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[RP] « Le quotidien s'invente... »

Zoe_lisreux
Citation:

Votre Altesse Royale,


Votre cousin nous a bien fait parvenir la liste des membres qui composeront votre escorte. Vous précisez également que votre sœur se porte garante d'eux durant le voyage.

Permettez que nous jouions sur les mots, Comtesse d'Armagnac & de Comminges nous avons notre Peuple a protéger. Pourrions-nous également obtenir la garantie de sa part et de la votre qu'ils ne feront rien en Armagnac et Comminges, qu'ils ne s'en prendront pas aux armagnacais/commingeois ni aux voyageurs qui fouleront nos terres ?

Nous ne voudrions pas qu'un malentendu vienne entacher nos relations.

Assurez à notre Suzeraine toute notre affection et tout notre respect.




_________________
En réfection
Zoe_lisreux
Citation:

A Martin de Castel Vilar, Comte de Couserans,
De Zoé Lisreux, Comtesse d'Armagnac & de Comminges,


Votre Grandeur,


Nous avons le plaisir de vous inviter à venir séjourner au Château Comtal d'Auch durant les festivités de fin d'année qui se tiennent en ce moment en notre Capitale.

N'hésitez pas à venir avec vos gens, de vastes appartements sont mis à votre disposition.

Si certains ont des enfants, ils sont également les bienvenus, ces réjouissances se passant sous le signe de la famille. De plus, nos neveux de 2 et 4 ans seront ravis d'avoir des compagnons de jeu.

Il y a également un sujet dont nous aimerions vous entretenir en privé. Il ne vous retiendra pas longtemps.

Sous la protection du Créateur et de la Comtesse d'Armagnac & de Comminges.




_________________
En réfection
Prince_foulques


Votre Grandeur,

Nous comprenons votre volonté de protéger votre Peuple.

Ainsi donc, Nous, Prince de Sang de la Famille Royal Malemort, confirmons à vous Comtesse de la famille Lisreux, garantie qu’ils ne feront rien à votre Peuple d’Armagnac et de Comminges.

Nous pensons que la simple parole d’une famille aussi prestigieuse que la nôtre devrait vous rassurer au plus haut point, autant qu'une famille comme la nôtre puisse accorder à une famille telle que la vôtre.

Nous transmettrons votre affection et tout votre respect à notre soeur.
Assurez également votre famille de tout le respect que nous pourrions lui accorder dû à son rang.

En vous souhaitant bonne réception,
Foulques de Malemort



Martin.cv
Citation:
A Zoé Lisreux, Comtesse d'Armagnac & de Comminges,
De Martin de Castel Vilar Beaupierre, Comte de Couserans,

Votre Grandeur,

Nous acceptons votre invitation pour pouvoir profiter de ces festivités comme il se doit. En tant que Grand Bateleur, je me dois d'être présent sur tous les fronts. Nous sommes d'ailleurs ravi de voir que nos animations fonctionnent bien.

Nous vous offrirons un peu de notre temps pour que vous nous entreteniez de cette affaire qui à le don d'agacer ma curiosité.

Le temps de préparer notre déplacement, nous devrions être là d'ici la fin de semaine.

Que dieu garde l'Armagnac et Comminges et la Comtesse qui règne sur ces terres.



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Tigist




      Héméra,

      Il m'a dit ce qui allait arriver dans les jours à venir. Je connais les noms dont il est question, tu les connais aussi, n'est-ce pas ? L'enfant ne saurait tarder, je ne pourrai pas fuir cette fois.
      Tu m'as demandé de te prévenir si je pensais un jour qu'Il serait en danger. Je le pense, et je le sens.
      Agis en conséquence si tu le peux et Dieu guide ta main.

      Nyx.


    Pas de scel distinctif, rien qu'un ruban sombre qui entoure le courrier. Et pour qui le lirait, ce ne serait finalement rien de plus qu'un jeu entre deux donzelles.
    Est-ce un jeu Zoé ? Et si c'en est un, prions pour ne pas perdre, ne pas le perdre.
    Quand Jour et Nuit s'associent pour protéger les arrières d'un éphèbe..

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Zoe_lisreux

    Il est des fois où les courriers se croisent et les informations restent coincées quelque part. C'est de là que viennent les angoisses...

    Zoé n'a pas attendu la demande de Tigist pour agir. Mais lui répondre s'avère compliqué...


