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[RP] Course à l'échal... au cochon volé.

Octave.
Le soleil n'a pas encore percé de ses premiers rayons le givre matinal, que déjà le Beaupierre, frais et dispo, est à pied d'oeuvre. Il a enfilé sa plus belle tenue de course, à savoir à peu près la même tenue que d'habitude, sans le cuir. Il a beau peler en ce moment, courser un cochon promet de donner chaud.

Il sourit en rejoignant en trottinant la porte nord de la ville. Un instant, il envisage d'aller attendre Ishtara à la porte sud et l'accuser de n'avoir pas saisi les indications mais non. De bonne humeur, il l'attend en sautillant sur place, ravi.

Voilà un moment qu'il n'a pas pris le temps de s'entrainer et cette petite mise en jambe lui fera du bien. Il sent bien qu'il doit retrouver la discipline qui l'habitait pendant ses armées de soldat s'il ne veut pas se retrouver vieux avant l'heure, à peiner pour grimper trois marches, à suer en ramenant deux paniers du marché, à peiner pour lever l'épée.

Non pas qu'il s'empâte... Quelques semaines sans exercice n'ont pas suffi à ternir la carrure du gars qui a grandi en faisant la guerre et en montant des camps. Il est encore loin le temps de l'embonpoint, mais pourtant... il se rend compte, maintenant qu'il est là, que la rigueur sportive a manqué à sa vie dernièrement.

D'où son air enjoué tandis qu'il attend sa compagne de course du jour. La nouvelle de la chute de Muret n'est pas encore arrivée à Auch, et pour l'instant, les esprits sont encore légers. Et il a chopé une super adresse d'un élevage porcin de toute première catégorie.

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Ishtara
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et il va bientôt arriver, l'ami Octave.
Il vient toujours au bon moment avec ses pains et ses croissants, l'ami du petit déjeuner, l'ami Octave
Il choisit toujours la bonne heure, celle ou on chante tous en coeur, l'ami du petit déjeuner, l'ami Octave.


La Blanche s’étira lentement dans son lit, un rayon de soleil perçant jusqu’à la grosse fourrure qui l’avait réchauffé cette nuit. Elle n’avait pas envie d’en sortir. Pourquoi avoir dit oui pour un deuxième essai ? Non car faut le dire, le premier matin fut une grande catastrophe dans l’organisation, chacun attendant l’autre à l’opposé. Ce qui la faisait sourire ce matin amusé. Et tout cela pour une course officiellement et officieusement pour aller voler un cochon chez un villageois pour le finir rôti, sans miel pour faire plaisir à Octave.

Le soleil vient de se lever, un copain est venu partager, l'ami Octave,
L'ami du petit déjeuner, l'ami Octave
Il suffit une fois d'y gouter, après on est sur de l'aimer,
L'ami du petit déjeuner, l'ami Octave.


Ah non il n’est pas là, et en plus, hors de question du petit déjeuner, sauf peut-être une sucette de calva. Mais pour le moment il fallait se préparer pour rejoindre Octave, et sortir de sa couche, ce qui était difficile car elle avait une grosse envie de flâner, de rien faire, regarder la neige fondre, de s’imaginer sa fille à Dampierre étudier les quelques livres que sa mère lui avait laissé. Elle sortit du lit, récupérant sa tenue de cavalière qui serait plus appropriée qu’une robe, non car finir les pâtes à l’air devant un inconnu, fallait pas pousser. Commettre un vol ensemble oui mais pas le reste !

Le soleil vient de se lever, on est heureux de retrouver, l'ami Octave
L'ami du petit déjeuner, l'ami Octave.
Il vient toujours au bon moment avec ses pains et ses croissants,
L’ami du petit déjeuner, l'ami Octave


Porte Nord, elle le voit à l’attendre, elle sourit, amusée de la connerie qu’ils allaient faire dans les prochaines heures. Elle avance vers lui, son voile sur le visage bien attaché à sa chevelure, car la dernière fois qu’elle avait chassé le cochon sa coupe avait été un peu secouée et elle ne voulait pas qu’il voit sous le voile sa balafre.

