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[RP] Taverne et Auberge * A La Roche Elle *

Mirbelle
Retour d’un voyage, d’un retour aux Sources, et retour chez Elle.

La Brune Mirbelle l’a enfin fait ce grand voyage, celui ou elle prenait le risque suprême, retourner marcher sur les plages de sa jeunesse, les plages de sa Normandie natale..
Elle en revient forte, plus forte que jamais peut être. Mais une chose est sure là bas elle a retrouvé un élan de vie , une envie de vivre plus haut, plus fort mais aussi une envie de partager, à nouveau.

Accoudée au comptoir elle réfléchit, regarde autour d’elle et soudain d’un bond se redresse tout sourire, cette taverne est ouverte depuis un long moment, l’endroit est petit mais convivial et il est grand temps d’ouvrir les chambres à l’étage.





C’est quatre à quatre qu’elle grimpe les marches qui mènent à l’étage elle a à faire !
La veille elle a rencontré une enfant qui cherchait refuge et à qui elle a proposé une chambre. Elle a donc abrité la petite cette nuit et le déclic en elle a eu lieu, elle le sait il est temps d’ouvrir les deux chambres aux voyageurs.

Alors c’est grand ménage, elle dépoussière, aère, joue du torchon et du balai et déloge les ptites bêtes qu’elle affectionne mais que les voyageurs n’apprécieraient pas forcément de trouver dans leur chambre. Elle récupère ainsi une famille mulot qu’elle pousse dans l’escalier gentiment du bout de son balai, elle tape du pied et des mains et les regarde débouler l’escalier en riant. Oh elle ne leur ferait pas de mal, ils pourront s’installer dans la grande salle de la taverne, prés du feu dans le tas de bois ou sous le comptoir ‘fin si Mot le Chat les tolère et ça c’est une autre histoire.

Elle prend du recul et plisse ses yeux, tachant d’être objective.. Un regard alentour elle est satisfaite, elle referme les fenêtres et les portes et redescend l’escalier, bien décidée à se récompenser du travail effectué. Dans le chaudron le vin chaud embaume, elle s’en sert un godet et profite un moment devant le feu
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Lobelia
Lobelia pousse timidement la porte de l'auberge, elle espère que c'est bien ici que Mirbelle lui a dit de passer, elle n'était pas très forte en lecture et sans pratique depuis longtemps, son déchiffrage de la plaque devant la taverne a été une épreuve.

La jeune servante n'est pas rassurée de se montrer en public de nouveau, très souvent le monde a rimé avec ennuis, mais après plusieurs mois de solitude, elle a bien décidé de revenir un peu à la vie, de profiter de sa toute neuve liberté, d'essayer de nouer des amitiés, ou du moins de faire de nouvelles connaissances.

Tapote du bout des doigts sur la porte en bois

Excusez-moi, Madame ?

Voit Mirbelle se retourner à son entrée, sourit de la reconnaître et de ne pas s'être trompé de lieu.

Je suis peut être en avance ? je ... j'ai fait quelques biscuits pour votre soirée.

Lobelia entre à pas discret, pose un panier remplit de sablés aux morceaux de pommes et de poires pour adoucir le côté sec du gâteau. Puis elle fait le tour de la salle.

C'est mignon chez vous, Madame !
Mirbelle
La porte qui s’ouvre la sort de sa rêverie, La Brune Mirbelle sourit en voyant entrer la jeune Lobelia.

Oh Lobelia entrez ! Venez vite vous réchauffer vous avez l’air transie de froid !
Enfin j’vous préviens si vous m’redonnez du Madame j’vous renvois illico dans le vent glacial hein. Pis j’garde les gâteaux en plus !

Un sourire taquin , gourmande la Mirbelle se saisit en riant du panier que Lobelia vient de déposer sur la table et hume les biscuits, les yeux mi clos déjà elle savoure..

Vous qui les avez fait ? Miam .. M’est avis qu’avec un ptit godet de vin chaud on devrait se régaler ! J’vous en sers un dites ?

Sitôt dis la voila qui sans attendre consentement se lève et s’affaire prés du chaudron de vin chaud

Ravie que l’endroit vous plaise ! Si vous voulez vous pourrez visiter l’étage ya deux chambres plutôt confortables..