    Citation:

    Il ne partira jamais sans toi. Ne sois pas imprudente et fais ce qu'il te dit.

    Je me charge du reste.

    Héméra

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En réfection
Zoe_lisreux

    Il y a des périodes comme ça, Zoé, où le Créateur a décidé de ne pas te laisser de répit. Entre les menaces gasconnes, la nécessité de protéger le Château Comtal, ton Peuple, les demandes de la Couronne, les vils Corleone qui se sont trouvés une protection princière qui t'es proche... Vassalité et sentiments... Tu perdras la tête, un jour, de nouveau. Cette autre toi tapis dans l'ombre qui parfois te parle ne demande qu'à resurgir et à prendre possession de ton être. Tu étais elle avant et te battait contre Zoé qui a finalement complètement triomphé à la mort de Moran. Parce que ce n'était pas toi qui l'aimait à en mourir. C'était l'autre. Celle qui s'est terrée de chagrin au plus profond de toi, te laissant la place pour vous empêcher de sombrer.

    Mais toi aussi tu succombes. A cet appel de l'alcool dont elle avait empoisonné votre corps. De ces drogues qui peu à peu te deviennent indispensables pour survivre. Tu pensais que c'était simple d'avoir le contrôle de votre existence. Tu vous pensais pures, de nature. Tu pensais qu'elle avait tout détruit. Et tu étais persuadée de pouvoir tout reconstruire. Mais qu'en est-il ? Va-t-elle devoir revenir vous sauver de la folie qui vous guette ? Va-t-elle devoir prendre le relais et te laisser panser tes propres blessures... ?

    Ta tête est prise dans un étaux qui t'aveugle presque quand tu laisses le courrier reçu à l'instant retomber sur le bois sombre de ton bureau.


    Faites venir immédiatement le Prévôt et le Capitaine.

    Le page s'éclipse et tu prends une gorgée de vin, après avoir hésité une fraction de seconde. Puis tu te masses les tempes en te disant qu'il faudrait que tu arrêtes, mais que c'est plus fort que toi. Il vaut mieux cette faiblesse là que celle de l'esprit qui te lâche. Ce n'est pas le moment pour se perdre. Tout un Peuple a besoin de toi, même s'il n'en a pas conscience...

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En réfection
Thylda
Et la Capitaine de débarquer dès qu'elle avait su.
Prévenue par un page qui venait visiblement de se faire une traversée du Castel en courant vu l'état dans lequel il était arrivé dans son bureau, peinant à reprendre son souffle, elle avait laissé de coté ses affaires sur l'instant, pour rejoindre Zoé.
Tandis que le page partait dans la direction opposée, la jeune flamboyante, d'un pas décidé, prit le chemin du bureau comtal.

S'inclinant légèrement en entrant pour saluer la Comtesse.

Lo Bonjorn Vostre Grandeur. Vos Souhaitiez me voir.

Les amandes émeraude se rivent sur Zoé, quelque chose cloche... D'une manière générale, ça elle s'en doutait un peu, pour qu'on vienne hâtivement la chercher. Mais c'est la Comtesse qui l'inquiète... La question encore une fois la démange, mais elle gardera le silence et attendra un autre moment pour ouvrir la porte sur cette zone d'ombre... Ou pas...

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Zoe_lisreux

    Pas d'Argawaen ? Qu'à cela ne tienne, Zoé sait que Thylda passera le message comme il se doit à son Jules. L'affaire est urgente à éclaircir, surtout s'il s'agit encore d'une menace concrète pour l'Armagnac. La Comtesse termine de se masser doucement les tempes avant de relever ses yeux aveuglés de douleur sur sa Vice Comtesse.

    Je viens de recevoir ceci.

    Elle lui tend la lettre énigmatique...

    Citation:
    Bonjour sans courbettes ... Leur Duchesse,

    Puis que c'est le titre que les enchaînés de ces terres vous ont donné.
    Je suis Asulf.. Ce qui veut dire Loup des dieux dans la langue celte. Voilà les mondanités sont faites passons à ce qui m'importe plus...

    J'arrive d'un long voyage difficile et qui ne m'a laissé que les os sur la peau, il marque le début d'une promesse faite à un homme de vos terres, un guerrier qui a été assassiné, meurtre commis par un lâche et commandité par les grands d'Armagnac... Enfin je dis grands comprenez fiantes dans ma bouche.

