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[RP] Tournoi - J'ai toujours adoré ces petits moments...(*)

Xandrya


    Il était sérieux là, à faire son marché pour son trafic vers l'Orient ? Le premier soir de tournoi touchait à sa fin, ils rentraient bredouille à part son foutu Kopeck dont elle se foutait royalement d'ailleurs et il était en train de parler des deux femmes gisantes qui s'étaient pris une sacrée raclée par leurs prédécesseurs comme du bétail.
    La rouquine en arrivait à remercier cette chienne qu'était la vie de l'avoir autant amochée, sans quoi il aurait été foutu de tenter de la vendre aussi, ça avait d'ailleurs été le sujet de discussion lors de leur prime rencontre en taverne de mémoire, l'incendiaire s'étant amusée de l'idée de vouloir la refiler à un sultan, elle, la réplique avait été immédiate "c'est toi qui devrait refiler de la thune, je suis pas vendable".
    Mais là, en ce lieu et à cet instant, comme un rien elle lui en aurait décollé une rien que pour penser à ça.

    Non mais j'y crois pas même là faut que tu... rhaaa...
    Trouve toi un bateau avant de vouloir trouver de la marchandise Visconti et c'est pas avec ton kopeck que t'as de quoi t'en payer un


    Pataugeant dans la gadoue helvétique, un coup de hanche fut filée au sicilien en passant à ses cotés, y'avait pu rien à tirer ici, ni écus, ni bouffe, et encore moins demoiselles à monnayer, pas avec son aide en tout cas.
    Regard posé sur le sicilien le message était clair, l'heure de rejoindre le campement était de mise, et elle espérait bien que le soir suivant serait un peu plus fructueux, tant en terme d'écus que de castagne, elle était venue ici pour ça alors c'était pas le somnifère filé à la rousse étendue sur le sol de Morat qui allait la satisfaire.

    Amène toi

    Se poser jusqu'au lendemain, dormir pour le sicilien et se reposer, somnoler tout au plus pour l'incendiaire, habitude de ne pas sommeiller... héritage d'un passif qui ne lui laissait plus ce luxe ou très rarement, ou... parfois quand le corps et l'esprit se trouvaient apaisés.
    Quand la mort vous frôle de si près de sa morsure brulante pour une visite profonde au pays des songes, le monde onirique de Morphée ne trouvait alors plus grâce à vos yeux.
    Demain l'aube se lèverait sur des corps éparses en terre de Morat, et de nouveaux les poings parleraient. Fin de l'acte II.

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      "Dans les limbes de l'entre-monde... Entre ici et là-bas... Morte ou vive..."
Xandrya

Morat, 19 mars 1466
Acte III : deuxième tour

Racket Benjen/Sasha Novgorod


    Une étrange discussion avait précédé la nouvelle traque au sein de la boulangerie abandonnée dans lequel une sorte de "base stratégique" avait été établi, un peu comme... du brouillard dans la logistique organisationnelle entre le sicilien et l'incendiaire, possiblement la fatigue de la veille même si somme toute tout avait été plutôt calme de leur côté ne les mettant pas à rude épreuve.
    Xandrya espérait que le crépuscule qui s'abattait sur Morat verrait un tout autre genre de soirée se dérouler pour eux... si seulement elle avait su.
    Reprendre la tactique de la veille et guetter les groupes qui s'en mettaient plein les fouilles pour leur tomber dessus, le premier ne tarda pas à passer à porter des mirettes azurés de la rouquine.
    Un grand gaillard et un... gamin ? Mhm, après tout pourquoi pas, plus c'est petit mieux ça se faufile normalement.

    Visconti... tu prends le molosse je prends le gamin, un peu de "galanterie"...

    Rictus accompagné d'un rire contenu en direction du marin et un signe de tête plus tard, les furieux avançaient en direction du duo "géant-minus" pour leur tomber dessus et tenter de leur faire les poches autant que possible, louant le Sans-Nom pour que cette fois elles ne soient pas vides.