Quoi ? Il n’y a pas de croissants ? Quelle déception, je vous pensais homme attentionné !

Elle rit doucement à sa taquinerie.

Bon sinon, on va chez qui voler ce cochon ? Eh, Oh, ne faudra pas qu’on se fasse gauler hein ! Non parce qu’un procès pour vol de cochon ça le fout mal !
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Octave.
Des croissants ? J'ai la tronche d'un boulanger-pâtissier sérieux ?

Heureusement qu'il était de bonne humeur ! L'homme a le caractère placide au fond mais en surface, ça boude facilement. On s'occupe comme on peut chez le Beaupierre. Et en l'occurrence, c'est en chassant le cochon.

L'éleveur s'appelle Evenflow. Nous avons récemment échangé par courrier, il parait que l'odeur n'est pas terrible mais que le cochon est gras. L'homme ne veut pas devenir riche, je pense qu'on rendra donc service en le privant d'une partie de son gagne pain. Une sorte de B.A. quoi.

Octave aime rendre service, que voulez-vous, c'est dans sa nature. Plantant les mirettes dans celle, voilées, de sa vis à vis, il sourit en coin.

Vous tiendrez le choc, vous êtes sure ? Vous n'allez pas retrousser chemin au dernier moment ? Parce que l'excuse du juge...

Il accentue le sourire, alors qu'il se penche vers l'oreille de la Blanche. ... ne tiendra pas si jamais j'obtiens ce siège dans quelques jours...

Puis, sans prévenir, il avance, la frôle, et se met en route. D'abord quelques enjambées pour délier les muscles, puis à petites foulées, et enfin jusqu'à s'en décoiffer la barbe. Diantre, que c'est agréable de piquer un petit sprint dans le givre matinal, à l'heure où le soleil ne réchauffe encore rien...

Se souvenant que sa compagne de course ne sait même pas où ils se rendent, il ralentit l'allure pour lui donner l'occasion de le rejoindre. Bien qu'elle ait l'air tout à fait en forme, il a quand même une décennie et demie d'entrainements dans les pattes, et le pas bien plus long qu'elle.


Vous le voulez comment votre cochon ? Grassouillet ?

Tant qu'à ce qu'il finisse rôti, autant en avoir pour son footing.
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Ishtara
"J’ai la tronche d’un boulanger-pâtissier sérieux ?" Elle le regarda, le détailla, et se mordit l’intérieur de la joue pour pas lui dire un grand oui, et qu’elle attendait les croissants ? Mais pour avoir pu partager quelques soirées avec lui, elle commençait à cerner l’homme, capable de tout, et là, il en allait de son état physique avec cette course. Car oui, elle imaginait bien le bonhomme se venger.

Je vous fais confiance pour l’éleveur, mais vous ne lui avez pas dit qu’on venait lui voler un cochon hein ? Sinon, y a plus rien d’amusant et vous pouvez y aller seul !

Il était en train de la provoquer là ? N’est-ce pas ? Elle le regarda de pied en cap. Il osait ? Cette histoire allait mal finir, j’vous le dis moi ! Puis doucement en réponse à son chuchotement au creux de son oreille elle glissa «Je vous souhaite d’être élu, et si jamais vous m’accusez de quoique ce soit je vous fais tomber aussi ! ». Ce sourire, elle le connaissait aussi, il est taquin, et il continue sa provoc en la frôlant en se mettant en route. Elle le laisse partir devant, l’observant un peu, amusée avant qu’à son tour des petites foulées se fassent pour le rejoindre. S’il pensait qu’elle allait allonger ses enjambées hors de question, inutile de se fatiguer avant la chasse au cochon.

