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[RP] Casser la croûte avec la Duchesse.

Ferrant_le_forgeron
la fuite du groupe l'amena non loin d'une ville qu'il connaissait bien : troyes ! le jeune apprenti se planqua et observa ce qui se tramait. Le corps inanimé de la duchesse, car il en était certain désormais, était ficelé comme un saucisson du boucher de Nancy. Que faire ?
seul contre tous, il ne faisait point le poids et le gars n'était pas spécialement intrépide. Courageux oui, intrépide et inconscient non ! il rebroussa chemin direction la Champagne, en cours de route, il fut le témoin horrifié du meurtre d'une jeune paysanne par un des brigands. Cette fois- ci c'en était trop, il courut le plus vite possible fuyant ces horreurs pour aller en témoigner de ce qu'il avait vu.
Promether
Curieux jorn que voilà. Elle devait pourtant estre d’une banalité quotidienne ou au mieux parfaite. Mais rien se fit comme prévu… du début juesqu’à la fin. Les coïncidences, j’en ai eu à la pelle ! Flash back : en matinée, alors que je devais avoir rendez-vos avec la duchesse pour parler chiffres et oncore de chiffres, je mesttais retrouvé à patienter longuement sans qu’elle ne vienne. Peutestre m’avait-elle oublié et que je serai plus chanceux si j’allais la retrouver ? J’avais aonques pris l’initiative de monster à son bureau. Mais mes espoirs furent réduit à néant en constatant que la pièce estait vide de blonde -pas de blond, le blond, lui, il y est. Il manquait que la blonde. Je ne savais guère ce qu’il m’avait vraiment prit à ce moment-là. Ce n’estait guère de mes habitudes de fouiller dans les affaires des altres. Mais la curiosité m’avait frappé et je n’estais guère en mesure de résister. Elle me poussa à avancer vers son bureau pour regarder son agenda, mais mes yeux estèrent tombés sur des documents mis bien en évidence en plein milieu du meuble et bien séparé du reste des affaires. Je fus frappé de surprise, en y voyant noir sur blanc, mon nom sur les documents. Et là, ma curiosité brulait comme un feu ardent qui estait impossible à esteindre ! Mes gris estèrent incapable de se détacher de ce qu’il avait repéré. Il fallut que je continue et que je lisse ce qui estait écrit à mon sujet ! L’un des parchemins estait une lettre qui m’estait adressée. J’avais été partagé entre surprise, interrogations sans responses, espoir et crainte. Elle m’avait achevée… je fus incapable de bouger. Les révélations, tout dans cette lettre m’avaient estomaqué, frappé violentement de front et avec force, sans que je puisse y échapper ou m’en protéger. Je sentais alsi tout son poids sur moi. C’estait comme si le sol s’enfonçait sous mes pieds. Ce fut dur, très dur… Je n’estais pas Prométhée qui déroba le feu pour le donner aux Hommes. Mais, plustôt comme Atlas qui devait porter la voûte céleste sur ses épaules.

La jornee passa sans que je ne sois dans mon assiette. Mon corps estait bien là, mais mes pensées estaient aillors. Je ne parlais que peu ou parfois à costé. Pourtant, je gardai toujorns une expression inexpressive. Impossible de savoir ce qu’il avait ou n’allait. On avait nos jorns avec et nos jorns sans. Les altres devaient peutestre penser que j’avais des problèmes d’ordre personnel. Quand la demandise de savoir où estait la duchesse fut posée, j’avais simplement rétorqué qu’elle estait malade et avait besoin de repos pour récupérer. Je n’allais adecertes pas leur dire qu’elle est allée en expédition je-ne-sais-où, faire je-ne-sais-pas-trop-quoi, avec je-ne-sais-qui et le tout sans escorte alors qu’il avait des risques. J’estais moi-meisme peu serein et s’il devait lui arriver quelque chose, je ne serai guère par où commencer tellement sa lettre restait évasive ! J’estais perdu…