    20/03/1466 04:11 : Vous avez racketté un groupe composé de Benjen et de Sasha_novgorod qui possédait 16,82 écus.
    20/03/1466 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Benjen et de Sasha_novgorod (coefficient de combat 7), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

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      "Dans les limbes de l'entre-monde... Entre ici et là-bas... Morte ou vive..."
Vasco.
Il parait que lorsque l’on meurt, l’on voit sa vie entière défiler à toute vitesse devant ses yeux. S’il avait pu s’en souvenir, l’expérience chambérienne aurait lever ce conditionnel dans l’esprit du Visconti. Flashback. Instant T. Celui où tout bascule, celui d’une fracture brutale, celui où une âme se prend pour un funambule en équilibre instable sur un mince fil se déroulant des mains des tisseuses de la Destinée. Instant T. A droite la vie, à gauche la mort. Souvenirs fugaces, éclairs macabres.

    Le noir total. Tout n’était que ténèbres autour de lui. Et puis vint une voix. Féminine. Il tourna la tête et il se vit. En face de lui , adossée à un mur Xandrya le regardait avec insistance. Ce fut leur dernier instant de calme avant la tempête. Celui de la complicité, Celui où l’on se demande si l’on vivra encore de tels moments, ces instants de sérénité qui s’écoulaient inexorablement entre les doigts de leur main. C’était une drôle d’impression que de se voir. Rêve ou réalité? Dans ce brouillard onirique, celui où tous se mélange dans un minestrone d’images fragmentées, le Visconti en arrivait à envier le sicilien.

     « Eh! Prépare-toi, le round deux commence sous peu!»

    Ce fut la rousse qui la première reprit sa place et se planta près de la porte de la boulangerie. La chasseuse était en mode acquisition de nouvelle proie. Velasco la suivit de près, prenant place près de la fenêtre située sur l’autre côté de la bâtisse. Xandrya fut aussi la première à les repérer : un géant et un gamin. Elle fit signe à son partenaire et sortit immédiatement. Le mode traque venait d’être enclenché. Velasco lui emboita le pas. Derrière elle, il surveillait leurs arrières. Par delà le mur de brumes, le Visconti a suivi. Il voulait savoir ce que ces deux-là allaient faire, ce qui allait leur arriver. Personne ne le voyait: ni Xandrya, ni Velasco ni même personne d’autre. Cela, il en était convaincu. La rousse aboya un ordre et Velasco opina de la tête. Derrière Visconti sourit:

     « Dis-moi, on dirait qu’elle te mène à la baguette. Tu la crains autant que ça? Mhm?»

    Ce soir-là, ils étaient en veine: tôt au début du round, le combat allait s’engager. La prise était mure pour tomber directement dans leur escarcelle. La réaction des carcassonnais ne se fit pas attendre très longtemps. La surprise avait été totale. En moins de temps qu’il ne fallait pour dire « fler chevaucheur de la Méditerranée », Xandrya avait maitrisé le mioche tandis que le bras droit de Velasco s’était enroulé autour du cou du géant. La main gauche du sicilien maintenait le bras de sa victime dans son dos, de sorte que tout mouvement pour tenter de se soustraire à cette clé ne faisait que provoquer un élancement de douleur du poignet jusqu’aux tréfonds de l’épaule. Velasco força l’individu à se courber vers l’arrière. la trachée écrasée sous la pression du bras du sicilien.

    - Je sais que c’est assez banal mais c’est la bourse ou la vie!

    Banal? Sans aucune imagination. Même pas une once d’ironie, d’inattendu. Rien de surprenant, de distrayant. Telle était l’opinion du Visconti qui s’était appuyé contre un mur de torchis décrépi et qui observait son double en action.

     « Mais dis-moi que ce n’est pas vrai, que je ne peux pas manquer à ce point du sens de la réparti. »

    L’affaire avait vite été pliée. Contrairement à la veille, le groupe qu’ils avaient rencontré tenait encore debout. La récolte d’écus avait cependant été bien maigre: dix-huit écus en tout et pour tout. Il n’y avait vraiment pas de quoi fouetter une chatte, ni même la brosser dans le sens du poil. Pas de flatterie inutile, pas d’auto-flagellation non plus. Cette victoire, il l’avait mérité. Velasco fut bon joueur. Le brigandage eut lieu sans effusion de sang. Visconti désapprouva. Le couple relâcha leurs prisonniers lorsque le sicilien tapa sur l’épaule de la rousse pour attirer son attention. Entrant dans une bicoque encore plus délabrée que la moyenne, il venait d’apercevoir les deux donzelles qui, la veille, leur avait volé leurs proies, ceux-là même que Velasco avait mis sur sa liste des cibles prioritaires pour la journée. Il ne fallut qu’un clin d’oeil entre la rousse et le sicilien pour que ceux-ci disparaissent de la vue de leurs premières victimes, entrant dans le taudis pour leur deuxième acte de bonté de la journée.


