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[RP] Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !

Ardath
RP ouvert à tous comme d'hab.
Titre volé au Richard III de Shakespeare.

[Lever du jour sur Sancerre]

Ils sont trois, ils sont dépenaillés et ils arrivent aux portes de Sancerre au lever du jour. Ils n'ont eu qu'à marcher un noeud, celui entre Cosne et la présente ville.
Faut dire qu'ils ont soigneusement évité les murailles bourguignonnes, sans laisser passer en pleine attaque de brigands ce serait un coup à finir dans les geôles avant d'avoir eu le temps de prononcer son nom.
Nom qui attirerait immédiatement la dingue de Mortain qui repartirait avec Tybalt Forban. Ils ont réussi à lui échapper de peu en Champagne, ce n'est pas pour retomber dans ses griffes en Bourgogne, son fief historique, qu'ils avaient fait routes. 5 jours sans auberge donc et le soulagement d'arriver à Sancerre.

L'Enseigne est pleine de poussière, lasse de marcher à côté d'Infortune alors qu'ils sont membres honoraires de la cavalerie gasconne aujourd'hui en vadrouille dans le Limousin. Tout ça pour rester aux côtés de Svaltard qu'elle connait sous le nom de Chaos.
Le troisième membre de la troupe n'est autre que Tybalt Forban, fils de Tamarin, pirate notoire, et Loewenne Forban, elle même fille de Gaborn de Hennfield, Duc de Louhans et Baron de Château-Chinon. Curieux assemblage qui valait aujourd'hui au môme d'être partagé entre le héraut à temps partiel de Falco de Cartel et la Princesse de Mortain qui avait le Duc pour ami et sa fille pour ancienne camériste.
L'enfant-trophée est assis sur son âne gris qu'il dirige du haut de ses 7 ans, peut-être 8.

Les portes de la ville sont grandes ouvertes et l'envie de reposer ses jambes d'être à l'abri d'un toit assaille la femme.
Elle les dirige vers une auberge, il y en a toujours sur la route principale, pas besoin d'être du coin pour trouver ça.

A peine ont-ils eu le temps de s'asseoir sur le banc d'une taverne correcte sans être vraiment propre qu'un gamin des rues leur apporte un parchemin chacun.


- Courrier d'la douane. Répondez vite m'dame sinon vous jett'rons en prison!
- M'ci l'môme. On f'ra ça.


La Moufette ne sait pas lire, elle n'a jamais eu les moyens d'apprendre étant jeune et n'a plus le temps maintenant. Qu'importe.
Il y a toujours un lettré dans le groupe. Elle tend son parchemin à Chaos qui a dû recevoir strictement le même de toute façon.


Tu t'en occupes ?

Les courriers de la douane vous occupent mais ils ne vous remplissent pas l'estomac.
Elle hèle une jeunette désœuvrée derrière le comptoir et commande trois repas de ce qu'elle a dans la marmite au dessus du feu.
Du moment que c'est chaud et que ça se mange … Elle fait se rajouter aux trois écuelles deux chopes de bière et une de lait, pour tasser le tout.
Y'a plus qu'à attendre que ça soit servi.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Svaltard
[Quand le soleil pointe le bout de ses rayons]

Chaos était sur Infortune. Après avoir échapper à la princesse Armoria, puis avoir marcher pendant ce qui lui semblait avoir été des heures dans la forêt, Ardath avait bien voulu qu'il monte sur sa monture, en attendant qu'il lui trouve un équidé. Et aussi de lui apprendre à monter, parce que le brigand avait l'air bien malin, perché sur le cheval, couché en avant de peur de tomber, malgré sa compagne qui lui disait qu'il ne risquait rien. Mais il n'osait pas non plus se cramponner de trop, de peur de réveiller la douleur dans les paumes de ses mains qui ont été râpé par des cailloux lors de la poursuite princière.

Enfin, Sancerre fût en vu. Ils allaient pouvoir se reposer après toute cette aventure : les combats, les déplacements, la fuite ; mais pas question de dormir à la belle étoile, Ardath lui a clairement fait comprendre qu'elle voulait un vrai lit, dans une auberge. Il n'allait pas protester, même si dormir dans une vraie chambre lui rappelait trop son enfance, il la comprenait. Et puis, c'est pas un sol dur qu'il va lui falloir pour son dos endolori par cette chevauchée. C'est ainsi qu'ils arrivèrent à une auberge, guidés lui et Tybalt par la gasconne.

