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[RP] Eglise de l'Air de Castres

Zeide
Zeide avait félicité sa filleule et c’était mis dans un coin attendant l’instant ou Odl allait avoir besoin d’aide. Le moment était venu, Ly s’approcha du baptistère pour recevoir l’eau sur le front. C’est avec un sourire amusé que Zeide s’approcha et attrapa son ami d’un coté, Thwaite de l’autre et hop un baptême intégrale. Zeide se mit à rire aux parole du prêtre, pour être purifié, il l’était la y avait pas de doute. Il le regarda sonner les cloches de bon cœur, tout dégoulinant. Il s’approcha de lui une fois terminé et le félicita et s’excusant, mais l’idée était bien trop tentante…
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Lysyan


Le lendemain, ce fut un Lysyan joyeux, qui se présenta à l'église. Des questions pleins la tête, car, dans la nuit, sûrement suite au bain "baptistique" de la veille, le jeune homme s'était souvenu de deux ou trois questions restées sans réponse, et de certaines qui n'avaient pas été posées.
Il était bien décidé à avoir les réponses.
Mais pour l'heure, il convenait de faire sonner les cloches.
D'ailleurs, avaient-elles un nom ? Etait-ce aussi la bonne heure ? Il esquissa une moue en ce posant cette dernière question. Question importante pour certains, sauf pour lui.

Un grand sourire aux lèvres, il se mit en devoir de les faire sonner. Et elles de carillonner gaiement et de chanter au rythme endiablé qu'il leur imposait.

Vibrations.....

Le village ne pouvait qu' être réveillé !!!!

Pensées sur le baptistère..."Aristote, un petit éclair foudroyant, juste dessus ! Mais chuttttttt hein ? Ca reste entre nous !"

Sourire.

Oeildelynx
Le père était encore dans le presbytère lorsqu'il entendit les cloches sonner.


Lysyan, bien sur !
Depuis la veille qu'il lui avait donné l'autorisation de le faire après le baptême corps et âme dans le batistère, les cloches avait sonné nombre de fois, la veille au soir et déjà ce matin.
Arf, il enfila sa soutane et traversa la place en courant.

Bon personne n'était encore là.

Des évènements de la veille, il n'y avait plus trace.

Il se dirigea rapidement à la sacristie pour tout ramener, et c'est un père bien essoufflé, qui déposa tous les éléments de la messe devant lui.



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Lysyan


Les cloches se turent enfin, et c'est un Ly ravi qui se glissa sur un banc.
Y avait vraiment pas foule aujourd'hui. Les cloches auraient-elles effrayées les fidèles ?

Après un zeste de réflexion, il lui sembla qu'il était tôt. Mais il n'avait pas vraiment la notion du temps.

Pouvait-il interroger le curé ou devrait-il le laisser reprendre son souffle.
Sortant un mouchoir propre mais froissé de sa poche, il le présenta à ODL, qui lui semblait transpirer.


Un peu d'eau du baptistère m'sire prêtre ? Euh...b'jour à propos !
Oeildelynx
Alors qu'il se remettait doucement de la course qu'il venait de faire, les cloches se turent, et Lysyan arriva, logiquement.

Un peu d'eau du baptistère m'sire prêtre ? Euh...b'jour à propos !

Le père sourit à Lysyan

Bonjour, Encore ? Lysyan, vous y avez pris gout à ce point ?
Je m'excuse encore pour hier, mais au moins vous êtes baptisé des pieds à la tête.
Plutôt que cette eau là qui n'a point été changé depuis une certaine chute, hier soir, je vous propose notre vin de messe, auquel j'ai ajouté, un peu de la liqueur que vous m'avez ramené.


Puis s'arrêtant, et reprenant,


Au fait, Lysyan, vous pourrez sonner les cloches chaque Dimanche, mais attendez que j'arrive, non ?

Allez vous asseoir maintenant, j'attends les autres avant de commencer la messe.

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Lysyan


Ben attendre ? J'voulais appeler vos ouailles aussi. Leur rappeler qu'il fallait venir.

Le curé avait mélangé le vin de messe à l'eau de prune ? Ou l'inverse !!!
Le jeune homme en resta estomaqué.
Anathème !!!!


Euh, suis pas trop pour le mélange, mais merci quand même.

Docilement, il retourna à sa place, tout en songeant qu'un dernier coup de cloches, aurait été bien pour appeler les autres.
Guitail
Guitail n'avait pas entendu les cloches sonner ce matin. Il fut légèrement étonné mais se rendit tout de même à l'église. Pour une fois il n'était pas en retard et la messe n'avait pas encore démarré.

Il se signa en entrant et alla s'assoir vers le milieu de l'église.

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Guitail
Cultivateur heureux à Castres
Etudiant dans la voie de l'état
Charpentier à ses heures perdues
Epoux comblé de Smartynina.
Thwaite
Thwaite entra dans l'église et se signa.

Il était en retard, le pain, n'était pas fini.
Faut dire qu'avec tout les baptèmes en ce moment, le pain partait vite à l'église.

Il déposa les miches de pain a l'autel et alla s'assoir.

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Oeildelynx
Peu de monde aujourd'hui, se dit-il, le réveil matinal orchestré par Lysyan, les avait sans doute surpris.
Thwaite venait de déposer le pain, il décida de commencer la messe.