Un regard vers l’étage, son nez qui se plisse…

J’ai abrité une tite damoiselle dans l’une d’elle récemment et je l’ai po revue.. Faudrait que j’me décide à monter voir dans quel état elle et son copain on laissé l’endroit.. ‘fin j’dis ca pas impossible qu’elle y dorme encore sans que je l’ai croisée..

Elle hausse les épaules et secoue son chignon tentant de chasser ainsi l’inquiétude que lui a causé la présence de cette ptite fugueuse qui disait chercher son père.

L’’autre chambre Lobelia l’est libre pour l’instant.. Si besoin...

Un sourire chaleureux, la Brune Mirbelle tend un godet de vin fumant à la jeune femme..
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Mirbelle
Quelques jours plus tard..

Installée devant le feu, Mirbelle repense à cette rencontre tout en grignotant les biscuits que la jeune femme avait confectionnés ce jour là.

La jeune Lobelia avait accepté l’hospitalité d’une nuit puis le lendemain avait quitté la ville, elle avait reçu proposition d’emploi et devait rejoindre son nouveau maitre.
La brune Mirbelle n’avait pu s’empêcher de s’inquiéter en la voyant ainsi partir vers seule vers l’inconnu mais les dés étaient jetés la jeune femme s’était engagée et tenait à honorer la parole donnée. Elle savait qu’elle pourrait revenir en cas de besoin

Tandis qu’elle rêvasse notre Prune le temps passe sur ce dimanche pluvieux, elle faut qu'elle se décide à quitter la douce chaleur du foyer, il l est temps de se mettre au travail.
Elle file dans l’arrière pièce ou se trouve le fournil. Il faut refaire du pain et remplir le garde-manger avant le prochain départ.
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Gabrien
Deux jours ! Deux jours à bivouaquer en rase campagne, à ne croiser âme qui vive, seulement quelques merles téméraires qui sifflaient sur les branches dénudées comme pour se moquer de lui... même les lapins et les campagnols se terraient au chaud... pas fous, les lapins ! Quand enfin il avait aperçu les lumières des portes de la ville, Gabrien avait détaché Normand de la charrette de la dame qui lui servait d'escorte et dans laquelle dormaient encore Azzia et Frang' et avait lancé son mulet au petit trot jusqu'à l'intérieur des murailles.

Il avait d'abord été se présenter aux autorités, il eût été stupide de se faire arrêter par les sergents de ville à cause d'une simple formalité oubliée, puis, son premier soin fut de retrouver ses amis. C'était la première fois qu'il mettait les pieds à La Rochelle et Gab n'avait absolument aucune idée de l'endroit où ils pouvaient bien se trouver...

*Sûrement dans leur lit à cette heure !* pensa-t-il.

Ce ne fut qu'à ce moment là en effet qu'il songea qu'il était bien trop tôt pour croiser qui que ce soit, hormis peut-être, les moines qui suivaient l'office du matin. Un peu déçu, se morigénant de sa bêtise, il se mit à errer par les chemins, tenant toujours Normand par la bride, quand une enseigne à moitié couverte de neige retint son attention.

*"La Roche Elle" ? Pourquoi ce nom m'évoque-t-il quelque chose ? Ce doit être fermé... tentons quand même notre chance...*

Il attacha Normand à un anneau de métal serti dans le mur en attendant de lui trouver meilleur accueil. Il poussa la porte qui, à sa grande surprise, ne lui opposa aucune résistance et se retrouva au milieu d'une salle de taverne semblable à beaucoup d'autre mais qui à cet instant lui semblait la plus merveilleuse du monde car une douce chaleur y régnait. Il ne put s'empêcher de s'approcher du feu qui crépitait en hélant :

Maître Roche ? Maîtresse Roche ? Vous êtes là ?
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Mirbelle
C’est les mains dans la farine en train de pétrir la première fournée du jour que l’on trouve notre Brune Mirbelle à cette heure matinale.
Elle entend bien bouger dans la salle de la taverne attenante au fournil mais elle n’y prête guère attention , son chat Mot passe sa vie à courir après les souris.
Mais .. elle se redresse , repousse à l’aide de son avant bras une mèche folle qui s’est échappée de son chignon et lui tombe sur les yeux et tend l’oreille..

Maître Roche ? Maîtresse Roche ? Vous êtes là ?