    Je viens ici pour leur faire payer et je trouvais assez plaisant d'en informer la Duchesse actuelle. Les ivrognes de tavernes vous disent... "Intéressante" je ne sais pas encore comment je dois le prendre... Nous verrons car je compte bien que vous entendiez parler de moi.... Mais patience..

    Asulf ....et pas pour vous servir, je ne sers personne


    Trouvez-moi tout ce que vous pouvez sur cet homme. Et si son histoire sur cet assassinat et les Grands d'Armagnac est vraie...

    Cela l'intrigue... Elle sait d'expérience que dans les histoires, il y a une version différente selon les protagonistes et en curieuse, elle aimerait bien en savoir un peu plus... Lorsqu'il s'agit de vengeance, Zoé n'est pas insensible...

_________________
En réfection




Zoe_lisreux
Citation:

A Aur du Salar


Mon Père,


Recevez toutes mes félicitations pour votre nomination à la tête de l'Archevêché Métropolitain d'Auch.
Je vous assure de ma présence à votre intronisation le 28 Janvier prochain. Je suis honorée de cette invitation.

J'ai également eu vent que vous cherchiez à vendre un Hotel Particulier Rue-Neuve-Saint-Merri en la Capitale et je serais très intéressée pour l'acquérir.
Pourriez-vous me donner votre prix ?

Bien respectueusement,




_________________
En réfection
Aur_
Citation:
A Sa Grandeur Zoé Lisreux, Comtesse d'Armagnac et de Comminges,
D'Aur, achevêque d'Auch,


Salutations,

Je vous remercie pour vos félicitations et me réjouis que vous puissiez vous rendre à mon intronisation.

Mon étonnement a été complet quant au fait que vous ayez entendu parler de l'hôtel particulier de feu mon père. Pour tout vous dire, je ne sais pas exactement dans quel état il se trouve. Plus personne n'y réside depuis plus d'une année, depuis la mort de Sa Majesté Equemont.

C'est une grande bâtisse telle qu'on en fait à Paris, rue Neuve-Saint-Merri. Elle a des communs, une cour intérieure et même un petit parc. Il faudra remettre tout cela en ordre. Me séparer de ce bâtiment, c'est un peu plus me séparer de mon père et de mon histoire, donc. Voici la chose que je vous propose.

Prenez possession des lieux, et quand vous vous y sentirez bien, vous me direz le prix qu'il vous semble juste de me donner. Je vous laisse carte blanche pour tous travaux et aménagements. Vous imaginez bien que faire fortune n'est pas un but de ma vie, et que de toute façon, sur ce côté, mon père m'a laissé plus d'argent que je ne dépenserai dans toute ma vie. Je suis un bien mauvais commerçant, j'en ai conscience.

Avec ma bénédiction,
+ Aur, archevêque d'Auch



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Foulques_de_malemort
Tu te laisses bercé dans les bras de Morphée, tu devines à travers le rêve le corps alanguis contre le tien. Soupire d’aise et de délice avant qu’au loin se profile une ombre ténébreuse. A travers le sommeil le corps se crispe, l’ombre approche amenant à lui un premier cri. Cri perçant la chair se muant en une sauvagerie bestiale. Délice du rêve se muant en une ténèbres sanguine, une pluie fine recouvre ton corps de cette substance vitale. Souvenir des lames qui s’entrechoquent, des lances qui se fracassent, des pleurs et des chairs qui se déchirent. Tu es prisonnier d’une carcasse putride, tu regardes ton bras manier cette lame habile, elle pare dans un tressaillement fiévreux avant de voir la lame percer le corps, dévoilant cette carcasse humaine dégoulinant des entrailles. La sueur perle peu à peu de ton corps enseveli sous les souvenirs quand soudain tu vois des sans visages risquer leurs vies, étrange fasciés mélangeant les âmes souvenir à cette de ton présent. Est-ce son corps alanguis contre le tien, mais c’est elle un cavalier levant la lance galopant vers elle. Tu abandonnes l’ennemi, tu accours et tu te jette sur son dos, tu la protège et la lame s’enfonce dans ta cuisse. Tu ressens cette douleur lien entre le monde et ton monde, elle irradie soudaine, violente. Une douleur qui t’aspire comme dans l’œil d’un cyclone.

