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[RP] Piège à c*ns

Williamss
Rousses, brunes, châtains ou encore blondes... Gilly aurait eu bien du mal à choisir une préférence, s'il lui avait été posé la question.
Pourquoi se limiter sur quelques critères, quand on peut les aimer tous?
Il n'y avait pas de secret, le Comte était un homme à femmes! Un de ces machos qui chaque soir, se serait bien arrangé d'une couche différente.
Mais entendons nous bien... S'il lui arrivait de jouer avec leurs sentiments, le gougea n'était point misogyne! Bien au contraire...
Notre bourgeois aimait le sexe faible et se vautrer avec lui dans le luxe et la luxure.
Alors certes, avec certaines, il prenait un malin plaisir a y retourner... mais comment résister à l'inconnue? celle dont vous ne pouvez encore qu'imaginer les secrets les plus intimes...
Vous l'aurez donc compris, le gros problème de Gilly, n'était autre que la fidélité...
Toutes ses ex femmes, ses maitresses, pourraient vous le dire. L'homme dégainait aussi vite sa queue que sa lame!
Et pourtant, bien peu de haine dans ce reflet qui parcouru leurs regards à son évocation. Certaines même vous confesseraient qu'il leur arrive encore de penser a lui durant leurs soirées solitaires...
Le bougre n'était donc pas si mauvais que ça et de ce péché, avait fait un talent.
Pour une heure, pour une nuit, de l'épouse fidèle en passant par la mère frustrée et jusqu'à la dernière des catins, l'homme savait les faire rêver... et pas que...
Car Gilly avait également des principes... bon nombre de principes... qui, ont devait bien l'avouer, bien souvent l'arrangeaient.
Et tout comme Williamss s'appliquait avec ses conquêtes, pour qu'elle passe un bon moment... Autant le Comte, n'aimait pas perdre, et était prêt a tout pour gagner! Oui je vous l'avait bien dit, c'était ses principes à lui...
Mais donc, rien d'étonnant de surprendre une discussion entre la chiasse et lui, se terminant par...


Et bien nous verrons ça avec un avocat...

Très bien, voyez le votre, je verrais de mon côté et nous verrons bien !


Merde, qu'avait il dit...
Un avocat coutait une blinde, enfin non, pas le sien vu qu'il s'agissait de Susi...Bien trop heureuse d'avoir un client si régulier pour oser le faire payer. Mais sur ce coup, rien a voir avec ses traditionnels procès pour lesquels la jeunes femmes étaient maintenant expérimentée... Non, rien a voir du tout et en plus, la prude n'y comprendrait que dalle...
Non, il devrait se débrouiller sans elle dans cette affaire s'il voulait arriver a ses fins...
Il avait étudier après tout... il était l'heure que cela serve. Mais il réfléchirait à tout ça demain. Car pour l'heure, devinez quoi? Et bien monsieur va aller boire un coup! et oui...

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Andrea_
Il y en a qui collectionnent les images, d’autres les couteaux. Certains poussent le vice à collectionner les armes, ou les culottes. Gilly collectionne les femmes, à un niveau plus élevé que je ne collectionne moi-même les hommes, et pourtant croyez moi, j’avais placé la barre très haute.
Mais il y a quelque chose que je collectionne depuis des années maintenant. Un ensemble que beaucoup m’envient. Et vous aussi jalousez moi, car je touche du doigt mon dernier spécimen : la patience de Gilly.


Il y en avait des plus faciles que les autres à obtenir, il y avait des « Ribery » de la patience, vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui s’excitent pour un rien. Parfois une insulte, d’autres un majeur déplié, certaines fois il fallait offrir quelques compliments un peu piquant et toucher à la virilité ô combien débordante de ces messieurs alors que pour les femmes… Pour les femmes il fallait soit toucher à leurs maris –ce qui ne me pose AUCUN souci- soit attaquer le physique, c’est moche, mais c’est ainsi : « c’est pour quand ? oh pardon vous êtes juste grosse ! » arrive largement devant « vous me faites de l’ombre là… avec votre pif », bien qu’il y ai une recrudescence du « dis donc, la culotte de cheval c’est pas encore à la mode ». Les femmes perdent tellement vite leur constance.

