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[Religion] Eglise Saint Bynarr Le Charitable

Maxime_
Coucou Maxime

Ah ! La plus belle, la plus soyeuse, la plus élégante des femmes. Elle était là... Mortecouille quelle beauté ! De toute façon, ce sont toujours les plus belles qui sont prises a premier, c'est bien connu !

Il s'approcha, enleva sa tête-de-poulet et sourit à la future mariée, puis à la petite demoiselle d'à côté. Hum... Poulette en devenir !

Il lui fit un bisou sur la joue (à Vanyel, suivez que diable !) et commença à discuter. Puis, derrière, il entendit Varden arriver. Bien sur, Vanyel s'arrêta net de parler... Et elle alla le voir... L'amour... Mouarf !

Il adressé un signe de la main à Varden, avec un sourire.

Et enfin les portes s'ouvrirent...

Qui donc ose se présenter ainsi en si grand apparat ce jour d'hui devant la maison de Dieu ?

Il fit un grand sourire, vu qu'elle le regardait, et s'avança à grands pas. Il lui serra la main énergiquement.

Enchanté ! Je suis Maxime de Dénéré la Duranxie...!

Toujours avec un grand sourire, il évita de lui taper la bise, ça ne serait pas convenable. Puis suivant la foule, il s'installa dans l'église. Ca allait commencer...
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Trolkabu
Une petite chasse ne lui ferait pas de mal, depuis le temps qu'il n'avait pas bersé. Excellente occasion pour conforter le peu d'acquis de sa compagne. Assurément aurait-elle apprécié les fourrures accompagnant les robes. Robe formidablement portée par Vanyel, un miracle du mariage. C'est tout de même infiniment plus seyant que braies et chemises, et souligne la joliesse de la porteuse. Particulièrement demandée ce jour, forcément, et de surcroît accaparée par la jeune fille. "Tatie" put-il percevoir. Le truchement de ses deux neurones fatigués n'y fit rien. Elle restait une inconnue pour lui, quoi que familière pourtant. L'empathie ne donne hélas pas les noms. Voilà ce que c'est de rester tant à l'écart de ses amis. Interrompue, stoppée nette. Il suivit alors son regard, hypnotisée par la présence de l'époux en devenir. Il ne la connaissait pas tant qu'il aurait voulu, mais il ne l'avait jamais surprise avec une telle complicité dans les yeux et les gestes. Elle avait su prendre son temps, pour son plus grand bonheur. Il ne lui restait donc plus qu'à connaître le sujet de son coeur.

Vrai que les poulets bougent encore, étêtés. Mais celui-ci était quand même plus qu'énergique, faisant éclore un sourire amusé en prenant ainsi la main d'Ermi, apparue impressionnante devant l'édifice non moins imposant. Un sacré bout de temps qu'il ne l'avait vue. Le sourire et les yeux plaisantins s'en firent alors plus heureux. La perspective de deviser à nouveau avec elle lui permettrait d'avoir ses conseils et probable soutien pour son propre mariage. Suivant le monde à l'intérieur, ôtant respectueusement son couvre-chef avant d'y pénétrer, il adressa un hochement de tête et un sourire léger à la diaconesse puis s'installa près de ses connaissances, devant, pour une fois.
Thamad
* Oups, le mariage de Varden... Il faut que je me dépêche moi... *

Thamad prend Lyra dans ses bras et se hâte en direction de l'église.... Ouf, il n'est pas trop tard...
Caro68130
Oublier, j'avais failli oublier le mariage.... et lorsque la mésange vint me rafraichir la mémoire, je me mettais aussitôt en chemin. Pau, Orthez et enfin Mauléon. J'espérai ne pas rencontrer de brigands mais tellement en retard et poussant la monture à son maximum pour arriver à temps, je ne pense mesme pas que le brigand aurait eu le temps de me stopper, si ce n'est à ses risques et périls


Enfin en milieu de matinée la vue de la ville. Je poussais un soupir de soulagement et ralentissais donc le rythme éfreiné imposé. J'avais même le temps de passer à l'auberge, de me rafraichir et de me reposer avant de me préparer pour le mariage de Varden.

Depuis quelques temps chaque mariage me faisait une drôle d'impression. Oui se donner devant Aristote est un moment important, pour la vie. Du moins c'est ce que je moi j'avais pensé le jour où je m'étais mariée... bref pas le moment de penser à cela, ma vie est ma vie et je ne regrette rien.