Le sommeil de Zoé est semé de troubles depuis toujours. Aussi loin qu'elle se souvienne, un homme, un géant ténébreux à la démarche un peu boiteuse a toujours hanté ses nuits. Violent, agressif, à sa recherche... Lui promettant de ne jamais lui offrir la paix. Retrouver Moran l'avait délivrée de cette ombre sans visage. Les cauchemars avaient changés, s'étaient fait moins nombreux par le simple fait que la jeune Lisreux gardait les yeux ouverts dans le noir de ses chambres la plus grande partie de la nuit...

De rares bras masculins lui offraient le répit de quelques heures, peut-être parce que leurs propriétaires lui assuraient silencieusement la protection dont elle avait besoin. Le rempart contre le danger et la peur. Pour autant, le sommeil reste léger, l'esprit à la surface, surveillant le monde extérieur et évitant les abîmes de rêves trop profonds se muant en détresses.

Tu te redresse, la sueur perle sur ton corps, les mains s’emparent de la cuisse, alors que ton visage marque la douleur soudaine, les dents s’enfoncent dans les lippes au points où du sang perle déjà, se taire et étouffer celle-ci soudaine et virulente dans l’espoir de ne pas la réveiller. Une dose, une simple dose. Tu y pense, elle illumine ton regard, elle fait frissonner ton corps. Une dose, juste une dose encore pour oublier la douleur. Pourtant tu t’étais promis de ne plus le faire. Un autre moyen.

Ses paupières se relèvent alors que Foulques se redresse. Étendue sur le côté, son front touchant presque la peau si chaude du bras du Malemort, l'absence soudaine de son corps la glace. Dans le silence d'une nuit, le moindre son prend une ampleur insoupçonnée. Zoé comprend sans mal que quelque chose cloche, mais elle garde son calme. Quand le danger n'est pas immédiat, prendre quelques secondes pour analyser la situation permet toujours d'avoir la bonne réaction.


Foulques... ?

Elle souffle son nom avec douceur pour annoncer sa présence en dehors des limbes du sommeil.

Les paupières se ferment, la morsure se fait violence à en étouffer la douleur. Intempérie des sens, ravagé par l’explosion dans un réveil à demi-teinte. On a beau rêver des plus beaux instants, profiter d’un apaisement, jamais l’ombre ne s’enlisent dans l’oubli patiente, elle attend son heure pour voler sans peine la tourmente de son hôte. Mais c’est le souffle, doux de sa sirène qui ramène le loup noir à la lune, à la clairvoyance de ce lieu et de l’heure avancée de la nuit déchirante. La main brûlante effleure sa peau dans un effleurement. Juste oublier parfois, pourquoi toujours se faire hanter par le passé.


Tu as besoin de quelque chose ?


Elle reste étendue, mais sa main glisse sur les draps à la recherche de sa peau...

Ce n’est …

Rien. Voilà le mot qu’il désire murmurer. Combien de fois n’a t’il pas feint cette douleur pour l’obscurcir des visions, dissimuler cette faiblesse humaine putride. La voix est murmuré dans cette impérieuse force, qui se délie à ses émeraudes lorsqu’il tourne la tête vers elle, émeraudes se posant sur le visage de la rousse. Et la phrase devient plus calme, plus douce, comme une réponse à ce murmure. Dissimuler était inutile.

Une vieille blessure qui me rappelle sans cesse au passé.

Il force le sourire, il glisse sa main libre sur le visage pour en étouffer la sueur, il se veut rassurant. Folie. Elle lui ressemble, il le sait. Alors la main libre se glisse pour attraper entre ses doigts la fiole qu'il regarde ayant abandonné le délice pour le chimique.

Les émeraudes de Zoé semblent briller d'une émotion difficile à décrire, à moins que la faible lueur renvoyée par le feu dans la cheminée ne déforme les pupilles miroitantes de la Sirène. Dans la pénombre, elle observe son Prince. Cet homme si fort et si volontaire, si arrogant et si suffisant, si sur de ses victoires si peu effrayé par l'échec. Cette puissance apparente avait séduit la Lisreux, ses faiblesses murmurées ça et là dans l'intimité venaient encore davantage l'enserrer de ses tentacules et l'attacher à lui, inexorablement. Parce que ses aveux ne sont pas un appel à l'aide. Parce que s'il le faut, Foulques saura se débrouiller sans elle, parce que, toujours, s'il le peut, il se débrouillera sans elle. Il lui met dans les mains un peu de sa fragilité, depuis peu, et Zoé la porte au creux de ses paumes sans la quitter des yeux, avançant avec précaution pour ne pas la laisser s'écraser au sol et la perdre définitivement.