Les hommes, il faut l’avouer, persévèrent dans le calme. Par contre quand ils éclatent c’est rapidement un carnage. Je n’y pouvais rien cependant, ce sont eux qui ont mes faveurs, j’aime les pousser dans leurs retranchements. Louis par exemple, il suffisait que je mette en doute son autorité et il entrait dans une colère noire. Lestat était beaucoup plus jeune, et si j’avais le malheur de ne pas finir mes phrases il me tannait jusqu’à ce que je crache le morceau. J’en ai commencé des phrases en sachant pertinemment que je ne les finirais jamais. Ddodie, mon tendre double D, n’a jamais perdu patience avant de se suicider, j’y étais peut être allée un peu fort. Alaric a tenu bon pendant des mois, j’en étais arrivée à un point de désespoir tellement important que je ne vivais PLUS QUE pour le voir perdre son sang froid. Je buvais dans l’espoir de le voir s’énerver, je mangeais comme un porc devant lui qui m’avait appris à me tenir en compagnie, j’insultais les nobles, je pourrissais l’ambiance de la moindre cérémonie où il me trainait, même mon entrainement pour devenir une Ombre a été ruinée JUSTE pour qu’il explose. Et quand c’est arrivé, j’en ai pris plein les dents. J’ai mangé tellement de mots abjects que j’ai cru ne jamais m’en remettre. Mais j’avais sa patience, ça m’a aidé à digérer. Nathan se droguait à ne plus savoir articuler et les insultes balancées m’avaient AUSSI fait gagner. Beren… Victoire sans mérite. Ansoald avait explosé le mur avant de partir en claquant la porte, petite victoire mais victoire tout de même. Et ainsi de suite. Ils serrent les points, les mâchoires. Se frottent la nuque, le menton ou la joue. Ils bougent ostensiblement J’avais eu la patience de tous les hommes que j’avais aimé et même les autres.


Alors bien sûr, j’avais déjà réussi à prendre celle de Gilly, j’avais pris une des plus grosses branlées de toute ma vie mais la tête qu’il a affichée à ce moment là valait tous les gnons du monde. Et oui, Gilly c’est un peu le « Ronaldo », on veut tous l’avoir mais peu y arrivent. Williamss de Gilly pour les non initiés, c’est un peu l’eau qui dort. Je ne parle pas d’une flaque qui disparait avant l’été hein –quoique l’avenir nous le dira-, mais bien d’un petit ruisseau tranquilou. Cool Raoul comme dirait l’autre, on peut y aller dans la déconne, on peut insulter, on peut titiller, on peut même taper : y a peu de chance qu’on obtienne un résultat. Il se contente de sourire en coin, pas parce qu’il sait qu’il va nous en coller une plus tard hein –quoique…- mais parce qu’il sait lui-même qu’il n’a pas intérêt à se mettre en rogne. Parce que quand c’est le cas je peux vous dire que même le tsunami à côté c’est de la pisse de Chat. Gilly est à la colère ce que le cheveu sur la langue est à Sophie Favier – Fofie-. Catastrophique.

C’est donc LE challenge de ma vie : le pousser une nouvelle fois à bout SANS en sortir avec des bleus. Et j’y mettais les formes pour n’pas non plus finir le cul à l’air.



Non, ce n’est pas recevable et vous le savez bien.
Tout est recevable si vous y mettez un peu du vôtre aussi !


Le croisement de jambes à la basic instinct n’avait mené à rien, l’homme avait campé sur ses positions et était resté calme.
Et la menace de l’avocat n’avait même pas ébranlé le mâle qui n’avait fait qu’acquiescer.