Les ténèbres se refermèrent. Un vent froid balaya le visage du Visconti et une douleur lancinante naquit sur le haut de sa tête pour submerger tout son être. Des paroles franchirent le pavillon de son oreille, tentant de se frayer un chemin jusqu’au centre de la compréhension. En vain. Un gout âcre et métallique submergea ses papilles gustatives. Envie de vomir, de recracher le trop-plein au dehors. Un spasme souleva son corps qui retomba inerte sur le sol. Au loin, un oiseau à l’origine inconnu émit un chant plaintif.
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Nikita.novgorod
    Groupe Nellyne & Nikita : Second tour... Round 1


Fort de la soirée précédente, le duo improbable prend son temps... la dernière illumination platinesque ? Laisser les autres se mettre sur la truffe, économiser ses efforts et, peut-être, sortir vainqueur d'éventuels assauts. Encore une fois, en théorie, c'est imparable... en pratique par contre, elles vont vite déchanter !

    - T'sais quoi, on fait comme hier... mais cette fois, tu hurles comme si on t'égorgeait hein, ça fera diversion, pis avec un peu d'bol, t'arriveras à effrayer l'ennemi...


Evidemment, la comparse ronchonne. Bien entendu, la Blondeur s'en tape. Aussi, elles louvoient entre les arbres, tachant d'être aussi invisibles qu'elles le peuvent et, plus sûrement, silencieuses. Soudainement, l'Orgueilleuse s'immobilise et de désigner une direction à son amie

    - Hann, mais j'le crois pas ! Viennent de rincer Sasha et Benjy... viens, on va récupérer leurs affaires. On n'attaque pas mon p'tit Tsar impunément, namého !


Parce que bien sûr, dans la caboche aurifère, l'issue du combat était une évidence. Elles battraient les adversaires et pourraient parader devant son époux, en arborant ses effets personnels. Ouais, la jubiliation ultime !

    - Tu gère le type, je m'occupe d'la rousse... c'est fourbe les goupils, et j'voudrai pas qu'tu prennes un mauvais coup.... A L'ASSAUT !


Ah ça, rien à dire. Elles ont le sens du spectacle... même, elles se lancent têtes baissées sur l'adversaire, à grand renfort de cris de gorets, associés à quelques moulinets étranges, faits par les bras. Voyez un pantin désarticulé ? Mettez-lui une perruque blonde et vous aurez la Slave dans toute sa connerie. L'erreur. Tu l'as vue l'esquive, Blondeur ? Tu l'as sentie la rouste ? Ouais, une pure raclée qu'elles ont pris... à croire que le couple leur en voulait personnellement, bien que dans leur malheur, elles parviennent à mettre les voiles, sans rien leur barboter d'autre que des coups cependant.

Après une course effrènée, nos deux comparses reprennent leur souffle. Loin de leur échec... ça ronchonne, ça marmonne, ça pleurniche et ça compte ses abatis. Des oeillades accusatrices, ça va de soi, puisqu'il faut bien une coupable. Imparable qu'il était le plan !


    - Pfiou...Tu l'as fait exprès j'parie ! Pourquoi t'as couru ?... Si t'as couru, je t'ai vue avant d'prendre une beigne... hannnn, j'te dis que si et même que...


Bah ouais, Blondeur. Si t'étais plus attentive aux alentours plutôt que d'engueuler ta partenaire... tu l'aurais vue, la horde de sauvages qui vous tombe sur le paletot !

    - Nan mais... humpf... pas la figureuhhhhh....