Finissant de me coiffer et enfin prête je me rendais à l'église et m'installais dans le banc

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En cours de changements
Vanyel
Ermi les avait invités à entrer dans l'église et Maxime l'avait chaleureusement saluée, rien d'inhabituel en cela après tout il restait égal à lui-même. Bien bien... Elle repensa à ce qu'ils avaient dit.. et réalisa à retardement que, bien que formellement, elle avait fini malgré elle par dire quel sentiment la liait à lui... Elle lança aussi discrètement que possible un regard inquisiteur vers Varden, essayant de deviner s'il avait saisi le sens de leurs paroles ou si, comme elle jusqu'à il y a quelques secondes, il était resté plus concentré sur la forme, bien content d'avoir un protocole à suivre pour divertir sa nervosité. Évidemment, elle n'arriva pas à trouver de réponse à la question qu'elle se posait et cela l'enquiquina pour une obscure raison.

Les portes de l'église étaient maintenant grandes ouvertes, et l'intérieur semblait les attendre après avoir subi une métamorphose. L'odeur de la cire et celle des fleurs disposées ça et là en bouquet, les rayons de soleil qui traversaient les vitraux et illuminaient le tout de colorée façon, Ermi qui ouvrait la voie...

Attendre pour rentrer en dernier ? Elle n'en avait pas l'intention, qu'importe qu'elle soit la mariée ce jour. Quand Ermi lui avait dit que la mariée devait se présenter au bras d'un homme, de préférence de sa famille même si ça n'était pas nécessaire, elle lui avait automatiquement répondu "Varden". Quand la diaconesse lui avait dit quelque chose du genre oui mais non, qu'elle devait pour ainsi dire être remise au marié, elle s'était entêtée. Ermi avait bien tenté de lui expliquer que ça pouvait être (presque) n'importe quel homme qui la conduisit à l'autel, et que Varden n'était en l'occurrence pas n'importe lequel, elle avait répliqué que lui elle était sûre qu'il serait là, après tout le marié c'était lui, donc pourquoi s'embêter à entrer dans l'église au bras d'un autre homme?
Et maintenant ils étaient là tous les deux. Ses doigts caressaient doucement les siens sans qu'elle s'en rendit vraiment compte. Elle se retourna pour sourire ceux qui étaient là leur posant une question, purement rhétorique au demeurant.


Y allons-nous?

Son regard s'attarda un instant sur son pale neveu qui semblait scruter les alentours, attendre quelque chose... elle savait trop bien quoi, ou plutôt qui et elle espérait qu'ils arriveraient ... à l'heure, en retard.. là n'était pas la question. Elle fit un petit signe à Vanyelle qui les rejoignit et attrapa le bout de la cape en peau d'ours blanc, en petite demoiselle d'honneur elle prendrait garde à ce que le précieux manteau prêté par Russo n'ait pas d'accident tragique qui pourrait malencontreusement par une fausse manœuvre le transformer en carpette... Ceci étant fait, elle sourit timidement à Varden qui attendait patiemment et hocha presque imperceptiblement la tête. Serrant un peu plus sa main dans la sienne, il l'entraina dans l'église.

La première fois qu'ils s'y étaient rendus ensemble ne remontait pas à si loin.. C'était la première étape qui leur permettait d'être là ce jour. En remontant l'allée centrale, ses yeux allaient de droite à gauche, glissaient sur les statuts fleuries dans leur niche. Leurs pas et ceux des invités résonnaient un peu sur le sol de pierre. Ils s'arrêtèrent quand ils furent arrivés vers l'autel. Klementein était arrivée et avait pris sa place de témoin, tout comme Nuit le faisait.
Derrière, il n'y avait pas d'ordre établi, et chacun était libre de s'installer comme bon lui semblait. Elle se demanda toutefois comment le p'tit poulet allait réussir à s'assoir accoutré comme il était, il trouverait bien une solution, il était assez grand pour ça.

Étrange comme elle avait conscience du sang battant à ses tempes, pourtant elle était un peu plus calme, pas de beaucoup certes, mais suffisamment pour ne pas piétiner sur place et laisser le ruban de la cérémonie lancée se dérouler à son rythme.

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en cours de modification
Dotch
Dotch avait été prévenu du mariage de son cher ami, le petit Varden. Pour rien au monde elle n'aurait manqué cela, elle se rendit à Mauléon dès la fin du mandat.

Arrivée dans la Sainte bâtisse, Dotch se signa et alla s'installer au milieu de l'église. La cérémonie ayant déjà commencée elle se montra plutôt discrète, restant silencieuse, priant pour qu'Aristote bénisse et protège l'union de ses deux êtres.