Elle plisse ses yeux, se demande qui peut bien débarquer à cette heure là, elle serait bien tenter d’ignorer l’appel mais cette voix ne lui est pas inconnue.. Serais ce ..
Elle se frotte les mains l’une contre l’autre à la hâte pour se débarrasser de la farine et passe la tête par la porte qui mène à la salle de la taverne.

Le Bonjour M’sire !

Un sourire illumine le visage de la Brune en reconnaissant Gabrien , elle se hâte vers lui

Oh Gabrien c’est vous enfin ! Vous en avez mis du temps ! Quel plaisir de vous voir !
Vous allez bien ? Vous avez fait bon voyage ?

Elle virevolte la Brune toute à sa joie de voir son Ami arrivé à bon port.
Puis elle réalise qu’il a du voyager toute la nuit et enfin elle l’invite à s’installer devant le feu , donnant elle-même l’exemple en se laissant tomber dans l’un des fauteuils qui se trouve devant la cheminée

Oh mais pardonnez moi vous devez être épuisé de votre voyage. Installez vous là prés de moi et racontez moi !
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Garlan.
Voila bien longtemps qu'il n'avait point quitté sa champagne. Trop occupé avec ses champs. Les années étaient passé bien vite. Et un jour il y a peu... Une envie subite de voyager. Seul certes, mais pour aller ou? La était la véritable question. Pourquoi pas aller l'océan, l'air marin lui ferait le plus grand bien il en est certain. Ausii prend t'il la route un beau matin. Les chemins n'ont gère changé depuis le temps. Le voyage se passe pour le mieux, pas de rencontre désagréable. De toute manière... Pour le peu qu'il transporte avec lui il ne serait pas une cible de choix pour les brigands.

Ses pas finissent part l'amener dans la ville de La Rochelle. Il ne se souvient même plus s'il est déjà un jour venu dans cette ville. Mais si ce n'est pas le cas, c'est chose faite aujourd'hui. Maintenant trouver une auberge ou reposer ses pauvres pieds. Il a des ampoules et des courbatures au jambes. Depuis le temps qu'il n'a plus marché autant...

Il finit par apercevoir un cheval attacher contre le mur d'une taverne. Parfait en voila une d'ouverte. Il s'approche et lit l'enseigne. La Roche Elle, drôle de nom.

Il pousse la porte et entend des voix s'élever.

Bonjour à vous!

Il entre plus en avant dans la taverne en se dirigeant vers les deux personnes présente mais surtout vers la cheminée...

Je m'appel Garlan, permettez que je me joigne à vous pour profiter de la chaleur de la cheminée??
Gabrien
Gabrien était toujours en train de se frictionner les mains près du feu qui, à bien y regarder, ne semblait pas être des restes de braises de la veille mais une flambée fraîchement allumée. Le maître des lieux ne devait pas être loin... et en effet :

Mirbelle a écrit:
Oh Gabrien c’est vous enfin ! Vous en avez mis du temps ! Quel plaisir de vous voir !
Vous allez bien ? Vous avez fait bon voyage ?


Mirbeeeeelle ! Vous êtes magnifique, toujours aussi élégamment enchignonée Je vais très bien, laissez moi vous raconter mon périple : nous avons dû plusieurs fois dévier de notre route car notre plus fiable escorte, mon ami Vitali...

Mirbelle a écrit:
Oh mais pardonnez moi vous devez être épuisé de votre voyage. Installez vous là prés de moi et racontez moi !


S'interrompant pour imiter son hôtesse, Gabrien s'affala plus qu'il ne s'assit sur le fauteuil moelleux. En effet, c'était bien plus confortable comme ça, il raconterait d'autant mieux son périple installé de la sorte.

Oui donc, nous avons dû plusieurs fois dévier de notre route car notre plus fiable escorte, mon ami Vitali...

Garlan a écrit:
Bonjour à vous!
Je m'appel Garlan, permettez que je me joigne à vous pour profiter de la chaleur de la cheminée??


