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[RP] Eglise de l'Air de Castres

Guitail
Guitail écouta attentivement le père Oeildelynx.

Oui, vous avez parfaitement répondu. Merci beaucoup.
Bonne soirée mon père.


Guitail salua le prêtre et se retira, se signant en sortant de l'église.
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Guitail
Cultivateur heureux à Castres
Etudiant dans la voie de l'état
Charpentier à ses heures perdues
Epoux comblé de Smartynina.
Oeildelynx
Le jeune homme lui répondit.

Oui, vous avez parfaitement répondu. Merci beaucoup.
Bonne soirée mon père.


puis le salua

Allez en paix mon frère

Le jeune homme se retira et se signa en sortant de l'église.
Le père Oeildelynx se dirigea vers les portes de l'église, les ferma et pris la direction du Presbytère.
Thwaite
Thwaite entra dans l'église, il s'agenouilla et récita son credo.

Puis il alla voir le prètre.


Bonjour mon père, je suis Thwaite, le fiancé de Carmeli. Elle est venu vous demander pour nous marier.
Que devons nous faire?
Les témoins sont choisi, les alliances commandées.


Thwaite observa le nouveau curé, il s'en voulait d'avoir raté ses premières messes, mais c'est temps ci, il courrait dans tous les sens. Mais il se jura à lui même de revenir, lui qui aimer venir à la messe, et qui prier chaque jour.
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Impa San, incarné par Oeildelynx
Messire San qui priait en l'Eglise de Castres vit arriver un homme qui à son discours le prit pour le prêtre.

Bonjour mon père, je suis Thwaite, le fiancé de Carmeli. Elle est venu vous demander pour nous marier.
Que devons nous faire?
Les témoins sont choisi, les alliances commandées.


Il lui répondit :

Je ne suis pas le curé de cette paroisse. Je pense qu'il doit être au Presbytère.

L'homme s'excusa et repartit aussi soudainement qu'il était arrivé.
Oeildelynx
Oeildelynx entra dans l'église et se dirigea vers le panneau dédié au mariage, il y placarda l'affiche suivante.




Le Samedi 11 Avril en l'Eglise de l'Air de Castres se déroulera le mariage de Dame Carmeli, baptisé en Castres le 5 juillet 1456.
Messire Twaite, baptisé en Castres le 19 décembre 1456.
Les témoins sont :
Dame Superdan pour Dame Carmeli
et Messire Zeide pour Thwaite.
Les futurs époux étant tous les deux Castrais, la cérémonie du mariage aura lieu ici-même.
Cet avis est publié en ce jour du 9 mars 1457.
Il restera affiché 10 jours à compter du 14 mars 1457.



Puis il mit se rendit sur le panneau spécialisé pour les annonces de l'église. Avant d'afficher son second papier. Il se retourna et embrasa l'eglise. Son diacre avant de quitter Castres pour une sombre histoire de hache avec l'ancienne mairie, avait tout nettoyé et préparé tout ce dont il avait besoin pour la messe de Dimanche. Il manquait à ce qu'elle lui avait dit du saucisson. Mais il était peut-être temps de revenir à des pratiques plus courantes et remettre du pain.
Autant poser la première affiche lui avait donné le sourire, tant les deux jeunes gens qu'il allait marier, s'aimaient sincèrement et étaient déjà très sages, autant placer cette seconde le laissa triste. Comme il avait fait dans le Presbytère, il soupira en la déposant.




Notre Diacre Sabou ayant quitté la ville de Castres, la place de Diacre est vacante,
Que ceux qui sont intéressés contacte le père Oeildelynx
Carmeli
Carmeli passa devant l'Église , à sa surprise elle y vu la publication des ban de leur mariage . Avec émotion et le sourire aux lèvres , elle entra dans l'Église se signa , prit un cierge au passage , l'alluma ...Elle pria pour toutes les personnes chères a son cœur . Puis récita le credo .

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Après une bon moment passait à prier , Carmeli ressortie de l'Église
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[
Oeildelynx
Oeildelynx entra dans l'église, involontairement il cherche autour de lui sa diacre, ah oui, grand soupir, elle était partie.
Il lui faudrait embaucher 2-3 vagabonds pour l'aider à ranger après la messe.