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Ermelina
Les froufroutements avaient cessés et les chuchotements s'amenuisaient. Ermelina se tenait droite derrière l'autel et observait avec attention les amoureux. Elle les avait vu entrer, main dans la main. D'un point de vue purement protocolaire, c'était une hérésie. Mais qui pouvait bien se soucier du protocole, ici ? Homme et femme, nobles et manants, tous étaient des enfants de Dieu, ici, tous se valaient. Enfin du moins sur le papier. Il suffit à la rouquine d'évoquer le poulet géant pour se poser de sérieuses questions, qu'il faudrait pourtant laisser de côté le temps de la cérémonie. Peut-être aurait-elle l'occasion, plus tard, d'étoffer sa galerie de personnalités exceptionelles (pour ne pas dire hors norme) de ce siècle avec cet étrange personnage...

[i]Ermi sourit au couple. S'agissait-il d'une promesse tacite que tout allait bien se passer, qu'ils pouvaient avoir confiance, ou bien était-ce la meilleure façon de faire un peu d'auto-persuasion et de conjurer ce brave Murphy ? Un peu des deux, sans doute. Lorsque le silence fut total, la rouquine porta son regard sur l'assemblée. Il était temps d'en venir aux choses sérieuses.


Mes soeurs, mes frères... commença-t-elle en ayant une petite pensée pour Vanyelle, qui tiquait toujours lorsqu'elle entendait sa mère appeler de parfaits inconnus "frères" et "soeurs" et vous tous qui avez souhaité prendre part à cette cérémonie, soyez les bienvenus dans la demeure du Très-Haut en ce soir de grande réjouissance. Réjouissance car nous voici ici rassemblés pour parfaire le mariage de deux fidèles aristotéliciens, mais aussi de deux êtres chers à nos coeurs que le Très-Haut a réuni dans l'amour le plus profond. Petite pause le temps de poser le regard sur les amoureux. Toi, Vanyel, et toi, Varden, reprit-elle, avez manifesté la volonté de devenir mari et femme. Pour cela, rappela Ermi, non sans que ses petites cellules grises de service ne lui présentent en simultané une sélection pertinente des temps forts de la publication des bans, nous avons proclamé les bans en cette sainte église par trois lectures, comme le veut la coutume, et avons ouvert il y a quinze jours de cela votre période de fiançailles. Proclamons à présent l'heure heureuse de vos épousailles.

Nouveau petit temps pendant lequel Ermi jeta discrètement un oeil à son grimoire. Se redressant pour bien voir tout ce qui se passait, même au fin fond de la nef (lieu de prédilection pour les perturbateurs et les agitateurs de tout poil, c'était bien connu), la rouquine se lança dans la partie du cérémoniel qu'elle détestait le plus. Une transformation sensible s'opéra alors chez elle. Ses traits se durcirent quelque peu. Un dragon réveillé au petit matin par une bande de chevaliers surexcités par la perspective de ramener tout ou partie de la carcasse d'un gros lézard pour prouver leur valeur et leur virilité à un troupeau de demoiselles en mal de sensations fortes aurait eu le regard tendre et délicat d'une donzelle à qui on vient de conter fleurette pour la première fois si on l'avait comparé à celui qu'Ermelina adressa à l'auditoire.

S'il se trouve dans cette noble assistance, reprit-elle d'une voix qui charriait des glaçons, prenant soin de bien détacher chaque mot, quelqu'un ou quelqu'une qui désire s'opposer à cette union et par là même, souhaite se vouer aux tourments perpétuels des enfers lunaires, se condamnant bêtement à une éternité d'errance dans le royaume de la créature sans nom, qu'il n'hésite pas : qu'il se sente libre de parler ou qu'il se taise à jamais, s'épargnant bien des misères superflues.