La bouche de Gabrien sourit à cet instant d'un rictus un peu contrarié qui faisaient ressembler ses lèvres à un clou tordu. Mirbelle devrait attendre pour savoir ce qu'avait dû faire Vitali. Qu'importe ! L'essentiel était bien de l'avoir retrouvée et de pouvoir profiter de sa compagnie. Poliment, il salua le nouveau venu et poussa la gentillesse jusqu'à se lever et lui proposer son fauteuil :

Je suis Gabrien, enchanté messire. Et voici Mirbelle, la maîtresse d'icelieu, mais je vous en prie, venez vous réchauffer et profiter de cette bonne flambée.

Puis, se tournant vers Mirbelle :

Et si vous alliez nous chercher quelque chose qui nous réchaufferait le sang un peu plus puissamment ? N'avez-vous pas ramené quelques bonnes boutilles de calva d'Honfleur ?
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Mirbelle
Elle se sent bien là la Brune Mirbelle, elle sourit à son ami Gabrien et boit ses paroles, impatiente de connaitre les péripéties de son voyage depuis Honfleur.
Mais à peine commence t il son récit que la porte de la taverne s’ouvre sur un nouveau venu qui les rejoint devant la cheminée. Gabrien cesse alors son récit.
Un bref plissement de museau signe de frustration et Mirbelle salue cordialement l’homme qui lui est inconnu. Elle ne peut s'empêcher de sourire en grand en voyant Gabrien qui déjà est debout et cède sa place dans le fauteuil dans lequel il venait à peine de s'installer.

Gabrien a écrit:
Et si vous alliez nous chercher quelque chose qui nous réchaufferait le sang un peu plus puissamment ? N'avez-vous pas ramené quelques bonnes bouteilles de calva d'Honfleur ?


D’un bond elle est debout, rouge de honte d’être ainsi prise en flagrant délit d’un manque de politesse dont, toute à sa joie de revoir Gabrien, elle a oublié les règles les plus élémentaires.

Oh j’suis confuse Gabrien j’aurais du commencer par là ! Mais faites moi plaisir prenez place dans ce fauteuil

dit elle en lui désignant celui qu’elle vient de quitter

J’vais chercher de quoi vous requinquer ! M’sire Garlan vous prendrez bien un ptit godet avec nous ?

Sans attendre la réponse déjà elle galope jusqu’au comptoir derrière lequel elle farfouille un moment avant de réapparaitre avec un plateau sur lequel trônent trois godets, une bouteille de calva et quelques généreuses tranches de pain d’épices. Le plateau sur une main elle attrape de l’autre un fauteuil qu’elle traine jusqu’à la cheminée ou elle rejoint Gabrien et le voyageur qui font connaissance devant le feu. Tout sourire elle pose le tout sur une table à proximité et remplit d’office trois godets de calva

Voila voila de quoi vous réchauffer les sangs ! Du bon calva de notre Normandie ! Et pis si le cœur vous en dit n’hésitez po à déguster ce délicieux pain d’épices fait par mes petites mains ici même !

Et de leur tendre à chacun un godet avant de prendre place auprès d’eux et de se tourner impatiente vers Gabrien

Et votre ami Vitali alors ? Il est ou ? Que s’est il passé ?
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Gabrien
Gab prit avec gourmandise le godet que lui tendait Mimi... faut dire que sa réserve était épuisée depuis quelques jours. Certes, il avait fait le plein de tonneaux de bière de Sainte-Ilinda mais le calva... rhaaaa, le calva ! Il en bu une ou deux gorgée, attira une chaise près du feu, sourit à son voisin puis reprit son récit :

Et bien Vitali nous a fait changer de route plusieurs fois car il devait honorer des commande deci-delà et puis, on nous a déconseillé certaines routes, ce qui explique que nous ne sommes pas venus vous visiter plus tôt. Mais voyez que la vie est bien faite : à l'aller, nous n'aurions pu rester qu'une journée, ici, nous restons plus longtemps car nous avons l'opportunité de reprendre un bateau pour Honfleur... bref, j'ai beaucoup apprécié Vendôme, Bergerac et Sainte-Ilinda où, pour ma plus grande déception, j'ai appris que mère Eloin avait déménagé ! Nous avons donc fait un crochet à Agen, ville agréable où mère Eloin vit désormais mais où je n'ai pas pu la voir... Nous avons voyagé sans encombre car nous avons pu bénéficier d'une escorte pour passer Bordeaux mais le prix à payer fut un peu cher : deux jours de rase-campagne mais bonne chose pour vous car, voici comment j'ai occupé mon temps...

