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Les derniers Prêches du Monde

Falco.
Ouvert à tous, prêcheurs et victimes, toutes fois et jeux confondus!
Pour info ce topic est initié par la disparition programmée des Prêches IG ...


Le monde change et pas en bien parfois!

L'aveugle depuis Orléans sort de plusieurs jours d'études complexes.
Non point universitaires mais en matière de prospective et tendances.
Les indices sont nombreux.
La Foi Aristotélicienne originelle et pure selon ses critères a du mal à survivre à la fameuse "Désolation" qui régne dans les royaumes.
Il semble que la tendance aille vers la notion de Pechés et de la confession.

Lui qui était convaincu que l'édification des peuples passait par le partage de la connaissance est resté fort dubitatif face aux conclusions du rapport.
Comme un gout de retour au passé.
Quand la croyance primait sur le savoir.

Nous flirtions avec une belle renaissance, nous plongeons vers les anciens âges sombres.
Allez voir que la dévotion aux reliques et autres miracles vont supplanter les belles recherches universitaires sur la foi et l'humanité...Crotte de souriceau!

Donc action, réaction, plan de bataille.
Un genre de lutte désespérée , un Fort Alamo d'un certain monde.
Il dicte une Annonce qu'il espère pouvoir diffuser largement.







Aux Croyants, aux gens de la Foi militante, Romains, Réformés, du Spin ou d'Averroès,


J'invite chacun à se pencher sur ce que demain sera.
Quel genre de monde nous construisons.
Quels moyens nous donnons nous pour contribuer à la Cité Idéale d'Aristote.

Pour ce faire J'invite chacun à une forme de Festivité particulière.
Elle se déroulera partout dans le royaume.
Elle est gratuite et dépend des capacités de chacun à lui donner volume et buffet abondant.

Le Festival des Derniers Prêches du Monde!

Prêcheurs, prêchez!
Croyants, écoutez!
Que tous proposent et commentent!
Les Idées d'Aristote et des Université sont le terreau de la Foi de chacun.

Bousculons les certitudes, donnons des migraines et partageons les!
Buvons des pots ensuite!

Camarades Prêcheurs, au boulot!
Apportez votre aides et vos envies!





Ceci fait, il se prépara à lancer les hostilités...Façon de parler.
Aprés tout, Prêcher était son job .
C'est juste que la, y avait une notion d'urgence et d'apocalypse particulière.
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Ceriera
Au pied des Pyrénées…



La brune venait de retrouver son diocèse, l'église de sa ville où elle s'était faite jadis baptiser et officiait aujourd'hui, mais aussi son lit, ses biquettes, ses brebis, son atelier… cette vie simple faite à la fois d'études et de travail manuel, de contact avec ses collines loin desquelles elle finit toujours par dépérir un peu…

C'est dans l'église qu'elle était aujourd'hui, assise sur son banc depuis quelques longues dizaines de minutes à ne rien dire. Si, il fait bien l'avouer, elle était d'abord venue chercher la fraicheur… elle ressentait comme un malaise au fond d'elle. Curieux car l'édifice était un peu comme sa deuxième maison à force, mais un sentiment de profonde vanité l'habitait.

Pourtant, elle porte la vie, elle est pleine d'hormones et d'optimisme, et à part la fatigue physique rien ne vient ébranler chez elle la foi dans le futur. Sauf concernant son service religieux.
Elle venait tout juste de nommer sa belle-sœur à la cure de la ville voisine, avec la sensation pourtant que les choses étaient incertaines. Que l'équilibre religieux de son diocèse allait se retrouver bousculé. En bien ou en mal, elle ne saurait le dire, mais Cerièra déteste les incertitudes, et tient à la pluralité qui règne en Tolosa. Cette pluralité même qui lui permet de servir.

Une sensation d'urgence absolue aussi. Le sacristain avait beau être régulier dans la préparation des messes, la griotte en était convaincue : il en fallait davantage. Foix avait besoin de foi, de plein de foi, d'une overdose de foi. Il fallait ne penser qu'à Dieu, ne parler que de Dieu, du matin au soir…
Pourtant, rien qu'à penser cela, un nœud se formait dans sa gorge. Comme si une force obscure voulait lui couper la voix. Le Sans-Nom rôdait-il dans les parages ? Voulait-il la museler ?