Chaos se posa, lourd, sur le banc, et poussa un soupire de soulagement. Il en avait aussi assez de cette scelle qui a imprimé sa marque sur ses fesses. Comment diable l'Enseigne faisait pour tenir ? Au moment où il allait lui demander, un gamin leur adressa la parole, leur remettant à chacun une lettre identique, sauf pour le nom deviné par magie, avant de partir. Puis elle se tourna vers lui pour demander si il s'en occupait. Il acquiesça d'un mouvement de la tête, prit connaissance de la lettre et ajouta à la commande de sa compagne :


Et de quoi écrire !

Habituellement, il n'aurait pas répondu à ce genre de lettres, car même si notre nom est marqué, et que la formule de politesse est "amicalement" à la fin, nous ne sommes que de potentiels brigands aux yeux des douaniers. Mais puisqu'Ardath juge que ça peut leur éviter la prison, il rédigea la lettre suivante, après avoir retirer son masque pour manger et boire, loin des regards indiscrets dans le coin de cette taverne.



Tout d'abord, je ne connais pas de Svaltard. Moi, c'est Chaos d'Erzulie Dantor, et j'ai plein de surnoms comme Loup Blanc, Beauté, l'homme au masque de fer, et je suis sûr que vous en trouverez d'autres. Donc si j'étais malhonnête, j'aurais pas répondu à votre courrier, justifiant à mon procès que vous vous êtes trompé de destinataire, mais comme je suis de bonne foi, je vais répondre quand même.

Mais avant tout, faudrait qu'on m'explique un jour comment ces volatiles me retrouvent toujours. Je sens pas la pigeonne en chaleur quand même ? J'avoue que j'ai pas souvent l'occasion d'aller me baigner dans un lac, ou dans un lavoir. En plus, d'après ma carte, il n'y a que des forêts par chez vous, c'est pour sûrement pour ça qu'on vous appelle les bûcherons.

Pour commencer, je voyage avec mon amante -donc si un de vos paysans s'approchent trop près d'elle, vous étonnez pas de ne plus jamais le revoir...-, et elle s'appelle Hardate. Enfin, je crois que c'est comme ça que ça s'écrit. Je ne peux pas lui demander, elle ne sait pas écrire. Et j'en profite pour vous dire que cette réponse est aussi valable pour elle, je n'ai pas envie de recopier un autre exemplaire de ce parchemin.

La dernière ville où on était, vous allez trouver ça marrant, je sais plus le nom. Bah ouais, j'ai pas la mémoire des noms, que ce soit pour les gens ou les villes. Mais quand on est parti hier soir, on était en pleine campagne. On a même fait une halte dans un buisson, ce que je vous déconseille, ça pique les branches.

Et on a pas allumer de feu de camp pour pas attirer les brigands, quoi qu'on a croisé un gars louche qui a dit "Norf" quand il a vu mon masque. Je ne sais pas c'est quel patois ça, mais vous devriez le surveiller. Il était vêtu de noir, il avait un bâton et un bouclier. Un brigand à coup sûr.

La destination, y en a pas. On voyage tout le temps, pour le plaisir. Nous ne pourrions pas faire comme vous et rester toute notre vie dans un village, à tout le temps voir les mêmes faces de cul-terreux. De surcroit, on finirait par kidnapper un duc pour qu'Hardate l'épouse. Bien entendu, il la toucherait pas, hein, c'est juste pour qu'elle ait le titre de duchesse, ou plus, si vous avez.

Voilà, j'espère que j'ai pas écrit cette lettre pour rien, sinon, je serais vexé. Et c'est pas bon quand je suis vexé.

Cordialement, car ça fait toujours bien de l'écrire, même si on le pense pas du tout,
Chaos d'Erzulie Dantor et Hardate de Cartel


Quand il eut terminé, il en fit la lecture à sa compagne, essayant de réprimer un sourire amusé à certains passages en imaginant la tête du douanier qui ne répondrait sûrement jamais.

On leur déposera la lettre plus tard, ou alors, je la donnerais au gamin qui est venu nous apporter la lettre, dit il en reprenant une cuillerée de la soupe qu'on leur a servi. On va me chercher un cheval après ?
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Ardath
Ouaip.

La cuillère replonge dans le bouillon. L'aubergiste ne les a pas volés, à la surface de l'eau flottent de gros yeux de graisse. L'Enseigne essaie de choper un bout de légume encore croustillant et quand ses dents se plantent dedans il recrache tout son jus au goût de lard.
En face d'elle Tybalt sauce son assiette avec la tranche de pain qui avait du servir d'assiette au client précédent. Il avale son lait à grosses goulées pendant que les deux grands discutent de questions d'adultes, mangent lentement et entament leur seconde chope.