Tout en parlant, Gab se sépara à regret de son godet un instant pour fouiller sa besace et en sorti un linge plié. Il le déroula précautionneusement et put ainsi révéler son contenu : des herbes de toutes sortes exhalaient des senteurs boisées et capiteuses.

Je pense que vous avez là de quoi préparer quelques philtres... ou au moins des potions... allez, disons quelques tisanes au moins !

Il reprit son calva, le goûta encore et reprit :

Oh ! Puis, tenez, je vous offre ça aussi...

Il sortit d'une bourse attachée à sa ceinture un caillou brillant, tout noir, assez rare que d'aucun s'arrachait en ce moment.

Puis les tonneaux vous attendent dans la charrette dehors... ça prend le frais, j'irai vous les chercher après mais, en attendant, racontez moi : comment va ma ptite lotte ? Et dame Dunhyll ? puis votre retour, comment ça s'est passé tout ça ?
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Mirbelle
Tout en sirotant Mirbelle écoute Gab , son visage reflète son attention, elle passe du grand sourire à la grimace, s’associant au regret qu’il exprime de n’avoir pu voir la mère Eloin, pour finir sur un sourire radieux quand il lui montre la récolte de simples pour il a fait pour elle.

Oh Gab vous êtes adorable vous ..

Mais à peine a-t-elle fini sa phrase qu’il lui offre la fève qu’elle recherchait la belle et précieuse Casimir ! Et ce n’est pas tout il a pensé à elle et à sa taverne et lui rapporte quelques fûts de bière de St Illinda.
D’un bond, elle est debout et comme une enfant saute de joie et tape dans ses mains avant de lui sauter au cou et de lui faire une énorme bise !

Trop trop trop gentil !! z’êtes un Ange !

Elle enchaîne tout en remplissant à nouveau les godets.

Alors moi j’ai des nouvelles bonne et mauvaise ! J’commence par la mauvaise hein ?
J’ai cherché pour vous un filet de pêche, j’ai même demandé à notre maire et chef de port si elle avait moyen d’en trouver un, mais en vain.. j’suis désolée..

Un sourire confus, elle tend un godet à Gabrien ainsi qu’à Messire Garlan qui les écoute en silence.

Pour les bonnes nouvelles, Votre Lotte et Dun vont bien ! Un peu désorientés par les changements de programme que je leur ai imposé ces derniers jours mais vous devriez les voir un peu avant qu’ils partent à nouveau en balade.

Et le meilleur pour la fin ! Pour ma part, j’ai décidé de pas les accompagner puisque vous êtes là j’veux profiter de vot’ présence ! Et puis comme ça on va pouvoir commencer ma pastorale si vous..

Elle plisse son museau et sourit timidement..

Si vous avez le temps et la patience.. J’ai peur de pas être une élève facile vous savez..
En tout cas j’vous ai préparé une chambre en haut ! Z’êtes ici chez vous mon cher Gab’ !

_________________
Gabrien
Citation:
Oh Gab vous êtes adorable vous ..


Oh oui ! paraît même que ça me perdra !

Citation:
Trop trop trop gentil !! z’êtes un Ange !


Arf ! J'ai peur que tous ne soient pas de votre avis à Honfleur. Enfin, que voulez-vous, comme le dit le célèbre adage "plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui", hein ? Mais en tout cas, vous ne savez pas à quel oint cela me réchauffe le coeur de vous voir si en joie.

Citation:
Alors moi j’ai des nouvelles bonne et mauvaise ! J’commence par la mauvaise hein ?
J’ai cherché pour vous un filet de pêche, j’ai même demandé à notre maire et chef de port si elle avait moyen d’en trouver un, mais en vain.. j’suis désolée..


Oh ! mais ne soyez pas si confuse Mimi Jolie ! Vous savez, les filets sont assez rares, je posais vraiment la question à tout hasard. En plus, je n'ai jamais pris le bateau. Ce sera une première, alors je n'ai vraiment pas l'assurance de savoir manier un tel instrument d'abord, puis surtout, j'ignore si mon estomac me laissera suffisamment en paix que pour me consacrer à la pêche. Vous avez déjà pris la mer vous ? Paraît que ça fait un peu comme quand on a bu de la bière après le calva : ça tourne un peu et alors, parfois, on passe la traversée à nourrir les poissons ! Bah... on verra. Si jamais ça se passe bien, j'ai toujours ma canne à pêche "fabrication maison". Pas ce qu'il y a de plus performant, mais il y a une sardine suicidaire dans le coin, j'ai mes chances... Bon, et la bonne nouvelle alors ?