Et devinez QUI a besoin d’un verre ?
Je l’aurai un jour, je l’aurai.

En attendant c’est d’un avocat que j’ai besoin.

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Williamss
La bonne était venue tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du jour dans la chambre encore obscure. Mais surtout, elle en avait profité pour aérer en ouvrant grand la fenêtre laissant entrer l'air frais de ce début de printemps dans la pièce. Fallait bien reconnaître que ce n'était en rien un luxe, la puanteur ambiante du soulin ayant distillé toute la nuit, tenace pour des narines sobres...
La scène était à peu près la même chaque matin depuis leur arrivée à Pau.
Gilly inoccupé, s'enivrait plus que de raison et trainait au lit jusqu'à ce qu'on lui porte le petit déjeuner comme il en avait donné l'ordre.
Bien qu'il soit un bourlingueur invétéré, la vie de château lui était des plus familière et il n'avait eu aucun mal a s'en accommoder aussitôt installé. L'accueil de Susi à Momas, faisant tout pour qu'ils se sentent comme chez eux, était presque une bénédiction après ces mois passés à parcourir ces contrées lointaines et sauvages.
Un grognement sourd était venu confirmer le réveil de l'ivrogne se cachant sous sa couette comme pour échapper encore quelques secondes à cette dure réalité.
La lumière brutale lui crevait les yeux, l'obligeant à les fermer. Chaque son remontant de la cour du château martelait son crane comme une enclume un forgeron. Et sa bouche pâteuse... à la limite des dents du fond qui baignent...
P'tain de gueule de bois! Encore une... Jamais il ne s'y ferait, mais en était il pour autant qu'il ne recommencerait? On pouvait rêver!
Mais aujourd'hui, l'idée n'était peut être pas des plus judicieuse...
Auriez vous oublié m'sieur le Comte qu'au programme de la journée, il vous fallait vous torturer les méninges, si vous vouliez clouer le bec de la chiasse...
Non, bien sûr que non... C'est juste la faute de Pierre et de Paul qui vous ont entrainé... J'allais vous le dire justement..
.

Qu'on me monte du vin... je dois avoir les idées claires... J'ai à travailler aujourd'hui...

Avait il lancé à la femme toujours présente là, comme un piquet devant son lit, à l'attendre pour l'aider à enfiler sa robe de chambre.

Une fois la chaudière remise en route, et même si l'effet n'était pas forcément celui escompté, l'homme s'était mis au travail.
Assis derrière le bureau meublant sa suite, plume dans une main, l'autre frottant la barbe quand elle ne le faisait pas boire, Gilly griffonné sur un vélin ce qui ressemblait à une liste... surement les différentes étapes de son plan complétement machiavélique...

Déjà, ne jamais perdre l'objectif... Savoir ce que l'on veut, ce sur quoi on ne lâchera pas et ce que l'on veut bien négocier.
Il devait penser à Susi... et à elle... oui, ça, il le mettrait dans la case non négociable! Et ça aussi...
Légère grimace en regardant son premier tir. Il allait falloir faire un effort pour accepter plus de compromis...
Alors la tenue... non ça c'était pas possible...
L'homme s'énervait visiblement, incapable de trancher et l'esprit de plus en plus embrumé par son remède, incapable d'organiser ses idées.
Il avait beau le tourner dans tous les sens... S'il se ratait... la petite plaisanterie allait lui couter très cher... très très très cher! Et pour notre avare, même saoul...complétement inconcevable.

Après avoir chiffonné le papier puis balancé dans un coin en beuglant comme un veau, Gilly s'était habillé pour sortir.
Il verrait un avocat!
Bien trop impliqué dans tout ça pour se faire juge et partie...