Il parti chercher dans la sacristie le nécessaire pour la messe. Avant de le quitter, euh de quitter Castres, Sabou lui avait dit qu'il manquait de saucisson, il l'avait donc naturellement remplacé par du pain, ce qui lui semblait plus normal. Il s'en ouvrirait à l'Assemblée tout à l'heure.

Bon il était temps de tout préparer :






Vin, Pain, le livre des vertus ouvert sur la page d'Oane suite à sa dernière conversation avec Lysyan.
Tout était prêt.

Il s'en alla ouvrir les portes, puis sonner les cloches.




Il retourna vers le lutrin et attendit que l'église se remplisse au moins un peu.

Smartynina
L'avait entendue les cloches, pas question de louper la messe...enfile ses vêtements et se dirige vers l'église. Ça faisait longtemps qu'elle avait pas mis les pieds dans cette grande bâtisse.
Elle entre, trempe ses doigts, se signe...salue le prêtre et s'installe dans le fond de l'église.

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Lysyan


Il n’avait pas vraiment dormi de la nuit, que déjà les cloches de l’église se faisaient entendre.
Il s’enfouit un peu plus sous l’édredon quant : « Oane !!!!! ». S’il voulait savoir de qui il s’agissait, il fallait qu’il aille à la messe.
Il bondit hors de son lit, se lava à la hâte, s’habilla et partit en courant.
Enfin l’église. Il entra, un rien essoufflé. Pour le moment, il n’y avait pas grand monde si ce n’était le curé qui attendait patiemment ses ouailles.
Ly lui fit un grand sourire, et comme le dimanche précédent s’installa devant. Est-ce qu’il y aurait du saucisson au partage ? C’est que le jeune homme n’avait encore rien mangé. Son estomac se fit un devoir de le lui rappeler.
Il fouilla dans ses poches et sentit une forme….ouais un fruit séché qu’il y avait laissé. Un autre sourire au prêtre et il se dirigea vers la sortit. Là, sur le parvis de l’église, Ly enfourna son repas avant de retourner sagement sur son banc.
Il aperçut dans le fond une ombre. Y aurait du monde aujourd'hui, qui sait.

Voilà, la messe pouvait commencer.
Maïryan
Dimanche... Elle avait trouvé à son réveil un petit mot sur la table de la cuisine où Zeide lui disait être parti tôt à la chasse avec Ly. D'abord un peu surprise, elle s'étira et prit une collation en se disant que rentrer tard et partir tôt, en plus de leur travail respectif n'allait pas aider à une vie commune. Il faudrait qu'elle le lui dise à l'occasion, ça le ferait rouspéter et elle devait bien s'avouer qu'elle adorait ça.

Puis peu à peu ses pensées retournèrent, comme toujours depuis quelques jours, vers son ami le plus cher.... Ben. Le vi comte avait été prit d'un mal inconnu il y avait déjà quelques mois et sa santé, fragile, se dégradait peu à peu....Ces derniers temps étaient les pires. En plus d'être rongé, il perdait espoir. Maï assistait impuissante à son déclin.

Après une toilette sommaire, elle passa une tenue de circonstance qui reflétait très bien son état d'esprit du moment et quitta Montdragon sur le dos d'Ebloui. Après avoir flatté le flanc de sa monture, elle lui chuchota comme pour lui faire une confidence, de réprimer sa fougue, que son état ne lui permettait pas de folies équestres pendant encore quelques mois. Conciliant, l'animal parti donc dans un petit trop tranquille qui les amena jusqu'au parvis de l'église où elle le libéra...

Elle remonta d'une main le pan de sa robe sombre et monta les marches jusqu'à la lourde porte de l'enceinte....Elle dut plisser un peu la paupière de son œil valide afin qu'il s'accoutume à la différence de lumière entre la journée ensoleillée et l'obscurité de l'église. Derrière elle, elle laissa retomber le battant de la porte qui se referma dans un bruit sourd....Elle se signa...

Elle remonta l'allée centrale de quelques bancs et, une main posée sur son ventre, elle se glissa sur l'un d'eux. L'endroit ne comportait que peu de monde, mais bientôt les fidèles seraient nombreux pour assister à l'office du nouveau curé qui déjà debutait. Elle riva son regard vers l'autel puis, après un instant, se mit à genoux, baissa le visage vers le sol et clos sa paupière...