La fraicheur sur son visage avait du bon, elle ne pensait à plus rien, une tête vide, et grand dieu que cela faisait du bien. Elle sourit en le voyant l’attendre, serein, pas essoufflé. Ça promettait pour la suite ? Puis à la question elle ne sut retenir ses mots.


Grassouillet comme vous !

Et Vlan. Pour toi ça Octave.

Nous sommes nombreux à vouloir le manger ce bestiaux, alors autant qu’il y en ait pour tous, un cochon de lait aurait été parfait en petit comté, mais pas là.

Doucement elle s'avança vers une maison ou se trouvaient des cochons, et enjambant le muret à pas de loup pour aller voir s'il y avait des cochons ici. Après tout, elle n'était pas dans sa ville, alors bon... Fallait un peu espionner.
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Octave.
Mais elle se traine ! A peine s'il ne doit pas repasser au pas pour ne pas la semer. Les petites foulées d'Ishtara sont équivalentes à des enjambées de fourmi... Tachant de ne pas se montrer désagréable dès potron-minet, il laisse cependant un sourire forcé s'échapper de sa barbe tandis qu'il se cale tant bien que mal sur l'allure de la Blanche. Jusqu'au moment où il manque s'étouffer.

Grass...PARDON ?

La lippe retombe immédiatement sous le poil peigné, plus rien ne vient séparer la toison au dessus de laquelle elle pourra admirer deux yeux furibonds. Grassouillet ? GRASSOUILLET ? Lui ?

Il prend une graaaaaande inspiration. Et souffle le plus calmement possible. Elle a voulu plaisanter. Bien sur qu'il n'est pas grassouillet, c'est seulement elle qui n'est pas drôle, voilà tout. Il l'a toujours pensé... Quand on n'a pas d'humour, on ne s'y essaie pas ! D'un geste qu'il veut discret, il se pince le bourrelet. Rien, nada. La trentaine approche à grands pas, mais non, il n'est pas encore un vieux noble trop gras, pas comme Aimbaud. A cette idée, il est à deux doigts de se signer. Mais comment fait le marquis pour se mouvoir ?


Nombreux ? Mais vous avez invité qui à notre petite sauterie au juste ? Non parce que votre armure qui parle, très bien. Mais sinon... ceux qui ne courent pas n'ont pas droit au cochon. Dites donc, ça se mérite un cochon à la broche !

La voyant escalader un muret, il esquisse un geste pour la retenir. L'élevage qu'il cherchait est plus loin. Mais après tout, qu'importe qui a engraissé le cochon, ce qui compte, c'est qu'on s'en empare, qu'on le chasse, et qu'on le mange. D'une main, il s'appuie sur le muret, tandis que d'un bond, il passe par dessus, la rejoignant dans la cour.

Le village est bien silencieux à l'heure à laquelle il n'y a bien encore que les coqs et les nouveaux nés qui se permettent de brailler. Posant une pogne sur le bras d'Ishtara, il met l'index de l'autre devant sa bouche, dans un signe universel de silence.


A l'odeur, je dirais qu'il y a des animaux par là bas... Puis il lui fait signe de se faire discrète et d'avancer. Lorsqu'ils terminent de longer la maison, ils aperçoivent à l'arrière un petit pré, une cabane qui peut servir d'abri à n'importe quel animal, et enfin... des poules. Hum.

Et sinon, on peut aussi se faire des poules. Mais va falloir réviser votre liste de participants...

Oh il se marre, il se marre. Enfin comme il fait ça sans bruit, on remarque surtout ses larges épaules qui tressautent au rythme de son rire d'habitude tonitruant.
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Ishtara
Mon Armure qui parle ? Elle rit franchement à cela, tant pis si on l’entendait mais rapidement elle se souvenait qu’il ne fallait pas se faire attraper si vite, alors sa main se posa sur sa bouche pour retenir ses rires tout en l’observant sauter le petit muret. Pas si vieux finalement l’Octave, il allait falloir sans méfier. Et d’ailleurs, il prit les choses en main naturellement et lui ordonna un silence par le simple mouvement de son index sur ses lèvres. Sagement elle lui suivit, longeant la maison pour arriver sur un petit pré.