Certes, la formulation était vile et fourbe, mais la petite diaconesse n'eut curieusement aucun mal à faire taire sa conscience qui commençait à émettre quelques protestations purement formelles : elle avait elle-même cherché tous les documents indispensables et était arrivée à la conclusion logique et sans appel que les tourtereaux étaient bons pour le mariage. Il était donc hors de question de laisser le premier venu, fût-il noble, venir semer la zizanie en cette fin d'après-midi. Le regard noir de la diaconesse, qui, d'après son jeune frère, avait la propriété de changer en statue le malheureux qui en faisait les frais et qui était devenu légendaire auprès des jeunes gens excentriques, mit au défi quiconque d'oser ouvrir le bec et de pinailler en un pareil instant.
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Russocarine
Arrivée du marié, tout en élégance et en prestance, arrivée d'invités, en tout cas c'est ce que Russo comprend car à part Trolkabu elle ne connait pas encore les autres, présentation du jeune poulaga, qui se trouve être le fils de Mymy... froncement de sourcils. Faut il que Russo se présente en disant qu'elle croit bien avoir tabassé son paternel dans des circonstances troubles ? Inutile, vraiment, pour l'instant, en tout cas, car les portes de l'église viennent juste de s'ouvrir, la diaconesse est là, et Russo se demande si elle ne l'a pas déjà croisée, ou si elle la reconnait à force d'en avoir entendu parler. Petits saluts de la tête aux arrivants, les présentations se feront au banquet. Caresse machinale de sa peau d'ours du dos de la main, petite tape amicale sur la tête Aymeric qui regarde dans tous les coins de la rue.

Et voilà que la mariée fait signe d'entrer dans l'église. La mini-Vanyelle à couettes porte révérencieusement le bord de la peau d'ours blanc, et le cortège entre dans l'église. Du coin de l'oeil, Russo croit voir au coin de la rue un messager portant les couleurs de Toulouse, mais balaie cette idée incongrue du revers de la main. Elle pose sa main sur l'épaule d'Aymeric et le pousse doucement pour entrer dans l'église. Coup d'oeil connaisseur à l'architecture, comme quoi étudier la maçonnerie peut parfois être utile.

Russo s'installe avec Aymeric sur le banc de gauche, au premier rang, du côté de la mariée, pour ne pas manquer une seule miette de la suite de la cérémonie, le mariage de la crevette et du chef des vaches de mémé.
Et la diaconesse s'adressa à la foule, et posa une des rituelles questions. Merdasse... un des nombreux anciens prétendants éconduits n'aurait pas l'idée saugrenue de venir ici même gacher la fête. Russo chercha machinalement son épée, qu'elle n'avait pas prise, convenances obligent, et poussa un léger soupir. Si quelqu'un avait la mauvaise idée d'entrer et de dire non, elle devrait l'abattre à mains nues. Ce serait un prémice avant l'enfer lunaire.

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Lara60
Enfin elle s'était décidée, elle avait acheté un cheval et laissé son vieux Varden à l'écurie ! Varden, et oui c'est aussi le nom de son âne ! Vieux bourricot têtu qui l'aurait sans doute mise en retard !

Elle avait donc fait comme d'habitude et était partie trois heures avant l'heure seulement qu'elle ne fut pas sa surprise que d'arriver.. trois heures avant l'heure également ! C'est que ça change !

Elle avait même eu le temps de passer à l'auberge pour se rafraichir et se changer et cette fois, elle ne risquait pas de rencontrer le souci de voir le bas de sa robe machouillée par un vieux bourricot borné !
Elle arrivait devant l'église, elle passa ses mains dans sa chevelure blonde afin de remettre en place une vilaine mèche rebelle et entra.

Regard circulaire dans la batisse, peu d'invités mais les principaux concernés étaient là, elle s'installa discrètement, et oui il arrive qu'elle le soit ! Et resta silencieuse.

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Mikiss
La voila suivant Lara,
Venir dans une église voir un couple heureux et un mariage en plus
Discrètement elle rentre et reste au fond de l'église
Même si sa vie en ce moment lui est détestable
Elle sait une chose ces amis méritent le plus grand respect
Et venir en cette église pour Varden ne pouvait être que plaisir
Un regard vers tous ces invités
Qu'il était bon de voir en ce lieux que peu de personne
Ainsi elle pourrait prier tranquille et Aristote pourrait la voir plus facilement
Ermelina
Silence total. Satisfaite, Ermelina voulut reprendre le cours de sa cérémonie. Malheureusement, Murphy étant visiblement taquin ou d'humeur à faire tourner les rousses en bourriques, le regard de la petite diaconesse fut irrémédiablement accroché par l'espèce de boule de plumes jaune qui trônait dans la nef. Il fallait dire que depuis son séjour de l'autre côté des Pyrénées et sa délicieuse rencontre avec la Horde Rousse (un agréable regroupement de demoiselles très peu farouches mais d'excellente compagnie pour la gente masculine pour peu que cette dernière ait le désir de se séparer de belles espèces sonnantes et trébuchantes), Ermi avait beaucoup de mal à ne pas être assaillie par la foule de conseils et d'anecdotes qui lui furent données sur les plumes et surtout les usages divers et variés qu'on pouvait en faire... Continuer. Il fallait continuer à tout prix et ne plus se laisser distraire par un vulgaire pollito, fût-il un Dénéré. La petite diaconesse respira profondément et tâcha de fixer Trol : lui, au moins, n'avait pas cet effet hypnotisant des plus perplexifiant.

