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[RP] « Le quotidien s'invente... »

Zoe_lisreux

    Citation:

    Martin,

    La présence de Souvenir est toujours salutaire. J'ai vécu très longtemps avec elle a Nîmes et je vous envie tellement de l'avoir près de vous au quotidien.

    Vous me voyez soulagée d'apprendre que ce Mausolée ne se trouve pas à Lapeyre, mais triste que vous ayez rendu vos terres. C'est là bas que je vous y est toujours connu. Là bas que nous avons passé notre première soirée amicale ensemble, que vous m'avez offert une robe et des roses... Je vous voyais si indissociables...

    Entre un simple baiser et un projet de mariage il y a tout de même un gouffre... Je me doutais bien que ce n'était pas si futile. Votre mère se laisse aveugler par des sentiments fous et passionnels, espérons pour elle que cet homme lui soit le bon s'il lui coûte ses deux enfants...

    Ne me remerciez pas, Martin, nous sommes amis.

    J'espère également pouvoir vous voir bientôt.

    Bien à vous,







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En réfection


Foulques_de_malemort
    Nuit du 01 février à Eauze.


La porte se referme sur elle.

Le regard est vide, alors que les tempes explosent dans une percussion effrénée. Les doigts se crispent sur le verre prisonnier, et les sens s’embrassent de colère, de rage, de frustration. Maelstrom tambourinant le sang, le palpitant s’emballe dans le brasier de la perdition tandis que les paupières se ferment sur les verdoyant. Monde obscur laissant naître nos fantasmes, les lippes inspirent l’air à outrance, l’extirpant de sa torpeur céleste. Ressentir le poison des sentiment ronger nos souvenirs oubliés, des cauchemars étouffés depuis la tendre enfance. Les charnues extirpent l’air dans l’espoir d’y retrouver un calme, mais le sang battant les tempes n’estompe ce poison dilué dans l’âme de ce corps. Les veines se gonflent explosant soudainement en ce lieu, en cette taverne.

Le verre s’envole marquant la terre d’une traînée rougeoyante, avant de rebondir dans un fracas soudains contre la porte fermé. Les paupières s’ouvrent dans une férocité bestiale, ce qui palpitait d’une non vie se mue en un animal blessé tapis dans l’ombre abaissant dans un dernier sursaut toute la rage de ce corps meurtri. Le corps se redresse soudain, chaise titubant avant de s’allonger sur le sol, dans un appel à la luxure. Les mains fermés s’abattent sur la table, la douleur explose soudainement avant que les doigts crispés s’emparent de la table, contact froid du bois sur la pulpe avant que les muscles ne se contractent renversant celle-ci dans un nouveau fracas étourdissant. La rage ne s’abaissent à se nourrir d’une si douce offrande, les mains s’enivrent de leurs folies alors que peu à peu les chaises s’envolent dans des explosions incessantes.

La porte s’entrouvre, un garde.
Les regards s’opposent.
Les lèvres se muent dans le silence total.
La porte se referme alors que s’envole une chaise rebondissant sur la porte.

Cinq minutes ? Dix minutes ? Le temps ne semble n’avoir aucune emprise sur lui déchaînant sa rage, elle n’en est que le catalyseur, que le déclencheur mais s’abat sur ce lieu une tornade lupin. Les fracas du bois s’entassent, les tables se renversent, alors que s’écoule la sueur de cette colère le long de son visage, le souffle se fait plus lent, la respiration plus haletante, quand il se laisse choir contre le bar. Les émeraudes observent le cimetière boisée, les paupières se ferment sur cette nouvelle déchéance. Un long soupire. Alors il se glisse derrière le comptoir, les mains s’emparent des breuvages, infecte ou non, seul lui importe de sentir la chaleur coule dans ses veines, sentir le souffle de l’ivresse peu à peu le gagner pour s’abandonner.

Cette nuit, il ne la rejoindra pas.

Le temps s’écoule dans une indifférence, ivresse d’un corps se laissant mué en un autre vent. Il baise le regard sur la botte, la main vient y glisser la main, la lame blanche, La louve blanche s’extirpe de la botte. Eclat merveilleux d’une blancheur absolue, souvenir d’un autre lieu. La main tremble, la lame danse entre ses doigts. Il pourrait simplement. Mais il est trop épuisé, la fatigue est trop lourde, la lame retrouve son fourreau, la main se pose sur le comptoir. Il titube. Chaque pas devient une douleur, une souffrance. Ne pas tomber, ne pas oublier. Il se glisse à la porte. Un dernier soupir. Cette nuit, il se souviendra dans l’espoir d’oublier.

