Kenny.castel.vilar
... Je vais vraiment mérité le nom de sorcière !
["Pauvres Âmes Infortunées", Ursula dans la Petite Sirène]
["Pauvres Âmes Infortunées", Ursula dans la Petite Sirène]
- Le temps passait, la vie produisait ses aléas sans prendre en compte les soucis qu'elle gênerait chez les uns et les autres. Et depuis quelques jours, se fut chez la Blondine que cela se produisit. Son frère jumeau lui avait avoué un secret qui ne l'avait pas laissé de marbre. Bien au contraire, elle était farouchement contre cette confidence qui ne pouvait être que malsain pour son miroir masculin. Et il fallait l'avouer, tous ce qui touchait de prêt ou de loin à Martin dans le but de le nuire, faisait un effet immédiat chez sa jumelle. Elle était prête à sortir les crocs si cela s'avérait nécessaire. Toutefois, ce n'était pas dans ses habitudes d'avoir le mauvais rôle de l'histoire, néanmoins elle était prête à l'endosser si besoin était.
Dans ses appartements à Aurimont, la jeune fille faisait les cent pas devant son bureau. Des parchemins déchirés, chiffonnés jonchaient le sol alors que d'autres brûlaient dans les flammes crépitantes au sein du foyer. Réfléchissant à comment tourner ses phrases et retranscrire ses idées sur le papier, elle s'installa cette fois définitivement sur la chaise et s'empara de la plume pour le parcourir de gauche à droite avec une certaine assurance. Pas de tremblement dans le poignet, son écriture était propre, sans rature. Elle montrait ainsi sa détermination.
Citation:
À Tigist de Nerra,
Salutations & paix, (selon votre réaction suite à cette lecture.)
Cela vous paraîtra sans nul doute comme un affront, moi-même j'ai beaucoup réfléchi avant de me mettre à la tâche. Et sachez que je ne fais pas cela de guetter de cur. Cela n'est pas non plus dans mes habitudes, les menaces, le chantage... Cela n'apporte aucune solution humainement convenable. Néanmoins, si je devais en arriver là, je n'hésiterai pas une seule seconde.
Alors j'irai droit au but, mon frère m'a appris il y a peu que vous attendiez un enfant de lui. Vous comprendrez que je n'ai aucunement sauté de joie à cette annonce. Je vous explique pourquoi.
Mon frère est promis à une femme que j'estime beaucoup et que je sais qu'il trouvera un avenir heureux avec cette personne. Or, si la nouvelle de l'existence d'un bâtard venait à être dévoilé, comment pensez-vous que cela se passera ? Croyez-vous réellement que vous ferez le bonheur de mon frère si vous veniez lui mettre cet enfant entre lui et son avenir ?
J'aime mon frère au plus profond de mon être, et je n'accepterai jamais qu'on puisse lui faire du mal. Que se soit physique ou morale, vous comprenez ? Il est hors de question que son avenir soit détruit à cause de vos caprices. Mon frère vous a chassé, il ne veut plus de vous, et pourtant vous êtes là à le coller telle une sangsue. À peine partie du refuge qu'il vous a offert, vous vous êtes retrouvée dans la couche d'un autre homme en sortant de prison. Je sais beaucoup de choses sur vous, mais il y a une chose dont je suis certaine. Vous devez disparaître de l'existence de mon frère coûte que coûte, et je suis prête à endosser le mauvais rôle pour que jamais plus vous ne m'étiez les pieds devant lui.
Comprenez que je n'ai aucune rancur contre vous, je sais qu'il a été heureux durant le bref moment que vous avez partagé. Cependant, vous n'êtes plus la bienvenue et si vous voulez que cet enfant vive avec sa mère, n'essayez plus de contacter mon frère, ni même de le voir ou de lui parler de cette progéniture. Disparaissez de sa vie.
Si vous avez une once de sentiments pour lui, alors je sais que vous ne chercherez pas à outrepasser mon souhait. Je suis prête à vous aider financièrement pour pouvoir élever cet enfant et vivre en paix. Mais seulement si vous disparaissez de la vie de mon frère.
D'une sur qui ne veut que le bien de son frère,
K.
Salutations & paix, (selon votre réaction suite à cette lecture.)
Cela vous paraîtra sans nul doute comme un affront, moi-même j'ai beaucoup réfléchi avant de me mettre à la tâche. Et sachez que je ne fais pas cela de guetter de cur. Cela n'est pas non plus dans mes habitudes, les menaces, le chantage... Cela n'apporte aucune solution humainement convenable. Néanmoins, si je devais en arriver là, je n'hésiterai pas une seule seconde.
Alors j'irai droit au but, mon frère m'a appris il y a peu que vous attendiez un enfant de lui. Vous comprendrez que je n'ai aucunement sauté de joie à cette annonce. Je vous explique pourquoi.
Mon frère est promis à une femme que j'estime beaucoup et que je sais qu'il trouvera un avenir heureux avec cette personne. Or, si la nouvelle de l'existence d'un bâtard venait à être dévoilé, comment pensez-vous que cela se passera ? Croyez-vous réellement que vous ferez le bonheur de mon frère si vous veniez lui mettre cet enfant entre lui et son avenir ?
J'aime mon frère au plus profond de mon être, et je n'accepterai jamais qu'on puisse lui faire du mal. Que se soit physique ou morale, vous comprenez ? Il est hors de question que son avenir soit détruit à cause de vos caprices. Mon frère vous a chassé, il ne veut plus de vous, et pourtant vous êtes là à le coller telle une sangsue. À peine partie du refuge qu'il vous a offert, vous vous êtes retrouvée dans la couche d'un autre homme en sortant de prison. Je sais beaucoup de choses sur vous, mais il y a une chose dont je suis certaine. Vous devez disparaître de l'existence de mon frère coûte que coûte, et je suis prête à endosser le mauvais rôle pour que jamais plus vous ne m'étiez les pieds devant lui.
Comprenez que je n'ai aucune rancur contre vous, je sais qu'il a été heureux durant le bref moment que vous avez partagé. Cependant, vous n'êtes plus la bienvenue et si vous voulez que cet enfant vive avec sa mère, n'essayez plus de contacter mon frère, ni même de le voir ou de lui parler de cette progéniture. Disparaissez de sa vie.
Si vous avez une once de sentiments pour lui, alors je sais que vous ne chercherez pas à outrepasser mon souhait. Je suis prête à vous aider financièrement pour pouvoir élever cet enfant et vivre en paix. Mais seulement si vous disparaissez de la vie de mon frère.
D'une sur qui ne veut que le bien de son frère,
K.
- La lettre fut scellée et confié à un coursier qui avait ordre de remettre en main propre ce pli à sa destinatrice.
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