Des bruits dans les couloirs… finalement, qui se traduisirent par de l’agitation et qui vint jusqu’au conseil. On fut déranger. Mais alquan chose de grave estait arrivé. La duchesse avait disparue ! Je m’estais levé brusquement à l’annonce.
Comment ça « disparue » ? La découverte fut tardive. Pourtant, un brave forgeron avait vu ce qui s’estait passé, il avait adressé un message au chef des gardes ducaux. Réceptionné par les services du courrier, par des gardes novices, il avait presté à sourire. Le kidnapping de la duchesse, au castel qui est un complexe fortifié et gardé, aonques ça paraissait incroyable, imaginatif, digne d’un roman ! La « blague » se propagea au milieu des rangs et juesqu’aux oreilles des sous-chefs et chefs. Eux, ne trouvèrent guère que cela prestait à la rigolade et décidèrent d’envoyer des gardes vérifier que tout allait pour le mieux, et remplacer ceux qui avaient effectués le service de nuit. Plus tard, les gardes revinrent affolés, ils décrirent une scène horrible avec des gardes égorgés, une fenestre avait été brisé. Le problème, c’est qu’on se mandait comment avaient-ils fait pour rentrer dans le castel qui est entouré d’épaisses et d’hautes murailles, pour déjouer les gardes, d’atteindre cette fenestre qui était fort haute et tout cela, en repartant avec la duchesse sans estre inquiétés. En bas de la fenestre brisée, dans la petite cour, des gardes avèrent été retrouvés inconscients dans des coins discrets. La porte de la chambre de la duchesse n’estait guère verrouillée, la pièce avait été fouillé au peigne fin et la duchesse demeura introuvable. Seul un sceau qui n’avait guère sa place, avait été retrouvé sur la table de nuit, l’emblème gravé sur celui-ci -un rat puant !-ne laissait plus le moindre doute sur le ou plustost les auteurs de cet enlèvement. Les gardes ducaux ne constatèrent alcune trace de lutte, ni de sang dans la pièce. Le lit estait totevoies sans dessus dessous. La duchesse a été enlevé aonques qu’elle dormait, soit au moment où on estait le plus vulnérable et dans ses rêveries. Elle n’avait guère pu se défendre et j’imaginai qu’elle devait estre tétanisée. Tout ceci fut compté aux membres du conseil. L’alerte fut donnée alsi. Mais, les rats estaient desjà loin.

Mes espoirs volèrent en éclat. Je savais maintenant que je ne reverrai pas ma cousine au bout de deux jorns comme elle me l’avait annoncé dans sa lettre. Je songeai au cauchemar qu’elle allait vivre avec cette bande d’infectes personnages. Mais je refusai nientmais d’imaginer le pire des scénarios…
je serai incapable de m’en remettre…. La Lorraine ne pouvait rester ainsi, une expédition devait se faire au plus vite pour retrouver la suzeraine. Et ce que j’avais redouté arriva. La Régence devait estre déclarée. Les messagers publiques partirent dans chaque coin du duché pour annoncer la nouvelle.



Citation:


Déclaration de Régence !



A vous Lorrains et Lorraines,
A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
Nous annonçons, ce jour,


Que Sa Grâce Elenna von Stavanger, duchesse de Lorraine, a été victime d'un enlèvement en pleine nuit et au sein même du Castel de Nancy,
Que cet enlèvement a été revendiqué par l’armée des Rats et leurs acolytes,

Nous considérons,
Que cet acte ignoble à l’encontre de notre suzeraine ne se sera pas laissé sans conséquence, et que tous les responsables devront s'attendre à des représailles,
Que la duchesse de Lorraine se trouvant alors involontairement dans l’indisponibilité à gérer les affaires courantes de la Lorraine et ce, pendant plus de deux journées.

L’annonce relative à la nomination d’un régent prend alors immédiatement effet et la Régence est déclarée !

Le duché de Lorraine sera dès lors représenté par Messire Promether Erwin von Strass (de Réaumont Kado'ch), occupant actuellement la fonction de Bailli au sein du Conseil et qui en devient le Régent de la Lorraine jusqu'à ce que la duchesse soit retrouvée et en état de gérer les affaires courantes de la Lorraine.




Citation:


Nomination d'un régent


A vous Lorrains et Lorraines,
A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
Salutations et prospérité,


Nous, Elenna von Stavanger, Duchesse de Lorraine en ce jour du 02 avril 1466 :

Annonçons qu'en cas de maladie, décès, indisponibilité à gérer les affaires courantes de la Lorraine pendant plus de deux journées, nous céderons nos droits et devoirs à notre Bailli : Promether Erwin von Strass. Nous souhaitons que si drame nous arrive, le Peuple de Lorraine et notre Conseil Ducal acceptent ce choix et le respectent.

Annonçons que cette nomination, dans les cas précédemment cités, lui donnent l'autorité Ducale sur le Conseil Ducal et ses conseillers, ainsi que sur les autres institutions de Lorraine, pour ce qui concerne les affaires courantes et uniquement celles-ci. Cela ne lui donne donc pas le droit de siéger à notre place et/ou prendre des décisions pour ce qui ne concernent pas directement le fonctionnement direct et concret du Duché.

Toutes publications officielles devront être approuvée dès notre retour ou par le prochain régnant en place.

Amor patriæ nostra lex.

Rédigé, signé et scellé en le Château de Nancy en le deuxième jour du mois d'avril en l'an de grâce MCDLXVI


Duchesse de Lorraine.




Amor patriæ nostra lex.

Rédigé, signé et scellé en le Castel de Nancy en le dixième jour du mois d'avril en l'an de grâce MCDLXVI


        Par le Régent de la Lorraine.

        













Je passai ma main sur le front. Je ne voudrai guère savoir ce que voyaient les altres, je devais avoir une mine de dépité, le visage éteint. Je ne pouvais aller me réfugier, seul, quelque part et déprimer les jorns qui suivront. Je m’estais relevé et avait exigé qu’on convoque immédiatement deux membres de l’Ost. Je devais m’entretenir, seul à seul, avec eux.
_________________
Ferrant_le_forgeron
Le chemin du retour lui parut interminable tant il dut se cacher des groupes armés rencontrés en chemin. Partout le jeune forgeron trouvait horreur et désolation. Les fermes isolées brulées, les habitants qui n'avaient pu s'enfuir à temps, égorgés, les femmes violées et éplorées ou abattues.