20/03/1466 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Vasco. et de Xandrya(coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

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Xandrya


    Fin du racket Benjen/Sasha Novgorod

    L'attaque du duo géant-minus avait été rondement mené, en même temps pour elle maitriser le gamin d'une dizaine d'années ne devait pas poser de soucis, bien que l'air de rien le môme avait de la ressource et surtout la fougue d'une jeunesse que la rouquine n'avait plus dans ses veines, et le p'tit d'homme lui avait quand même pas facilité la tâche mine de.
    Le gamin ceinturé, le regard azuré avait vu un Visconti dans une forme olympique, non parce que vu la carrure du quidam qu'il devait se coltiner y'avait comme qui dirait une incertitude avérée sur l'issue de la chose sans être armée, mais au final... c'était ce qui faisait l'intérêt de ce genre de combat, hier le géant aurait terrassé Velasco, aujourd'hui c'était l'inverse et demain peut-être aurait-ce été un match nul, une défaite, une victoire ?
    Sauf que de demain il n'y avait pas, ni en terme de combat, ni en terme de conscience du sicilien, l'avenir le prouverait il est... imprévisible.

    La rapine fut bien maigre, mais comparativement à la veille, même s'il ne s'agissait que de quelques écus, elle était là, augurant un résultat meilleur qu'au premier tour.
    Mais déjà le sicilien indiquait à Xand de nouvelles proies délaissant le duo masculin, les femmes qui les avaient devancés le soir précédent.


    Attaque Nellyne /Nikita Novgorod


    Un long soupir s'extirpa des lèvres de la rouge en lui emboitant le pas, ce besoin de les retrouver, il en avait parlé quand les deux prenaient un peu de calme dans la boulange, tête de liste des concurrents à abattre pour le marin pour avoir dérouillé la cible de la veille.

    La vengeance est mauvaise conseillère Visconti

    Et de toute évidence il semblait que la vengeance serait le leitmotiv de ce combat là, et quand les sentiments prennent le dessus dans un combat... l'issue n'est souvent pas celle qu'on attend, ce ne serait pas celle qui se mit à hurler signalant sa présence avant même d'être vu qui pourrait dire le contraire.
    Nikita Novgorod a écrit:
    A L'ASSAUT !

    Bordel !!!

    A revers, les bougresses les prenaient à revers, tel était pris qui croyait prendre... ou pas, parce qu'à beugler de la sorte ça laisse le temps à ceux qu'on veut choper de réagir et là... ce qui se passa entre le brun et la brune, la flamboyante n'en avait pas trop eu conscience en se prenant la blondinette sur le coin du bec.
    C'est qu'elle en voulait la demoiselle, pas bien ordonné tout ça mais l'intention y était, et quand un poing touchait elle faisait pas semblant la minette, sauf qu'au bout d'un moment, un pas de coté et un coup de coude entre les omoplates quand elle manque de se vautrer ça avait de quoi vous "calmer".
    Est-ce que se fut la vision de sa partenaire se carapatant sans demander son reste ou juste un instant de lucidité, en tout cas, le fait était là, à un moment donné les donzelles prirent la fuite à toutes jambes malgré un léger boitillement.
    Visconti avait eu sa vendetta personnelle sans que ce soit payant, juste de l'énergie dépensée inutilement, mais bon il n'y a pas de petit plaisir, celui-ci fut sicilien.

    Ca va content, t'as eu ce que tu voulais ?

    Un léger rictus se dessina sur les lippes de la rouquine en se rapprochant du Visconti lui collant une tape derrière la tête.

    Tu lui as même pas fait les p....


    Attaque Lenu /Volkmar


    Phrase qu'elle n'achèverait pas un couple sortant de l'ombre, probablement attiré par le bruit ou a débandade ou que sais-je avec sans nul doute l'envie d'en découdre, parce que fallait pas se mentir, quand une équipe en croisait une autre ce n'était pas pour se faire des politesses et des courbettes.
    Et les deux ne se le firent pas dire deux fois pour s'attaquer sans attendre aux carcassonnais toujours prêt à en découdre, chacun s'occupant de son homologue, femme contre femme, homme contre homme, la lutte était engagée.


    20/03/1466 04:10 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Nellyne et de Nikita.novgorod (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

    20/03/1466 04:10 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Lenu et de Volkmar (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

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      "Dans les limbes de l'entre-monde... Entre ici et là-bas... Morte ou vive..."























Vasco.
Situation confuse. Le temps s’étiolait et se contractait comme une femme sur le point d’accoucher. Instant dont il ne pouvait estimer la durée et pendant lequel il avait l’impression de voler au dessus de l’univers, quelques part sous ou sur un amas de galaxie. Il avait totalement décroché d’avec la réalité. Il était dans le monde du petit infiniment lourd et de l’énorme infiniment léger et il ne savait pas dans quelle catégorie classer ce qu’il tenait entre ses mains. Folie, douceur et amertume, sucré et salé avec un gout de métal nappant chacun de ses ressentis.