Citation:
Pour les bonnes nouvelles, Votre Lotte et Dun vont bien ! Un peu désorientés par les changements de programme que je leur ai imposé ces derniers jours mais vous devriez les voir un peu avant qu’ils partent à nouveau en balade.


Et ben voilà qui me semble bien plus important qu'un filet de pêche. Entre une sardine et une lotte, le choix est vite fait !Je trépigne à l'idée de les revoir tous les deux. Je pense qu'un calva de ma réserve personnelle aura tôt fait de pardonner mon indécision de ces derniers jours. Les pauvres c'est vrai que je les ai fait mariner pire que des harengs pour filer la métaphore ichthyoïde !

Citation:
Et le meilleur pour la fin ! Pour ma part, j’ai décidé de pas les accompagner puisque vous êtes là j’veux profiter de vot’ présence ! Et puis comme ça on va pouvoir commencer ma pastorale si vous..


Alors ça, je crois que c'est la plus belle démonstration d'amitié que vous pouviez me faire. Mais vous ne vous sentirez pas trop seule après mon départ du coup ?
En tout cas, je ferai en sorte que le temps de mon séjour, vous passiez vous aussi autant de bon temps que moi.

Citation:
Si vous avez le temps et la patience.. J’ai peur de pas être une élève facile vous savez..
En tout cas j’vous ai préparé une chambre en haut ! Z’êtes ici chez vous mon cher Gab’ !


Et bien Mimi, vous seriez dans ce cas ma première étudiante, quel défi ! Pour ce qui est de la patience, je devrai l'apprendre de toute façon si je veux pouvoir me targuer d'être un jour bon pédagogue, alors, disons que vous serez mon professeur autant que je serai le vôtre.
Je suis certain que je serai ici comme un poisson dans l'eau ou un Normand dans une cave à calva ! Si vous le permettez, je prendrai mes quartiers dans la chambre que vous avez la gentillesse de m'octroyer sitôt que j'aurai été réveiller Azzia et Frang' que j'ai lâchement abandonnées dans la charrette. Puis, si vous aviez un coin d'écurie pour mon mulet, Normand, le pauvre a largement gagné un peu de confort...
Ah ! faudrait songer à loger Azzia et Frang' aussi : z'avez une seconde chambre ? Parce que sinon elles tiendront compagnie à Normand ! Bon allez, je termine mon godet et j'y vais...
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Mirbelle
Citation:
Alors ça, je crois que c'est la plus belle démonstration d'amitié que vous pouviez me faire. Mais vous ne vous sentirez pas trop seule après mon départ du coup ?
En tout cas, je ferai en sorte que le temps de mon séjour, vous passiez vous aussi autant de bon temps que moi.


Ben en fait j'ai une idée .. J'pourrais vous raccompagner comme ça ben durant leur absence ben j'm'ennuie po si j'voyage moi aussi..

Citation:
Et bien Mimi, vous seriez dans ce cas ma première étudiante, quel défi ! Pour ce qui est de la patience, je devrai l'apprendre de toute façon si je veux pouvoir me targuer d'être un jour bon pédagogue, alors, disons que vous serez mon professeur autant que je serai le vôtre.


Oh j'suis très fière d'être votre première étudiante vous savez, après m'avoir enseigné à moi vous pourrez à mon avis enseigner à n'importe quel baudet du Poitou ou d'ailleurs !


Citation:
Je suis certain que je serai ici comme un poisson dans l'eau ou un Normand dans une cave à calva ! Si vous le permettez, je prendrai mes quartiers dans la chambre que vous avez la gentillesse de m'octroyer sitôt que j'aurai été réveiller Azzia et Frang' que j'ai lâchement abandonnées dans la charrette. Puis, si vous aviez un coin d'écurie pour mon mulet, Normand, le pauvre a largement gagné un peu de confort...
Ah ! faudrait songer à loger Azzia et Frang' aussi : z'avez une seconde chambre ? Parce que sinon elles tiendront compagnie à Normand ! Bon allez, je termine mon godet et j'y vais...