Puisque en cette pieuse assemblée l'oncque n'a su présenter aucune preuve ni aucun empêchement devant la loi des hommes comme devant la loi divine, nous prierons tous et supplierons la bonté et majesté de Dieu. Qu'il Lui plaise de ratifier et avoir pour agréable le saint propos par Lui donné à ces deux futurs époux. Amen !

La rouquine s'entendit parler plus qu'elle ne prit conscience des mots qu'elle venait de prononcer. Et un constat s'imposait : cela sonnait vraiment très bizarrement. Non, ce n'était pas si bizarre, à bien y réfléchir. C'était familier et plus agréable que le patois local. Brusquement, une sirène d'alarme retentit dans la tête de la diaconesse. Fallait-il que le poulet sur lequel Trol lorgnait dangereusement lui fasse un effet que l'on ne saurait qualifier de boeuf pour qu'elle poursuive dans son idiome maternel, classé par les puristes dans le registre de la langue d'oïl... Ermi fut prise d'une envie aussi soudaine que furieuse de poulet à la broche, de bouillon de poulet, voir de poulet au pot ou de toute autre recette à base de gallinacé. Un coup d'oeil inquiet alentour lui donna l'impression, juste ou fausse, allez savoir, que sa bourde linguistique était passée inaperçue. Ou à moins que les mariés et les invités n'aient passé cela sur le compte de l'émotion.... En dépit de ses projets culinaires, la petite diaconesse chercha chez Vanyelle le soutien dont elle avait tant besoin pour l'heure et enchaîna comme si de rien était.

Mes soeurs, mes frères, remercions donc le Très-Haut du fond de nos coeurs et du fond de nos âmes. Louons-le spécialement pour les beautés dont il a pourvu ce monde, beautés parmi lesquelles l'amour de Vanyel et de Varden, que nous célébrons et sanctifions en ce jour, trouve sa juste place. Je vous invite à réciter non pas le Credo mais le Cantique sur la Beauté.

La petite diaconesse s'éclaircit la gorge délicatement et entonna le Cantique, moins connu, mais un peu plus de circonstance. Il était peut-être plus oeucuménique, certes, mais au moins tous dans l'assistance, baptisés ou non, pouvaient être à même de le faire leur.

Citation:
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
De la parfaite hémistiche
Aimant la mesure
Céleste césure,
Faisant pâlir le pastiche.
Les vers ciselés
Bien proportionnés
Pour mon esprit ont les charmes
Si harmonieux
Du plus haut des Cieux
Brillant à travers tes larmes.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Les divins présents,
Créés du néant,
Qui précédaient notre monde;
Les plus rares fleurs,
Leur terre, rondeur
Et les cercles purs de l'onde,
Les riches buissons,
Océans profonds,
La splendeur virginale,
Tous nous parlent en fait
À l'âme en secret
Sa belle langue natale.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Vois sur ces bâtards
S'écraser le hasard,
la chaotique ironie,
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'Harmonie.
La beauté résulte,
Le bonheur exulte
De nos rythmiques prières
Et du nombre d'or,
l'Éternel effort
Fait rejaillir la Lumière.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.



Ermelina marqua la courte pause de rigueur, afin que chacun puisse, s'il le désirait, ouvrir son coeur à Dieu. Avec respect et précaution, elle prit son Livre des Vertus, qu'elle avait ouvert préalablement au chapitre XIII de la Vita de Christos et se prépara mentalement pour l'homélie. Il était rigoureusement hors de question qu'elle se laisse à nouveau perturber et elle entendait bien le prouver.
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Aymeric_de_saunhac
Arrivée devant l’église, un attroupement de gens en tout genre s’était formé pour les attendre. D’autres continuaient d’affluer pendant que chacun se disaient bonjour, tantôt d’un simple mot, tantôt par des accolades voire même des baisés. Pour ma part, je ne connaissais personne et quant bien même en aurais-je connu que je ne leur aurais prêté attention. Pour l’heure, je ne cherchais des yeux qu’une seule personne. Croiser un poulet plus gros que d’accoutumé ne m'émus pas plus que cela. Après avoir rencontré le célèbre canard de Foix, ceci ne pouvait plus m’étonner. Quoi que celui-ci faisait d’autant plus vrai qu’il semblait être fait de vraies plumes.