Tu veux me faire taire ? Hihi, dans tes rêves !

Heureusement qu'elle était seule, quiconque ici se demanderait bien à qui elle parle et si elle était cinglée. Bien qu'elle soit connue pour avoir le 06 du Créateur, elle ne se permettrait pas de Lui parler sur ce ton !
N'empêche, dire des bêtises avait la vertu de desserrer cet étau dans sa gorge et rendre son esprit plus clair. Son mari voulait qu'elle se repose ? Fort bien… elle écrirait, lirait, écrirait, lirait…

… elle ne porterait rien de lourd… si ce n'est le message de Dieu !
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Ceriera
Beaucoup de choses remuaient encore dans le cerveau de Cerièra qui ce matin avait décidé de se calmer en dessinant. Elle était installée assise en tailleur dans l'herbe moelleuse des berges de l'Arget, fusain dans sa main, à regarder la surface de l'eau et les oiseaux qui allaient et venaient, jouaient, puis repartaient…

Elle essayait de les saisir au vol sur son papier, mais nourrissait une sensation d'échec quant au résultat : ils étaient plats, la ligne molle, sans vie, sans souffle, sans énergie dans le trait. Quelque chose n'allait pas.

Pourtant je dessine ce que je vois…

Et c'était bien ça le problème. Cerièra avait perdu de vue l'essentiel, à savoir que l'essence des chose n'est pas dans leur apparence tangible mais dans les choses elles-mêmes. Elle leur donne forme, c'est un mouvement du dedans vers l'extérieur et quiconque ne s'attache qu'à voir l'extérieur des choses est condamné à échouer à les représenter.

Mais c'est bien sûr ! Je m'y prends comme une couillonne !

Ça y est, elle venait de comprendre. À retardement, mais elle touchait du doigt la solution.

Ça n'est pas l'oiseau qu'il faut dessiner, c'est le vol !

Oui Cerièra, tu y es presque ! En tout cas tu es sur la bonne voie…
Quoi qu'il en soit, le fusain virevoltait désormais. Au Sans-Nom les détails de plume qui sauraient bien attendre avant d'être plus précisément définis, la brune tenait l'essentiel : le mouvement, la vie. Et très vite elle eut une ébauche satisfaisante de croquis d'oiseaux dont, même si l'on en voyait que quelques traits, l'on jurerait qu'ils sont en train de s'envoler devant nous.

Le visage lumineux de sa trouvaille, elle s'empressa d'aller la partager à qui voudrait bien l'entendre :


Ce n’est pas la forme extérieure des choses qui est réelle, mais l’essence des choses !
Partant de cette vérité, il est impossible à quiconque d’exprimer quelque chose de réel en imitant la surface extérieure des choses !


Logique voyons ! Mais de but en blanc, à froid comme ça, on la prendrait sans doute pour une timbrée.
Pas grave, ça ne serait pas la première fois !


Prêche le 24 juin 65 à Foix : L'essence des choses est dans les choses elles-mêmes et leur donne forme.


«Ce n’est pas la forme extérieure des choses qui est réelle, mais l’essence des choses ; partant de cette vérité, il est impossible à quiconque d’exprimer quelque chose de réel en imitant la surface extérieure des choses.
[…]
Ce n'est pas l’oiseau que je sculpte, mais le vol.»

Constantin Brancusi

Copie en halle de Foix

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• •
Archibabel
Fécamp, nord-est de la Normandie, petite bourgade qui se trouvait à l'entrée, ou la sortie, d'un triangle formée avec Dieppe et la capitale du Duché de Normandie, Rouen. Le village, si paisible, endormi auraient dit certains, avait vu sa population exploser avec l'arrivée soudaine d'une cinquantaine d'Irlandais dont les navires avaient été coulés. Archibabel y était repassé avec son épouse, en escorte du Duc, du Bailli, et de l'amie de ce dernier. Perles devait ausculter Babaorum, donc une halte fut décidée. Son épouse poursuivait son œuvre de salubrité, après avoir soigné sa Grâce quelques jours plus tôt. L'époux décida de ne point rester en reste et de soigner les âmes. Il n'avait guère prêcher ces derniers mois, concentré qu'il était sur ses études et, un peut touché par l'acédie en anticipant se faire entendre que de peu par rapport à la populeuse Saumur durant la guerre en Anjou. Mais les réflexes étaient encore là. Il alla se placer devant les tavernes de Fécamp et entreprit de se faire écouter et de toucher le cœur de ces "visiteurs" étrangers. Las, peut-être la barrière de la langue.