Oh oui des poules bonnes idée. Un poule au pot c’est bon aussi, mais oui il va en falloir beaucoup.

N’attendant pas son accord elle se dirigea tout droit vers le poulailler, le coq se faisant déjà imposant au milieu de toutes ses poules. Elle ouvrit la porte de bois et entra sans faire attention si les poules pouvaient s’échapper. Et là c’est le Drame !!! Le coq, les poules tout le monde hurle même les oies non loin. Coté discrétion on en reparlera. Elle se tourna vers Octave dans un air faussement désolée, attrapa au passage une poule par ses pattes et elle partit en courant très vite, le coq se jetant sur eux et les oies prêtent au sprint s’élancèrent aussi.

On fera avec une poule, sauf si vous etes courageux pour le coq ou une des oies.


Alors là, fallait faire vite avant que le paysan ne sorte et leur passe payer clairement le vol ou si il n’arrivait pas à temps, mourir sous les coups de becs des gardiennes blanches et du coqs. La Blanche couru très vite, manquant de peu à se vautrer, saleté de caillou.

J’m’en fous, je dis que c’est votre faute, que j’essaie de vous attraper, 'spèce de voleur !

Elle étira un immense sourire tout en continuant de courir pour franchir le muret à nouveau et prendre la première ruelle plus loin et se cacher contre un mur de maison pour l'attendre, le souffle un peu rapide mais tellement amusée.
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Octave.
Cette femme est folle. Complètement barge. Ils étaient partis pour voler un cochon et se faire un bon gros méchoui à base de cochon de lait à la broche - sans miel - de quoi nourrir tranquillement une trentaine de personnes. Et elle, elle se barre avec une putain de poule. Oui, UNE. POULE. Y'a rien à manger là dessus ! A peine si ça cale une dent creuse, une poule. Et puis il faut une toute petite broche, un tout petit feu. De tous petits invités...

Mais ? qu'est ce que vous fou...

N'avait-il pas demandé à ce qu'on soit discret ? A-t-elle déjà participé à un casse ? Elle va réveiller non seulement le fermier, mais également sa femme, ses enfants, les grands parents complètement sourds, le chien aveugle, la rue, le quartier et la ville entière !

Et elle se barre en plus ! Le brun serre les dents, se retenant de lui gueuler dessus, ça ne servirait pas la cause. Ah elle veut de la poule ? Il va lui en donner ! De toute façon y'a que ça ! ça s'éparpille, ça s'égaye, ça caquette et ça piaille dans tous les coins. Y'a qu'à tendre la main. La poule n'est pas futée, un claquement de langue, un geste du pied, et la voilà en route vers son poulailler, il n'y a plus qu'à la cueillir à l'entrée.

Lorsqu'il en tient une dans chaque main, il accélère la cadence. Laissant là veau, vache, cochon, poule, canard et oie, il rejoint d'un pas alerte le muret. Aux bruits de la basse cour vient se mêler la douce voix d'un fermier plus qu'énervé.


Sur la note d'Ishtara ! ISH-TA-RA. Vous pourrez pas la louper, elle passe ses soirées au Paradis ! Mais si je vous....

Mais ? quoi ? Putain ! L'autre lui balance tout ce qu'il trouve à la tronche ! Malpoli ! Rustre ! Paysan ! Sous la pluie d'outils, le Beaupierre finit par réussir à s'échapper, se promettant de repasser dédommager. Mais plus tard. Là, il a autre chose à faire.

Retrouvant la Blanche bien planquée - sans blague - il lui tend son butin.


Allez, Femme, aux fourneaux maintenant !

Quoi ? C'est pas comme ça qu'on s'adresse à une comtesse ? Même quand c'est une emmerdeuse de première ?
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