Un instant, un léger silence se fit sentir. Intrigué, je reportais mon attention à ceux qui m’entouraient oubliant un moment mes recherches. Tante Vanyel s’était approché d’un homme, visiblement l’homme du jour. Je n’avais jamais rencontré l’amoureux de tante Vanyel mais en considérant le changement d’état de celle-ci, il ne pouvait s’agir que de lui. En un coup d’œil il me dévisagea, peut-être pensait-il avoir à faire à un enfant caché de Vanyel ? Gêné, je lui adressais un petit sourire puis revint à ma priorité, chercher Eliandre. Temps qu’elle n’était avec moi, mon profond malaise ne pouvait se résorber.

Préoccupé par le temps qui passait sans prétendre apporter bonne nouvelle, l’arrivée d’Eliandre, je scrutais de plus en plus frénétiquement les environs. Tordant mes mains dans tous les sens, les rangeant dans mes poches, les ressortant j’en fini par faire glisser et tomber par terre un petit bout de parchemin plié en quatre. Heureusement, la petite chose calée au milieu de ce pli étant faite de fer raisonna en percutant les pavés. Me baissant pour la ramasser, je confia le pli sans plus tarder à Russo afin de ne pas le perdre et surtout pour ne pas oublier de le faire parvenir à Astrid. Certainement curieuse de découvrir ce que j’envoyais à la fillette de Foix, Russo déplia le petit parchemin et observa la petite broche que je lui avais fait forger.

Alors que je m’éloignais un peu en espérant sortir de cette foule pour mieux repérer les arrivants, une mains me rattrapa par l’épaule et me poussa en direction de l’entrée. Relevant la tête pour voir qui me forçait à avancer et pour lui manifester mon mécontentement et mon désaccord, je découvris Russo affichant un grand sourire. Le regard sombre et le nez plissé, j’obtempérais malgré moi en tentant de marcher à reculons quelque fois que tu haut des marches je puisse la repérer, la seule qui aurait du être là, celle qui me manquait depuis de nombreuses, de trop nombreuses semaines. Désabusé, je tentais ma dernière chance avant d’être englouti par les portes béantes de l’imposant édifice, le cri du désespoir :


- (Aymeric) : "ELIANDREEEEEEEEEEEEEEEEEEEE"

Alors que tout le monde s’installait autour de moi, je restais debout aux aguets espérant voir entrer Eliandre à chaque instant parmi le flot monstrueux d’invités jusqu’à ce que le dernier fasse son entrée ruinant ainsi mes derniers espoirs. Une main me tira vers le bas afin que je m’asseye et libère le champ visuel des quelques râleurs de l’arrière que je n’entendais d’ailleurs pas. Les yeux rougis, des larmes ruisselantes je me laissais tomber lourdement sur le banc et enfouissais mon visage dans mes mains(…)
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Ermelina
Comme toujours à ce moment précis des cérémonies et autres offices, Ermi se sentait l'âme d'une bête traquée et fantasmait de plus belle des vadrouilles transalpines ou ibères. Elle, qui rêvait d'un cérémoniel dépourvu d'homélie, n'avait jamais compris l'intérêt de gloser, voir de paraphraser des textes d'une clarté et d'une limpidité totales. Les fidèles avaient généralement assez de bon sens pour comprendre la parole de Dieu... Enfin, tant qu'il ne s'agissait pas des démonstrations aristotéliciennes, peut-être ? La petite diaconesse ferma les yeux un très bref instant, tentant désespérément de retrouver les grandes lignes de son laïus. Les idées étaient là, c'était l'essentiel. Comme souvent, il lui faudrait broder en cours de route, mais avec l'aide et la protection de saint Benoît, elle était à peu près sûre que tout irait bien. Il n'y avait pas de raison qu'il en soit autrement, après tout.

Quel plus bel acte d'amour que l'union de deux êtres par le sacrement du mariage ? reprit la rouquine en regardant son Livre des Vertus. Comme le disait saint Valentin aux jeunes gens qui venaient le trouver et à tous ceux qui voulaient bien l'entendre :

"Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse."

En vous tenant ici, toi Vanyel, et toi Varden, vous venez rendre grâce à Dieu pour le bonheur qui est votre et pour l'amour que vous vous portez mutuellement. Bienheureux êtes vous, car par un amour pur et désintéressé, vous êtes appelés à former l'Amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. Cette Amitié parfaite, cette union superbe se trouve évoquée dans le XIIIe chapitre de la Vita de Christos, dont je vais vous faire lecture.