    Il lui avait bouclé la bouche de la main. Elle avait essayé de le mordre…ou pas. Oui, la brune s’était débattue comme un beau diable alors que Xand se tapait la blonde. Ils devaient les surprendre alors que ce fut tout le contraire. Comment avaient-ils pu se faire avoir de la sorte? Ils avaient progressé avec prudence dans la maison, pièce après pièce. Comme à l’accoutumée, le sicilien voulait penser, réfléchir, organiser avant de foncer tête baissée. Xand, elle, recherchait l’action à l’état brut. Ils avaient retenu chaque craquement du plancher sous leur poids, cherché à éviter chaque rayon de lumière qui aurait permis à leur ombre de précéder leur arrivée. Ils avaient dressé l’oreille, attentifs à chaque bruit, murmure. Et rien. Les voleuses de proie avaient quitté les lieux. Ils étaient alors ressortis par la porte arrière et avait scruté la place avec insistance. Il n’y avait personne. Pas même un lapin. Pas de blonde ni de brune.

    Oui, ils s’étaient fait surprendre et ça s’était passé comme ça. Mélange des souvenirs. Retour dans le passé récent. Il n’avait su immédiatement repérer d’où venait le cri qui lui saturait les tympans jusqu’à les faire crever.


    Citation:
    A L'ASSAUT !


    A L’assaut? Comment ça à l’assaut? L’instinct du vadrouilleur l’avait fait instantanément pivoter. Le « Bordel » de la rousse lui avait confirmé que quelque chose n’allait pas, tout comme le poids qui venait soudain de s’abattre sur son échine, l’amenant genoux à terre par la force des choses, une mèche de cheveux bruns venant le narguer dans son champ de vision. Même le « Chiabrena! » habituel n’eut pas le temps de franchir la frontière de ses lèvres. Vasco mit un temps avant de comprendre ce qui venait de leur arriver. Surpris. Ils avaient été surpris par deux donzelles qui avaient plus leur place dans les salons de thé que sur les routes à rançonner les passants.

    La première chose qu’il tenta de faire fut de se donner un peu d’air et d’échapper à l’étreinte de la bougresse qui tentait de lui piquer son bec et ses ongles dans la chair.

    La deuxième fut de trouver un angle suffisant pour insinuer son coude dans ses côtes et lui faire perdre le souffle, mettant au passage un point final cette enchaînée de cris qui commençait sérieusement à l’agacer.

    La troisième fut de profiter de l’occasion offerte pour l’amener avec lui dans son simili de triple axel au sol et enfin reprendre le dessus sur la furie, lui placer les mains écartées de part et d’autre de la tête, serrer ses cuisses entre les genoux du sicilien et s’appuyer de tout son poids pour l’empêcher de se démener. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle était loin d’avoir abandonné la partie.

    La vengeance était-elle vraiment mauvaise conseillère comme le lui avait dit Xand? Vengeance ou pas, le Visconti avait besoin de se défouler. Une fois que sa proie avait dépensé une bonne partie de ses forces en vain, il rassembla les poignets de la brune au dessus de la tête, les maintenant fermement enfoncés dans la boue d’une main. Il lui agrippa le menton et le serrant entre pouce et index. Lorsqu’elle voulu parler, elle lui ferma la bouche de sa main.


    - Arrête d’essayer de mordre où je te tue. Tu t’appelles comment? J’aime connaître le nom de celles que je détrousse.

    Nellyne. Elle s’appelait Nellyne et seul Déos savait désormais si le Visconti eut connaissance ou non du patronyme avant que sa main ne s’abatte plusieurs fois sur son visage, la giflant énergiquement, à droite, à gauche, à droite, suffisamment pour lui ôter le gout de répliquer et la laisser consciente de ce qu’il s’apprêtait à faire.

    - Rassure-toi, je ne vais pas prendre ta virginité.

    Prendre sa virginité? Chez le Visconti c’était une expression générique pour faire référence à certaines pratiques en vigueur chez certains brigands quand ils rencontraient des donzelles bien faites de leur personne et qui avaient manifestement besoin d’en savoir plus sur le sens de la vie.

    - Tu n’as pas la bonne couleur de cheveux pour cela.

