un peu à l'idée de son retour sur les terres aux mille légendes. Durant les rares moments où les deux femmes gardaient le silence, blondine ressassait les souvenirs, cette auberge de Rennes où deux frères s'évertuaient à lui changer les idées et à étirer un sourire sur ses lèvres en narrant des contes au coin du feu, ou encore ce curé singulier que personne n'appréciait, sauf la blonde qu'il amusait.
Quoiqu'il en soit, Breizh n'était pour rien dans ce malheur traversé et c'est tout de même avec un plaisir certain qu'elle y mettrait à nouveau les pieds.

Le voyage avait été un brin épuisant et pour sûr, le froid et l'humidité restaient incommodant pour les femmes du sud qui n'en avaient que peu l'habitude. Mais s'attendant à cela, la Vice-Chancelière avait prévu de quoi se couvrir assez afin de ne guère geler sur place.
Les deux provençales s'installèrent dans leurs chambres respectives et les aides arrivèrent rapidement, une fois qu'un repos bien mérité fut pris.
La flavescence fut tressée et mise en chignon, son diadème bien plus agréable qu'une couronne, placé là et de la poudre de nacre fut parsemée avec parcimonie.
Une houppelande de velours bleue nuit avait été enfilée, ainsi qu'une pèlerine sur les mêmes tons, recouvrait les épaules et le cou de la frileuse.

Elles arrivèrent à la Cathédrale, lieu de rassemblement pour le couronnement et la blonde fut surprise de voir des personnes connues.
Un sourire et un petit signe à Caton qu'elle aperçut plus loin, ainsi qu'un sourire à Nicolas, le jeune homme avec qui, elle avait eu une discussion des plus intéressante et pertinente, une nuit en taverne sur Marseille.
Lemerco, elle ne le connaissait guère et tout ce qu'elle savait de lui, venait de son amie Kachi qui lui en avait dit que du bien. Elle n'appréhendait donc point trop la rencontre. Puis elle aperçut des testes bretonnes, croisées au détour de voyages ou en Provence, jusqu'à sourire à Tuatha qu'elle avait pu rencontrer au delà d'un couloir ou deux en chancellerie, puis à la marquise qui parlait du voyage.


Mercé de vostre accueil, c'est appréciable et ravie de vous rencontrer plus avant.


Suivant la jolie rousse, elle salua timidement les quelques personnes croisées et s'installa près de la marquise, sur les sièges qui leur avait été réservés pour l'événement.
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Amarante_
Elle essayait de se tenir au courant des choses les plus importantes, en Bretagne, et le Sacre du Grand-Duc en était une ... Elle avait donc fait le voyage, parce que même si elle était partie, Bretagne restait au fond de son cœur ... Elle s'interdisait de revenir y vivre, parce que depuis son départ forcé, sa vie avait pris une autre tournure, même si ce n'était pas la panacée ... Elle n'avait pas retrouvé sa motivation, mais elle était près de sa cousine et cela avait beaucoup d'importance pour elle ...

Elle arriva don devant la cathédrale, descendit du coche et se dirigea l'édifice. Elle salua de quelques signes de tête, les personnes connus. Certains avaient aussi fait le voyage de loin. Saint Malo, n'avait pas perdu de sa réputation, c'était bien, il rassemblait, même si certains manquaient encore à l'appel.

Se faisant discrète, elle entra dans la cathédrale pour prendre place dans la rangée, destinée pour le peuple. Avant de prendre place, elle salua Cathelineau qui était là d'un sourire et d'un signe de tête poli. Cela lui faisait plaisir, lui au moins avait retrouvé sa place en sa chère Bretagne ...

Il ne restait plus qu'à attendre le début de la cérémonie ...



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Blaize
Pourquoi fallait il que ce soit en hiver ? Pouvait pas faire ça en été ? Bon d'un autre coté il aurait pu aussi ne pas venir. Mais le seigneur de Lanrigan avait fait une addition, Lemerco père de Naoned, Naoned duc de Dol, Lanrigan fief de Dol, Fief égale seigneurie, seigneurie va avec noblesse, noblesse... bref vous avez compris le principe.
C'est donc un Blaize affublé d'un gambison noir, l'épée au coté qui radina ses fesses jusqu'au sacre. Après un rapide coup d'oeil au présent il remarqua quelques tête connu.
Mais il ne s'attarda pas à aller saluer ceux de son passé, il était Blaize et non plus Alazarian, il fila donc sans mot dire grognant sur le badau qui aurait l'audace de se mettre sur sa route pour aller directement tel un... garde du corps ? oui ça collait bien, au coté de son suzerain et de sa femme. On sourit de l'oeil vers son amie Elorya qui pour ceux qui n'aurait pas compris est la fameuse femme de son suzerain, puis on fait la même avec Naoned pour enfin poing contre le coeur saluer le grand duc.


- Votre Majesté!

Puis vers Naoned et Elorya

- Vos grâces!

Alors qu'Elorya s'esquive vers l'interieur ou il devait faire un tout petit peu plus chaud, le seigneur en profite pour faire de même.

- Je vais porter sécurité à sa grâce la duchesse consort votre grâce!

Et voila comment ont faisait du protocolaire auprès de ses amis, il s'incline puis file à la suite de la blouse une fois à son niveau il lui murmure avec un sourire amusé très bref.


- ça aurait été mieux en été vain diou!
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