Son cœur en un instant se serra...prier... oui... elle était là pour ça... mais prier pourquoi... prier pour elle... ou prier pour lui...Prier pour que son ami lutte contre ce dieu qui voulait le ramener à lui ou prier pour que ses souffrances cessent enfin comme il le désirait tant... Jamais elle ne s'était senti si égoïste, jamais elle n'avait tant pensé à elle en le suppliant depuis si longtemps de se battre pour qu'il ne l'abandonne pas...pour qu'il reste encore malgré les épreuves.

Ses mains se crispèrent l'une contre l'autre et, enfin, elle trouva la force de s'adresser à voix basse à ce "tout puissant" qui les mettaient face à de si dures épreuves...


Vous qui êtes je ne sais où, vous qui semblez être ici et partout ailleurs aussi... Vous qui nous faites douter...Vous qui réunissez tant d'hommes même s'ils changent votre nom...Vous qui regardez les hommes s'aimer, se déchirer, s'unir et se désunir... Vous qui nous enseignez l'humilité... la douleur...la souffrance... Vous dont je ne connais pas le nom ni le visage... donnez lui la force...donnez lui la paix...

Elle aurait aimé pouvoir en dire plus, mais c'était trop dur, elle se tût, la tête douloureuse, le gorge nouée, retenant en elle des larmes qu'elle avait déjà tant fait couler... Se recueillir ne servait peut être à rien... prier ne l'aiderai peut être pas... mais elle ne savait plus quoi faire d'autre pour être près de Ben, pour lui donner du courage, pour l'apaiser, pour l'aider... Elle refusait de le perdre... Il était si jeune...si précieux...elle l'aimait tant...

Elle resta là, ses genoux devenant douloureux, la jointures de ses phalanges blanches de trop espérer...Le temps s'écoulant lentement mais inexorablement...
Laurre
La vicomtesse parcouru la petite distance, qui séparait l'Hostel d'Albignac et l'Eglise de Castres, entourée de Leonte et Nantilde.
Elle gravit les marches de l'Edifice, se signa devant la Croix d'Aristote puis rejoignit les premiers rangs et salua le curé d'un signe de la tête, puis elle prit siège en attendant le début de l'office.
Son esprit vagabondait toujours en direction de son bien aimé.

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Guitail
Guitail avait entendu les cloches. Il se rendit donc à l'église. Il se signa en entra et aller se placer en silence à côté de Smartynina.
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Guitail
Cultivateur heureux à Castres
Etudiant dans la voie de l'état
Charpentier à ses heures perdues
Epoux comblé de Smartynina.
Hulki
Hulki se rendit à la messe du dimanche, il n'y était pas encore aller depuis l'arrivée du nouveau curé!!!! Il entra, se signa, salua de la tête les personnes qu'il connaissait et s'assit pour entendre la cérémonie !!!
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Oeildelynx
Oeildelynx regarda autour de lui, il y avait plus de monde que la dernière fois. Cela le remplit de joie.

Il commença la messe


Mes frères et mes soeurs, je suis heureux de vous accueillir en ce Dimanche.

Je vous prie de réciter le pardon avec moi

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Il leva les yeux sur l'assemblée.

Je vous invite maintenant à vous confessez devant Dieu.


Il les regarda, ils étaient surpris et oui, il ne les avait pas appelé à la confession les fois précédents, mais bon maintenant qu'il commençait à y avoir du monde, il fallait revenir aux fondamentaux de l'Eglise, d'ailleurs son Evêque l'avait rappelé à l'ordre, y compris pour le saucisson. Enfin maintenant tout était rentré dans l'ordre.

Après cet instant de pénitence, il reprit :


Mes frères et mes soeurs, récitons ensemble le credo :


Nous allons maintenant parcourir ensemble le passage du livre des vertus qui nous parle d'Oane

Citation:
En premier lieu, Dieu posa une question aux créatures qu'il avait réuni en un lieu et qui peuplaient la terre :



Dieu leur demanda donc : “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?”.


La plupart de s créatures ne surent que répondre, une seule se détacha et parla mais ce n'est point à elle que nous nous intéresserons aujourd'hui.




Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchainés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.


Dieu s'occupa alors du sort des autres créatures et revint à Oane.



Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : “J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées “jours”, afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi.”

“Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.”

“Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”


Il releva les yeux du livre, chercha Lysyan des yeux.

J'espère avoir répondu à certaines questions qui me furent poser cette semaine dans ces extraits du premier des livre des vertus.
C'est ainsi que l'humain devint l'enfant de Dieu. Aristote et Christos furent ensuite les deux prophètes de Dieu, ceux par qui nous connaisons son Histoire.


Nous allons maintenant partager le pain et le vin. J'espère que vous n'en prendrez point offense, mais le saucisson a été cette semaine remplacé par du pain, comme il est coutume en l'Eglise Aristotélicienne, car la quantité de saucisson ne permettait pas le partage. De plus, c'est mon humble avis, je préfère associer le pain au partage, mais peut-être est ce que cela va contre la culture de Castres.
Si tel était le cas, je vous prie de m'en faire part.




Avant de nous quitter, j'ai à vous faire part de quelques nouvelles par ici.
D'une part le décès de notre Archevêque, dont je vous avais parlé la semaine dernière.
On m'a aussi rapporté le décès d'un troubadour fort connu dans le domaine royal.

Prions pour eux.




Enfin un mariage aura lieu en cette église le 11 avril, il s'agit du mariage de Dame Carméli, une de nos fidèles avec le Tribun de notre ville Thwaite.

D'autre part, comme vous l'aurez surement remarqué, notre bien aimée Diacre est absente car elle a quitté Castres

Il s'arrêta, visiblement ému par ses paroles et reprit
pour des raisons de contentieux avec l'ancienne mairie sur des haches. Je le regrette car c'était une bonne diacre.

Sa place est donc vacante. Que ceux qui sont intéressés viennent me voir en mon Presbytère.



Je vous libère, qu'Aristote soit avec vous.


Il reconnut deux vagabonds parmi l'auditoire et leur fit signe de s'approcher.

Tenez, vous aurez 5 écus chacun, si vous m'aidez à ranger après la messe.
Lysyan


Il sourit, lorsque le prêtre, invita l’assemblée à se confesser. Sacré prêtre. Au moins, il ne demandait pas que l’on vienne se confesser à lui.
Ly ne connaissait pas le credo qu’il fallait semble-t-il réciter à chaque messe. Pourtant, ce dernier, comme la fois précédente, le mis mal à l’aise. Il n’aurait su dire ce qui le dérangeait, mais c’était ainsi. Plus fort que lui. Il secoua la tête afin de chasser cette désagréable sensation.
Il se concentra sur la suite. Un extrait du livre des Vertus ? Serait-il possible qu’il puisse un jour le lire ? Pas maintenant, il ne sentait pas encore prêt à s’attaquer à ce qu’il pensait être un gros morceau.

Il reporta son attention sur le prêche, esquissa une moue tandis que le prêtre prêchait. En aucun cas, le jeune homme ne devait interrompre la messe à cause de ses questions. Sans être nombreuses, elles semblaient, à ses yeux tout au moins, importante.
Son regard croisa celui de « son »frère, auquel il fit un petit signe de la tête. Voilà, quelqu’un s’attendait à ce qu’il y ait des questions à la fin de la messe. Au moins une. Le jeune homme baissa la tête afin de dissimuler son sourire. Ce faisant, il se mit à penser à Maî, à la façon dont celle-ci s’était agenouillée. Ca ne lui ressemblait pas. Quelque chose n’allait pas.
Il la chercha du regard. Quoi que ce fut, il serait présent pour elle. S’il ne pouvait alléger son fardeau, il pouvait au moins lui apporter son maigre soutien.
D’ailleurs, elle n’était pas seule. Il soupira. Que de vaines pensées !

Il reporta, une fois de plus son attention sur le curé. Où en était-il ? Au saucisson ? Ah non, il y avait du pain aujourd’hui. Etait-ce important finalement que ce soit l’un au lieu de l’autre ? Il en doutait mais cela semblait soulager ou rassurer le prêtre.
Ly ne se présenta pas au partage. Il lui faudrait demander ce que cela représentait, et surtout, s’il était possible de partager le pain au saucisson, enfin sans le saucisson pour le moment, avec les fidèles « légitimes ».

Vinrent les annonces, qu’il écouta distraitement, et attendit assis sur son banc….
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