De vieilles blessures du passé, elle en a aussi, mais la douleur n'est plus physique. Pour autant, les moyens mis en oeuvre pour la faire disparaître ne sont pas si différents.

En général, j'essaie de trouver un autre moyen que celui-là pour me faire oublier la douleur.

La Comtesse se redresse à son tour dans la couche. Le drap glisse sur sa peau diaphane, dévoilant la nudité de son buste.


Pourquoi ? Si tu souffres, prends ce qui te soulage.

La fiole tournoie légèrement entre ses lèvres, aube chimique des souvenirs de la perdition. Dilemne de l’esprit qui craint sa faiblesse, celle de la dépendance qui emmena au-delà d’un souffle de vie l’ombre d’un homme. Lutte et hurlement déchaîné dans les tréfonds de l’abbaye, cri éteint d’angoisse et de douleur quand le sevrage se devait violence pour ne pas dévoiler à ses geôliers le supplice qu’il endurait. Affronter sans relâche dans le seul désir d’une lutte le produit qui parfois encore coule dans ses veines. Regard brûlant de cette envie d’en extraire le vice, par moult pensée qui s’intensifie à la croissance du mal qui le ronge. Alors le regard se tourne, détaille le baisé du tissu dévoiler cette peau laiteuse, ce corps offert dans la pénombre lunaire présente presque irréelle.

La main abandonne l’indécision, pour que le liquide ne vienne abreuver ses lèvres. Ne pas lutter pour se laisser porter, vision sanguin quand on désire oublier la douleur pour l’offrir à d’autre. Dans la solitude, aurait il pu quitter sa couche, abandonner la chaleur d’un lit pour glisser dans les ruelles dans l’ombre d’une cape, noirceur des ombres et des ténèbres, le loup partirait en chasse, regard furtif dans la nuit, lorsque son cri vous entendrai la lame se glissera sur votre corps pour y laisser échappé le souffle d’une vie. Pouvait elle percevoir dans son regard cet pulsion, pour qu’elle s’offre ainsi dans une autre pulsion un corps à la bête. Et d’un fin murmure, si fin et pourtant il dévoilera une part du vrai …

Me le pardonnera tu ..


Les paupières se ferment, l’instant unique pour sentir l’exode des sens alors que s’empoisonne le sang et le cerveau, enveloppe se pose doucement sur lui oubliant les sensations, monde tournoyant dans une chimie, corps perdant de cet aplomb mue par l’incontrôlé, esprit embrumé certain de ses pensées alors que se fond la barrière des interdits, peu à peu le monde n’est plus qu’une possession, une certitude, un droit. Paupière s’ouvre regard dévoré par le liquide. Quand tu as connu cette dépendance, quand tu as lutée pour t’en sortir qu-delà même de la vie, alors parfois une simple goutte te fait choir bien plus loin encore dans l’abîme.

Le regard la dévore, alors que les mains empoignent ce qu’elle offre, les gestes perdent de cette douceur enveloppante de ce charme séducteur, les sens se perdent dans les plaisirs, car il n’y a que la douleur passionnel qui compte pour se complaire dans l’indécence, le plaisir n’est que fer, il n’est plus l’homme comprendra t’elle la violence du loup qui marquera sa chair. Il s'abandonne, les barrières sombrent dans la bienséance laissant naître ce qu'il cherchait à dissimuler ... du moins en partie car dans l'ombre de l'enfer brule une âme, dans l'abîme des ténèbres une lumières s'éveillent. Puissante et attirante, brulante et envoutante, elle brule l'air pour en étouffer l'abîme effleurant la passion, embaumant le corps d'un désir insatiable. Il s'abandonnera mais le regard de zoé devient une ancre empêchant l'homme de sombrer comme si souvent dans la déchéance du sang.

Peu-être une dernière fois.


Post écrit à 4 mains avec JD Zoe_lisreux

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Tigist.c
[list]






    Héméra,

    J'ai mis une alliance entre Martin et moi, puisse-t-elle lui permettre de ne pas se perdre en rêveries qui nuiront à sa vie, faute de nuire à son bonheur.
    Je te rends ta protection, puisses-tu l'étendre à Lui. Je sais qu'Il souffre.

    Dieu te garde.

    Nyx.