Il arriva enfin à hauteur du castel de Nancy, les yeux rougis des pleurs qu'il n avait pu retenir. Il avait beau être un jeune homme, il n'avait pas résisté à l'horreur.

Il faisait peine à voir le pauvre garçon, ses braies et sa chemise déchirées par les ronces dans lesquelles parfois il dut se réfugier. Il avait le visage et les bras griffés jusqu'au sang. Quiconque l'aurait ainsi croisé aurait pu se demander ce qui lui était arrivé ! mais il ne se rendait compte de rien, seulement omnubilé par son désir d'atteindre le castel. Le laisserait on passer ? rien n'était certain mais il se présenta devant l'un des gardes


Garde, j'veux voir celui qui dirige le duché ! j'ai des informations importantes à lui donner


Le garde de faction le voyant ainsi fait, le bouscule

heee t es qui toi d'abord ? on va pas voir ainsi le regent ! et t'as vu comment t es fagoté ? vas donc te laver crasseux !

L'apprenti se rebiffe en donnant un coup de coude au soldat

ch'uis Ferrant l'forgeron ! z'avez qu'à d'dmander au chef de vot' pigeonnier, vous verrez j'ai écrit un message la nuit dernière au chef de l armée ! à vot' chef ! appelez le s'iou plait, c'est une question d'vie ou d'mort j'vous dis moi !
Odonnette



Alors là, c'était le bouquet !

Odonnette en arrivant sur la place du marché de Vaudémont avait vu une affiche qui avait tout l'air d'être officielle et qui était lue à la cantonade par le crieur public du bourg.

Ainsi, il était fait état de l'enlèvement de la duchesse et, acte qui va de paire avec l'incapacité du régnant, une déclaration de régence.

Non mais comment la Lorraine avait pu faire l'objet d'une telle ignominie.

C'est pas qu'Odonnette appréciait la Duchesse plus qu'un autre, non. Mais c'était un acte de défiance incroyable. Pour Odonnette ça voulait dire que quiconque avait quelques ambitions pouvait venir en Lorraine, enlever le Duc ou la Duchesse élue.

Qu'on l'aime ou pas Elenna avait été élue par le peuple Lorrain et elle était légitime et de ce fait, elle devait être protégée pour empêcher que justement, le choix du peuple soit remis en cause.

Odonnette était très choquée.

Elle se dépêcha de rentrer à la maison et tant pis pour la volaille qu'elle devait acheter pour le déjeuner dominical prochain. La poule au pot serait la semaine suivante. Elle mit son panier sur son coude et rentra le plus vite possible pour en parler avec Alaine..

C'était jour de messe et de confession mais elle arriverait bien à voler une heure ou deux à la fille qu'elle avait élevée comme la sienne quand même.
Amenediel
Les cloches sonnaient à tout va dans le village de Vaudemont, le jeune Amenediel encore à demi endormi sorti de sa chambre encore en chemise et pieds nus. Il se demandait bien ce qui pouvait bien se passer. Il tenta d'interpeller une des âmes qui oeuvraient au sein de l'évêché.
Un jeune homme lui annonça la triste nouvelle, la Duchesse de Lorraine avait été enlevée. Les bras lui en tombèrent à cette nouvelle. Une pâleur qui le rendait presque translucide, car il n'était pas bien hâlé, le jeune homme, apparut sur son visage. Le jeune homme qui lui avait annoncé l'information s'inquiéta de son état. Il lui proposa de le raccompagner à sa chambre, mais Aménédiel refusa de retourner dans sa chambre.
Il lui demanda de l'accompagner à la chapelle de la Cathédrale.
Une fois arrivé, il tomba à genoux devant le petit autel, et commença à prier.



Il entama ses prières.




"Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."



Puis il enchaina sur le crédo.




"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!"


Et il continua sur une prière plus personnel.



Seigneur Tout Puissant !
Je viens à vous tel le pénitent que je suis,
Point pour moi, mais pour Ma Marraine.
S'Il vous plaît que nous subissions cette épreuve, alors que Vostre Volonté soit faite
Mais je vous en prie de toute mon âme, faites qu'il ne lui arrive rien de fâcheux.
Je sais que c'est surement beaucoup Vous demander.
Mais je pardonne à ces marauds pour l'acte qu'ils ont commis.
Je vous remercie Seigneur Tout Puissant de m'avoir écouté.
Et je prierais chaque jours que Vous faites pour louer Vostre Nom !


Et il reprit une nouvelle fois le Crédo.




"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen!"
Le.roy.des.thunes
Dans la nuit du 8 au 9 avril ...