Le repas fini par passer à grandes lampées de blonde et les assiettes sont récurées.
Le petit monde est remis droit sur ses pieds, l'estomac gonflé et la bourse de la moufette délestée de quelques pièces.


On y va ?
Elle se tourne vers l'aubergiste.
On peut vous laisser nos deux montures ? On doit faire une course.
La femme hoche la tête et Ardath entraîne dans son sillage le fils et l'amant.

Les rues de Sancerre, étonnement animées pour une ville que tout le monde semble vouloir fuir pour Saint Aignan.
Elle n'a pas de mal à trouver un passant pour lui demander s'il ne connaîtrait pas un maquignon ou un paysan du cru qui chercherait à se séparer de son cheval. Une bonne bête. qu'elle précise. Elle ne cherche pas à acquérir une rosse qui lui claquerait entre les doigts à la première charge.

Prenez la rue perpendiculaire à l'échoppe du forgeron. Marchez un peu, vous pouvez pas vous trompez. Trouverez à l'odeur. Puis y'a une enseigne sur la façade.
Elle le remercie et l'homme repart aussi vite qu'il s'était arrêté.

Ils suivent ses instructions et tombent sur un bâtiment entre la grange et l'écurie.
Pas de heurtoir sur la porte. Elle la pousse dans un haussement d'épaule.
A l'intérieur des chevaux, plus que ce qu'elle se serait attendue à trouver pour une ville de campagne.
Elle hoche la tête. Devraient bien trouver sabot au pied du Chaos.


YOUHOU ! Y'a quelqu'un ?

Là c'est le moment où y'a un sancerrois qui se manifeste

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Tom_merridan
Nouvelle journée pour Tom Merridan. Qui dit nouvelle journée, dit nouveau profit. Tom était un riche marchand, de chevaux pour le moment mais demain? Il portait une barbe courte, brune et affichée. Ses yeux verts trahissaient parfois son avidité. Sancerre était pour lui une plaque tournante. Beaucoup d'étrangers, de haltes. Les ventes se voulaient fréquentes et enrichissantes. Néanmoins, les classes bourgeoises sancerroises n'égalant la Haute Noblesse, la qualité des montures atteignait le rang de convenable. Ce dernier savait parler et négocier, maîtrisant l'art de la flatterie. Il n'était pas homme à fréquenter les tavernes si bien que beaucoup le nommait simplement: "vendeur de chevaux"

Lors de la matinée, un jeune sancerrois, dont la connaissance du nom était futile, s'occupait des écuries. Son ardeur à la tâche supplantait et de loin son médiocre salaire. A défaut d'une famille aisé et d'un champ bien acquis, celui-là fit de sa vie ce qu'il lui en était permis. Ses besognes achevés, pas de repos, jamais, des visiteurs font leur entrée.

Le garçon file quérir son maitre installé dans un bureau où l'Elégant fait ses comptes. Le sourcil levé, l'air curieux, ce dernier se lève accueillir son salaire.


Bien sur.

Les portes des écuries grandes ouvertes, Merridan s'approcha des clients potentiels, un visage affichant un faux air naïf. Les chevaux de part et d'autres semblaient calme, l'ordre régnait aux écuries.

Tom Merridan, modeste marchand, puis-je faire quelque chose pour vous?
Svaltard
Y a pas à dire, ça change du pain rassis ! Chaos avait cru que son estomac allait exploser. La dernière fois qu'il avait mangé comme ça, c'était quand au manoir familial. Depuis, il mangeait du pain ou du maïs en faible quantité. Il n'y a pas si longtemps que ça, il mangeait encore un bout de pain tous les deux jours. Pendant le repas, quand il but à moitié sa seconde bière, il sentit sa tête tournée vaguement et le rouge lui monter à la tête. D'habitude, il ne buvait jamais d'alcool, sauf une fois, en Bourgogne, car quand on sait que peut être on ne verra pas le soleil se lever, on fait des choses qu'on n'a jamais fait.

Lui et Tybalt étaient entrain de digérer, et Ardath leur demanda si ils y allaient. Le trio se leva, la jeune femme demanda si les montures pouvaient être gardés, avant d'emmener l'enfant et Chaos qui la suivaient. Elle avait l'instinct maternel en fait, puisque les deux hommes derrière étaient égal : deux enfants qui suivaient leur mère, sans rien dire en chemin. Il n'y avait d'ailleurs rien à dire, c'est Ardath qui s'y connaissait en chevaux.