D'ici quelques heures, peu-être ivresse aidant il se devra de mener à bien certaines pensées qui se mêlent dans une danse langoureuse

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Zoe_lisreux

      Auch, Hotel Particulier Malemort


    C'est avant le petit matin que Zoé franchit les portes du lieu dans lequel elle compte loger le temps de son court séjour à la Capitale. La journée de la veille fut longue et studieuse, la soirée avant son départ d'Eauze intense, entre les bras d'un fiancé toujours plus fou de passion. Satisfaite du sort qu'elle avait réservé à Thyia, satisfaite que Foulques l'ait enfin appris et encore plus satisfaite de sa réaction, bien qu'épuisée, la Sirène se sent comblée. La chute n'en sera que plus vertigineuse. Sourire flottant sur les lèvres, elle traverse un couloir pour aller s'affaler dans le fauteuil d'un salon.

    A peine le temps d'un répit, qu'un page lui apporte la dernière Annonce Royale publiée dans le courant de la nuit. Avec nonchalance, Zoé en prend possession, son regard émeraude tombant sur la longueur du texte. Une grimace vient effacer le sourire et elle entame la lecture. Engagements, Grande Charte du Royaume blablabla... Honorer les convocations blablabla... Présence assidue blablabla... Le plus intéressant étant pour la fin bien sur, la jeune femme écarquille les yeux de stupeur. C'est bien la première fois qu'elle voit une telle chose... Qu'elle en soit la victime la fige sur place dans une incompréhension totale. Est-ce une mauvaise plaisanterie ? Ses yeux se perdent quelques seconde dans un néant qui n'appartient qu'à elle.

    Avant que la main qui tient l'annonce ne se mette à trembler. Tandis que l'autre se crispe sur le bras du fauteuil, enfonçant les ongles dans le tissu moelleux qui sert d'ornement. La machoire se serre et les lèvres se pincent d'une colère qui gronde de l'intérieur et remonte doucement. Il ne faut pas longtemps avant que la rage n'explose.

    Zoé se lève brusquement du fauteuil, chiffonnant de ses deux mains le parchemin qui vole dans la cheminée. D'un pas vif, elle approche de la première console qui s'offre à ses yeux. D'un geste colérique, elle attrape carafes et coupes pour les balancer à la travers la pièce. Le verre explose sur les murs en un concert désordonné, l'étain accompagne la musique de bruits sourds. Le petit meuble, délesté de sa charge, est renversé au sol. Peu après, un vase devient victime de la furie de la Sirène, suivit d'une petite horloge, de chandeliers et autres bibelots. La décoration de la pièce est refaite au milieu des cris de rage d'une femme blessée, touchée en plein dans son orgueil. Un serviteur affolé fait irruption dans la pièce, aussitôt chassé par une volée de livres. La bibliothèque, bientôt vide, se retrouve sans autre forme de procès au sol. Dans la rage, la trop mince Zoé Lisreux déploie une force insoupçonnée.

    Et la voilà seule, essoufflée et rouge de rage au milieu du chaos de la pièce. Un dernier hurlement furieux s'échappe d'entre ses lèvres...

    Ne vous en prenez pas à elle. La rancune chevillée aux tripes, elle ruminera sa vengeance le temps qu'il faudra, quitte à faire payer la génération suivante...

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En réfection
Zoe_lisreux
Citation:

A Aur du Salar


Monseigneur,


Par la présente je vous fais part de notre souhait, à mon fiancé et moi même, de nous marier le Dimanche 17 Juin 1466, en la Cathédrale d'Auch.
Nous aimerions que vous soyez l'officiant, si vous êtes disponible.

A ce titre, je souhaite me retirer durant deux jours en retraite spirituelle afin de méditer sur l'échec de mon précédent mariage avec le Comte de Fézensac.
Pourriez-vous me dire quel lieu en Armagnac pourrait m'accueillir pour ce faire ? Les samedi et dimanche prochain, les 17 et 18 février.

Seriez-vous également disponible à ces dates afin de m'aider dans mon cheminement et entendre ma confession ?

Bien respectueusement,




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En réfection
Aur_
Citation:
A Zoé Lisreux,

Salutations,

Votre précédent courrier m'a réjoui. Savoir que vous allez à nouveau vous marier est certainement une bonne nouvelle, si bien sûr vous cherchez à vivre avec plus d"expérience ces épousailles. Pour ce qui est de la célébration proprement dite, je peux vous répondre oui, dans l'absolu, sauf si Sa Sainteté m'envoie ailleurs d'ici là.

Pour votre retraite, je vous suggère de vous rendre à Sainte-Illinda, c'est une des plus belles abbayes de France et elle n'est pas si loin de chez nous.

Que le Très-Haut vous bénisse et vous garde,

+ Aur, archevêque d'Auch

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