Citation:
Chapitre XIII de la Vita de Christos

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, Christos reconnu celle qui se nommait Natchiatia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiatia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatia, choisis judicieusement, car une fois que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance."




Voici des paroles empreintes de sagesse et de simplicité pour qui sait les écouter. enchaîna-t-elle en se concentrant exclusivement sur les mariés debouts devant elle, tentant tant bien que mal de chasser de son esprit la présence perturbante de ... Maxime. Oui, c'était sous ce nom qu'il s'était présenté... Le Très-Haut préconise la vie en couple et surtout la sublimation de cet amour par la fondation d'un foyer uni et la naissance d'enfants. Mais, comme pourront vous le dire ceux qui avant vous unirent leur vie devant Dieu, la vie en couple n’est pas chose facile. De fait, le mariage conclu dans la foi aristotélicienne est comme un navire. C'est une embarcation fragile, l'emprunter est risqué. Les écueils peuvent briser sa coque, la longueur de la traversée peut l'user ; pendant le long voyage qui conduit le couple vers sa destiné, des tempêtes peuvent survenir et disloquer irrémédiablement l'embarcation. Il est cependant possible de surmonter ces obstacles, pour que votre voyage aboutisse à l'Amitié vraie, que votre navire arrive à bon port. Il vous faudra veiller attentivement l'un sur l'autre avec amour et respect, veiller conjointement avec tendresse sur vos enfants à venir - puissent-ils être nombreux -,et surtout réparer par un regain d'amour, par la tendresse pure ou simplement par le dialogue chacune des avaries, même les plus infimes, qui verront le jour : c'est elles qui pourraient, avec le temps, entraîner votre navire aux fonds des abîmes...

Vanyel, Varden, aimez-vous jusqu’au bout et sans conditions. Que chacun de vous fasse des efforts quand votre couple vivra ses moments difficiles, il n'en ressortira que grandit, plus fort encore. Perpétuez ensemble la tradition en enseignant à vos enfants l’amour que Dieu nous a donné, vous a donné. Je vous le dis. Le mariage n’est pas chose facile, mais il est l'un des plus beaux cadeaux que vous puissiez vous faire et la plus belle manière de glorifier le Très-Haut.


La petite diaconesse marqua un petit silence pour la forme, ferma son Livre des Vertus et contourna l'autel, afin que rien ne la sépare du couple, mais détourna son attention d'eux. Elle observa attentivement les visages de certaines personnes présentes dans la nef : sa fille, bien évidemment, pour s'assurer que la petite se tenait tranquille, qu'elle n'arrangeait pas de nouveaux mariage dans le dos des gens et surtout qu'elle se portait bien ; Trol, dont la présence inattendue ne cessait de la surprendre, dans le bon sens du terme ; le jeune garçon qui avait joué les fleuristes le jour des fiançailles des amoureux... Il était temps de passer aux choses sérieuses. Les fiancés avaient ouvert le bal, c'était aux témoins d'entrer dans la danse à présent.

S'il se trouve dans cette noble assemblée quelqu'un ou quelqu'une qui puisse par sa voix et par son coeur attester et témoigner de l'amour que Vanyel porte à Varden, qu'il se lève et parle sans crainte.

La rouquine sourit et joignit les mains devant elle, attendant patiemment que le premier témoin se manifeste.
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--Nuitcristaline_


Quand sa sœur de cœur lui avait dit qu’elle allait se marier et lui avait demandé d’être son témoin, Nuit avait dit oui sans une hésitation et était partie la rejoindre.

Ça faisait maintenant quelques jours déjà qu’elle séjournait avec elle à Mauléon, et que le temps s’égrenait… jusqu’à ce moment. Elles en avaient maintes fois parlé de la cérémonie avec Ermelina. Maintenant, c’était elle qui en fait était appelée, elle le savait et ainsi se leva, d’abord en silence.

Nuit regarda les personnes présentes avant de s’arrêter sur la diaconesse, puis elle s’éclaircit la voix avant de prendre la parole, la gorge serrée.


Moi, Nuitcristaline, témoin de Vanyel, je le puis. Que tous sachent que par ses actes et par ses paroles, Vanyel a prouvé la force et la valeur de son amour pour Varden.

Une conversation lui revint d’un coup en mémoire… une que sa sœur et elle avait eu il y a déjà quelque temps lorsqu’elles s’étaient un peu pas hasard retrouvées à Castelnaudary et que Vanyel lui avait ouvert son cœur, rien n’ayant changé entre elles. Nuit avait bien compris alors ce qui l’étreignait et lui avait dit de qu’il fallait le rejoindre, malgré sa peur. Elle était contente qu’elle ait enfin fini par l’écouter. C’est en souriant, sereine et sûre que ce qu’elle disait était vrai, qu’elle continua.