L'ex-bagnard, le Roy des Thunes, après avoir purgé sa peine au bagne de l'ile, pour avoir volé un jour de grande faim un pain sur un étal parisien, ne souhaitait pas rentrer en cette grande ville qui ne lui disait plus rien, où il n'avait plus d'amis.
Il avait poursuivi sa route jusqu'aux terres du Duché de Lorraine ; il s'installe dans la capitale Nancy depuis maintenant le 31 janvier 1466.

Les sévices et maltraitances subis au bagne font que maintenant il n'arrive plus à dormir la nuit que quelques heures.

Dans la nuit du 8 au 9 avril ... un grand tumulte règne autour du château ducal.
Un groupe armé est entré en force dans l'enceinte.
Les gardes de permanence sont vite submergés par le nombre et ce malgré une lutte féroce et acharnée.
Pendant la bagarre, un groupe pénètre dans la partie réservée aux appartements de la Duchesse.
Mais que ce passe-t-il donc ? s'interroge-t-il.

Prestement, il enfile ses frusques, prend la seule arme qu'il possède, un bon bâton bien noueux !
Il descend dans la rue où il cache sous un porche attendant la suite des évènements.
Ses années de bagne l'ont habitué à ses battre à main nues ; et il n'a pas peur.
Mais, il préfère savoir avant d'intervenir.

Subitement, le calme revient dans la rue, les assaillants se dispersent dans les ruelles.
Soudain, le carrosse ducal sort de la Grande Cour du Château.
La Duchesse est à l’intérieur bien entourée.
L'attelage suit les assaillants et quitte la ville.

C'est alors qu'il remarque un homme qui suit très discrètement le groupe de fuyards.
Il est seul contre tous !

Le Roy des Thunes décide de le prendre en filature en rasant les murs.
A deux, ce sera toujours mieux en cas de nécessité !

(à suivre)
Le.roy.des.thunes
Pour avancer un peu ... nous sommes maintenant le 12 avril ...

En allant à marchant forcée, Le Roy des Thunes sort de la ville de Nancy toujours suivant le jeune homme.
Dans la nuit du 9 au 19 avril,, ils franchissent la frontière séparant la Lorraine de la Champagne.
Aucun incident à signaler, les gardes semblent ailleurs !

Le Roy des Thunes avance dans cette région qu'il n'a jamais traversé.
Il ne sait même pas où il est.
Après deux jours de marche, il arrive aux environs d'une grande ville.
Qu'il n'atteindra pas ...

Eh oui, le jeune homme revient sur ses pas et ils se croisent.
Il est d'une blancheur à faire peur !
Il l'arrête.

Bonjour, mon garçon.
Je te suis depuis Nancy.
Et maintenant, tu reviens sur tes pas.
Tu mes sembles avoir très peur de ce que tu as vu.


Il sort une gourde qu’il lui tend.

Allez, bois, cela va te ravigoter.
Fais attention, c'est très fort.
C'est de la gnôle que j'ai ramené de mes "voyages".
Bois lentement.


Après une bonne lampée, il reprend quelques couleurs, toussote un peu.

Tu vas beaucoup mieux.
Racontes-moi donc ?
Je suis toutes ouïes.


(à suivre)
Sylvan_de_habsbourg
[Jour de l'enlèvement de la Duchesse de Lorraine]

Putain.. La mirabelle, ça me manque quand même...
Le blond venait de prononcer ces mots, dans le campement des soldats et volontaires réunis sous sa bannière. Des jours qu'on le mettait plus ou moins en sevrage. Officiellement, il était sobre. Réellement, il ne buvait plus en taverne et en public. C'était un peu la galère, il fallait remplir en douce la flasque, siroter en douce, toussa toussa...
Et sa Rousse qui ne répondait plus.. Rho, incroyable, ça aussi.. Comme quoi, le blond le plus Sex de Lorraine n'était pas une motivation suffisante ? Impossible à concevoir, pour Sa Blondeur, qui s'enfila une nouvelle gorgée de liquide.

Ça s'agitait un peu dans le campement..
La noble assemblée, de son plein gré, était réunie en dessous des remparts de la ville. Certains avaient eu des échanges avec certains brigands, officiellement. Le blond n'aimait pas les appeler brigand. Les brigands brigandent. Les invités qui n'ont pas brigandé sont des invités. Et c'est quand vos invités brigandent qu'ils méritent de subir tout un tas de choses avilissantes et dégradantes..


Mais... qu'est ce qu'il leur prend, vindiouss ?

Alors que le blond se décidait à bouger ses miches pour connaitre la raison du vacarme qui commençait à gronder, il faillit se payer deux gardes, hagards, venant à sa rencontre dans la tente qu'il occupait. Faisant un pas de côté, le blond beugla :
Quoi.. qu'est ce que vous voulez, vous ?

Sylvan écouta. Quelques secondes. Les gardes semblaient avoir peur, alors, ils allaient droit à l'essentiel. Heureusement pour eux.
La duchesse aurait été enlevée ? Bien, bien.... C'était fâcheux. La duchesse devait une statue au blond... Elle allait pas s'en sortir comme ça ! Et puis... les caves ducales... hum, elles n'allaient pas être surveillées.. Et puis.. si la duchesse disparaissait, le blond pourrait peut être s'asseoir sur le trône.. Mais.. quand même, on parlait d'Elenna....