Pas de scel distinctif, rien qu'un ruban sombre qui entoure le courrier, et au creux du pli, un pendentif cédé un jour par la comtesse d'Armagnac et Comminges à la recluse du Couserans.

Rien de plus que d'ordinaire. Pourtant, au milieu des coffres remplis d'écus, alors qu'elle devrait se concentrer sur comment faire entrer cet or en Armagnac, la voilà qui pense à Martin, cette lettre détachée qu'il a écrit. Cette lettre qui pue la tristesse et la blessure.
Car les bêtes sentent cela, n'est-ce pas ?

Et les femmes sont parmi les animaux les plus instinctifs. Et alors si Zoé ne sent pas la douleur de Martin, Tigist aura raté ce coup-là.

Dame en B3

___________________
Zoe_lisreux

      Bureau Comtal, Fin de soirée du 23 Janvier 1466


    Installée à son secrétaire, après avoir expédié quelques affaires courantes et juste avant de retrouver Foulques pour leur départ à Eauze, Zoé gratte furtivement un vélin de sa plume. Dans sa main gauche, le bijou renvoyé par Tigist est tripoté avec frénésie. Les sourcils sont froncés, la mine est soucieuse...


    Citation:

    Martin,

    Je vous remercie pour vos voeux de bonheur.

    Je viens de voir Souvenir, elle rentre à Saint Liziers. Elle doit vous transmettre mes amitiés.

    Martin...
    J'ai aussi croisé votre mère pendant mon séjour à Auch. Elle parle beaucoup des différents qui semblent vous opposer en ce moment, elle et vous.
    Je me suis abstenue de lui poser des questions, les détails ne me regardent pas.
    Elle parle de vous retirer Lapeyre parce que vous lui reprochez d'avoir épousé un homme qui a embrassé votre sœur il y a quelques années...

    Martin, nous sommes amis. Bien que notre amitié ait beaucoup souffert ces derniers mois.
    Je vous sais un peu colérique et inconséquent, mais je sais surtout, pour en avoir été la victime, que vos colères, quand elles sont profondes,
    ne sont pas de simples caprices, bien que j'ai pu, sans doute, vous reprocher le contraire. Dans mes rancœurs je ne suis pas toujours très juste.

    Martin...
    Elle parlait du Mausolée de Rose à Lapeyre et semblait heureuse de pouvoir vous en priver.
    Cela m'a glacé les sangs. Si je puis faire quoi que ce soit pour vous, pour vous aider, dites-le moi. Je répondrai présente.

    Bien affectueusement,







_________________
En réfection


Martin.cv
    [Bureau du maire - Saint Lizier.]


Quelques jours se sont passés depuis la réception de la lettre de la Lisreux. Il m'aura fallu digérer les derniers événements, régler certains détails avant de pouvoir y apporter réponse. Maintenant il était temps de le faire, temps de remercier celle qui avait une fois de plus veiller sur moi et qui m'avait donné les armes pour me battre.

Citation:
Zoé,

Souvenir est bien arrivée à Saint Lizier. C'est une bouffée d'air frais pour le village, pour moi et j'apprécie son retour.

Je tenais à vous remercier pour votre dernière lettre. Les informations que vous m'avez donné m'ont été très utile. Sachez que j'ai rendu Lapeyre et qu'aucun mausolée ne si trouve. La Dame de Massencôme avait été mise en terre sur celle de votre ex époux. Une volonté de ce dernier et je n'y avais pas vu d'inconvénient.
Je voulais aussi vous informer que la Comtesse de Fontrailles a quitté ma vie et que je ne me soucie plus de son sort. La colère qui me ronge est forte, la rancœur l'est d'autant plus.

La Comtesse a pour manie de minimiser l'amourette de son nouvel époux et de ma sœur mais sachez qu'à l'époque de ces faits, un mariage avait été envisagé. Ce n'était donc point seulement un baiser sans lendemain. Tout cela pour vous dire de vous méfier de celle qui aime se poser en victime et qui pense que nous (Kenny et moi) sommes d'horribles personnages qui ne voulons que son malheur.

Bref, tout ceci n'est qu'histoire de famille et ne vous concerne en rien. Je tenais juste à vous remercier de m'avoir informé des agissements de Fontrailles. Nous en sortons grandit et plus fort.

J'espère avoir le plaisir de vous revoir et de rencontrer l'homme qui vous rend heureuse.



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