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Andrea_
Contrairement à ce que son arbre généalogique peut laisser penser, la Chiasse n’est pas née dans un château. Ses parents étaient de modestes fermiers déjà parents d’un garçon. Elle n’avait pas manqué d’amour, c’est certain, mais de pain sûrement quelques fois. Rien ne la destinait à cet avenir mais lorsque le fils est parti pour ne jamais revenir, que le père a suivi et que la mère n’a pas voulu se battre pour la vie sans eux, il a bien fallu improviser. Sur les routes et après bien des rencontres, la brigande avait un jour croisé celui qui l’a adopté. J’en dirais bien plus mais ce n’est pas le moment, non pour le moment…


Debout. Oui le petit personnel était très aimable à Audaux, je soupçonnais Bouh d’avoir brieffé la grosse dinde qui me servait de dame de compagnie.
Mmmmmmm Ça c’est moi. Et je ne suis pas du matin.
Y a pas de Mais qui ne tiennent jeune fille C’est la preuve qu’elle improvise parfois, sinon elle m’aurait appelé vieille fille, c’est aussi à cause de compliment comme ça que je ne lui pète pas les dents.
MmmmmmmMM, il est quoi là, six heures ? On voit encore la lune ! Je vous ai dit que je n’étais pas du matin ?.
C’est le soleil, il est midi. Debout faut que je change les draps.
Pffff Je ne suis pas du midi non plus.
Et c’est pas la peine de râler, c’est VOUS qui voulez qu’on change vos draps tous les jours !


J’étais pas née dans un château, et je prenais pourtant mon pied à user et abuser du petit personnel. Enfin quand je dis petit, ça ne concerne pas cette grosse bonne femme qu’on m’avait collée dans les pattes. Pour les draps, c’était vrai, et tous les jours sans exception, on virait mes draps roses pour en remettre d’autres, toujours aussi roses. Elle ouvrait ensuite les rideaux roses, pour aérer la chambre aux tapisseries roses et tapait ce tapis rose.
Je n’aime pas le rose, mais il me semblait qu’ici personne n’avait compris que je n’avais demandé d’orner ma chambre de cette horrible couleur uniquement pour que personne ne vienne la squatter. Personne n’ose entrer de peur de faire une indigestion de rose et si personne n’entre, personne ne trouvera les bouteilles de Rhum que j’accumulais sous mon plumard. Il se peut, aussi, que certaines habitudes aient la dent dure et que l’on trouve dans l’un de mes malles quelques objets appartenant à Susi, mais j’y peux rien, moi, tout ce qui brille…
Non vraiment, le rose a des pouvoirs insoupçonnés, on aurait jamais pensé ça d’une couleur bâtarde, née de l’accouplement saugrenu d’un rouge criard et d’un blanc immaculé.



Vous êtes encore rentré la tête dans le guidon hier soir, vous avez vomi sur mes chausses, je ne vous remercie pas. Elle est toujours de bonne humeur.
Vous savez dans la vie, on ne peut pas TOUT avoir, il faut choisir à un moment, c’est soit le beurre, soit l’argent du beurre! Elle est d’une positivité à toute épreuve.
J’préfère le cul du laitier Et j’avais ri, j’avais ouvert ma grande bouche à l’haleine matinale pour rire, c’est dingue…
Et elle ricane en plus Elle a le sens de l’humour très développé.
Vous me rappelez quelqu’un…
Et bien espérons que vous le payez plus cher que moi, sinon je le plaints !

Oui, décidément, cette femme me rappelait indéniablement au bon souvenir du Comte à qui je m’empressais de faire porter un petit mot via la Georgette. Le temps qu’elle aille lui porter, j’aurais trouvé de quoi la faire ch’ier un peu plus.



Prenez un avocat sérieux, cette fois vous ne pourrez pas compter sur un coup de rein pour arriver à vos fins.
Sans rancune mon Cher.
Bisous sur vos deux fesses.


Et j’espère que c’est pas un message de fesses hein !


Achevez-moi.
Sinon c’est mon avocat qui le fera.

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