22/06/1465 04:12 : Vos prêches vous ont permis d'apprendre des vérités à la foule (+650 PVD).


Honfleur, centre de la Normandie, cinq jours après. Archibabel et Perles s'y trouvaient depuis quelques jours. Il y avait le mariage de leur ami Mondor. Mondor, Archidiacre de Rouen et curé du lieu. L'Aumônier fit part à son homologue Clerc de son intention de faire entendre la parole du Très Haut à la foule locale. Le représentant local de l'Église Romaine lui avoua être novice dans l'exercice. Qu'à cela ne tint, Archibabel commença par le commencement, à savoir, par échanger avec Mondor pour savoir qu'elles étaient ses idées sur différents sujets. Même d'avis divergents, hors de question pour le Saint Sépulcre de semer le doute dans l'esprit d'un confrère. Surprise durant la discussion, Mondor n'avait aucune opinion arrêtée sur le bonheur. Bah! Alors, l'Aumônier allait lui en forger une.

27/06/1465 04:11 : Vos prêches vous ont permis d'apprendre des vérités à la foule (+1281 PVD).


Honfleur possédait plus d'habitants que Fécamp. D'une manière générale, Archibabel épousait assez bien les idées les plus répandues en Normandie. Néanmoins, le plus grand port de Normandie accueillait une population des plus disparates avec la présence de nombreux corsaires, marins de l'Amirauté Royale ou de passage. On y croisait des Italiens, des Irlandais, des Finlandais, des personnes originaires de nombreuses provinces du Royaume. Personnes ayant toujours le temps pour passer boire un verre dans leur taverne habituelle. Cette fois-ci Archibabel fut nettement plus satisfait de sa performance scénique devant les établissements locaux.
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Falco.
Doucement les choses avancent.
Cette forme de dernière guerre, ce crépuscule des temps.
Ils sont le dernier celte face à la culture romaine, le dernier wisigoth bouffé par l'hégémonie franque.
Donc sans doute les derniers Aristotéliciens du monde.
Les Prêcheurs et Prédicateurs.

Lui a eu un accident.
La Mort.
Un énième rendez vous devant Déos.
Ce qui tombait bien, il avait des choses à dire.
Les sceptiques diront qu'il fut un gateux dans le coma.
Mais le revoila.
Vivant.

Surgissant dans les rues d'Orléans comme un insecte infernal carbonisé.
Aveugle prédicateur et prophétique.



Je reviens de devant Déos!

15 jours d'entretien exclusif ou de coma sénile, selon que vous soyez
Croyant ou un vil Athée!

Ainsi je confirme le Testament d'Aristote, ainsi je confirme les piliers de la Foi
Réformée.
Jamais Déos n'a délégué à des hommes son autorité et son jugement.
A vrai dire il s'en fout.
Ainsi il n'existe point de Paradis fait de jardins ou d'enfer fait de tourment.
Les choses sont plus simples et plus complexes.
Il nous a crée avec un esprit et le Libre Arbitre, avec Aristote philosophe
en guide de ses attentes.
Le reste, le monde nous appartiennent.
Chacun de nous a des choix de vie, des actions qui ont des conséquences et un but commun
que Déos espère.
Celui de fonder une Humanité ou la Cité Idéale d'Aristote est accomplie.
Chacun de nous a le choix de se cantonner à sa part bestiale ou d'oeuvrer
pour être Humain.
Ceci implique d'oeuvrer également à améliorer autours de soi et non se conduire
en superbe ermite jaloux de sa sagesse.
Le partage est la clé.

Ainsi pour les ignares et simples d'esprits le choix de s'appuyer
sur les concepts de base des Péchés et Vertus.
Ainsi pour le Croyant désireux de s'affranchir des caricatures et postures
le choix de s'inspirer des enseignements d'Aristote.

Croyant, te contenteras tu de la bouillie Romaine ou seras tu gourmet?
Ton esprit sauras t'il modérer son appetit pour la malbouffe et de façon
perilleuse explorer plus avant?