Ils croisèrent un paysan qui leur indiqua le chemin à suivre pour trouver des monture. Pendant la courte discution, il jeta quelques coups d'œil curieux au masque de fer qui était d'un silence inquiétant. Chaos, lui, le dévisageait, laissant sa compagne parler. Lui n'ouvrira la bouche que quand elle lui demandera ce qu'il pense d'un cheval qu'elle aura jugé bon.

La petite troupe partit donc dans la direction indiquée, et ils trouvèrent effectivement un bâtiment. L'Enseigne ouvrit la porte, pendant que ses deux escorteurs restaient derrière, avant de la suivre jusqu'à l'intérieur. Il y avait de nombreuses bêtes, plus qu'il n'en a jamais vu. Heureusement qu'elle était là, sinon, il n'aurait jamais su s'y prendre pour sélectionner une monture.

Chaos était admiratif devant ces bêtes qui le regardaient, quand des bruits de pas perturbèrent son observation. Il se retourna vivement, main sur la garde de son épée, prêt à toute éventualité. L'homme se présenta comme étant un marchand, laissant deviner que c'était lui le propriétaire des lieux. Le brigand la poignée de son arme et s'approche à pas de loup de sa compagne. Non pas qu'il croit qu'elle allait se faire rouler, mais ça faisait toujours bien que l'homme soit à côté de sa femme.

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Ardath
Elle sourit quand Chaos vient se planter à ses côtés pour le décor. Image charmante d'un petit couple bien tranquille en apparence.
Image qu'elle compte bien garder le temps de son séjour dans la ville. Se faire oublier n'est jamais une trop mauvaise idée dans leur milieu.
Quand le marchand arrive elle lui lance un grand sourire. Elle ici pour faire affaire et compte sur le fait qu'elle ne soit pas trop mauvaise.


Si vous acceptez de vous séparer d'une de vos montures contre finances alors je crois que vous pouvez m'aider.

Marchand de chevaux. Jusque là ils étaient probablement encore d'accord.

Je cherche une monture pour le ser que voilà.

Du doigt elle pointe Chaos et laisse à l'homme le soin d'évaluer la taille et la corpulence du jeune homme.
Taille moyenne, taillé comme une crevette, le genre de gabarit qui s'accommode de tout cheval de toute façon.


Il me faudrait un cheval capable de porter un homme en armure. Rompu aux champs de bataille au mieux, placide au pire.
Il n'a jamais posé son cul sur autre chose que ma carne, je veux un gros machin tranquille quoi.
Et par tranquille je n'entend pas "vieux".


Pendant qu'elle énumère sa longue liste d'exigences elle jette un oeil aux croupes des chevaux dans leurs stalles, tente d'en repérer un.
Elle soulève son tricorne et se gratte le crâne.
Ça risque de douiller quand on a ce genre d'exigences. Remarque ils veulent tous des étalons fringants. Peut-être qu'ils ont une chance de récupérer un laissé-pour-compte qui tienne la route et ne lui coûte pas un bras.


Est-ce que vous pouvez toujours nous aider ?
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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Tom_merridan
Le vendeur observait chaque moment de cette scène marchande. Bien que capricieux du porte-monnaie, Merridan n'était pas un mauvais bougre et sa manière de vivre s'apparentait plutôt à l'honnêteté qu'au vol. La femme savait ce qu'elle voulait, il serait plus ardu de tirer profit de la situation. Pivotant légèrement, il l'invita à regarder du côté droit des écuries.

Toujours! Vous avez donc ici trois montures qui pourraient vous convenir.

Le premier est sûrement le plus costaud et le plus jeune, relativement lent, mais endurant, il peut suivre de longs trajets sans souci. Le deuxième est un vieux briscard que j'ai recueilli il y a quelque temps déjà. Une bête à qui l'ont peut se fier. Il ne faut pas trop lui en demander et mon instinct me dit qu'il a encore de belles saisons à parcourir.
Le troisième correspond assez bien à ce que vous recherchez. Un entretien peut-être plus coûteux que les autres certes, mais vous ne serrez pas déçu.

D'ailleurs, dans ce genre-là, celui-ci
*Tom désigne une quatrième monture* est le cheval le plus rapide qu'il m'ai été donné de voir. Une bête qu'on aime posséder en cas de fuite prématurée!