Demandez aux troupes de se réunir, j'ai à leur parler.

L'ordre avait été donné.
Les plans commençaient dans la tête du blond.
Il abandonna l'idée d'en profiter pour prendre le pouvoir. Il avait réfléchi.. mais il n'aimait pas exercer le pouvoir, donc ce serait stupide... Comment cette idée avait donc elle pu le traverser ? Bon, par contre, il y avait clairement deux objectifs qui se dessinaient dans la tête du chef d'Armée.

Pendant qu'il réfléchissait, il sortit face à ses troupes, afin de les informer de la situation et du mouvement qui allait s'ensuivre.
Mais les soldats étaient déjà plus ou moins informés... Le vacarme entendu précédemment n'était nul autre que la rumeur se propageant d'une bouche à l'autre.

On vient de m'apprendre la disparition d'Elenna. Certaines rumeurs font état d'un enlèvement par une armée de visiteurs, semblant être devenue ce jour une armée de raclures de latrines.

Le blond marqua une pause.

Je vais aller m'enquérir de cette dramatique situation. En attendant, pour ne rien laisser aux hasards, je souhaiterais qu'un petit groupe de soldats se forme pour une expédition rapide des caves ducales. Des malandrins pourraient s'y trouver... Si la duchesse a été enlevée c'est que la garde a un sérieux défaut de sécurité.. La mirabelle se trouvant dans les caves doit impérativement être mise en sécurité dans ma taverne, car vous savez tous que lorsqu'on met le feu à cette dernière, elle s'embrase et devient une véritable arme de destruction. Nous, lorrains, ne pratiquons jamais pareille infamie. Les brigands, eux, sont des connards à la recherche de sensations qu'ils sont incapables d'avoir en raison de leur infirmité intellectuelle. Dès lors... pour ce petit groupe de soldats, votre mission sera de sécuriser en moins de deux heures autant de mirabelle que possible.

Magnez vous, soyez efficaces pour être revenu à temps. Si vous croisez la CaC, ce que je ne pense pas vu qu'elle doit pas bosser elle même, dites lui qu'on vide pour amener du pavot pour le prestige. Et que c'est sur ordre d'Elenna, et que tant qu'elle n'a pas le contre ordre, on est en droit de mener à bien les ordres de Sa Grâce sans se faire emmerder par une rousse. Bref. Faites le nécessaire, quoi..

Quant aux autres, vous attendez.. je reviens bientôt.


Bon, l'opération placement à long terme sur la mirabelle lorraine était lancée. On allait enfin pouvoir se concentrer sur l'inquiétante situation concernant la duchesse. Le blond, accompagné, prit la direction du castel. Il allait falloir tirer certaines situations au clair.
Alors qu'il faisait route, un garde déboula de nulle part en lui donnant un pli. Le garde semblait totalement déconfit, il avait sans doute du croire à une plaisanterie et n'avait pas transmis l'information plus tôt.. Le blond regarda le pli : un pli d'un forgeron. Il le parcourut des yeux tandis qu'il gravit des marches au sein du castel afin de rencontrer... oui, rencontrer qui d'abord ? la duchesse, a priori, ne serait pas là ...

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Ferrant_le_forgeron
après avoir atteint le castel en rebroussant chemin

Ferrant tout en guenille n'attend pas le retour du garde du castel, apeuré par son attitude, le gars ne le croit pas ! il s'en retourne en courant sur ses pas, ne sachant pas trop ce qu'il allait faire mais dans la précipitation ne voit pas un homme et se trouve nez à nez avec lui ; un vrai molosse : Ferrant en aurait presque hurlé de peur tellement surpris il fut par cette rencontre.

Ami ? ennemi ? il n'en savait rien. Il ne devait pas faire bonne mine en l'état où il était. Il n'eut pas à s'en inquiéter plus longtemps, l'homme lui fila une gourde dont le jeune garçon but de grandes gorgées. Le liquide alcoolisé lui donna un coup de fouet et il put répondre au molosse après avoir toussé tant l'alcool lui brulait la gorge.


J'm'appelle ferrant l'forgeron, ch'uis d'nancy, j'chuis apprenti chez l'forgeron ! j'me balladai l'autre soir en ville quand j'ai zieuté un groupe d'mécréants qui ont grimpé dans l'castel, y zon enl'vé la dame, la blonde du chateau, la duchesse !

j'me suis dis j'va les suivre pour voir c'qu'ils en font et c'est c'que j'ai fait ! y sont allés en champagne jusqu'à troyes. Et là... y zon massacré tout'l'monde ! même en ch'min y a eu des massacres ! j'en ai vu égorger d'pauv'es filles dans leur ferme.