Oh Gab oui bien sur que j'ai une seconde chambre pour Azzia et Frang' !
Pis pour Normand, ben mon Chewulet va être content comme tout d'avoir de la compagnie !

Pouvez le mettre à l'abri avec lui dans l'étable, ya du foin pis des céréales et une litière toute fraîche aussi.
Voulez un coup de main pour l'installer ? J'm'en occupe si vous voulez pendant que vous vous allez chercher Frang' et Azzia et que vous vous installez ?
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Adenor.de.kerdraon
ce matin là, Adenor arriva tout juste à la Rochelle. Elle s'était mise en quête de la taverne de l'amie de tonton gabrien. Elle parcourait la ville pour rentrer dans chaque taverne qu'elle trouvait et regardait les tavernières.

Enfin, elle entra dans une taverne om une dame prenait son repas sur un coin du comptoir. Elle l'observait quand celle-ci lui fait un sourire et la salua. Adenor pas sauvage répondit à son sourire et la conversation s'engagea. E lle fut contente d'apprendre qu'elle s'appelait Mirbelle. Elle avait trouvé l'amie dont tonton gabrien lui parlait dans ses missives. Elle était très contente. Mirbelle lui indiqua que Gabrien dormait encore dans une des chambres à l'étage dans la première à gauche. Elle dut lui indiquer la bonne main pour ne pas qu'Adenor se trompe.

Après avoir bu son lait miel et des biscuits succulents que Gab avait fait en prévision de sa visiten elle se dirigea vers l'escalier et monta les marches à pas de loup pour ne réveiller personne. Elle entrouvit la première porte à gauche. Elle s'y faufila jusqu'au lit où elle sauta vivement sur le dormeur en s'écriant :

A l'abordage !

Elle lui fait de gros bisous. Puis, elle sort une plume et le met à lui chatouiller le nez et les oreilles

Tonton Gabrien ! On se réveille ! Je suis arrivée !
Gabrien
Très pieux, Gabrien n'aurait jamais imaginé ne pas fêter un saint d'importance du calendrier aristotélicien. La Veille, il avait donc célébré Saint-Patrick avec toute la dévotion dont il était capable. Des dizaines de cadavres de chopes enchevêtrées sur les tables de la "Roche Elle" témoignaient de sa piété débordante...

Il y avait mis tout son coeur car c'était probablement la dernière soirée qu'il passerait dans cette charmante ville qui l'avait si bien accueilli. D'ailleurs, en y songeant, la veille, il avait eu la larme à l'oeil. Il était monté sur la table et avait voulu rendre hommage à la cité portuaire.

Mes amis, je voudrais vous remercier de m'avoir adopté pour ces quelques jours en chantant une ode à votre belle ville.

Il titubait dangereusement mais, posant la main sur le coeur, brandissant sa chope de l'autre, un oeil fermé, il avait entonné :

Sont les filles de la Rochelle
Ont armé un bâtiment
Sont les filles de la Rochelle
Ont armé un bâtiment
Pour aller faire la course
Dedans les îles du Levant.

Ah! la feuille s'envole, s'envole
Ah! la feuille s'envole au veeeeeeeeeeent
...

Il ne se souvenait plus très bien de comment la soirée s'était terminée ni de comment il avait rejoint son lit.

A présent des ronflements caverneux d'ours en colère et des coups de pattes agacés essayaient de chasser la mouche qui troublait son sommeil.

GRmmmpft !

Mais une voix bien réelle accompagnait les assauts de la mouche qui se révéla finalement être une plume :

Adenor a écrit:
Tonton Gabrien ! On se réveille ! Je suis arrivée !


Les brumes dans lesquelles Gab évoluait se dissipèrent instantanément.

Adenoooor ! ma princesse ! Mon Dieu que je suis heureux de te voir ! Viens là, que je te paie ma dette de câlins ! Oh ! Et puis, laisse moi dix secondes et je suis en bas, je te présenterai Mimi puis on se goinfrera de biscuits. Tu sais ce que tu pourrais faire en attendant ? Préparer à tonton Gab une bonne tisane avec plein, plein d'écorce de saule ! Heu... oui, tonton Gab a eu... heu... une soirée un peu... difficile hier !
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