C'est librement qu'elle a choisi de l'aimer jusqu'à la fin de ses jours. Et c'est pour que cet amour soit béni de la main de Dieu qu'elle se tient debout devant nous aujourd'hui. De cela je témoigne aujourd'hui devant tous.

Elle avait parlé et n’avait pour l’instant rien à ajouter. Après avoir discrètement serré la main de Vanyel, Nuit alla s’installer sur le premier banc à gauche de la nef, puisque c’était la place qui lui était réservée en tant que témoin.
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Ermelina
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'erreur de casting était colossale. Pas tragique, mais presque. Non pas dans le choix d'une Nuitcristaline resplendissante comme témoin, mais bien dans la sélection de ce qui aurait dû être la sanior pars des petites cellules grises d'Ermelina. La preuve ? Au lieu de son concentrer sur le bon déroulement de la cérémonie dont elle avait la charge, des souvenirs loufoques et des idées tordues lui traversaient le crâne spontanément. Etait-ce un effet secondaire de la présence troublante du poulet ? Allez savoir... Toujours est-il que la petite diaconesse guettait le bruit que font des dés qui roulent dans un cornet avant qu'on ne les lance. Elle savait, comme tout bon aristotélicien qui se respecte, que Dieu avait donné le libre arbitre aux hommes, pour qu'ils soient maîtres de leur destiné et responsables de leurs choix. Par contre, les jours de pluie, où la rêverie est à l'honneur, elle se plaisait à imaginer le Très-Haut en train de guider certaines de ses créatures, les mettant en présence "juste pour voir ce que cela peut faire",un peu à l'image des dieux païens d'une antique légende, forçant ce que les grandes plumes aiment à appeler le Destin. Ces dieux, du haut de leur paradis, choisissaient, dit-on, des humains ou des créatures fantastiques pour accomplir leurs desseins et utilisaient des dés pour décider du résultat positif ou non des rencontres et des événements vécus par ces personnages. Régulièrement, dans cette histoire pour enfants sages, le héros (si tant est qu'un mage lâche et veule, sans pouvoir, ne connaissant qu'un sort imprononçable, puisse être qualifié de la sorte) entend ce son si particulier émit par les cubes d'ivoire se fracassant contre la corne qui les contient à chaque fois qu'un miracle ou qu'une catastrophe est sur le point de se produire. Et c'est ce son qu'Ermi guettait. En vain naturellement.

Pourtant, son attente ne fut pas vaine. Ce fut le bruit sec d'une carte qu'on pose sur une table qui retentit. Plus exactement, ce fut le bruit du vélin de son grimoire, soulevée par un courant d'air et retrouvant sa place légitime, que la rouquine perçut. Mais son esprit définitivement rêveur en ce jour décida que le Très-Haut devait avoir un tarot pour égayer ses longues soirées, l'hiver. Et que là, bien gentiment, il devait aligner les arcanes qui gouverneraient la cérémonie. Cette vision des choses qui s'imposait comme une évidence aux cellules grises survoltées, eut le mérite de détendre Ermi, qui oublia d'un coup appréhension, tension et perturbation pour voir les choses sous cet angle d'approche improbable. Le pire, peut-être, fut de constater qu'il n'était pas si improbable que cela au final. La femme qui se tenait debout et qui récitait parfaitement l'ancienne formule n'était pas celle pour qui Ermi avait travaillé à la chancellerie languedocienne, pas plus que celle qui avait travaillé pour elle dans cette même chancellerie. Il n'avait pas fallu longtemps à la rouquine pour l'identifier à la figure de l'Impératrice, l'essence de la femme, la protectrice, la génitrice, la créatrice. Elle avait la grâce, l'élégance, la beauté inhérentes à la troisième lame.


De cela je témoigne aujourd'hui devant tous.

La petite diaconesse laissa à Nuitcristaline le temps de s'installer et lui adressa un sourire, muet remerciement. Enfin, elle chercha dans la foule un visage... qu'elle ne connaissait pas. A nouveau, elle demanda à la cantonade.

S'il se trouve dans cette noble assemblée quelqu'un ou quelqu'une qui puisse par sa voix et par son coeur attester et témoigner de l'amour que Varden porte à Vanyel, qu'il se lève et parle sans crainte.
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