La duchesse est dans leur camp ! j'l'ai bien vue comme j'vous vois : ligotée comme un saucisson du père l'boucher d'nancy !

j'allions voir l'commandant du castel pour y dire et l'y conduire ! mais l'garde d'faction veut pas m'faire entrer ! y me croit pas ! j'leur ai pourtant envoyé un pigeon pour leur dire. Mais j'sais pas ben écrire l'français
Garde.lorrain
Après l’enlèvement de la duchesse, l’incompréhension avait touché tout le monde. Comment des membres de l’armée des rats avaient-ils pu entrer dans le Castel fortifié ? Ne pas être repérés par les gardes ? Et repartir avec la duchesse de la Lorraine sous le bras comme une lettre à la poste sans que l’alerte soit donnée ? Est-ce que c’était l’oeuvre du Malin, de la sorcellerie ? Tout ceci était bien étrange. Les maréchaux avèrent été dépêché sur place, menèrent moult investigations pour comprendre le déroulement des évènements lors de cette fameuse nuit de l’enlèvement. Il fallait comprendre les lacunes de système défensive du Castel, que plus jamais un tel évènement ne puisse se retrouver. On est dans un Castel, pas dans un moulin, bon sang !

L’alerte avait été lancé. Chacun des gardes avaient été mis au courant de la situation et aussi sermonné pour n’avoir rien vu de l’enlèvement, rien remarqué de suspect cette nuit-là. Seul l’entrée principale du Castel était accessible et les portes annexes, quant à elles, furent fermées, le pont-levis relevés et la herse relevée. Les gardes avaient le devoir d’accroitre la surveillance, de contrôler chaque allées et venues (même au sein même du Castel), de demander à tout visiteur la raison de leur présence, de les fouiller et contrôler toutes marchandises. Fini la rigolade mes petits choux, sinon direction les geôles !

Hans, lui, était posté à la porte principale. Il n’était pas le seul, mais quinzième de gardes dont les rôles étaient différents et repartis entre la surveillance de l’entrée, faire face aux nombreuses entrées et contrôler les biens. Ils se doutèrent tous que l’armée des rats avèrent fui à toutes hâtes à travers la campagne lorraine, emmenant avec eux leur souveraine. Mais comme la Lorraine était en alerte, tout reposait sur les gardes et aucun nouvel incident n’était autorisé.

Hans dévisagea chaque personnes, veillant que les contrôles se passent bien. La nuit finit par tomber et les gardes furent relevés de leurs postes. Hans revint au matin, le visage reposé et s’imposa la même routine que le jour précédent. Sauf, qu’au cours de la journée, une personne s’était dégagée de la file de gens attendant d’être interrogés et contrôlés. Cet écart surprit et semblait bien suspect. La main de Hans se posa sur le pommeau de son épée.


« Halte ! On ne passe pas ! » dit-il.

L’individu était un jeunot, mais sa façon d’être n’avait rien de normal. Il était frappé d’une extrême fatigue, ses vêtements tombaient en lambeau, ses chaussures usées et son visage était balafré et ensanglanté. Il semblait venir de loin, d’avoir vécu l’horreur.

« Garde, j'veux voir celui qui dirige le duché ! j'ai des informations importantes à lui donner » nous dit-il.

Loin de baisser leur vigilance, le second garde lui rétorqua, sans prendre de pincettes :

« heee t es qui toi d'abord ? on va pas voir ainsi le regent ! et t'as vu comment t es fagoté ? vas donc te laver crasseux ! »

Le jeunot lui donna un coup de coude avant de répondre :

« ch'uis Ferrant l'forgeron ! z'avez qu'à d'dmander au chef de vot' pigeonnier, vous verrez j'ai écrit un message la nuit dernière au chef de l armée ! à vot' chef ! appelez le s'iou plait, c'est une question d'vie ou d'mort j'vous dis moi ! »

Les yeux de Hans s’écarquillèrent et il tiqua tout de suite. Tout le monde avait eu vent d’un « message » écrit par une personne affirmant que la « duchesse a été enlevé ». Tout le monde en avait souri ou rigolé tant l’histoire paraissait folle, avant de tomber des nues, en sachant que ce n’était pas un canular, ni une histoire inventée et que la duchesse avait bien disparue, emportée. Hans décida d’aller chercher immédiatement le chef du service des messages, un homme âgé avec des traits marqués par les années et la vérole, au dos légèrement vouté. Les détails du forgeron furent pris suffisamment au sérieux et revinrent tout deux. Mais… le forgeron avait disparu ! Qu’est-ce que l’autre garde avait bien foutu ? Quelle quiche ! Et au Chef de se taper le front, il commençait à se demander qui lui a bien refilé des incompétents pareils.

Et l’ordre fut donné de le retrouver. Hans et la ‘quiche’ cherchèrent autour du Castel.
Alaine..


Dans le bureau d'Alaine, à la maison



Odonnette avait débarqué ruisselante de sueur tant elle s'était dépêchée de rentrer à la maison. Elle était entrée sans crier gare dans le bureau d'Alaine qui révisait les titres honorifiques de l'église et le protocole associé ce qui lui semblait compliqué à l'extrême.

Dis Alaine, il parait que la Duchesse Elenna a été enlevée ! Tu es au courant ? Comment ça a pu arriver une chose pareille ?