    Il porta la main à la ceinture de Nellyne et tira violemment sur la bourse qui pendait à son côté. Les oeillets du cuir cédèrent sous la sauvagerie du geste. Quelques pièces sortirent de leur écrin et roulèrent entre les jambes de la victime. Le fier chevaucheur de la Méditerranée referma sa main sur le cuir. La donzelle ne présentait manifestement plus un réel danger. Le Visconti redressa le torse, desserra l’étau de ses genoux et se releva, toisant sa victime de son regard de vainqueur malgré la surprise initiale.

    - Visconti. Velasco Visconti…Retiens mon nom.

    Les filles avaient eu leur leçon. Elle détalèrent aussi vite qu’elles le purent, disparaissant dans les rues de Morat où l’orgueil du sicilien enflait à vue d’oeil. Il se sentait bien, fort, comme au temps de la campagne contre les franc-couards et la racaille d’impériaux. Content? Oui, il l’était. Avait-il eu ce qu’il voulait? Oui. En partie. Le sang plein des humeurs de la guerre et du combat, il allait répliquer à la tape amicale de Xand d’une manière purement viscontienne. Il allait même ouvrir la paume de sa main pour lui montrer une frêle bourse de cuir aux oeillets déchirés et au maigre contenu lorsque la commande suivante leur fut apportée sur un plateau d’argent. Pfff! Même pas le temps d’entamer une petite conversation en tête à tête.

    - « Une bourse? Comment ça une bourse? Tu ne te rappelles pas que tu ne leur a rien volé le brun? C’est eux qui ont essayé de te dépouiller, pas le contraire. Oh décidément! On dirait que tu ne vas pas bien toi! »

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Benjen

      [Morat – 2ème soir – 4ème et 5ème combat]


      Ce n'était un plaisir pour personne de se faire rincer, mais tel était le tournoi. Après un temps de pause mérité, c'est qu'ils avaient essuyé trois assauts, et en avaient repoussé deux. Le duo se remit en quête …

      L'ambre se posa sur un homme seule qui semblait avancer à pas de loup … Tapotant l'épaule du blondinet, il lui désigna du doigt …



        -C'ui là est pour toi … On va voir si t'es si fort …


      Il n'en fallait pas plus pour piquer l'orgueil du petit Novgorod. Le marmot se lança dans une approche furtive de chaton, tandis que le Barbu fourbu l'observait, dissimulé par les ombres …

      Un sourire se dessina sur ses traits lorsque Sasha plaça un coup de pied dans le tibia de l'homme, qui se mit aussitôt à essayé de s'en saisir, mais l'animal était habile à échappé aux mains des adultes.

      Histoire d'éviter qu'il ne finisse trop amoché, le Barbu s'approcha à son tour pour sauter sur le dos de l'homme et l'immobiliser. Lançant un regard au gamin qui faisait le fier, il poussa un grognement en levant les yeux au ciel, et arracha la bourse du pauvre homme. Fallait pas venir tout seul en même temps !



        -On bouge …


      20/03/1466 04:10 : Vous avez racketté Maubourd qui possédait 16,82 écus.

      Ils se mirent à l'abris non loin d'une bicoque délabrée, histoire de reprendre à nouveau des forces. C'est que la nuit n'avait pas été de tout repos … Mauvaise idée. Ils laissèrent leur vigilance s'engourdir par le froid et la fatigue, et le Barbu se retrouva bientôt contraint par des mains étrangères … Le souffle lui manqua rapidement, et il eut beau ruer, l’agresseur était un malin, et connaissait son affaire. Les lèvres ouvertes à la recherche d'un air raréfié, il glissa un regard en coin, les pupilles dilatées d'un manque d'air flagrant …


        - Je sais que c’est assez banal mais c’est la bourse ou la vie!


      Si il avait pu … Il aurait hausser un sourcil en lançant « Nan mais t'es sérieux mec ! Tu peux pas faire mieux que ça ! » Mais voilà … En somme, pas la peine de lutter, elle était faite ! La bourse fut arraché et le Barbu relâché, s'échouant une fois de plus dans la neige pour chercher son souffle …

      L'année prochaine, il ferait mieux !