Un des dons que possèdent nombreux marchands: identifier le client. Leur instinct et leur logique les guident au fils de leurs affaires. Sans se laisser démonter, il tenta tout de même un quatrième choix plus cher surtout que dans celle-ci, Ardath avait dès le début limitait moult options pour le pauvre Tom.
Heureusement, il était homme à ne pas se laisser tromper par les apparences, lui-même étant de ceux qui aiment les dissimuler. Tel un père bienveillant, il posa sa main sur l'épaule du garçon d'écurie.
Ardath
A mesure que le marchand parle l'Enseigne regarde la croupe des chevaux dont il parle.
Oh, de jolis postérieurs à n'en pas douter, bien rebondis, le marchand doit leur donner de l'exercice régulièrement.
Mais de derrière pas moyen de voir si c'était des entiers, des hongres ou des juments. Détail qui risquait d'influencer quelque peu son achat.


De bien belles bêtes.
L'Enseigne sourit.
Mais je serais une acheteuse bien imprudente d'acheter un cheval sur sa couleur et les dires de son marchand.
Est-ce que je pourrais les voir se déplacer s'il vous plaît ?


Elle se tourne vers Chaos qui a l'oeil brillant.
Un grand garçon, pas encore un homme par certains points. Nul doute qu'il préfère le quatrième cheval.
Comme un gamin oui, celui qui aura le cheval le plus rapide et tant pis s'il se cabre à s'en retourner au premier exercice militaire.
Un peu de fraîcheur dans le monde d'intrigues, de combats et d'aigreurs qui était son quotidien il y a peu.


Et puis, vous les laissez à combien chacune ?
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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Tom_merridan
Et voilà qu'elle souhaitait les étudier. D'ordinaire, on pouvait toujours avoir l'espoir qu'un homme pressé achète le premier venu. Aujourd'hui, l'enjeu était donc différent. Tom acquiesça à cette demande habituelle. Le jeune garçon s'empressa alors d'atteler les chevaux pour les sortir de leur enclos, les guidant derrière l'écurie, une cours servant d'espace libre à l'entretien de ces montures.

Si vous voulez bien vous donnez la peine. Vous pourrez les observer plus finement et trouver ainsi votre perle.

Le marchand emmena ses clients à l'extérieur. L'endroit était entouré de trois cloisons dont deux murales, celle d'en face laissant voir une auberge pimpante. A priori, Merridan n'avait pas menti. Ses chevaux se portaient bien. Le garçon les fit marcher au pas, au trop, puis les entraîna dans une petite course comme démonstration.

Celui-là, le jeune je m'en séparerais pour quatre centaine d'écus. Il a un grand potentiel et sa nature veut qu'il n'ait pas la fougue caractéristique à son âge. Les deux autres mâles pour trois centaines.

Le dernier est à peine plus cher. Pour quatre cent soixante dix écus, vous pouvez vous offrir une très bonne monture. Elle égale les grands étalons des plus riches de la populasse en vitesse toutefois sa lignée n'est pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de pure. De plus, elle n'a pas froid aux yeux. Pas le genre de cheval à s'exciter au premier coup de bourre.


Tom mit l'accent sur la dernière en essayant de rester dans la demande de la dame tout en vantant ses mérites supplémentaires. Voyons voir ce que cela donnerait. Les prix, selon Merridan, n’étaient pas dégueulasses pour ce genre de chevaux. Espérons que la démonstration ait produit son petit effet.
Ardath
Ils trottent bien ses chevaux, y'a pas à dire. Pas un qui se marche dessus sans trop savoir où il pose ses grands panards, pas un qui manque de se tordre la papatte à chaque fois qu'il lève un antérieur.
Elle hoche la tête, plutôt convaincue.


Belles bêtes.

Elle calcule mentalement combien la castration des mâles risquerait de lui coûter. Une petite fortune, et si ça se passe mal elle perd l'animal en prime.
Elle jette un coup d'oeil à la jument qui trotte.
Plus chère, ça oui.

En même temps un poulain ça se revend si elle devait se faire choper par l'étalon d'un crétin en armure …
Puis c'est vrai qu'elle est jolie.
Plus qu'Infortune en tout cas …
Son gros machin aurait l'air bien terne à côté de la fringuante. Elle hésite une seconde à la jouer mesquine avant de se rendre à l'évidence.
Elle a tout intérêt à choisir celle-là. L'argent est fait pour être dépensé de toute façon, en bières, en femmes et en chevaux. Chaos lui coûte pas cher en bière, ne touche officiellement qu'elle, ne joue pas. Elle peut bien lui offrir une monture qui ait un peu de classe.