Elle leva son nez du livre qu'elle potassait.

Non je ne suis pas au courant du tout !

Elle prit un peu de recul et se mit à rire toute seule avant de dire à Odonnette

En même temps, si elle se débrouille bien, elle saura se rendre tellement imbuvable qu'on va nous la rendre vite fait notre Duchesse !

Elle savait que sa marraine hildary était très fâchée avec Elenna qui lui avait succédé sur le trône du duché. Elle savait aussi que cette fâcherie était tout à fait réciproque.

Son cerveau farceur lui fit penser "que c'est beau tous ces sentiments partagés".

Alaine restait à l'écart de leur mésentente et se tenait le plus droit qu'elle pouvait mais ne pouvait en ignorer les conséquences. Néanmoins, elle ne cherchait pas à faire autre chose que de constater et peut être alléger ce qui pouvait l'être sans jugement ni sur l'une ni sur l'autre.

En tout état de cause, Alaine n'aimait pas l'idée que la Duchesse soit enlevée.


Bon, je vais aller voir si je peux obtenir des informations sur cette troublante affaire. Je ne comprends pas.
Urbain_mastiggia
Urbain venait de terminer ses travaux à l'église et était au marché pour prendre son pain. Il ne changeait pas ses habitudes et passait voir le même boulanger pour son pain du soir depuis qu'il était enfant. Le vendeur n'était pas le maître artisan, mais Urbain avait toujours un bon plaisir à discuter avec tout le monde. Ils échangèrent pendant quelques minutes sur la place des saints dans les différents corps de métiers mais ils furent interrompus par l'arrivée sonore d'un crieur public qui annonça l'enlèvement de la duchesse, l'appel à l'aide et la régence. Circonspect, Urbain se tourna vers le boulanger qui se contenta de hausser les épaules. Urbain le salua aimablement en rentra en hâte vers l'hôtel familial qui n'était pas très loin. Il réfléchissait à ce qu'il pouvait faire pour aider les autorités dans leur recherche.

Il poussa la porte qui donnait sur la rue et s'engouffra à l'intérieur du bâtiment en laissant la miche à un employé qui attendait le retour d'Urbain avec une impatience à peine dissimulée. Urbain ne lui accorda qu'une brève attention avant de filer dans l'escalier et de s'installer à son bureau. Le diacre n'avait pas l'intention de rester inactif. Il ouvrit les tiroirs du bureau et sorti une feuille de papier de bonne qualité. Il se concentra et commença sa rédaction.




Au régent de Lorraine,
d'Urbain Mastiggia,

Salutations,

Je me tiens à votre entière disposition pour vous assister dans votre mission de recherche de la duchesse enlevée. Sachez que je ne prendrai en revanche pas les armes et que le chef de l'armée de Nancy en est informé. Je préfère, si le besoin est, être accompagné. Aussi, comme je suis le diacre de Nancy, je pourrais vous aider en mobilisant les fidèles de la ville et demander activement la solidarité de chacun pour vous aider.

Enfin, si vous souhaitez qu'il y ait une cérémonie religieuse, je ne cesserai de prier pour notre duchesse et je reste à votre entière disposition.

Que le Très Haut vous protège.


Il plia le papier et le scella correctement. Il attrapa une seconde feuille et commença une nouvelle lettre.



Au capitaine de l'armée stationnée à Nancy,
d'Urbain Mastiggia diacre de Nancy,

Salutations,

J'ai appris par la voie publique que notre duchesse avait été enlevée. Je vous propose donc mes services non armés afin de retrouver le plus rapidement possible notre dirigeant politique. Faites moi parvenir les informations nécessaires dès que vous le pourrez.

Qu'Il vous garde.


Cette seconde lettre pliée et scellée, il descendit du bureau et trouva Colin en bas des escaliers qui gardait pour lui une mine soucieuse et angoissée.

- Colin, s'il vous plaît, portez ces deux plis aussi rapidement que possible. Celui-ci au château, celui-là au chef de l'armée qui stationne à Nancy actuellement. Faites vite.

Il donna en premier le pli destiné au château sur lequel était écrit "Pour le Régent de Lorraine" puis le second pli sur lequel il avait écrit "Pour le chef de l'armée". Ces indications n'étaient pas destinées aux destinataires respectifs, mais à Colin qui avait la fâcheuse tendance à mélanger les courriers. Urbain regarda Colin qui restait planté devant lui, la tête toujours aussi effrayée.

- Colin? Vous m'entendez?

Le jeune diacre agitait la main devant les yeux de Colin qui resta encore une seconde inattentif.

- Monsieur... Euh... J... Une mauvaise... Enfin... Une mauvaise nouvelle...

Urbain secoua la tête puis Colin qui gardait son air ahurit.

- Je sais mon bon Colin. Je sais que la duchesse a été enlevée et c'est pourquoi vous devriez vous précipiter à l'extérieur. Je vais me préparer avec des vêtements plus léger. Hâtez-vous mon cher.