Mes frères et mes sœurs, je suis heureux de vous accueillir en ce Dimanche.

Je vous prie de réciter le pardon avec moi


Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Il leva les yeux sur l'assemblée, il vit Guitail, Thwaite et Lysyan parmi la foule, peu nombreuse.

Je vous invite maintenant à vous confessez devant Dieu.


Lui-même confessa la mauvais blague qu'il avait fait à Lysyan la veille.

Après ce moment de pénitence, il reprit :

Mes frères et mes sœurs, récitons ensemble le credo :



Il les entendit le réciter avec lui.
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Lysyan


Considérant qu'il était d'une extrême pureté, le jeune homme se dispensa du pardon.
Péché d'orgueil dirait certain. Mais pas lui ! Point de confession non plus. La sienne était encore toute récente.

Il reprit le credo, en se demandant, ce qu'ODL avait prévu comme sermon pour ce jour.
Discret baillement. Point de fatigue. Faim plutôt.

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Oeildelynx
Le père leva les yeux sur l'assemblée, ils étaient peu nombreux aujourd'hui...
Il attendit quelques instants les laissant réciter leur crédo. Etait-ce une impression, où Lysyan n'avait rien dit, il faut dire que le baptême de la veille avait été sauvage.

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Carmeli
Tres en retard pour la messe , Carmeli rentra dans l'église se signa et resta au fond de l'église essayant de se faire discrète.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Je vous invite maintenant à vous confessez devant Dieu.

Elle récita le pardon, demandant a Aristote de lui pardonner ses erreurs.
Elle pria pour lui , pour qu'il lui pardonne un jour , c'est bouleversé de l'avoir revu,
elle récita son credo ne laissant pas paraitre sa tristesse.
Son ignorance lui fessait si mal .



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[
Penthagruel
Pentha arriva à la messe, en retard, comme à son habitude.
Il prit place le plus discrètementpossible et récita le crédo :


Citation:
Je crois en Dieu, le Très-haut tout puissant,
Créateur de Ciel et de la terre;
Des enfers et du paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes égares.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous ponce
Il est mort dans le Martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote
A la droite du Très haut.

JE crois en l'action Divine,
En la sainte Église Aristotélicienne Romaine, une et indivisible.
En la communion des saints,
En la Rémission des pêchés
En la vie Éternelles

Amen


Puis il attendit le prêche attentivement. Qu'allait-il encore apprendre aujourd'hui ?
Thwaite
Il avait vu Carmeli entrer dans l'église, il lui prit la main.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis il récita son credo


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Oeildelynx
Il regarda une nouvelle fois autour de lui avant de poursuivre, tous avaient récité le credo, à part peut-être Lysyan. Il fut soulagé de voir Penthagruel qui avait été absent pour son baptême. Il faudra qu'il lui parle à la sortie de la messe.
Il aperçut Thwaite et Carméli, main dans la main, et ne pouvait qu'apprécier le jeune homme qui lui amenait le pain dont il avait tant besoin.

Aujourd’hui, nous allons lire Aristote, cet extrait appartient au second tome du livre des vertus, la première partie de ce dernier, qui traite de la vie d'Aristote, le passage que j'ai choisi, suite à certaines questions qui m'ont été posées et aussi en réaction vis à vis des textes lus lors des deux baptêmes d'hier est intitulé : la morale. Ce chapitre, le X, nous parle du bien et du mal.




Citation:

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.



Il releva les yeux du livre, regarda l'Assemblée, ce texte s'adressait à ceux qui pouvait se poser des questions...




Nous allons maintenant partager le pain et le vin. Le pain, nous le devons une nouvelle fois, à Messire Thwaite, notre tribun et boulanger. Quand au vin de messe, j'y ai ajouté un petit peu d'alcool de prune, que Lysyan a ramené de son voyage, afin de lui donner un peu de gout.





Avant de nous quitter, j'ai à vous faire part de quelques nouvelles castraises.

Comme vous le savez, l'église a eu la joie de célébrer deux baptêmes hier, Lysyan et Stéphanie, ont rejoint la communauté Aristotélicienne hier.


Disant ces mots, un léger sourire s'afficha sur son visage en repensant au bain forcé de Lysyan.


Messire Penthagruel ici présent, a manqué son baptême, je lui propose de venir me voir après la messe pour décider d'une date avec sa marraine.

La date du mariage de notre Maire Maï et de l'ancien tribun adjoint qui est maintenant conseiller municipal et responsable de l'aide à la mine Zeide aura lieu le mercredi 3 juin.

Ensuite n'oubliez pas Castres est en huitième de finale de la soule royale, n'hésitez pas aller les encourager.


Disant cela, il fit signe à Penthagruel de le retrouver, ici même, dès qu'il aurait prononcé la clôture de la messe.


Je vous libère, qu'Aristote soit avec vous.

Les trois vagabonds, toujours là, le rejoignirent à la fin de la messe. Il leur tendit 10 écus à chacun.

Faites comme d'habitude, je vous remercie pour votre travail d'hier après le baptême, tenez voilà 10 écus cette fois pour votre peine.

Il se retira en arrière de l'autel attendant Penthagruel.
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