      20/03/1466 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Vasco. et de Xandrya .
      20/03/1466 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Vasco. et de Xandrya (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


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    Xandrya
    Parce que je n'aime pas laisser un topic en suspens
    Clôture sauvage sur indication des jd concernés concernant l'action de leurs pantins


      Attaque Lenu /Volkmar


      Bon gré mal gré le sicilien et la rouge avait eu le dessus sur ce nouveau duo qui semblait en vouloir à leur pomme, autant la veille avait été calme, autant cette fois la rouquine ne pourrait se plaindre au lendemain de n'avoir pas eu d'action, encore eusse t-il fallu qu'elle le puisse mais ça c'est une autre histoire qui se jouera un peu plus bas.
      Les deux bruns n'avaient clairement pas demandés leur reste en partant fissa sans même laisser un écu aux carcassonnais.

      On va encore faire chou blanc tu vas voir

      Un sourire narquois presque amusé sur la trogne boueuse de la flamboyante, mais aussi une fatigue qui commençait à se faire sentir, et à priori pas seulement chez elle au souffle que le sicilien peinait à retrouver après avoir étalé le grand brun.

      Attaque racket Albius/Perrette


      Sans se presser, Xandrya et Velasco arpentaient le village à l'abandon de Morat, le coup de la planque boulangerie avait fait son temps et sans que l'un ou l'autre n'ait le temps de les voir débouler d'un pan de mur, un couple se rua vers eux, leur assénant coups bien sentis et en recevant d'autres en retour.
      Force de conviction et volonté ne faisant hélàs pas tout, le sicilien et sa comparse se retrouvèrent détroussé de leurs bourses et pour le moins amochés gisant sur le sol helvète.
      Azurés tournés vers ceux du Visconti, les sourcils se haussèrent, le corps endolori en semi conscience, un bras venant lourdement s'abattre sur le torse du brun

      On vieillit Visconti

      Laissant fuser son rire rauque, une grimace vint habiller son faciès, ses cotes ayant à priori bien trinqués sur ce coup là, et vraisemblablement plus que son acolyte qui se relevait déjà lui tendant la main pour en faire de même.


      Attaque racket Anastriana/Sagaiii


      Petit instant yeux dans les yeux avec l'italien, un peu de calme après la tempête et avant l'ouragan qui n'allait pas tarder à s'abattre sur eux, maelstrom brun qui les mettrait à terre pour plusieurs semaines.
      Le duo qui attaqua la rousse et le brun vit les dernières onces de vigueur des deux combattants languedociens déversés sur eux, le répondant se faisant d'une telle violence sans connaitre l'avant eux, que ceux-ci ne se relevèrent pas, inertse, inconscients, boueux et en sang sur les terres lémaniques.

      Se furent l'homme et la femme qui avaient achevés de les clouer dans un monde chimérique qui, se souvenant de l'esprit de ce tournoi ou n'ayant pas un mauvais fond, aller savoir, chargèrent les deux loques humaines à l'arrière d'une charrette pour les rapatrier vers Fribourg.

      La suite se jouerait ailleurs....

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      20/03/1466 04:10 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Lenu et de Volkmar (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

      20/03/1466 04:10 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Albius et de Perrette .
      20/03/1466 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Albius et de Perrette (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ

      20/03/1466 04:10 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Anastriana et de Sagaiii .
      20/03/1466 04:10 : Hélas ! Vous vous êtes battu avec le misérable un groupe composé de Anastriana et de Sagaiii (coefficient de combat 10). Il vous a tué. Que s'est-il passé exactement ? A vrai dire, de là où vous êtes, cela ne vous intéresse plus.

      >>> Sera joué le "laisser pour mort" des évènements des attaquants dans le cas présent et non pas une mort (45 jours d'indispo pour Xandrya et Vasco) après discussion entre JD même si ça ne change rien pour les résultats du tournoi
      >>> L'action de rapatriement des corps par les assaillants a été convenu suite à échange de courriers avec les jd concernés et déjà joué en conséquence dans le topic ouvert sur l'après combat au dispensaire.

      Citation:
      De Anastriana de Walsh-Montfort, Duchesse de Rohan Date d'envoi Le 22 Mars 1466 à 23h58
      Objet Re: hrp pour rp
      Bonjour!

      Non Ana ne partirait pas sans se retourner dans un tournoi à l'amiable elle viendrait aider ceux à qui elle a flanqué une rouste.

      LJD Ana


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        "Dans les limbes de l'entre-monde... Entre ici et là-bas... Morte ou vive..."

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