Colin se décida enfin à partir. Urbain remonta à l'étage et s'engouffra dans sa chambre, il ne remarqua pas la lettre décachetée qui était jetée sur le lit à baldaquin et il se dirigea machinalement vers l'armoire pour se changer. Il quitta ses vêtements chaud et lourd pour des vêtements plus amples et qui tenaient quand même chaud. Il ne lui restait plus qu'à attendre le retour de Colin. Il descendit et s'enferma dans le bureau paternel pour éplucher les comptes de la banque, sans réelle envie. Il avait dans la tête quelques questions qui trottaient. Le Nancéien quitta alors le bureau pour aller prier dans la chambre.
.judicael
Et pendant qu'en Lorraine tout s'activait, un pli arriva de la main d'un petit enfant muet de naissance comme une carpe. Sa petite mimine tendit la lettre frappée du sceau des rats.

Judicael, en bon tire laine des rues sales de Paris n'avait jamais appris à lire, ni à écrire. En d'autres temps son frère le faisait pour lui. Le pli roulé qui parvint jusqu'au château de Nancy était visiblement bien rédigé, d'une main qui avait connu il fut un temps d'éducation avant de ne connaitre les larcins.




Au bon peuple de Lorraine.

nous Rats, détenons entre nos pattes ta douce Duchesse Elenna, comme le meilleur souvenir de tes contrées. Quoi qu'elle fut un peu difficile à manier je te l'accorde, aucun mal n'y a été fait, demi oreille y veille. Gardée en retraite sûre, elle a fini par cesser de hurler, peut être résignée à son sort. Néanmoins, si tu veux la revoir, fais parvenir Cinq mille écus et deux barriques de bon vin à Troyes, ville Ratte depuis peu et accorde droit de passage à ceux qui te la rendront. Ne tarde pas trop, Von Stavenger est encore entière , et pour t'en assurer, vois, une mèche blonde et pure de ta duchesse. Il se pourrait que si ta lenteur à payer n'égale son caractère de goret, tu reçoives quelques autres morceaux moins nobles de son anatomie sous peu.

Les Rats de la Cour des Miracles.



Une belle et longue mèche blonde était lovée dans le pli. Par delà la frontière, le carnage continuait.
Le.roy.des.thunes
En HRP car l'on ne peut pas envoyé un MP à un PNJ ...
(je sais cela ne se fait pas, mais cette explication s'impose de fait)


Au LJ du PNJ Garde lorrain.

Je suis le Roy des Thunes, sur mon profil figure la mention "Je suis le Roi de la Cour des Miracles".
Je n'ai rien à voir avec le chef de l'Armée des Rats qui a enlevé la Duchesse ayant signé sa missive apportée par le gamin muet de naissance "Les Rats de la Cour des Miracles".
Pour info, je suis actuellement avec LJ de Ferrand le forgeron et nous nous sommes lancés comme l'indique notre RP à la poursuite des ravisseurs.
Nous sommes probablement passés en Champagne sans laisser passer ni autorisation. Mais j'assumerais et je défendrais le jeune Ferrand si des ennuis nous étaient causés.
A suivre la suite de notre RP.
Bien entendu, je ne sais pas tout ce que je lis et ne l'utiliserais pas RP parlant ... sauf si un pigeon avait l'obligeance de nous tenir informés des évènements et des décisions prises par les autorités lorraines.
Bon RP.

LJ du Roy des Thunes.
Le.roy.des.thunes
Le jeune Ferrand ayant repris ses esprits, il raconte au Roy des Thunes son histoire.
Lui aussi a été le témoin de l'enlèvement de la Duchesse de Lorraine.
Il a tenté d'alerter les gardes, mais ceux-ci ne l'on pas cru, l'envoyant "baladé" tout bonnement.
Le jeune homme s'est donc lancé à la poursuite tout seul des ravisseurs.

Calme toi un peu ; j'ai du mal à comprendre ce que tu me dis.
Tu es certain avoir reconnu la Duchesse de Lorraine enlevée par ces mécréants ?
Et tu as bien prévenu les gardes et écrit une missive au chef des gardes ?
Si c'est cela, ce sont des nuls ! des nases ! en clair si je les avais en face de moi, je leur dirais qu'ils feraient mieux d'aller cueillir des pâquerettes et de laisser de vrais soldats protéger la Duchesse et sa famille.
Fort bien, tu m'affirmes avoir vu la Duchesse entravée à Troyes ; et que les ravisseurs ont assassiné des villageois. Ceci est ignoble, mais concerne le Duché de Champagne.
Nous, notre objectif, c'est de délivrer rapidement la Duchesse.
Es-tu prêt à mes suivre jusqu'à Troyes.
As-tu une arme ?
Moi, je n'ai que ce bon vieux bâton, mais je sais m'en servir !
J'ai de la nourriture pour quelques jours que nous partagerons si tu me suis.
Si tu as trop peur d'affronter ces odieux personnages, je poursuivrais seul vers Troyes.


Espérant avoir rassuré le gamin, Le Roy des Thunes attend la réponse de celui-ci.
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