Oui les Choses sont des Copies des Idées.
Mais les Idées valent plus que des Symboles faciles.

Je suis Falco de Cartel
Prédicateur Réformé

J'accepte les dons en pain et vin!


Et il se permet un courrier hasardeux pour encourager ses confrères qui s'acharnent tels les derniers templiers de jérusalem.




Camarades Prêcheurs!

Montons la barre!
Défions la grande horloge!
Que Déos lui même sente sa Création lui échapper tel qu'il en a secret dessein!

Rendons la population tourmentée et croyante!

Atteignons ensemble les 5000 Points de Vérité Divine!

Falco de Cartel
Laboratoire Aristotelicien.





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Lilyena
Elle a étudié la voie de l'église juste pour pouvoir grimper sur son tabouret, dominer la foule et leur prêcher la grandeur du Très Haut. oui, elle ne sait prêcher qu'une chose : le très haut est tout puissant. tout le monde le sait déjà et ça ne rapporte rien, mais le plaisir de grimper sur le tabouret et de voir les yeux braqué sur soit pendant qu'on papote de tout et de rien est immense. et comme le plaisir est une vertu, pourquoi s'en priver?

Percher devant la taverne de Mirbelle, La Blonde Pictave parle, elle rentrera boire un coup quand elle aura la gorge sèche, c'est l'avantage de prêcher devant les tavernes.



Amis célibataires, vous cherchez l’âme sœur ? Venez à la messe !

Placez-vous au fond de l’église et durant l’heure que dure la messe vous aurez tout le loisir d’admirer toutes ces belles personnes et de faire votre choix.

Vous ne savez comment l’aborder ? Attendez discrètement son passage et levez-vous juste assez brusquement pour la bousculer. Il ne reste plus qu’à vous présenter en vous excusant. Le premier contact est pris.

Vous ne savez pas quoi dire pour prolonger la conversation ? Dites-lui que vous avez préféré le sermon de la semaine dernière. Et si vous ne vous souvenez plus du contenu, inventez le en prétextant que vous étiez dans une autre paroisse. Un voyageur, ça fait toujours rêver.

Vous n’avez pas réussi à faire votre choix ? Alors installez-vous aux premiers rangs vêtus de vos plus beaux atours. La messe on va y entendre un prêche mais aussi pour être vu.

Essayer et bientôt, en vous promenant au bras de l’élu(e) de votre cœur vous vous exclamerez : Le Très Haut est tout puissant.

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Petition pour le codage de l'église
Danelle
Danelle doit se rendre à l'évidence : son menu transcendant sur lequel elle ne s'était jamais beaucoup penchée jusqu'alors (mais qu'elle estimait tout de même être un espace privé), oui : CE menu transcendant-là, c'est à dire le sien, était semble-t-il devenu un lieu quasiment publique ouvert à tous les vents !
Aussi étrange que cela soit, ce recoin perdu et mal aéré de son cerveau devait faire face à une deuxième intrusion en moins d'un mois ! Ainsi, quelques semaines après que le Sieur Prédicateur réformé Falco de Cartel soit venu remuer des Idées qui n'avaient pas connu le moindre changement depuis des années, quelqu'un d'autre a visiblement décidé de procéder à une nouvelle mise en ordre des Idées de Danelle :

Citation:
Vous entendez un pr?che de Griffes

"la beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux."





Monseigneur de Festigny, le bonjour.

Je tiens à protester contre l'intrusion dont vous vous êtes rendu coupable dans mes Idées. Certaines choses que je ne savais pas réellement savoir ont à nouveau été modifiées. Pour tout dire, grâce au Sieur de Cartel et à vous même, il règne à présent dans le compartiment "Menu transcendant" de mon cerveau un désordre sans nom !

Enfin.... en toute franchise, cela est peu dérangeant. Je ne suis pas tellement portée sur les choses spirituelles. Si je vous écris, c'est juste pour le plaisir de vous écrire. Et pour le plaisir de ronchonner bien sûr (j'aime beaucoup ronchonner).

Ah ! Et aussi, je vous remercie de m'avoir accordé votre confiance malgré toutes les choses absolument affreuses que je vous ai racontées en confession.

Qu'Aristote vous assiste,
Danelle.

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