J'vais prendre vot' donzelle j'pense.
Les étalons s'pas trop mon truc, ça fini toujours avec des emmerdes, ça se chique dès que ça peut, ça se sauve dès qu'il y a une pisseuse en chaleur …


Il n'empêche, quatre cent soixante dix écus c'est une somme quand même.

Désolée pour le lag. Le début de semaine fut mouvementé. Svalatard en retraite.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Tom_merridan
Après l'intervention d'Ardath, Merridan ne cilla, bien que la transaction qu'il souhaitait s'amène. Il n'aurait aucun mal à se procurer un nouveau gabarit du même genre, déteste par les nobles, apprécié par les bourgeois et cavaliers.

En effet, la jument est une valeur sure.

Tom fit atteler la jument par le jeune enfant. Pas à pas, la monture sortit de l'enclos pour venir s'arrêter devant le groupe qui discutait achat et vente. Le marchand n'aimait guère ce moment. L'on tombait parfois sur des clients récalcitrants. Heureusement Sancerre est encore une ville où la sécurité est appréciable.

Celle-ci vous coûtera quatre cent soixante dix écus.

Merridan observa la femme face à lui. Son caractère paraissait bien trempé et son langage très familier. Avait-elle vraiment les moyens de payer?

Excusé aussi, je viens de ravoir internet depuis hier^^
Ardath
La jeune femme se tourne vers Chaos pour lui demander son avis mais entre temps les moines l'ont happé.
Saleté de roi des brigands masqué qui part sans lui dire au revoir. La donzelle grimace, elle aurait dû lui prendre une vieille carne pour la peine.


J'vais vous chercher ça l'ami …

Bien sur qu'elle a les moyens de payer. Elle remercie les CaC successifs de Bazas pour ça. C'est qu'ils avaient réussi à entasser une somme certaine quand même !
L'Enseigne tourne les talons et se dirige vers les fontes d'Infortune qui abritent le reste de son mandat. Elle farfouille dedans jusqu'à trouver une bourse plutôt rebondie et tintinnabulante qu'elle fait habilement disparaître dans sa manche.
Juste une rue à traverser, quelques mètres à peine mais c'est généralement suffisant pour se faire couper les jarrets ou la gorge.

La femme retourne vers le maquignon et se plante devant lui.


J'ai s'que vous d'mandez …

Moufette commence à sortir les écus de sa bourse qu'elle entasse en petits tas de 100 écus.
Ceci étant fait elle visse ses yeux dans celui du marchant.
Sera-t-il honnête ? La jument tiendra-t-elle le coup ?


J'crois qu'elle est à moi. Elle a un blaze ma jument d'jà ?
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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Tom_merridan
Le marchand répondit franchement, intrigué par la question. Sa familiarité lui donnait quelques ennuis. Il avait déjà entendu ce mot dans certaines discussions qui, dans ce contexte, paraîtrait bien farfelu.

Un blaze?

Merridan afficha une moue plus décontracté, mais curieuse. Il accepta les écus qu'il rangea dans une petite boite contenue dans sa poche. Ce n'est pas tous les jours qu'on gagne pareil somme dans ce métier. Les acheteurs sont plus rares, il faut savoir faire durer et fructifier ses bénéfices.
Ardath
L'Enseigne se garde de lever les yeux au ciel, pas tant que la jument ne lui mangera pas dans la main, la longe dans l'autre.
M'enfin, ce marchand n'est quand même pas très fut-fut à se demander où il a grandi. Côté cour dans un beau quartier probablement. Avec un précepteur pour lui apprendre le grec et le latin.
Il était bien avancé maintenant avec toute sa science des lettres pour vendre des chevaux.
Ils avaient de drôles d'idées tout de même les riches parfois.


Un blaze, ben ouais, un nom quoi ...
J'sais que vous avez tendance à les baptiser "étoile du ciel", "cascade en furie", "tonnerre" ou ce genre de trucs.


Pétunia, ça c'était un nom pour un cavalier débutant. L'espace d'un instant l'Enseigne se demande si elle va réussi à faire tenir Chaos dessus sans qu'il chute trop souvent, plus trop certaine de sa bonne idée.
Elle hausse intérieurement les épaules, au pire elle lui fera faire ses premières armes sur Infortune. Un mioche de 4 ans ne risquerait pas grand chose sur ce grand dadais.

Elle reporte son attention sur le marchand, attend d'entendre la blague dont il a affublé la jument.
Pourquoi celui-ci ferait-il exception à la règle.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
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